[CLUB] - STADE DE REIMS

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Stade de Reims / Olivier Guégan : « A ce rythme-là, on plonge »
Olivier Guégan, ici entre Xavier Henneuse et Hubert Fournier, souhaite une réaction rapide et durable du Stade. Sinon…

FOOTBALL (L1). Pour Olivier Guégan, son coach-adjoint, le Stade de Reims ne doit pas se contenter de bien jouer. En tirant la sonnette d'alarme, il espère réveiller les consciences.

Comme aurait pu le dire le regretté Thierry Roland, Olivier Guégan n'a pas fait le voyage pour rien hier midi, pour se rendre en salle de presse. L'entraîneur-adjoint, la mine sombre et le verbe grave, a lourdement insisté sur la situation sportive d'une équipe rouge et blanc qui n'a jamais été aussi près de basculer dans la zone rouge.

Après s'être livré à une rapide analyse du match nul contre Lille, en relevant que « ça ne pouvait être que mieux que face à Ajaccio où il n'y avait rien à retenir », l'ancien milieu de terrain du Stade Brestois s'est longuement attardé sur la position actuelle de l'équipe.

« Prendre un point face à Lille, c'est, à première vue, une bonne opération. Mais le problème est que dans notre situation, c'est insuffisant. 18 points en 18 matches, c'est évidemment trop peu. On n'avance pas. A ce rythme-là, on n'y arrivera pas ».

Olivier Guégan prêche pour une remise en cause totale : « Il faut changer l'état d'esprit, on doit avoir l'âme de vrais compétiteurs, de vrais tueurs, notamment en attaque ».

Pour lui, pas de doute, le match de samedi, à Lorient, sans être un véritable tournant, revêt une grande importance : « Il s'agit de la dernière échéance avant la trêve. C'est un match qui peut nous permettre de basculer du bon ou du mauvais côté ».

Dans un réquisitoire empreint de bon sens, Olivier Guégan se veut réaliste : « Nous venons de prendre quatre points en dix matches. C'est simple, au plus haut niveau, on n'a que ce qu'on mérite. Nous avons des manques et nous savons où ils se situent. Il faut faire preuve de vigilance, bien gérer les caractères difficiles. Tout est si fragile dans ces moments-là… »

« Remettre le truc à l'endroit »

Le coach-adjoint stadiste évoque son droit d'alerte : « Tout le monde semble satisfait de nos prestations, mais, in fine, nous ne récoltons pas grand-chose sur le plan comptable. On ne peut se contenter de bien jouer une fois et de passer à côté la fois d'après. Il s'agit d'un message d'alerte : l'objectif, ce n'est pas d'être en Ligue 1, mais d'y rester ».

Il réclame « constance dans l'effort, rigueur et, surtout, aucune complaisance », et craint particulièrement ce déplacement sur la surface synthétique du Moustoir. « On se prépare à faire un grand match, la surface de jeu ne sera pas une excuse. Lorient évolue en confiance mais on devra être prêt à aller à la guerre ».

Sa démarche se veut sincère, l'homme n'est pas habitué à parler pour ne rien dire : « Mon but est de remettre le truc à l'endroit. J'étais fort honteux de ce qu'on a produit à Ajaccio, mais aussi avant, face à Evian, Brest et en deuxième mi-temps contre Troyes. Nous n'avons pas le droit de prendre ce genre de match à la légère ».

«Le renfort, c’est l’équipe»
Olivier Guégan ne veut pas se mouiller: «C’est à l’entraîneur d’exiger des renforts et je crois qu’il l’a fait».Pour lui, il vaudrait mieux s’appliquer à améliorer les atouts existants: «Notre meilleure recrue se trouve au sein de l’effectif actuel. Ceux qui n’ont pas eu le rendement escompté, notamment dans le domaine offensif. On a bien remarqué que Fauvergue, Toudic et Ghilas, mais je peux ajouter Diego, Ayité et Fortes, n’ont pas évolué à leur meilleur niveau. On cherchera d’abord à optimiser notre effectif».

Ce qui ne veut pas dire que le Stade ne doit pas se renforcer. «On réussit rarement de bons coups durant la trêve hivernale. En règle générale, la perle rare, tu ne la trouves pas à ce moment-là de la saison. Mais bon, on regarde, on cherche».

[spoucknick00]

j aime bien gueguan , il a pas la langue de bois ...c est claire que certain si ils jouent a leur niveau on marquerait plus de but

[jld]

Ca c'est le discours de tt le monde, le foot se joue avec la tronche et qd tu vois les decerebrés en pros ben tu comprends vite :papy:

[spoucknick00]

ben le discours de tout le monde non regarde a l OM , Lyon , PSG ... c est toujours a cause des autres et surtout l arbitre

[jld]

non ca ca vient de toi et ton etroitesse d'esprit, si tu mates bien les com ca parle vahcment de joueurs et surtout de manque de realisme :papy:

[babar051]

Stade de Reims / Signorino: «Bien jouer ne suffit pas»
Pour Franck Signorino, seule la victoire engendre de la confiance.

