[CLUB] - STADE DE REIMS

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La reconstruction de Delaune sous l'œil de la justice
Monique Nassau, adjointe aux sports de Jean-Louis Schneiter, s'occupait alors du dossier de la reconstruction.

REIMS (Marne). La reconstruction du stade Delaune a été longue. Quatre ans plus tard, elle fait l'objet de plusieurs recours au tribunal administratif.

Si l'équipe des Rouge et blanc va devoir se battre dès janvier pour se maintenir en Ligue 1, il est un autre combat que s'apprête à livrer à compter du 17 janvier la Ville de Reims, assignée au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne par trois sociétés qui contestent la façon dont a été reconstruit le stade Delaune et réclament réparations.

Pour quelles raisons ? On en connaît certaines. Pour quels montants ? Impossible à savoir.

Trois plaignants
Le plus gros dossier, celui dont la presse a longuement parlé concerne les Ets J.Richard Ducros qui s'étaient vu attribuer le lot charpente métallique (tribunes) et qui avait abandonné le chantier à l'issue de la première phase des travaux, estimant que le coût du projet avait été sous-estimé à cause de calculs réalisés pour la DPGF (1) à partir d'images de synthèse plus ou moins précises et en raison de la flambée du prix de l'acier.

La mairie avait alors résilié le marché et choisi un autre prestataire pour terminer les deux dernières tribunes. Ducros répliqua aussitôt en demandant purement et simplement via le tribunal administratif l'annulation du lot qu'elle s'était pourtant vu attribuer et qu'elle avait pour moitié réalisé, au prétexte que les élus qui avaient pris la décision initiale en… 2004 ne disposaient pas d'une note explicative de synthèse suffisante pour décider en toute connaissance de cause.

Second plaignant, la société bretonne SMB qui n'a pas été retenue en 2007 suite au nouvel appel d'offres pour les deux dernières tribunes alors qu'elle était la moins disante.

Troisième plaignant enfin, la SAS Faya bâtiment qui demande, pour des raisons qu'on ignore, des indemnités à propos du lot N°3 (démolition-gros œuvre) référencé Thouraud sur les documents officiels pour la somme de 9,2 M€.

Déjà que les différents avatars et retards dans la reconstruction du stade Delaune avaient occasionné un surcoût de plus de 4,5 M€, personne ne peut dire comment va se terminer ce nouvel épisode plutôt mal vécu par l'équipe municipale dirigée par Adeline Hazan, qui a hérité du dossier en mars 2008. Y aura-t-il une ardoise à payer et de quel montant ? Vu les lenteurs de cette juridiction, c'est sans doute la prochaine équipe municipale, si ce n'est pas encore la suivante, qui le saura.

(1) DPGF : Décomposition du prix global et forfaitaire destinée à fournir le détail du prix, généralement présenté sous tableau excel.

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Des retards à répétition
Lancée officiellement en juin 2004, la reconstruction connaîtra ses premiers déboires à la mi 2005.

Dossier complexe, la reconstruction du Stade Delaune n'a pas été simple puisqu'il a fallu à la fois faire des travaux provisoires pour pouvoir accéder en Ligue 2 et commencer simultanément les travaux neufs de l'équipement dessiné par Michel Rémon. Lancée officiellement en juin 2004, la reconstruction connaît ses premiers déboires à la mi 2005. Extraits tirés de l'union.

19 juillet 2005.- « À cause du gel et du vent » les deux nouvelles tribunes Germain et Batteux ne pourront pas être inaugurées en décembre mais fin mars 2006.

10 janvier 2006.- Les deux tribunes ne pourront pas être livrées fin mars et le derby Reims-Sedan du 5 mai est compromis.

21 juillet 2006.- Les deux tribunes sont homologuées. En match amical Reims et Sedan font match nul 2-2. L'inauguration officielle de ces tribunes a lieu en octobre 2006.

8 novembre 2006.- Annonce d'un retard dans la livraison des deux autres tribunes. Depuis septembre l'entreprise J Richard Ducros chargée de réaliser les charpentes métalliques, supports des tribunes, n'est plus présente sur le chantier suite à un litige avec le maître d'ouvrage sur des prix à ajuster. « Des éléments nouveaux désorganisent l'économie du projet » témoignait le chef d'entreprise. « On a fait une réclamation avant la fin des travaux de la phase I et on attend toujours la réponse. Faute de réponse on ne reprendra pas la phase 2. » Le litige semblait porter sur deux problèmes : le coût du projet qui aurait été sous-estimé à cause de calculs réalisés à partir d'images de synthèse plus ou moins précises et la flambée du prix de l'acier. Deux arguments rejetés par la Ville via son directeur général adjoint du patrimoine Jean-Pierre Auger, qui reconnaît que l'affaire fait l'objet d'un contentieux.
28 novembre 2006.- Le conseil municipal présidé par Jean-Louis Schneiter qui regrette - constats d'huissiers à l'appui - que l'entreprise Ducros a abandonné le chantier, résilie le marché du lot 4 charpente passée avec elle d'un montant de 5,9 M€. Un nouvel appel d'offres est lancé.

2 janvier 2007.- Le maître d'œuvre prépare un nouvel appel d'offres européen. Les supporters sont en colère.

2 mars 2007.- Annonce officielle : « Le chantier sera interrompu en mars ». Tout en reconnaissant que l'entreprise Ducros a bien accompli son travail et que les réserves posées pour la phase 1 sont levées. L'architecte revient sur le litige : « Le dossier d'appels d'offres contenait un quart de mètre cube de plans pour chiffrer les travaux. On met juste les images de synthèse dans la demande de permis. »

5 juin 2007.- Le nouveau lot de charpente (lot 4 bis) est attribué à la société suisse Swalen & Mayr, la mieux disante pour 8,6 M€. Le chargé d'affaires ZM France Olivier Janier Dubry précise qu'il faudra 1 500 tonnes d'acier, « bien plus que prévu lors du premier marché. »

7 juin 2007.-L'entreprise bretonne SMB candidate pour ce marché des tribunes s'étonne par la bouche de son responsable Anaud Mazevet de ne pas avoir été retenue alors qu'« elle était moins disante » en proposant 7,9 M€. Connaissant bien le dossier pour avoir sous-traité pour Ducros une partie des premières tribunes, il comprend mal avoir été évincé à l'issue de la procédure de marché négocié sans publicité. En fait, la commission ad hoc aurait estimé que l'offre de ZM était « plus précise en terme de quantités et de vérifications, de décomposition des prix, des modes opératoire et de calendrier opérationnel. »

7 septembre 2007.- Les travaux reprennent à Delaune avec un surcoût prévu de 4,5 M€.

23 septembre 2007.- L'entreprise Ducros contre attaque. Elle assigne la Ville au tribunal administratif et demande l'annulation du lot 4 du marché initial de reconstruction du stade dont elle a pourtant déjà réalisé la moitié du chantier. Argument : « La délibération du 6 avril 2004 du conseil municipal serait entachée d'illégalité avec une note explicative de synthèse adressée aux conseillers incomplète. » Il réclame 420 000 €.

17 novembre 2007.- Les charpentiers de ZM à Delaune estiment que les deux dernières tribunes seront terminées fin août 2008. La tribune Jonquet est inaugurée en février 2008, la Méano terminée en septembre.

19 septembre 2008.- L'homologation du Stade n'ayant pas été accordée le 18 septembre à cause de l'absence de filets séparatifs entre les supporters visiteurs et les Rémois ; et des parapets longeant la Vesle pas assez hauts, ce n'est que le 17 octobre 2008 qu'a lieu contre Brest le premier match dans le stade terminé.

5 décembre 2008.- Trois jours d'inauguration officielle du nouveau stade Delaune homologué pour 21 628 spectateurs. Le stade s'incline 2-1 contre Le RC Lens.

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Stade de Reims / « Voir si ce sont des hommes ! »
Dominés par une vaillante mais limitée équipe de Plabennec, Julien Toudic et ses coéquipiers ont vite intérêt à retrouver leurs esprits.

FOOTBALL (L1). Battu, voire humilié à Plabennec, le Stade n'a plus que la L1 en tête. Il la retrouvera dimanche contre Bastia. Avec le moral dans les chaussettes ?

«BASTIA, c'est une autre compétition. On va répondre présent. » On ne demande qu'à croire Johann Ramaré mais l'élimination de samedi en Coupe de France à Plabennec (0-1), un club de CFA, ébranlerait jusqu'à Emile Coué, l'inventeur de la méthode. Surtout au regard de la manière qui a prévalu dans une pelouse de Kervéguen passant, avec le même charme, du champ de « patates » au terrain miné…

« Assumer collectivement »
Indigent dans le jeu et incapable de se révolter (sans qu'on sache lequel de ces manquements interpelle plus que l'autre), le Stade aurait voulu négliger le match qu'il n'en aurait pas fait moins. Il a joué un match amical quand les Armoricains étaient en mode commando.
Dans la situation des Rouge et Blanc, en quête d'un succès depuis le 6 octobre, toutes les victoires sont bonnes à prendre. Y compris celle de samedi donc surtout qu'un adage prétend que les victoires appellent les victoires. Surtout, aussi, qu'il est bien placé pour savoir qu'un parcours en Coupe enclenche généralement une dynamique. L'aventure 2010-2011 (quart de finale contre Nice) en témoigne. A celui-là, ce Stade a préféré le remake 2011-2012 avec le couac à Marck (CFA2).
« Plabennec en voulait plus que nous », confirmait Hubert Fournier. Une faillite générale qu'il faudra « assumer collectivement » (dixit Fournier) et dont il ne sert à rien de vouloir accabler l'un plus que l'autre. « Pas un n'était pas conscient d'être passé à côté du truc », jurait le président.
De ce scénario, il faut toutefois s'inquiéter car le promu marnais va livrer deux autres matches de Coupe, dimanche et le samedi 19 janvier, contre Bastia et à Sochaux.