FOOTBALL (L1). Après un début de saison discret, Franck Signorino apporte désormais sa vaillance au collectif stadiste. L'expérimenté défenseur a son avis sur le rendement chaotique de l'équipe.

IL n'était pas le moins exposé, aussi, il a tenté de faire front avec sa hargne habituelle. Confronté à des Lillois lymphatiques en première mi-temps, plus incisifs après la pause, Franck Signorino a fait le boulot avec sérieux, rigoureux et combatif en défense, fonceur opportuniste en attaque.
Fort de ses 155 matches disputés en Ligue 1, le natif de Nogent-sur-Marne, passé par Metz, Nantes, Getafe, Charleroi et Laval, livre une analyse très personnelle sur la performance stadiste de samedi face à Lille.

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« Nous n'avons rien lâché »
Franck, prendre un point à Lille, c'était le minimum que vous pouviez faire…
« On stagne au niveau des points, et c'est dommage. Et encore, on a la chance que Sochaux et Evian n'en ont pas pris. Nous aurions fait une bonne opération en gagnant. Avec un peu de recul, on peut penser qu'une victoire aurait été méritée. Nous avons eu les ballons pour faire le break. »
Les regrets sont d'autant plus vifs que ce Lille-là était bon à prendre…
« Nous avons renoué avec nos valeurs. On fait un tout autre match qu'à Ajaccio. On y a mis de la qualité, de l'engagement, de l'agressivité. Nous étions dans la continuité des matches contre Valenciennes et Bordeaux. Face à Lille, ce n'était pas évident, mais nous n'avons rien lâché. Même après l'égalisation, on s'est offert de belles opportunités. »
Justement, pourquoi n'êtes-vous pas parvenus à enfoncer le clou ?
« Après une bonne première mi-temps, on a voulu repartir sur les mêmes bases. Nous avons bénéficié de quelques contres pour augmenter notre avantage. Nous n'avons pas été assez tueurs, en tout cas moins réalistes que les Lillois qui ont égalisé sur leur deuxième occasion. C'est un peu rageant car, si on mène 2-0, on peut négocier la fin de match différemment. »
En fait, ce but inscrit d'entrée vous a peut-être desservi...
« Non. Nous avons souhaité être présents d'entrée et on a réussi. En face, Lille a semblé décontenancé. Mais c'est une équipe européenne qui a d'abord cherché à solutionner les problèmes, avant de nous mettre la pression. C'est l'équipe qui a la possession de balle la plus élevée du championnat. On a cherché à la bousculer, mais c'était compliqué de continuer sur un tel rythme. Ceci dit, je pense que nous sommes dans le vrai et que c'est de cette façon qu'on s'en sortira. »
« Plus réalistes, plus mordants »
Mièvre à Ajaccio, tranchant face à Lille : comment expliquez-vous ce Reims aux deux visages ?
« Ah, si j'avais la réponse… A Ajaccio, malgré des statistiques flatteuses sur les centres et les coups de pied arrêtés, il nous a manqué cette envie de faire mal à l'adversaire. A mon avis, c'est là que le bât blesse. Nous devons être plus réalistes, plus mordants. On ne doit pas se contenter de ce que nous avons réussi au début du championnat. »
Bien jouer mais se retrouver 17e, n'est-ce pas là que se situe le piège ?
« Contre Lille, notre entame était convaincante, mais nous avons coincé. On ne peut pas se satisfaire de ça. Quand tu ne gagnes aucun de tes dix derniers matches, c'est qu'il y a un problème, quelque part, à résoudre collectivement. Nous devons tous faire un peu plus.
Bien jouer ne suffit pas, la finalité du foot, c'est de mettre le ballon au fond des filets. La victoire engendre la confiance et, sans elle, on ne peut pas espérer aller bien loin. Si on peut gagner sur deux coups de pieds arrêtés sans développer du jeu, je suis preneur. »
Qu'attendez-vous du déplacement à Lorient ?
« On y va avec l'ambition de ne pas rentrer bredouilles. Ne pas perdre nous permettra de redémarrer sur une nouvelle dynamique. »

[spoucknick00]

non ca ca vient de toi et ton etroitesse d'esprit, si tu mates bien les com ca parle vahcment de joueurs et surtout de manque de realisme :papy:

ben ouai pour reims c est ça mais les clubs cité , c est souvent a cause de l arbitre a faire leur pleureuse d histoire de peno , carton etc :siflotte:

[babar051]

Stade de Reims / Courtet voyage en ballon
De l'AS Lanester (2e debout en partant de la gauche, promotion 1998-99) au Stade de Reims, l'itinéraire de l'enfant doué Gaëtan Courtet n'a pas été de tout repos. Mais la belle aventure ne fait que débuter pour cet attaquant racé, nouveau fer de lance des Rouge et Blanc champenois en Ligue 1.


FOOTBALL (L1). Gamin doué et travailleur, Gaëtan le Morbihannais retrouve demain la terre qui l'a vu naître à la vie et au football. Le meilleur buteur du Stade de Reims revient au « pays » pour la première fois, presqu'en fils prodigue.