« Une équipe déconcertante »
Ces rendez-vous vont conditionner une grande partie du reste de la saison. « Le meilleur moyen de les préparer était de passer ce tour », soufflait le coach.
Question de confiance ! Question de constance aussi. « Cette équipe est déconcertante », regrettait Jean-Pierre Caillot. « Elle est capable de choses extra contre les grosses écuries mais de se mettre au niveau des petites. » Voire un cran en dessous…
« Entre Lorient ou Lille et Plabennec, il y a un monde », appuyait Fournier. Parce que les Rémois ont pris les Plabennecois « à la légère », pestait Didier Perrin. Le vice-président évoquait son « dégoût. Le métier n'a pas été fait. Il n'y a plus rien d'autre que le championnat à jouer. Il faudra montrer autre chose. On va voir si ce sont des hommes. »
A cette injonction, les joueurs commençaient à répondre dès samedi soir. Johann Ramaré, qui aurait aimé « renouer avec la victoire car cela fait du bien », évoquait « une bagarre avec des guerriers sur le terrain ». Un état d'esprit pas vu il y a 48 heures.
« Ce sont deux compétitions différentes », voulait rassurer Mohamed Fofana. « Une autre commence lundi (aujourd'hui). On va se projeter vers elle. L'élimination ne change rien à l'importance des prochains matches. L'objectif reste le maintien. »
S'il est obtenu, l'accroc de samedi sera pardonné…

[spoucknick00]

ouai si il est obtenu ...ils ont interet a se bouger le cul

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Stade de Reims / Weber : "Il faut se lever le cul"
Déception pour Anthony, capitaine d'un soir à Plabennec.

FOOTBALL (L1). Un homme averti en vaut deux, paraît-il. Prévenu des dangers qui le guettaient à Plabennec samedi, Reims est pourtant tombé les deux pieds dans le piège. Impliqué sur l'unique but finistérien (*), le capitaine d'un soir, Anthony Weber, déclenche la mobilisation générale. « Il faut se poser les bonnes questions », ordonne-t-il.

En Coupe, surtout sur un premier tour, le salut passe par l'envie. Trop « sénateurs » dans leurs attitudes et leur implication, les Stadistes n'ont jamais repris le fil de ce match (1-0) qui leur avait sans doute échappé avant le coup d'envoi. Inquiétant pour l'avenir proche !

Anthony, tout le monde avait parlé d'un coupe-gorge en Bretagne. Malgré cela, vous n'avez pas su éviter le piège…
« Ouais… On est tombé dans le traquenard. Ce n'est pas faute d'avoir été prévenu. On est tombé sur une équipe engagée mais qui sait aussi jouer au ballon. On l'a vu avec les occasions qu'elle s'est procurées. Elle a réussi à marquer et a bien défendu jusqu'au bout. »

« On présente nos excuses »
Cette élimination confirme une donnée : Reims a du mal contre les équipes réputées inférieures !
« On a déjoué. On n'a jamais su trouver la solution. On n'a même pas réussi à avoir une situation chaude. Il faut féliciter Plabennec qui mérite sa victoire. »

Faut-il s'en inquiéter pour le Stade ?
« Nous ne sommes pas parvenus à nous mettre à notre niveau. Contre les grosses équipes, on se surpasse et on arrive à obtenir des résultats. Là, on n'a pas su le faire alors que nous n'avons plus gagné depuis trois mois. Il va falloir se réveiller. On n'a plus que le championnat et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose. Il faut enfiler le bleu de chauffe, se lever le cul pour prendre les trois points dimanche contre Bastia. »

L'équipe alterne le bon et le moyen. Manque-t-elle de caractère ?
« Possible mais je ne mettrai pas ça sur le compte d'un déficit de tempérament. On a des joueurs de caractère mais on manque de confiance. Tant qu'on ne la retrouvera pas, ce sera compliqué. Ce n'est pas honteux, je n'irai pas jusque-là, mais c'est dur de ne pas se qualifier contre une CFA. On est malheureux de ne pas offrir un 16e de finale aux supporters, notamment ceux qui avaient effectué le long déplacement. On tient à présenter nos excuses. »

Cette défaite promet quand même une semaine délicate avant la réception de Bastia...
« On a eu le dimanche et le lundi matin pour réfléchir chacun de son côté avant de revenir avec les dents longues car la seconde partie du championnat qui nous attend promet d'être difficile. On a un objectif à atteindre. Ce sera compliqué mais si tout le monde s'est posé les bonnes questions, je suis sûr que ça ira. »

(*) C'est lui qui renvoie de l'arrière du crâne et dans l'axe la longue touche de Richetin, l'ex-Brestois qui effectuait sa rentrée après cinq matches de suspension.
n COAT AIME LE STADE. - Steven Coat (qui veut dire bois en breton) est à l'aise contre Reims. Buteur samedi en Coupe, il avait aussi marqué à Delaune le 17 avril 2010. En match retour comptant pour le National, « Plab » s'était imposé 2-1.

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Stade de Reims : Une pétition pour soutenir Liébus
Xavier Henneuse (à gauche) aux petits soins pour Johan Liébus et Kossi Agassa... et maintenant Johny placide.

FOOTBALL (L1). Le "couac" de communication entre le gardien n°2 du stade de Reims et la direction du club autour de l'arrivée de la nouvelle recrue Johny Placide n'est pas oublié pour les supporters. La signature de ce jeune gardien venu du Havre était "une priorité" avait justifié le président Caillot : «Kossi (Agassa) n’est plus tout jeune même s’il demeure incroyablement performant. Johan (Liébus), en fin de contrat dans six mois, prépare un projet de reconversion professionnelle extra-sportive"... Cest là que le bât blesse. Johan Liébus n'a pas accepté "qu'on décide à sa place de l'heure et de la date de sa retraite".
En stage à Clairefontaine, il avait réagi à chaud : "si je trouve un club avant la fin janvier, je pars". Face à cette annonce les supporters ont également réagit en créant sur Internet une pétition "pour que Liébus reste au Stade de Reims". Ils saluent là "la fidélité du joueur durant plus de 6 ans. Il a tout connu avec le Stade descente montée... Et il a toujours été là". A ce jour, 37 signatures ont déjà été recueillies.

[spoucknick00]

en tout cas , il est super pro liebus ... a la fin de la mi temps , c etait le 1er a aller voir Placide pour l encourager

[babar051]

Yann Benedick en prêt à Strasbourg

L’attaquant Yann Benedick a été officiellement prêté au Racing Club de Strasbourg Alsace jusqu’à la fin de saison. Le Racing Club de Strasbourg Alsace évolue cette année en CFA.

F.Ghisolfi : Bastia, un match plus qu’important
Florent Ghisolfi et Hubert Fournier étaient présents ce mardi au point presse organisé au centre d’entraînement des Thiolettes. Extraits

Florent Ghisolfi :
La défaite face à Plabennec :
Nous espérions repartir avec une victoire. Ce sont toujours des matches compliqués. Je n’y étais pas, mais apparemment le terrain était mauvais. Il faut surtout réussir à se faire violence et attaquer le match comme si c’était Lille ou Lyon en face. Certains joueurs parviennent à le faire. D’autres ont plus du mal. Et cela ne pardonne pas. Surtout qu’en face, ils viennent jouer le match de l’année et sont toujours à fond. Maintenant il faut passer à autre chose et se projeter sur la rencontre face à Bastia.

Reims-Bastia :
C’est un match plus qu’important, pour les deux équipes. Sochaux se profile également derrière. Nous savons que le maintien se joue sur ces rencontres. La motivation doit y être, et sera bien là. Pour moi, la motivation sera évidemment naturelle. Bastia est le club ou j’ai débuté. Nous avons perdu la première manche en Corse (2-1 à l’aller), à nous de remporter cette seconde manche.


Hubert Fournier :

L’après Plabennec :
Il y a encore, bien sûr, de la déception. On va assumer notre non-match de Coupe de France. Et surtout, nous allons bien nous préparer pour cette rencontre très importante face à Bastia, qui a connu également des problèmes en Coupe de France et qui voudra se racheter. Cela prouve d’ailleurs que ce 32e de finale de Coupe de France , placé début janvier, est toujours compliqué pour les clubs de Ligue 1.

Les enseignements :
L’un des enseignements de cette rencontre de Coupe : quand nous sommes menés au score, nous avons du mal à revenir et à gagner le match. C’est une chose que nous devons pouvoir rapidement inverser au niveau des prochains matches. Après, le match face à Bastia se déroulera dans un autre contexte, sur un autre terrain, face à une équipe qui aura également besoin d’un résultat. A nous de donner la meilleure réponse, dimanche, sur le terrain.

Les matches à venir :
Nous sommes partis pour 19 matches. Il faut en gagner 7 ou 8. Cela montre l’ampleur de la tâche qui nous attend. Si nous voulons rester en Ligue 1, il va falloir en passer par là. Une victoire face à Bastia serait évidemment plus simple avant d’aborder le match face à Sochaux. Cela nous mettrait dans les meilleures dispositions pour la suite. C’est un match important, certes, face à un adversaire direct, mais ce n’est pas encore un match couperet. Cela va être un gros match, j’ai surtout hâte d’y être.

[spoucknick00]

j espere que yann marquera des buts et sera titulaire :siflotte:

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Reims - PSG : Toutes les infos

Le Stade de Reims accueille le Paris Saint-Germain le samedi 3 mars 2013 (à confirmer) au stade Auguste Delaune à l'occasion de la 27ème journée de Ligue 1. La réception du Paris Saint-Germain est un évènement attendu par tous les supporters. Sachez que le dernier Stade de Reims/Paris Saint-Germain remonte à la saison 1978/1979 et avait vu les Rouge et Blanc s'imposer 2 buts à 0.

Chaque année vous êtes de plus en plus d'abonnés à soutenir le Stade de Reims et nous vous en remercions. C'est pourquoi le mercredi 30 janvier 2013 de 10 heures à 18 heures, vous les abonnés, aurez la possibilité d'acheter deux places pour votre entourage en avant-première. Cette location exclusive vise à récompenser les plus fidèles supporters et se fera sur présentation de votre carte d'abonné 2012/2013. La location se poursuivra le jeudi 31 janvier et le vendredi 1er février pour les abonnés dans la limite des 3000 places vendues.