Il a quitté le Moustoir le 28 novembre 2010 sur un triplé pour une victoire (*) aux dépens de Romorantin (3-2). Deux ans plus tard, il n'en sera pas demandé autant à Gaëtan Courtet, quoi que…

Demain, le Rémois va retrouver un stade où il s'est forgé plus de souvenirs dans les tribunes que sur le pré. Où il s'est plus souvent assis chaudement vêtu dans les gradins qu'il n'a trouvé sa place dans les vestiaires pour enfiler un maillot. « Tout petit déjà, j'allais au match », confiait-il mardi.

Originaire de Lanester, dans la proche banlieue de la Cité des 5 Ports, il a connu le vélodrome qui ceinturait la pelouse. Comme à Delaune, l'anneau n'a pas survécu aux travaux.

Le petit Courtet n'a pas connu que ça. Il s'est construit au FCL en même temps que le stade des Merlus se rénovait mais les deux produits finis n'ont jamais fait affaire. Question de timing ?

Jean-Yves Courtet : « Il fallait le freiner »

Un peu sans doute car l'histoire d'amour a duré dix ans, jusqu'en 2010. Avant ? « Il nous a quittés en 2000, à la sortie des poussins », précise Jean-Yves Courtet, le cousin et premier éducateur de Gaëtan à l'AS Lanester. C'était en catégorie débutants entre 1996 et 1998 et les Lanestériens jouaient en… rouge et blanc. « On se frisait les moustaches », poursuit l'éducateur qui partageait la gestion des équipes avec un autre adulte, Claude Yhuel. « Dans cette génération, il y avait aussi Fabien Robert qui est pro à Lorient. Techniquement, Fabien était plus fort mais Gaëtan avait déjà le sens du but. Il voyait clair, avait une bonne frappe. »

Canonnier d'une adresse diabolique - « il ne loupait pas souvent la cible », dixit tonton Jean-Yves -, le petit Courtet « tapait moins dans l'œil des recruteurs que Fabien », assure le dirigeant.

Gaëtan n'a jamais éprouvé de jalousie. Il a juste mis les bouchées doubles. Si c'était possible car « il jouait déjà toute la journée. Il fallait le freiner. Il aurait été cramé pour les matches du week-end », conclut Jean-Yves Courtet.

« Il ne pensait qu'à ça », confirme Antoine, un de ses « frères de cœur » comme Gaëtan aime à les définir. Une façon affective de dire que que le garçon sait surmonter les aléas de la vie, quand rien n'est garanti. Ni sportivement, ni socialement. Quand le futur commence par se conjuguer avec un présent recomposé…

Cela éclaire d'un jour nouveau la lutte menée avec hargne contre la maladie il y a dix-huit mois. « Le sort s'acharnait sur lui mais son tempérament lui interdit de lâcher. Il a toujours été fort et positif. Adolescent déjà, il allait toujours de l'avant », poursuit le frère venu à Reims mardi pour quelques jours. Et reconstituer le cocon, même sur du très court terme.

« Il en a besoin », croit savoir l'oncle Jean-Yves qui a déjà assisté à d'autres preuves d'attachement du Morbihannais à ses racines : « Il n'a jamais oublié ses copains de Lanester, ceux avec qui il a débuté. Certains jouent en Promotion d'Honneur avec notre club. Il a fêté son contrat pro avec eux. C'est un généreux. »

Guillaume Gégousse : « Un gros chambreur »

Gaëtan est donc côté cour comme Courtet se comporte côté jardin ! Mardi, Olivier Guégan, le coach-adjoint du Stade, martelait qu'il n'y avait pas d'autre salut que « le travail, le travail et le travail ».

« Et encore le travail », aurait pu ajouter son leader d'attaque. « C'est un bosseur », confirme Guillaume Gégousse. Le défenseur gauche fut son adversaire chez les petits. « Je jouais à Ploemeur et lui à Lanester. Il était déjà chiant à marquer », assure celui que les Merlus n'ont pas conservé non plus. Il a trouvé refuge chez les Thoniers de Concarneau (CFA).

Les championnats jeunes nationaux, la réserve et les entraînements avec les pros : Gégousse a tout partagé avec Courtet, « un bout-en-train, un gros chambreur » qui n'était sérieux que sur un terrain. Pas à l'école, « je n'ai jamais aimé ça. J'y allais parce qu'on m'y obligeait ». Courtet ne le cache pas : ses stats devant le but étaient l'exact opposé de ses notes de son bulletin. Deux courbes pas faites pour se rencontrer parce que les conseils du coach valaient mille fois plus que les appréciations du prof. Parce que le tableau des vestiaires du centre d'entraînement était moins noir que celui des salles de classes du lycée Notre-Dame de la Paix. « Il n'avait l'esprit qu'au football », assure Antoine.