Le mercredi 20 février 2013 marquera l'ouverture de la billetterie pour les détenteurs d'un billet de match Stade de Reims/AS Saint-Etienne (le 16 février 2013, date à confirmer). Toute personne ayant acheté un billet ou un e-billet de match pour la réception de l'AS Saint-Etienne pourra profiter de 3 jours exceptionnels pour acheter ces places pour le match Stade de Reims/Paris Saint-Germain du mercredi 20 février au vendredi 22 février 2013 de 14 heures à 18 heures dans la limite des places disponibles.

L'ouverture de la billetterie au grand public pour la rencontre Stade de Reims/Paris Saint-Germain débutera le mercredi 27 février 2013. Elle se poursuivra tous les après-midi de la semaine de 14 heures à 18 heures dans la limite des places disponibles.

Afin d'assurer la sécurité de chacun à l'intérieur du stade, aucune vente de billets ne se fera pour ce match sur notre site de billetterie en ligne ou dans les réseaux de vente Francebillet et Ticketnet sur préconisation de la préfecture.

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Stade de Reims / Fournier : « Nous assumons tout »
Hubert Fournier souhaite que son équipe retrouve vite son efficacité offensive.

FOOTBALL (L1). Lors de son premier point-presse de l'année 2013 à « domicile », Hubert Fournier, l'entraîneur du Stade de Reims, a tenté, hier, de dédramatiser la portée de l'élimination prématurée de son équipe en Coupe de France. « Il y a encore de la déception, a-t-il assuré, mais on va assumer notre non-match, notre faillite collective. Nous ne devons surtout pas nous retrancher derrière telle ou telle excuse comme le contexte particulier ou le mauvais état du terrain ».

L'entraîneur stadiste ne comptait pas retrouver son équipe parmi les six représentants de Ligue 1 ayant buté sur cette première marche. « Notre déception n'est pas atténuée pour autant. Placé début janvier, ce tour de Coupe est toujours compliqué pour la L1. Ça a d'ailleurs été le cas pour Bastia qui voudra certainement se racheter contre nous », a-t-il affirmé.

« Sept ou huit matches à gagner »

Hubert Fournier reconnaît que ses joueurs devront se remettre à niveau physiquement et mentalement pour affronter la suite de la saison. De l'échec plabennecois, il estime que l'un des enseignements à tirer concerne la capacité de son équipe à remonter un handicap. « Quand nous sommes menés au score, nous avons du mal à revenir. Voilà un paramètre sur lequel nous devons nous pencher ».

Cette lacune trouve sans doute son explication dans le manque d'efficacité offensive dont fait preuve le Stade depuis plusieurs mois. « Cette inefficacité se veut encore plus préjudiciable quand nous encaissons un but. Car là, il faut en marquer au moins deux pour l'emporter ».

Mais il se veut optimiste : « Le match contre Bastia se déroulera dans un autre contexte, sur un autre terrain, face à un adversaire qui aura également besoin d'un résultat. On peut certes disserter pendant des heures, la meilleure réponse viendra toujours du terrain ».

À l'entame de la deuxième partie de la saison, le Stade de Reims n'est pas plus mal loti que ses concurrents directs au maintien. « Nous débutons un long sprint de dix-neuf matches. Il faudra sans doute en gagner sept ou huit pour atteindre notre objectif, c'est dire l'ampleur de la tâche qui nous attend. Mais si nous voulons sauver notre place en Ligue 1, il va falloir passer par là ».

Comme bien négocier ce mois de janvier que d'aucuns annoncent comme capital. « Une victoire dimanche nous permettrait d'aborder plus sereinement le déplacement à Sochaux et nous mettrait dans de meilleures dispositions pour la suite. Ce premier rendez-vous de la phase retour est important certes face à un adversaire direct, mais n'est pas encore un match- couperet ».

[spoucknick00]

mdr ah ben babar , tu sais ce qu il te reste a faire

[yepyepyep]

ce soir sur be in sport dans le club , il y avait fournier en invité pour parler de reims. assez sympa comme interview avec surtout l'histoire de courtet sur sa maladie qui etait touchant.

[spoucknick00]

ben ouai , il est cool fournier et pas langue de bois

[PPDMdu29]

bon je sent que babar le 30 janvier va se gelé les couilles pour prendre 3 billets pour le match du PSG^^ et oui je dit 3 car je vait posé aussi ma semaine pour allez avec spouck dans l'est

[Matrimoni]

Rhalala... j'hésite à venir m'inviter avec vous dans la Sibérie de Reims

[PPDMdu29]

vient spouck a du poil en rab a te prété il parait que sa tient chaud l'hivers.... ( moi j'ai déja ma réserve de gras )

[spoucknick00]

les trou de balle de parisien sont pas invité

[babar051]

H. Fournier : Des raisons d’être sereins
Hubert Fournier était présent à l’occasion du traditionnel point presse d’avant-match, ce vendredi au centre d’entraînement des Thiolettes :

L’après Coupe de France :
Après la défaite face à Plabennec, nous sommes bien obligés de passer à autre chose. Le meilleur moyen de digérer cette défaite est de faire une bonne prestation contre Bastia. Une victoire nous permettra de tourner définitivement la page « Plabennec ». On sait malheureusement que ce genre de déboire en Coupe de France peut arriver. Sur ce tour, on fait juste partie des mauvais élèves de la classe.