« Partir de la maison m'a fait grandir »

« Il avait du talent mais il a cultivé son don », poursuit Gégousse. « On peut partir à la guerre avec des garçons comme lui. C'est un vrai soldat. On est monté en CFA grâce à lui avec Lorient. » Meilleur buteur de tous les groupes de CFA2 fin 2009, « il était l'attaquant idéal pour relancer le jeu, toujours en mouvement dans les espaces, toujours disponibles. Je suis heureux de ce qui lui arrive. Il l'a mérité. »

Et le défenseur concarnois de penser que son départ de Lorient « lui a finalement certainement fait du bien ». Surtout que « Monsieur Fournier lui a laissé le temps de s'exprimer. À Reims, ils ont su le mettre en confiance », reconnaît Jean-Yves Courtet.

« Partir de la maison m'a fait grandir. Cela m'a donné plus de maturité, y compris dans le jeu », confirme l'attaquant stadiste. Qui aura envie de démontrer demain que le petit gamin effacé des débuts à Lanester a poursuivi sa croissance.

Avec un autre secret espoir : que les regrets changent de camp.

[spoucknick00]

faut absolument que reims gagne ce weekend ...comme ça , je pourrais charrier le directeur secu de la ou je bosse

[jld]

tu sais quoi
je me disais que raspentino a reims ca serait pas mal en pret 6 mois :papy:

[PPDMdu29]

juste pour souvenir pour spouki qui sera le seul rémois présent a ce match



( si reims bat lorient le spouck pourra vanné le chef sécu et si dudulle marque 3 but il se fera charié pare un ppdm )

[spoucknick00]

tu sais quoi
je me disais que raspentino a reims ca serait pas mal en pret 6 mois :papy:

on en veut pas son poste est deja bien couvert ...c est en attaque ou on a des problemes (et defense central meme si krycho peut parfaitement joué a ce poste (d ailleurs je le trouve meilleurs en DC que en MDF )

[spoucknick00]

juste pour souvenir pour spouki qui sera le seul rémois présent a ce match



( si reims bat lorient le spouck pourra vanné le chef sécu et si dudulle marque 3 but il se fera charié pare un ppdm )

c est claire que je vais tout faire pour aller voir les remois a plabennec mais bon ce match notre defense avait ete remanier du au carton ...quand on aligne fontaine c etait presque sur qu on perdait car il mettait les buts pour les autres

[babar051]

FC Lorient - Stade de Reims 2-2

FC Lorient – Stade de Reims 2-2
Stade Yves Allainmat – Le Moustoir

Arbitre : Jean-Charles Cailleux

FC Lorient : Audard – Baca (Autret 81e), Koné, Bourillon (Pedrinho 45e), Barthelmé – Réale, Lautoa (cap.), Romao, Monnet-Paquet – Corgnet (Giuly 56e), Aliadière

Stade de Reims : Agassa (Liébus 45e) – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Ghisolfi (Krychowiak 45e), Devaux, Ramaré – Fortes, Diego (Souaré 83e), Courtet

Buts pour Lorient : Barthelmé (48e), Pedrinho (90+1e)
Buts pour Reims : Fortes (5e), Courtet (70e)
Avertissements pour Reims : Ghisolfi (39e), Tacalfred (60e)

En ce dernier match de l’année 2012, juste avant les fêtes, le Stade de Reims a livré son meilleur match de la saison à l’extérieur. Menant deux fois au score, les Rémois se sont fait rejoindre deux fois au score. Rageant mais les Rouge et Blanc ramènent un point de Lorient qui restait sur une série de quatre victoires.

Dès les premières minutes, Lorient est prévenu, les Rémois ne leur feront pas de cadeaux. A la suite d’une remontée du ballon de Diego, Gaëtan Courtet hérite du ballon et trompe toute la défense d’une merveille de passe en profondeur. Odair Fortes devance Barthelmé et trompe Audard du pied droit (0-1, 5e). Premier but en Ligue 1 pour le numéro 7 rémois ! Les locaux décident alors de prendre le jeu à leur compte. La possession de balle est en leur faveur. Traduction dans le jeu à la 20e minute, Corgnet frappe fort à l’entrée de la surface après une intrusion de Koné dans la défense, heureusement Kossi Agassa boxe bien le ballon. Les Bretons, par l’intermédiaire de Jérémy Aliadière tentent de revenir au score, en vain. A la pause, les hommes d’Hubert Fournier se sont montrés plus réalistes et solides défensivement (0-1).
A la reprise, Kossi Agassa blessé, cède sa place à Johann Liébus. Autre changement, tactique cette fois, Grzegorz Krychowiak fait son apparition et remplace Florent Ghisolfi.
Le FC Lorient, réapparait sur le terrain avec la ferme intention de revenir rapidement au score. Chose faite à la 48e minute, Barthelmé sur le côté gauche réussit à rentrer dans la surface puis enchaîne d’une frappe précise dans le petit filet (1-1, 48e). Le Moustoir reconnait alors son équipe, dangereuse offensivement depuis plusieurs matchs. Dix minutes plus tard, Monnet-Paquet repique dans l’axe aux vingt mètres avant d’adresser une frappe flottante. Le public croit au but mais Johann Liébus se détend superbement et détourne le ballon en corner.

Pas l'heure des cadeaux
Alors que les locaux semblent proche de marquer, Gaëtan Courtet, le régional de l’étape, n’est pas de cet avis. Bien servi par Odair Fortes, il élimine son vis-à-vis et marque son 5e but de la saison d’une frappe au premier poteau (1-2, 70e). Le Stade de Reims montre du caractère en reprenant l’avantage. Durant le dernier quart d’heure, la défense rémoise gêne bien les assauts lorientais et garde son avance au score. Alors que l’on entre dans le temps additionnel, un ballon est amené devant les buts par Giuly, Pedrinho récupère le ballon aux 6 mètres et ne se fait pas prier pour fusiller Johann Liébus (2-2, 90+1e). Christian Gourcuff et ses joueurs s’en sortent bien, l’arbitre siffle la fin du match (2-2).
A l’issue de cette rencontre, le Stade de Reims clôt sa phase aller du championnat de Ligue 1 à la 15e place avec 19 points. Prochaine rencontre en championnat le samedi 12 janvier avec la réception de Bastia. Avant cela, les Rémois iront défier Plabennec en Coupe de France le 5 janvier 2013.

[babar051]

Lorient - Reims, les réactions

Jean-Pierre Caillot
Evidemment déçu parce qu'on prend un but dans le temps additionnel d'autant que c'est une accumulation de faits de jeu. Cela part d'une touche qui est à nous et qui est donnée à Lorient. On a ensuite un joueur qui fait action de jeu et qui hors-jeu, mais voilà, il faut savoir accepter ça.
Je retiens qu'on a encore montré une belle image du club. Nos attaquants ont retrouvé le chemin des filets. On n'a malheureusement pas réussi à tuer le match dans nos temps forts alors que ça nous tendait les bras. On n'était pas à l'abri d'une égalisation et c'est arrivé ce soir.
On va s'enrichir de cette première partie de championnat. Il faudra retenir qu'on a fait de bonnes prestations contre des équipes du haut du tableau même si ça n'a pas toujours été récompensé comptablement. Mais par contre, on a rarement fait des résultats positifs contre des équipes de notre championnat et c'est sur cela qu'il va falloir grandir. Par le jeu, on ira chercher l'objectif du maintien car on est dans le vrai.

Didier Perrin
C'est vraiment très dur. Comment peut-on prendre ce but à la dernière minute ? Je pense que l'arbitre peut siffler un hors-jeu car un joueur est devant Johann. C'est vraiment frustrant même si le nul est équitable. Le point positif est que nos attaquants ont retrouvé le chemin des filets. Mais on a besoin de points et cette dernière minute nous fait mal. On part en vacances en n'étant pas relégables, espérons que nous allons démarrer fort l'année 2013.

Hubert Fournier
Abattu ? C'est un peu fort. Mais c'est sûr que l'on est contrariés, non pas que le nul est immérité, mais le scénario... L'égalisation arrive sur coup de pied arrêté dans les dernières secondes alors que l'on avait la possibilité de tuer le match, notamment en seconde période. Nous sommes très déçus car il y avait sans doute la place pour la victoire. Mais on est dans le vrai, cela confirme notre match contre Lille et on marque deux buts à l'extérieur, ce qui ne nous était pas arrivé depuis le début de saison. Il faut s'appuyer sur ce match même si on aurait passé de meilleures fêtes avec les trois points. Mais c'est à travers des prestations de ce calibre qu'on se sauvera en fin de saison.

Mickaël Tacalfred
C'est toujours la même histoire. On va dire qu'on a fait un bon match mais ça ne suffit pas dans notre position. On avait le match en main. C'est désolant de perdre deux points de cette manière. On ne peut pas se contenter de ce point ni d'avoir fait un bon match. Ceci dit il faudra se servir de ce type de rencontre en 2013 et ne pas lâcher.

Gaëtan Courtet
Cela vraiment mal ce soir car on a fait un gros match même s'ils ont tenu le ballon. On a eu les plus belles opportunités. On a mal joué les coups, c'est dommage car si on met le troisième but ils ne reviennent pas. C'est dur car on veut retrouver ces valeurs qui nous ont permis de gagner plusieurs matches. On va essayer de repartir fort en 2013.

[babar051]

Stade de Reims / Le filet était presque plein
En ouvrant la marque dès la 6e minute, Odair Fortes, pour son dernier match avant la CAN, avait placé le Stade sur de bons rails.

FOOTBALL (L1). Tout près d'une belle prise à Lorient, le Stade enchaîne un onzième match consécutif sans succès (score final : 2-2). Son point ramené du pays des pêcheurs lui permet toutefois de remonter à la 15e place.