La deuxième phase du championnat :

Nous sommes devant un superbe challenge, palpitant. Peu de personnes nous voient atteindre notre objectif. Mais moi je suis persuadé que nous avons les capacités d’être en Ligue 1 l’année prochaine, en gardant l’état d’esprit que nous avons eu sur beaucoup de matches lors de la phase des matches aller. Les observateurs ne nous mettent pas dans les favoris pour le maintien. Cela peut paraître logique car mathématiquement cela fait deux mois que nous n’avons pas gagné. Nous avons l’une des plus mauvaises attaques du championnat. Mais pour vivre au quotidien avec ce groupe, je sens qu’il y a encore de la ressource, et une farouche envie d’aller jusqu’au bout pour lutter et atteindre notre objectif.

Bastia :
C’est un test très intéressant contre un adversaire qui a trois points de plus que nous. Ils sont aussi sortis par la petite porte en Coupe de France. J’attends surtout une réaction de mon équipe dans un match qui doit nous permettre de lancer au mieux cette deuxième phase du championnat.

Le classement actuel :
15e avec l’effectif que l’on a, en Ligue 1 : On ne peut vraiment pas mettre ce classement sur le compte d’un relâchement quelconque des joueurs. Nous avons fait un très bon début de championnat, peut être au-dessus de ce que l’on était capable de faire. On vit une période difficile, mais il y a des raisons d’être relativement sereins pour la suite. Hormis le match face à Plabennec, je n’ai pas vu une équipe qui a complètement renoncé et lâché. On fait avec nos moyens et nos faiblesses, mais en tout cas : on ne lâche pas.

Le mercato :
J’avais mis une petite lettre sous le sapin. Mais malheureusement le cadeau n’est pas passé par la cheminée. Je n’attends pas non plus le messie, qui arrive et qui révolutionne l’équipe. Il est vrai qu’un renfort supplémentaire, offensivement, serait intéressant. Mais sans cela on a aussi les ressources pour parvenir à nos fins.

[babar051]

Stade de Reims / Bilan de la phase aller : l'espoir d'un retour gagnant
Les Stadistes devront faire beaucoup mieux au retour pour s'éviter des sueurs froides en fin de parcours.

FOOTBALL (L1). Bien calé dans le peloton des candidats au maintien, le Stade de Reims, auteur d'un parcours aller au goût d'inachevé, doit gagner en efficacité offensive et en sérénité mentale pour bien aborder le sprint final.

Le Stade de Reims, ayant chanté durant tout l'été et une bonne partie de l'automne (15 points à l'issue des dix premières journées), se trouva fort dépourvu (4 points lors de ses neuf derniers matches en 2012) à l'approche de l'hiver. Son bilan mitigé à la mi-saison n'est que le juste reflet d'un parcours sinusoïdal, teinté de rose et de gris, animé par une réelle volonté de bien faire, mais agrémenté de passages médiocres jetant le doute sur sa capacité à surmonter ses handicaps.

Comme le répètent les plus anciens entraîneurs de Ligue 1, on mérite toujours son classement. À la bouée signalant la mi-parcours, Reims occupe la 15e place. S'il garde ce rang à l'issue des dix-neuf duels à venir, il atteindra son objectif de conserver sa place au sein de l'élite.

Hier midi, Hubert Fournier reconnaissait que le classement actuel de son équipe correspondait mieux à son potentiel. « Même lorsque nous nous sommes retrouvés à la 5e place, nous savions qu'on n'allait pas y rester ». Et l'entraîneur stadiste se veut confiant à l'entame de la phase retour : « Parce qu'excepté une ou deux occasions, nous n'avons jamais été dépassés. Pour vivre au quotidien avec mes joueurs, je crois qu'ils ont les qualités pour tenir le choc ».

Un optimisme mesuré qu'il a puisé dans l'analyse des dix-neuf premières étapes au cours desquelles le Stade de Reims a animé puis subi les événements, comblant, énervant, agaçant ses supporters.

Les plus chanceux
REIMS-SOCHAUX (1-0). - Quand les belles intentions ne riment pas avec concrétisation, on se met forcément en danger. Défait lors de ses deux premières sorties en L1 (contre Marseille et à Bastia), le Stade n'avait pas le droit de manquer son rendez-vous à Delaune avec Sochaux. D'autant que les Doubistes se retrouvèrent rapidement (36e) en infériorité numérique (exclusion de Corchia). Jusqu'à la dernière minute du temps additionnel (90e+4) Delaune regretta le penalty manqué de Ghiilas (36e). Mais, bien aidé par l'attaquant franc-comtois, Privat (ce dernier détournant dans son but un coup franc de Ramaré), le Stade allait décrocher son premier succès dans l'élite.

REIMS-BREST 1-1. - Jusqu'à cette 14e journée, Brest n'avait pas ramené le moindre point de ses déplacements. Pourtant, Landry Chauvin avait annoncé la couleur : « On vient à Reims pour gagner ». À l'issue d'un débat équilibré, la prédiction de l'ancien coach sedanais a failli se réaliser. Sans la maladresse des attaquants bretons et un brillant Agassa, le Stade aurait pu boire la tasse. « Nous n'avons pas perdu 2 points », reconnaissait, lucide, Hubert Fournier.

Le plus bizarre
BASTIA-REIMS 2-1. - Deux matches, zéro point. Sur une pelouse Armand-Cesari qui ne leur réussit décidément pas, les Stadistes qui n'ont pas été brillants dans le jeu - « Nous n'avons pas fait un grand match », dixit Fournier -, sont repartis avec deux exclus (Tacalfred et Weber) et une défaite concédée à la… 95e minute. « L'arbitre a manqué de jugeote », et Reims de sérénité.

Le plus accompli
TOULOUSE-REIMS 1-1. - Encore deux points cédés dans les ultimes secondes (Ben Yedder, 90e), mais sur ce coup-là, les Rémois sont plutôt à féliciter. Leur grande maîtrise technique et tactique aurait mérité mieux si, par exemple, Diego et Courtet avaient gagné leur face à face avec Ahamada.

Le plus spectaculaire
REIMS-MONTPELLIER 3-1. - Et le champion chuta à Delaune. Malgré un « trou » de 20 minutes en début de seconde mi-temps qui permit à Cabella d'égaliser, les Rouge et Blanc ont su en remettre une couche pour faire plier définitivement les « héros de l'Hérault ». Avec, à la baguette, un Glombard en tenue de gala et un Courtet en feu.

Le plus médiatique
PARIS SG-REIMS 1-0. - Près d'une trentaine de bus sur l'autoroute A4, ce dimanche à l'heure de l'apéro. Un Parc des Princes de gala. Et, en face, les « Galactiques » du Qatar. Il en fallait plus pour impressionner les Stadistes, dominateurs mais inefficaces avant la pause, courageux et téméraires après le but de Gameiro. Ah, ce penalty de Diego détourné par Sirigu…

Le plus énervant
REIMS-TROYES 1-1. - Il y avait du KO dans l'air entre les voisins champenois. Une première mi-temps serrée malgré une légère possession rémoise concrétisée par un but de Mandi, la seconde à l'avantage des Troyens et une égalisation méritée de Camus (63e). Une belle partie de ping-pong pour finir. Et une série de victoires à domicile stoppée pour les Rémois.

Le plus décevant
REIMS-EVIAN 1-2. - Le 100e match d'Hubert Fournier sur le banc stadiste a tourné au fiasco. Evian TG venu en tremblant à Delaune, est pourtant reparti avec les 3 points, profitant de l'incroyable apathie rémoise. « Un match bizarre que Reims n'aurait jamais dû perdre, mais qu'il n'a pas su gagner… », analysera le consultant argentin Omar Da Fonseca. Et, comme d'habitude, Reims a relancé un visiteur moribond.

Les plus injustes
VALENCIENNES-REIMS 1-0 et REIMS-LILLE 1-1. - Face à ces deux équipes nordistes, le Stade a bien joué et méritait mieux.

Les plus soporifiques
LYON-REIMS 3-0 et AJACCIO-REIMS 2-0. - Paralysés par la peur, les Champenois n'ont rien réussi de bon à Gerland. À Ajaccio, ils ont joué à la ba-balle, redonnant confiance aux Corses qui s'imposaient sur deux coups de pied arrêtés.

Le plus frustrant
LORIENT-REIMS 2-2. - Avec ce Stade modèle d'irrégularité, il ne faut jamais croire que le plus dur est fait. Comment a-t-il fait pour se faire rejoindre dans le temps additionnel à Lorient ? « Une grave faute », a reconnu le capitaine. « On l'a échappé belle », a pesté Christian Gourcuff. Des petits détails s'ajoutant à d'autres et qui vous minent le cerveau.

[spoucknick00]

le kdo sous le sapin , il a attendait qui §??de preville ??? ben tant mieux qu il ne soit pas passé . si c est pour avoir une merde , autant gardé ceux qu on a ...enfin viré fauvergue serait le meilleur kdo pour les remois :siflotte:

[babar051]

Le groupe des 19 contre Bastia !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 19 joueurs pour la réception de Bastia, dimanche à 14h00 (20e journée de Ligue 1).
Stade de Reims : Agassa, Liebus – Glombard, Mandi, Signorino, Souaré, Tacalfred, Weber, Fofana – Ca, Devaux, Ramaré, Krychowiak, Diego, Fortes – Ghilas, Courtet, Toudic, Fauvergue.

mais ou est donc Placid

a noté le retour de Agassa dans les but

[spoucknick00]

pas bien te moqué babar pour placide , maintenant qu il est la , faut le soutenir

[babar051]

Stade de Reims / Le changement, maintenant !
Les Rémois qui n'ont gagné aucun de leurs 11 derniers matches, seraient inspirés de bien lancer leur année en s'imposant cet après-midi.

FOOTBALL (L1). Marquer, gagner, voire séduire : en cette période propice aux vœux, est-ce trop attendre du Stade de Reims face à Bastia, un promu comme lui, en quête de points pour le maintien ?

Nouvelle année, nouvelles habitudes ? Trois mois que Delaune n'a pas partagé les fruits d'une victoire avec les siens. Depuis ce 6 octobre face à Nice où Gaëtan Courtet était sorti du banc pour couper la tête d'un aiglon, grâce à un doublé supersonique (87e et 90e). Depuis cette belle soirée automnale, le promu champenois ne s'est d'ailleurs jamais imposé.

Le temps, comme la phase aller, a défilé trop vite, plongeant ce Stade de Reims extraordinairement inefficace, dans un abîme de perplexité. « Sur ce qu'elle a montré, l'équipe a le niveau de la Ligue 1 », tente de se rassurer le président Jean-Pierre Caillot. Se débattant dans une série de onze matches sans victoire, on peut légitimement s'interroger sur le niveau réel de cette équipe.

Si 2012 s'est achevée à Lorient sur une note optimiste (2-2), la nouvelle année a débuté par un couac retentissant : une piteuse élimination en Coupe de France par un adversaire, Plabennec, évoluant trois niveaux plus bas. Une « performance » qui laisse à penser que rien ne sera facile pour ce groupe, condamné à se battre jusqu'à la dernière minute du dernier match pour sauver sa peau.

Le premier match retour lui offre une opposition dans ses cordes, avec la réception du leader des promus, Bastia. Un match-piège pour des Rouge et Blanc dans l'obligation de l'emporter afin de ne pas dilapider d'entrée leurs petites économies.

Attaque en berne contre défense en souffrance

Le match aller, terminé à neuf contre onze (après les exclusions de Weber et Tacalfred), n'avait laissé que des regrets aux visiteurs rémois. Depuis, les Corses se sont maintenus à flot en dépit d'une défense en souffrance, de loin la plus perméable de la Ligue.

En s'imposant cet après-midi, Reims reviendrait non seulement à la hauteur de son hôte, mais se donnerait surtout des raisons de croire en une résurrection. « On le sait, le maintien se jouera à domicile », répètent-ils. C'est donc le moment de joindre les actes aux discours.

Cette ouverture 2013 à Delaune propose donc un inédit face à face entre la 2e plus mauvaise attaque et la défense la moins rigoureuse. C'est surtout une occasion offerte aux attaquants rémois de tourner le dos à cette malédiction accrochée à leurs crampons à domicile depuis onze journées.

Entourés, soutenus, cajolés, voire protégés, les voilà face à leur destin. En parvenant à tromper Landreau, n'exorciseraient-ils pas leurs démons ?

Ce deuxième match en diurne à domicile (après Bordaux 0-0 le 9 décembre) ne pourra déboucher sur le résultat espéré que si le Stade retrouve et applique ses vertus du dernier semestre. « Nous n'avons pas le droit d'être moyens, notre marge de manœuvre est trop réduite », répètent les coaches.

Plus que jamais, c'est de l'enthousiasme collectif que dépendra l'issue de cette confrontation déjà capitale face à un adversaire direct. Face à Troyes, Evian, Brest et Ajaccio (2 points sur 12), les Rémois avaient fait preuve d'une inquiétante léthargie, comme si seules les grandes affiches parvenaient à les sublimer. Pourtant, c'est dans ce championnat d'en-bas qu'il faudra s'illustrer pour éviter le pire.

Bastia ce soir, Sochaux samedi prochain, Nancy, Troyes, Evian, Brest, Ajaccio d'ici au printemps. L'objectif est clairement défini, le compte à rebours est enclenché. Bas les masques !

[babar051]

« On ne lâchera pas »
A voir la mine reposée de son entraîneur, l'élimination en Coupe de France à Plabennec a été digérée. « La meilleure façon de tirer un trait dessus, est de réussir une bonne prestation contre Bastia, avoue Hubert Fournier, comme d'autres, nous ne sommes pas à l'abri de ce genre de déboire. Nous étions prévenus, nous avons été surpris. Nous faisons juste partie des mauvaises élèves de la classe Ligue 1 ».
L'entraîneur stadiste n'en veut pas trop à sa troupe. Il pense même qu'elle est en capacité de remplir sa mission : « Peu nombreux sont ceux qui nous voient atteindre notre objectif, mais moi je reste persuadé que nous avons les moyens de nous maintenir en L1. D'ailleurs, c'est presque logique que nous ne figurions pas parmi les favoris au maintien, car cela fait deux mois que nous n'avons pas gagné et que nous possédons l'avant-dernière attaque.
Ceci dit, pour vivre au quotidien avec ce groupe, je sens qu'il a encore de la ressource et une grande envie d'aller jusqu'au bout. On a connu des hauts et des bas, on fait avec nos forces et nos faiblesses, mais en tout cas on ne lâchera pas… »
Débuter l'année à domicile contre un promu et adversaire direct, entraîne une obligation de résultat. « C'est un test intéressant face à un rival sorti, comme nous, par la petite porte de la Coupe de France. J'attends évidemment une réaction de mon équipe. Ce match doit nous permettre de lancer au mieux la phase retour ».