Leurs performances à Marseille et Saint-Etienne combinées à la 4e place avant le coup d'envoi avaient fait des Merlus le produit vedette de ces veilles de fêtes. Hier, le Stade a failli les manger tout crus. Il n'est pas payé de ses efforts en concédant un but dans le temps additionnel et donc des points, comme à Bastia. Une défaite de Sochaux aujourd'hui à Toulouse lui permettrait quand même de prendre un peu de distance avec la zone de relégation. Toujours ça de pris…

x LE CONTEXTE
Contre des Merlus en quête d'un nouveau record de points à la fin des matches allers, Reims avait bien d'autres préoccupations. Il était aussi question d'un record mais le Stade ne voulait pas en entendre parler.
Un onzième match sans succès d'affilée aurait rappelé sa plus longue série depuis qu'il est revenu dans le monde pro. C'était en 2004-2005 quand il avait enchaîné 4 nuls et 7 défaites, ne gagnant jamais entre Le Havre (3-0, 23e journée) et Niort (2-0, 35e journée). Dans ce long tunnel, il y avait eu une défaite 3-1 à Lorient qui avait coûté sa place à Ladislas Lozano.
Pour avoir mal négocié son dernier coup de pied arrêté défensif, le Stade version 2012-2013 égale donc sa plus mauvaise passe.

x LA TACTIQUE
On a beau être à Noël, pas de pochette-surprise au FCL. L'inamovible 4-4-2 de Christian Gourcuff, le Batteux des temps modernes, passera les fêtes. Et les prochaines aussi…
Pour contrarier ce plan connu et archi-connu, le Stade a reconduit le schéma et les hommes qui lui avaient souri à Valenciennes. Sans Fauvergue blessé mais avec Courtet avide de revanche et avec une volonté clairement donnée par Hubert Fournier de privilégier la touche technique à l'engagement physique. Ramaré et Devaux, les deux meilleurs manieurs de ballon de l'effectif, ont donc été préférés à l'engagement de Krychowiak. Une évidence sur un terrain synthétique.

x LA PHYSIONOMIE
Venus pour contrer le jeu rapide des Lorientais, les Stadistes ont volontairement défendu bas. Encore plus après l'ouverture du score rapide de Fortes obligeant les Merlus à prendre l'initiative du jeu, chose qu'ils n'apprécient guère.
Souvent maladroits dans leurs travaux d'approche, les Bretons ont péché. « On manquait de justesse technique et dans le timing », confirmait Christian Gourcuff. Entre excès de précipitation et manque d'accélération quand le décalage était fait, Lorient a longtemps joué à l'envers sous la pression de Stadistes très volontaires sous l'impulsion d'un bon Devaux.
Auteur de deux buts hors de ses bases (une première cette saison), le promu champenois regrettera juste ses deux ou trois occasions en contres (Diego, Devaux) à 2-1 qui auraient pu sceller l'issue du match.

x LE FAIT
On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on. Encore moins au repos… Mais, sous la double contrainte des pépins physiques de Ghisolfi et Agassa, Hubert Fournier a dû se résoudre à changer ses batteries. Et son équipe a connu un court-jus !
« On a été perturbé », confirmait Hubert Founier. Si bien disposée sur le terrain pour contenir les vagues morbihannaises avant le repos, elle a nettement moins bien tenu le choc après. Le temps de reprendre ses esprits, le Stade avait été rejoint. Et bénéficier d'une carte supplémentaire dans son jeu aurait bien aidé le coach rémois en fin de match.

x LE CHIFFRE 4
Entre 2002 marquant son retour en L2 et 2008, année de sa redescente en National, le Stade avait pris la mauvaise habitude de ne jamais gagner son dernier match de championnat de décembre.
Ensuite, il a su enchaîner trois victoires de rang pour finir l'année : à Luzenac pour Noël 2010 (2-0), à Evian en 2010 (2-1), contre Le Havre en 2011 (2-1). Avec le nul d'hier à Lorient (2-2), il en est à quatre matches sans défaite avant Noël.

x ILS ONT DIT...
Jean-Pierre CAILLOT : « Chaque fois, on fait bonne figure quand on joue une équipe de haut de tableau. Ce soir, on a montré qu'on était capable de marquer. Les faits de jeu sont contre nous. Maintenant, il faudra mettre le bleu de chauffe car des équipes de notre championnat nous attendent dès janvier. »
Christian GOURCUFF : « C'est une déception. Notre match a été d'une qualité très inférieure aux précédents. On a manqué de maîtrise. On s'est fait piéger sur des contres. Cela laisse un goût amer car ce sont des situations travaillées. On est encore fébrile défensivement. »

[babar051]

J.P Caillot : Fier de ce qu’ont fait les garçons
Quel bilan tires-tu de cette première partie de saison ?
33 ans après, il faut bien garder en tête d'où l'on vient.
Comme je l'ai répété à plusieurs reprises ces dernières semaines, on a tendance à banaliser le fait de faire match nul contre Bordeaux ou Lille.
Il faut avoir du recul et bien se rappeler du peu de temps qui s'est déroulé depuis notre découverte de la Ligue 1. Si on fait le bilan de tout cela, on peut se dire qu'on a montré que notre équipe était compétitive, en présentant souvent un très beau visage. Le fait de découvrir cette division pour de nombreux joueurs a fait qu'on n'a peut-être pas géré les rencontres comme on aurait dû le faire mais globalement, à part les matches d'Evian ou d'Ajaccio, je suis plutôt fier de ce qu'ont fait les garçons et j'aime beaucoup la façon dont vit ce groupe.

Le groupe, n'est ce pas justement un des points forts du Stade de Reims quand on voit que tous les joueurs – même ceux que l'on n'avait pas beaucoup vus la saison passée – sont capables d'amener leur pierre à l'édifice ?
On a l'avantage par rapport à d'autres clubs de n'avoir que des garçons que l'on souhaite. C'est peut-être une surprise pour l'extérieur mais pas pour nous. Certains joueurs ont été en déficit en cette première partie mais les qualités sont là et elles vont s'exprimer lors de la phase retour.
Notre force est effectivement d'avoir un groupe très homogène.

As-tu des regrets sur cette première partie de saison ?
Sur le plan comptable oui mais pas sur la façon dont on s'est comporté à part lors d'une ou deux rencontres. Globalement, je suis content de la façon dont joue l'équipe même si on regrette évidemment les points de perdus en fin de match à Bastia, Toulouse ou Lorient. De ce fait, on pourrait presque se dire que cette équipe pourrait faire un maintien plus confortable. Mais encore une fois, si on prend par exemple le match contre Lille, tous nos joueurs sur le terrain jouaient en Ligue 2 l'année dernière. Il faut donc être plein de respect pour ce qu'ils font.

C'est la période, le Père-Noël va-t-il nous amener quelque chose dans sa hotte ?
Il aurait pu nous donner un acompte à Lorient mais on a eu qu'un petit morceau. Il va donc probablement se rattraper en terme de joueurs !
Plus sérieusement on est logique avec nous-mêmes, ce groupe est de qualité.
Les attaquants qui ont été critiqués ont montré à Lorient qu'ils pouvaient marquer des buts.
On ne va donc pas tout chambouler, ce n'est pas l'idée, mais plutôt essayer de bonifier le groupe.
On va déjà avancer le recrutement de l'année prochaine car on a une belle opportunité sur le poste de gardien de but. On sait que Jo Liébus va arrêter à la fin de l'année. Nos équipes ont bien travaillé et on va intégrer lors de ce mercato un joueur à ce poste. C'est un peu en avance par rapport au timing envisagé mais il faut profiter de cette opportunité. On a déjà deux bons gardiens mais on n'est pas l'abri que l'un d'eux se blesse.
On travaille également sur le secteur offensif pour éventuellement enrôler un joueur qui ne sera en aucun cas, comme la rumeur le dit dans Reims, Hoarau ou Gameiro. Ces deux joueurs ont un projet personnel ailleurs qu'au Stade de Reims, même si évidemment on serait ravi de les accueillir.
Mais ce serait tromper les supporters que de laisser croire cela.

Il y a d'ailleurs eu des fuites dans la presse nationale à ce sujet. Est-ce gênant ou est-ce que cela fait partie du jeu ?
C'est un peu gênant oui mais cela montre le type de garçons que l'on recherche. On a parlé de Nicolas de Préville qui nous intéresse car c'est un jeune joueur avec un état d'esprit similaire à ceux qui compose l'équipe aujourd'hui. Il a un gros potentiel et de vraies qualités footballistiques. C'est vraiment ce type de garçons qui peut renforcer notre groupe et c'est dans la logique du reste de l'effectif. Ce joueur à les clés de cette histoire.

On entend des choses sur le centre de vie. Où en est-on ?
Cela fait des années que l'on reconstruit le club. On sait qu'aujourd'hui c'est la prochaine étape importante et que l'on veut un centre de formation et de vie à la hauteur de ce que doit être le Stade de Reims. Il y a toujours ce projet de la base 112, mais même si les choses avancent, c'est malheureusement loin d'être réglé à mes yeux alors que ce centre est une absolue nécessité si on veut faire grandir le club.

Cette année 2012 restera au final une année historique !
Pour nos supporters cela restera ue très grande année effectivement. On a passé des magnifiques soirées, notamment au mois de mai. On a aussi eu le bonheur et le privilège de recevoir l'équipe de France et d'avoir de belles rencontres de Ligue 1. A part le match contre Brest, les supporters ont d'ailleurs parfaitement joué leur rôle à Delaune.
Je leur souhaite un joyeux noël et leur présente mes meilleurs vœux.
Notre souhait c'est qu'en 2013, avec les affiches qui vont se présenter - Saint-Etienne, Lyon, PSG... - nos supporters soient de nouveau à fond derrière leur équipe et que tout le monde garde bien en tête qu'il y a des différences énormes avec ces clubs. Il faut savoir par exemple que le déficit d'exploitation de Lille équivaut à notre budget. Chacun doit donc prendre bien conscience qu'on est un des petits poucets du championnat et que quand c'est un peu moins bien, les joueurs méritent que les supporters soient derrière eux car ils font de leur mieux.
J'espère que les supporters prendront avec les joueurs et nous beaucoup de bonheur à Delaune en 2013. Si chacun est derrière l'équipe, on fera une deuxième partie de saison encore plus forte.

[spoucknick00]

c est claire que sur le jeu , on a de quoi etre fiere , car on joue au foot a part deux rencontres a la maison ou ils meritaient les sifflets ...sinon c est tres bien . Moi je suis assez fiere de nos rouge et blanc

[PSG11]

http://www.paristeam.fr/transferts/reim ... 18586.html
Le contraire m'aurait étonné ...

[Matrimoni]

Pour remplacer Ghilas ou Fauvergue pourtant, ça aurait été bien... mais bon faut pas rêver

[spoucknick00]

on veut pas de pedale sur gazon ...on a deja assez d un dudule et les joueurs sur lesquels sont , il me vont bien et j aimerais que les deux qui ont ete cité arrive

[babar051]

Stade de Reims / Lorient - Reims : le débriefing
Avant sa blessure, Kossi Agassa avait rassuré sa défense.

FOOTBALL (L1). Le bon coup passa si près... Si le Stade a dû céder deux points précieux à Lorient, sa bonne tenue collective incite à l'optimisme en 2013.

TROISIÈME POINT A L'EXTÉRIEUR. - On peut se contenter de peu, en l'occurrence, du point ramené de Lorient, étant donné qu'il s'agit du troisième décroché à l'extérieur cette saison. Qui plus est face à l'équipe la plus performante du mois de décembre - avec le Paris SG -, il y a matière à satisfaction.

LA PEUR DE GAGNER. - Les circonstances du match, avec la seconde égalisation intervenant dans le temps additionnel (pour la deuxième fois cette saison après le but du Bastiais Ilan à la 95e minute), mais aussi celle du Toulousain Ben Yedder à la 89e, décuplent la déception.

Parce que les Stadistes ont eu toutes les cartes en main pour ramener enfin une victoire hors de Delaune qui les fuit depuis la saison 1977-1978 (Sochaux-Reims 2-3, 36e journée, le 25 avril 1978). Mais le recul excessif des lignes sur le but de Liébus, les dégagements à l'emporte-pièce de Mandi et de quelques autres ont été l'expression d'une réelle peur panique de gagner.

Et comme lors de la première égalisation des Merlus, les Rémois ont fait preuve d'un manque d'agressivité sur le porteur du ballon : Devaux et Krychowiak ont laissé Giuly remettre la balle dans la boîte où était amassé un ban de sardines lorientaises…

LA POSSESSION POUR LES MERLUS. - Ce dernier rendez-vous de la phase aller vient allonger la liste déjà longue des regrets semés en route par le Stade.

Regrets au vu d'une première période maîtrisée en dépit d'une écrasante supériorité du FCL sur le ballon (67 % de possession). Mais en tout et pour tout, les Bretons se sont contentés d'empiler les centres et les corners. Sur cette dernière phase de jeu, Agassa a pu se chauffer les gants. Ce qui ne lui sera pas arrivé souvent dans le jeu si l'on excepte la seule frappe cadrée (Corgnet) au cours des 45 premières minutes.

Ce manque de prise de responsabilité dans le tir, du côté des pensionnaires du Moustoir, semble être une conséquence de l'absence de celui qui, en L1, marque le plus en dehors des 16,50 mètres : Alain Traoré.

FACE AUX VAGUES. - Des regrets aussi par rapport au très mauvais début de seconde mi-temps des Champenois. Que dire du manque évident d'agressivité de Mandi qui recule devant Barthelme jusqu'à permettre à celui-ci de se trouver en position de tir ?

Mais le latéral droit n'était pas le seul à avoir oublié sa rage de vaincre au vestiaire. Reims arroseur en 1re période grâce à une discipline collective ayant permis de ne pas trop reculer - et même d'aller chasser le porteur de balle merlu dans son propre camp - s'est retrouvé ensuite arrosé par les vagues tangos.

DEVAUX AVAIT LA CLÉ. - Liébus, pris à froid sur le tir de Barthelme, a maintenu ses coéquipiers dans le match durant ce gros quart d'heure de fort grain. Grâce notamment à un sauvetage spectaculaire sur un tir de Monnet-Paquet puis sur une percée d'un Aliadière redoutable par ses courses et ses appels dans l'axe.

Le mérite des hommes de Fournier est alors d'avoir eu le cran de repartir vers l'avant afin de faire à nouveau douter leurs adversaires. Le signal a été lancé par une action ayant permis à Courtet d'effectuer sa première frappe au but. La deuxième ira au fond à la suite d'un bon décalage de Fortes.

Ce sera alors la bonne période des visiteurs qui auront six fois l'occasion de tenter leur chance. Ce nombre aurait pu être plus élevé si Devaux, par deux fois en position très avantageuse, avait inexplicablement choisi la passe alors que le shoot semblait aller dans le sens du jeu. L'un des seuls bémols à porter à la copie très propre du Dieppois dans sa partition offensive. Mais qui aurait peut-être pu tout changer.

[jld]

de presville devrait signer :papy:

[spoucknick00]

ouai malheureusement ...

[jld]

att les autres clubs qui embauchent des gens du cote de marseille n'ont pas a se plaindre hein

allessandrini.camus.valeurs sures a rennes et troyes :papy: