[CLUB] - STADE DE REIMS

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Avant Reims - Brest / Chauvin voyage à vide
Landry Chauvin optimiste : « On vient à Reims pour gagner ».

FOOTBALL (L1). A Delaune demain, Brest tentera d'en finir avec ses démons qui le hantent loin de la Bretagne. Landry Chauvin y verrait un signe positif dans la lutte pour le maintien. Interview.

Brest (12e, 16 pts), c'est l'équipe des paradoxes. Elle est aussi solide à domicile (16 points pris sur 18 possibles) qu'elle peut être friable loin de son Finistère (7 défaites de rang). A Delaune demain, Landry Chauvin veut inverser le cours des choses. Dans un duel sur fond de fin de série…

Qui de Reims, qui reste sur quatre défaites en cinq matches, ou du Brest peu porté sur les voyages brisera sa spirale ? A quelques jours de ses 44 ans (le 7 décembre), le technicien breton et ex-Sedanais a plus d'une raison d'espérer qu'il sera celui-là.

Ne serait-ce que pour tuer le chat noir qui le suit en 2012. L'ancien coach des Sangliers n'a pas gagné à l'extérieur depuis Amiens (0-2) en… décembre 2011 ! Avec Nantes (2 nuls et 7 défaites) ou Brest (7 revers), il reste sur 16 déplacements infructueux.

« Une partie de yo-yo »
Landry, avec Hubert Fournier, vous étiez les seuls coaches à découvrir la L1. Le round d'observation s'est-il bien passé ?
« D'autant plus facilement que j'ai trouvé à Brest un club familial. Il me rappelle Sedan quand je découvrais la Ligue 2. Nous avons les moyens de travailler avec sérénité et tranquillité pour remplir l'objectif maintien. »

Reims prétend défier, demain, quelqu'un de son championnat. Partagez-vous cette manière de présenter les choses ?
« A part Montpellier, qui est l'anomalie dans la seconde moitié du tableau, on y retrouve les huit équipes qui vont se battre pour sauver leur tête. On se rend donc chez un concurrent direct. »

C'est un match que vous abordez avec plus de confiance que le Stade. Vous avez avoué, samedi, avoir enfin vécu un match sereinement avec le succès sur Bastia (3-0)…
«C'est vrai mais il faut être prudent avec nous. On a l'habitude de faire un pas en avant à domicile et deux en arrière à l'extérieur. On est dans une partie de yo-yo qui durera tant qu'on n'aura pas conquis un résultat loin de chez nous. Il devient important d'en faire un, surtout qu'on reçoit Marseille avant d'aller à Rennes après Reims. »

Comment expliquez-vous cette double facette du Stade Brestois ?
« Nous sommes plus sereins à Le Blé. A l'extérieur, nous sommes plus en réaction. Paradoxalement, notre meilleur match de la saison est celui à Ajaccio. Nous n'avons pas forcément été récompensés là-bas. »

Rassurez Reims, vous n'avez pas trouvé la recette pendant la semaine ?
« Il faut relativiser. Nous avons sept défaites à l'extérieur. Nous avons encaissé 18 buts depuis le début de saison mais 11 l'ont été sur trois matches seulement (Saint-Etienne 0-4, Nice 2-4 et Toulouse 1-3). Cependant, on sait qu'il ne faut plus traîner en route. Il est important de dominer un adversaire direct. On y va pour gagner. »

Que vous inspire Reims ?
« Il rappelle Brest quand il est monté en 2010-2011. Il a évolué sur la dynamique de cette accession (*). Reims aurait signé de suite pour ce début de saison. Les deux clubs sont proches. »

Le traumatisme du 5 décembre 2011
Quel détail pourra les départager demain ?
« Avec sept défaites de rang à l'extérieur, on ne va pas fanfaronner. J'attends les mêmes dispositions, le même état d'esprit que face à Bastia. C'est ce qui pourra nous donner enfin un peu de continuité dans nos résultats. »

Delaune pour vous, c'est la joie d'une victoire dans un derby ou la frustration du Reims-Nantes (3-1) de décembre dernier ?
« J'ai plaisir à revenir à Reims. J'y ai un bon souvenir avec Sedan lors de notre succès synonyme de maintien (1-0) avec un but d'Allart (1-0, 20 mars 2009). Ce résultat avait un peu scellé le sort de Reims malheureusement mais j'ai en mémoire la communion avec nos supporters. Delaune, c'est aussi un très mauvais souvenir mais Reims n'y était pour rien. Sur ce match (16e journée, le 5 décembre 2011), on avait été pénalisé par les arbitres qui n'avaient pas validé l'égalisation de Raspentino (le ballon avait largement franchi la ligne de but de Liébus). L'ouverture du score était déjà entachée d'un hors-jeu mais, à vitesse réelle, c'était difficile à déceler… J'espère ne jamais revivre ça. On ne le saura jamais mais ce fut peut-être le moment clé de notre saison. On aurait pu revenir à deux points de Reims. Au lieu de cela, il s'était échappé. »

(*) L'élan était plus porteur dans le Finistère de cette saison 2010-2011 puisque les Brestois étaient en tête avec 22 points au terme de la 13e journée. Pour finir 16es avec 46 unités…

[spoucknick00]

punaise demain je suis avec des supporteur de Brest , si on perd , j en prends mon grade toute la soirée

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Ghilas veut y regoûter
Quatorze fois buteur la saison dernière, Kamel Ghilas n'a toujours pas marqué avec Reims en Ligue 1. Fin du mutisme face à Brest (20h00) pour l'attaquant algérien ?
Kamel Ghilas espère vite retrouver le chemin du but. Pourquoi pas dès la réception de Brest, ce samedi. (L'Equipe)

Il paraît que cela arrive à tous les attaquants au moins une fois dans leur vie de buteur. Kamel Ghilas est en train de payer pour voir, et cette (trop) longue période n'inefficacité le place forcément face à une montagne de questions. «Bien sûr que ça me prend la tête. Je ne suis pas démoralisé, mais cela me touche. Un attaquant qui ne marque pas s'interroge, admet le très spontané Rémois. Mais au moins, je joue, l'entraîneur me fait confiance, j'ai des occasions, ce qui est important. Déjà, la saison dernière, j'avais connu une période sans marquer (Ndlr : de la 29e à la 37e journée). Cela va bien finir par payer !»
«Avec un peu plus de jugeote...»
En sondant sa mémoire, Ghilas, transféré définitivement l'été dernier à Reims par les Anglais de Hull, refait la liste des principales occasions manquées depuis plusieurs mois. «Celle face à Marseille (0-1, le 12 août), le penalty contre Sochaux (1-0, le 25 août), quand je touche la barre à Toulouse (1-1, le 1er septembre), mon but refusé contre Troyes (1-1, le 27 octobre), mon occase de samedi dernier contre Evian-TG (1-2)... Avec un peu plus de jugeote, j'aurais pu en concrétiser certaines.» Aligné d'entrée lors des trois premières journées, l'international algérien a ensuite fréquenté les tribunes puis le banc de touche, avant de redécouvrir le sens du mot «titulaire» lors des matches à Rennes (0-1, le 3 novembre) et face à ETG. «En fait, dès que je vais marquer, je sais que tout va se débloquer», assure Ghilas, que Fournier n'a pas utilisé à Lyon dimanche dernier (0-3).
«Il faudrait que je marque quelques buts avant la trêve hivernale. Peut-être que Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs, s'intéressera de nouveau à moi avant la CAN 2013 (19 janvier-10 février).»Depuis le début de sa carrière, Ghilas, passé également par le Portugal (Guimaraes) et l'Espagne (Celta Vigo), a pu établir certaines comparaisons avec la Ligue 1, qu'il avait jusqu'à maintenant fréquentée de manière éphémère avec Arles-Avignon en 2010-2011. «Ici, c est plus physique, moins ouvert, et les occasions sont plus rares pour un attaquant, explique l'Algérien. Il faudrait que je marque quelques buts avant la trêve hivernale. Si j'en mets six, peut-être que Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs, s'intéressera de nouveau à moi avant la CAN 2013 (19 janvier-10 février).»

[spoucknick00]

vu la gueule de l attaque , ce soir on marquera pas ...ben je suis bien en soirée moi :siflotte:

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Stade de Reims - Brest 0-0
Stade de Reims – Stade Brestois 0-0

Stade Auguste Delaune – Spectateurs : 12.683
Arbitre : Mikael Lesage
Stade de Reims : Agassa – Glombard, Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Ca, Krychowiak, Devaux (Ghilas 57e) – Fortes (F.Ayité 73e), Diego, Fauvergue (Toudic 63e)

Brest : Thébaux – Baysse, Martial, Kantari (cap.), Mendy – Chafni, Sissoko, Licka, Lesoimier (Dernis 90e) – L.Touré, Ben Basat (J.Ayité 73e)

Avertissements pour Brest : Licka (33e), Kantari (35e)

Le Stade de Reims a concédé le match nul (0-0) face à Brest en marge de la 14e journée de Ligue 1 et poursuit une série difficile.

Les Rémois pourtant bien décidés à renouer avec le succès à Delaune, attaquent la partie en étant agressif sur le porteur du ballon adverse à l’image de Bocundji Ca et Grzegorz Krychowiak. Le début de match est animé, presque tous les duels sont remportés par les Rémois. Le premier quart d’heure se conclut par une tête de Nicolas Fauvergue sur un corner, mais il ne trouve pas le cadre (16e).
Le schéma tactique adverse est clair, les Brestois ont la ferme intention d’évoluer en contre. Lancé en profondeur, Touré à la lutte avec Souaré est tout proche de surprendre la défense Rémoise, Agassa intervient et dévie le ballon en corner (21e).
Progressivement, le Stade de Reims s’installe dans le camp Brestois en tentant de tromper la formation adverse, Glombard et Fortes réussissent à se faufiler dans la défense mais celle-ci dégage une nouvelle fois le ballon (38e). L’occasion la plus nette de cette première période est à mettre au crédit de Diego, le gaucher récupère le ballon au 30 mètres avant d’enchainer une frappe lourde, le ballon fuit le cadre au dernier moment (42e).
La mi-temps est sifflée par M.Lesage, les deux équipes rentrent aux vestiaires sur le score de (0-0) malgré une domination Rémoise.

Deux gardiens décisifs
La deuxième période débute en fanfare pour les deux équipes. Les Bretons sont les premiers à se mettre en évidence par l’intermédiaire de Lesoimier, dont la frappe rebondit sur la ligne après avoir heurtée la barre (54e) ! Delaune souffle. Dans la foulée, la frappe de Krychowiak, à la réception d’un corner, se transforme en passe pour Diego, mais le gardien Brestois se montre une nouvelle fois décisif en se saisissant du cuir à ras de terre (56e).
Le rythme retombe et la seconde mi-temps est dépourvue d’occasions. Les deux équipes semblent émoussées par les efforts réalisés de part et d’autre.
A la 82e minute, Floyd Ayité tout juste entré tente d’offrir un but qui délivrerait tous les Rémois, mais sa frappe à l’entrée de la surface est captée par Thébaux. Dans les dernières minutes de la partie, les Rouge et Blanc font le forcing notamment par Diego (85e), Brest tente de marquer en contre mais le score reste nul et vierge grâce à un bon Kossi Agassa.
Dans le temps additionnel, la dernière occasion est Brestoise, Chafni centre pour Licka dont la frappe prend le chemin du but, Mickaël Tacalfred est présent sur la ligne et peut dégager.
Sur cette occasion, l’arbitre siffle la fin du match, les filets n’ont pas tremblé ce soir à Delaune (0-0). Les deux gardiens se sont montrés décisifs.

A l’issue de ce match, le Stade de Reims est 14e du classement. Prochain rendez-vous à Valenciennes dès samedi prochain à 20h.

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H.Fournier : Il manque des ingrédients
On a fait des choses intéressantes, nous parvenons à emmener le ballon à proximité du but. Mais une fois passé les 30 derniers mètres, il nous manque certains ingrédients. Les joueurs ont été courageux, généreux. Nous avons fait preuve de patience, mais après, dans les derniers mètres il faut des petits moments de génie et de créativité. Notre jeu est encore trop prévisible à l’approche du but. Dans une période pas facile, où l’on sent bien que l’on manque de confiance, je tire un coup de chapeau aux joueurs, surtout face à une équipe dangereuse en face, bien en place. Ce soir nous n’avons pas eu les arguments pour aller chercher les trois points, il fallait donc faire attention à ne pas prendre ce but synonyme de défaite. Les joueurs sont restés unis et combatifs jusqu’au bout. Avec nos faiblesses nous avons essayé, jusqu’à la dernière minute, d’aller chercher cette victoire.

Jean-Pierre Caillot : Un grand Kossi
Forcément déçu ce soir parce que j'entends qu'on doit battre Brest, mais il ne suffit pas de le dire, il faut aussi mettre les ingrédients pour le faire. On est heureux de prendre un point car Brest a eu des opportunités mais il y a encore eu un grand Kossi ce soir.
Je ne sais pas si c'est la peur ou le manque de confiance mais je pense que quelques uns doivent se remettre en question.

Didier Perrin : On est partagé
On est partagé car on ne pouvait pas espérer mieux qu'un nul. On a été peu dangereux. C'est décevant mais on grapille quand même un point. Il faut rester concentré, travailler, et attendre des jours meilleurs en espérant que l'on va retrouver le chemin du but.

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Reims - Brest, les réactions

Jean-Pierre Caillot
Forcément déçu ce soir parce que j'entends qu'on doit battre Brest, mais il ne suffit pas de le dire, il faut aussi mettre les ingrédients pour le faire. On est heureux de prendre un point car Brest a eu des opportunités mais il y a encore eu un grand Kossi ce soir.
Je ne sais pas si c'est la peur ou le manque de confiance mais je pense que quelques uns doivent se remettre en question

Didier Perrin
On est partagé car on ne pouvait pas espérer mieux qu'un nul. On a été peu dangereux. C'est décevant mais on grapille quand même un point. Il faut rester concentré, travailler, et attendre des jours meilleurs en espérant que l'on va retrouver le chemin du but.

Hubert Fournier
On a fait des choses intéressantes, nous parvenons à emmener le ballon à proximité du but. Mais une fois passé les 30 derniers mètres, il nous manque certains ingrédients. Les joueurs ont été courageux, généreux. Nous avons fait preuve de patience, mais après, dans les derniers mètres, il faut des petits moments de génie et de créativité. Notre jeu est encore trop prévisible à l’approche du but. Dans une période pas facile, où l’on sent bien que l’on manque de confiance, je tire un coup de chapeau aux joueurs, surtout face à une équipe dangereuse en face, bien en place. Ce soir nous n’avons pas eu les arguments pour aller chercher les trois points, il fallait donc faire attention à ne pas prendre ce but synonyme de défaite. Les joueurs sont restés unis et combatifs jusqu’au bout. Avec nos faiblesses nous avons essayé, jusqu’à la dernière minute, d’aller chercher cette victoire.

Anthony Weber
On est finalement assez content de prendre un point ce soir car on aurait pu perdre ce match à la fin et on ne s'en sort pas si mal au final. On avance pas à pas et il ne faut pas s'alarmer en attendant les jours meilleurs. On a essayé de se lâcher mais on est peu en verve en ce moment. On est quand même satisfait de l'état d'esprit ce soir. Il manque juste de la confiance dans les enchainements offensifs mais il faut continuer à travailler pour que cela revienne.

Mickaël Tacalfred
Il y a de la déception car on voulait gagner mais il faut savoir parfois se contenter d'un point. Brest aurait pu tuer le match. On doit faire davantage offensivement pour prendre les trois points. Il faut maintenant aller à Valenciennes avec l'envie de bonifier ce point.

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Stade de Reims : le coup de la panne
Une entrée bien malheureuse pour Julien Toudic qui n'a pas réussi à faire sauter le verrou breton.

FOOTBALL (L1). REIMS 0 - 0 BREST. Tenus en échec par des Brestois disciplinés, les Stadistes ne gagnent plus. Même pas à Delaune qui se crispe.

Les temps forts du match en images
REIMS en est à trois matches sans victoire à domicile. Il avait connu pareille coup de mou Chaussée Bocquaine la saison passée, entre le 27 février (Sedan, 1-2) et Laval (1-1) en plus de Tours (2-3). A l'époque, chacun se disait que ça faisait désordre pour quelqu'un qui était dans la course pour la montée. Il fallait être plus impérial à Delaune.
Le même constat s'impose ce matin mais il est aujourd'hui question de maintien. Faire le plein à la maison est aussi crucial dans cette mission. Et il y a urgence ! Le Stade n'a plus que deux points d'avance sur le premier relégable. « Quand on regarde les résultats, ça fait peur », confiait Julien Toudic, hier. Même si ne pas prendre de but - une première depuis le 30 septembre à Saint-Etienne - est « un point positif », dixit Mickaël Tacalfred, la crainte de son attaquant vient du faible rendement offensif des Rouge et Blanc. Reims (40) et Brest (41) sont les équipes qui tirent le moins au but en L1. Ce n'est pas la copie d'hier qui va améliorer la stat des Rémois.
La crise de confiance guette même si Hubert Fournier souligne l'état d'esprit de ses hommes : « Je l'ai aimé et je ne leur reproche rien. Ils ont été courageux, généreux et combatifs. Je n'ai pas vu les garçons abandonner ou baisser les bras »


« On n'ose plus trop »
Le courage ne fait pas l'occasion. Et l'on revient à l'aspect psychologique, si crucial dans les moments décisifs : « Il nous manque ce soupçon de créativité », confesse le coach. « Un moment de génie, de folie pour désarçonner l'adversaire. On n'ose plus trop. »
Mickaël Tacalfred n'a pas vu, non plus, « l'étincelle ». Toudic a son explication : « On a perdu notre spontanéité. On ne se crée plus assez d'occasions. On en concède au contraire beaucoup. A l'arrivée, on perd de la confiance. Le public s'impatiente parce qu'on ne lui offre plus le même football. » Celui fait de décalages, de percussion et de buts.
Cible des… attaques, la batterie offensive fait ce qu'elle peut. Fournier a lancé toutes ses cartouches disponibles, hier : Fauvergue, Fortès, Diego, Ayité, Toudic, Ghilas… Pour rien ! Qui ne tente rien n'a rien. Et le Stade a fait trop peu pour espérer plus mais personne ne va tirer sur les artificiers : « On a une période de moins bien mais je ne vais pas accabler mes attaquants », expliquait Fournier. « Il faut rester unis et régler ce problème entre nous. On n'a pas les arguments en ce moment pour prendre les trois points. On a joué avec nos limites, nos faiblesses mais il ne manque pas grand-chose. »
Un petit rien qui s'appellerait Courtet ? En tout cas, « Messi n'est pas libre, Ibrahimovic non plus. On ne trouvera pas l'attaquant qui mettra vingt buts. Ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. » Il reste donc l'espoir que le Stade retrouve son fond de jeu et un Courtet tout de suite en forme (plus que Fortès qui tarde à retrouver le rythme). C'est déjà la période des vœux ?

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Un point d'interrogation pour le Stade de Reims
Christopher Glombard et les Stadistes, qui restaient sur trois défaites consécutives et n'avaient empoché qu'un point lors des 5 dernières journées, se sont montrés volontaires. Insuffisant pour faire douter des Brestois.

FOOTBALL (L1). REIMS 0 - 0 BREST. Brest était toujours rentré bredouille de ses sept premiers déplacements. Hier, l'équipe bretonne a chipé un point à un Stade de Reims inefficace et toujours rongé par le doute.

CE n'était pas le scénario prévu. Au bout d'un match brouillon, décevant par moments, le Stade de -Reims a cédé deux nouveaux points sur sa pelouse et prolonge sa mauvaise série de six matches sans victoire.
Visiblement préoccupé, Hubert Fournier a préféré relever le positif d'une soirée ratée : sa défense n'a pas encaissé de but et ses joueurs ont affiché un état d'esprit très différent que face à Evian.
Pour le reste, rien de nouveau : le Stade rencontre toujours autant de difficultés à faire le jeu, à élaborer ses actions offensives, et bien sûr, à marquer des buts. Deux lors de ses six derniers matches. Trop peu pour espérer interrompre cette spirale négative. Le voilà retombé au 14e rang ce matin. Attention, danger !

LE CONTEXTE
Morose de part et d'autre. Mais avantage psychologique pour les Brestois, dans une dynamique positive après deux victoires en trois matches.
C'était l'occasion rêvée pour les Rémois de reprendre des points et de la confiance au bout d'une série de cinq matches sans victoire.

LA TACTIQUE
Aucune surprise dans le onze de départ côté rémois. Krychowiak en sentinelle devant une défense où Glombard, de retour de suspension, remplaçait Mandi à droite. Devant, Fauvergue était d'attaque pour marquer enfin son premier but à Delaune.
En face, Landry Chauvin avait opté pour un 4-2-3-1, avec le seul Ben Basat en pointe. Chafni étant chargé d'organiser le jeu.

LA PHYSIONOMIE
5 400 secondes plus tôt, on en était à se demander quelle tactique allait appliquer ce Stade mentalement convalescent. Et si les Stadistes attaquaient pied au plancher afin de faire douter le plus fébrile voyageur de la L1 ? Même pas…
Les Rémois traversaient la première période comme des fantômes. Incapables d'enchaîner deux passes, de combiner sur les côtés ou dans l'axe. Résultat : pas un tir cadré durant cette première manche, mais surtout le sentiment que les démons d'Evian rodaient encore dans les parages.
Alors que les Brestois récitaient sans trembler une partition sans relief, Agassa devait quand même intervenir pour stopper quelques timides velléités.
En face, bloqués par Baysse et Mendy, les latéraux finistériens, Diego et Fortes ne pouvaient apporter le danger dans la surface adverse.
La seconde période débutait par un forcing brestois, avant que les Rémois ne s'enhardissent enfin. Mais là aussi, leurs tentatives, souvent brouillonnes et toujours stéréotypées, n'inquiétaient que très rarement la défense bretonne.

LE TOURNANT
Il se situe à la 93e minute, tout au bout du temps additionnel, quinze secondes avant que Mikaël Lesage ne siffle la fin du match.
Sur une énième déboulée menée par Licka, Chafni, décalé sur la droite dans la surface, se retrouve seul face à Agassa. Sans une parade extraordinaire et décisive du grand Kossi, l'affaire était entendue.
« Il nous a sauvés de la défaite », a reconnu plus tard Hubert Fournier. Landry Chauvin regrettant pour sa part « ce petit manque de réussite qui aurait dû permettre de faire la différence ».

LA STAT 1
Après sept déplacements infructueux à Nancy (1-0), Saint-Etienne (4-0), Nice (4-2), Ajaccio (1-0), Toulouse (3-1) et Lille (1-0), le Stade Brestois a enfin décroché son premier point à l'extérieur. Son huitième voyage, hier en Champagne, a mis fin à sa longue période de disette.

LA Polémique
Hubert FOURNIER : « Nous avons fait rêver les gens et ils n'ont pas compris que nous ne soyons pas armés pour finir dans les 10 premiers. Personnellement, je n'ai jamais perdu de vue cette hypothèse ».
Mickaël TACALFRED : « J'ai un coup de gueule à pousser à propos de ces sifflets. C'est dans ces moments-là que nous avons besoin du public, pas seulement quand on gagne. Aujourd'hui, nous attendons plutôt des encouragements que des sifflets ».
Bref, dans le camp stadiste, on regrettait beaucoup l'attitude d'une partie du public auteur d'une bronca au coup de sifflet final

[babar051]

Le Stade sort sous les sifflets
Claire (avec Yoanne et Tony) : « Je n'ai pas sifflé, mais je comprends que certains l'aient fait ».

Pas de but marqué hier par les footballeurs rémois contre Brest. Le public est reparti déçu. Une déception exprimée par des sifflets à la fin du match.

Les temps forts du match en images
«MOI je n'ai pas sifflé, non, parce que je reste fan de mon équipe, mais je comprends la réaction des autres supporters qui l'ont fait. » Ainsi parle Claire, l'Axonaise de Vic-sur-Aisne, présente hier soir à Delaune pour le match de foot Reims-Brest. Un match qui s'est terminé sans le moindre but et sous les sifflets du public. Jamais bon pour le moral des joueurs, mais enfin, c'est comme ça. « Je pense que c'est un manque de confiance, estime Alexandre, de Reims, qui a suivi la partie depuis la tribune Batteux avec ses amis, Marine et André -ce dernier déçu lui aussi. Et puis, il y a Courtet qui manque (blessé), ça doit jouer aussi. Enfin, on a pris un point, c'est déjà pas mal ! » Eh oui, il faut se consoler comme on peut.
« Pas terrible, ça manquait de jus, ajoute Sébastien de Prunay. On n'était pas en place au milieu du terrain, on a eu trois tirs au but, c'est tout. » Lui non plus n'a pas sifflé quand l'arbitre l'a fait pour signifier la fin de partie, mais lui aussi comprenait pourquoi d'autres ne s'en sont pas privés.
La bonne nouvelle, c'est que ces supporters ne sont pas forcément rancuniers.
Ainsi Claire déjà citée l'affirme : « Je reviens dans quinze jours pour le match contre Bordeaux ! » Mais Alexandre prévient : « Ça sera dur ! » Nous aurions dit la même chose.

Les hommes clés
Kossi AGASSA
Le portier stadiste a bien fait tout ce qu'il avait à faire. Et même un peu plus en tenant en respect les attaquants brestois dans une fin de partie décousue et qui aurait pu virer au cauchemar pour son équipe.


Odaïr FORTES
Où est passé le virevoltant Cap- Verdien ? Au cours d'un match où on attendait beaucoup de lui dans le domaine de la percussion, il n'a jamais réussi à prendre le dessus sur l'expérimenté Bernard Mendy. La fatigue a ensuite pris le dessus sur sa bonne volonté.

Julien TOUDIC
Entré en jeu à la 64e minute à la place de Fauvergue, blessé, le Caennais s'est enferré dans l'athlétique défense brestoise, ne réussissant jamais à se libérer du marquage de Martial, et manqua de flair sur un ou deux ballons exploitables. Toujours à la recherche de son premier but, il n'a pas marqué des points.

[spoucknick00]

mdr le commentaire sur toudic ... et fauvergue , il a marquer des points lui ??? pfffff

[yepyepyep]

sympa la declaration de fournier : "ca fais 33 ans qu'ils ont pas vu la ligue 1 et les gens pense qu'on va finir dans les 10 premiers..."

moi je suis plutot d'accord avec lui car si les mecs sifflent pour le classement , faut pas qu'ils s'inquietent reims va rester en L1 même si ca va etre dur ms y a diego et d'autres bons joueurs ...
et puis avec nancy et troyes , ils restent plus trop de place pour descendre

[spoucknick00]

mdr , disons que les reimois qui vont aux stades et sifflet , se sont des supporteurs qui connaissent rien au stade de reims . Tu leur demande qui etait dans l equipe l année derniere , j en suis sur qu ils seront meme pas capable de repondre ... je les ai appelé les suppoerteur de L1 ... car en national ou en L2 ...a part les 5/7000 par match les autres etaient ou ???
bon maintenant si ils ont sifflet car le match etait nul ...la ok . Apres pour le classement non , ils ont pas le droit . PEerso , j etais en soirée . Et j ai reussi a regader des bout de match sur mon tel porable :siflotte:
ben sa attaqué mais on a une merde devant FAUVERGUE et donc je l avais dis ...tu mets lui et Ghilas devant c est mort on marquera pas ...ben se fut le cas et pourtant les occass , ils les ont eu . Qu on siffle les joueurs car ils jouent mal ...ok (surtout fauvergue mdr) mais le reste non

[babar051]

Une inquiétante stérilité
À l'issue de leur stérile opposition, Reims et Brest restent toujours les deux seules équipes de L1 à n'avoir jamais marqué depuis l'extérieur de la surface. Un handicap qui pèse de tout son poids dans le bilan offensif rémois.
« A-t-on eu peur ? »
Depuis le but inscrit de la tête par Aïssa Mandi contre Troyes (1-1, le 27 octobre), aucun Stadiste n'a fait trembler les filets. La dernière réalisation rémoise étant l'œuvre du Savoyard Cédric Cambon contre son camp (1-2 contre Evian, le 10 novembre).
Après ce premier match sans but à domicile depuis la défaite inaugurale contre Marseille (0-1, le 12 août), l'efficacité de l'attaque rémoise - l'avant-dernière de la Ligue - fait toujours débat.
« On n'ose plus dans les 30 mètres adverses, notre jeu est trop prévisible. Il nous manque toujours ce petit geste technique décisif », reconnaît Fournier, protégeant comme il peut ses attaquants. « Cette stérilité offensive, nous allons régler ça entre nous. Je n'ai pas envie d'accabler les attaquants, on doit rester uni, solidaire ».
Jean-Pierre Caillot s'interroge : « A-t-on eu peur ou manque-t-on de confiance ? », estimant aussi que « certains devraient se remettre en question ».
Sous les yeux de Cédric Fauré, l'ex-goleador local, enfin buteur en L2 la veille avec Guingamp, et de Gaëtan Courtet, en convalescence, les Fauvergue, Diego, Fortes, Ayité, Toudic, Ghilas (excusez du peu) ont encore raté une belle occasion de marquer des buts et des points.

Toudic : « On est frustré »
Julien, le Stade peut-il se contenter de partager les points avec Brest ?
« Non parce qu'on devait gagner à la maison. On est déçu. On se doit de faire le plein à domicile pour assurer mais on ne se crée pas assez d'occasions. Même si notre 1re mi-temps est intéressante. En 2e période, on a même eu chaud. Heureusement qu'on a eu un grand Kossi… »

L'équipe donne l'impression d'avoir perdu confiance ?
« On bosse bien dans la semaine mais, le week-end, on se pose trop de questions. Il faut qu'on se libère. Dans le jeu, on perd trop vite la balle. C'était le cas à Lyon où on a joué la meilleure équipe qu'on ait vue. C'était encore le cas contre Brest. Il faut retrouver notre spontanéité du début de saison. »

Est-ce facile de se libérer quand on voit les autres équipes revenir et vous doubler ?
« Il y a le doute, notamment chez nous les attaquants qui sommes frustrés de ne pas marquer. La situation est difficile mais on ne va pas lâcher. On a perdu des points à domicile contre des équipes comme Troyes, Evian TG et Brest. Il faudra faire un exploit à l'extérieur. Cela passe par moins de déchet dans le jeu. »

Vous avez entendu les sifflets de Delaune. Que vous inspirent-ils ?
« Je peux les comprendre. Le public attend ce qu'on produisait en début de saison. Il paie pour cela. Mais je dis aux supporters qu'on a besoin d'eux pour pousser, pour aller chercher des points. Je demande leur soutien. Il faut qu'ils nous aident à assurer le maintien le plus vite possible. »

[babar051]

Le Stade de Reims doit retrouver sa spontaneïté
A l'image de Kamel Ghilas et Odaïr Fortes, les attaquants rémois n'ont jamais pu franchir le mur bleu brestois.


FOOTBALL (L1). Malgré un chouïa d'envie supplémentaire que face à Evian et Lyon, le Stade de Reims a quand même offert à Brest son premier point à extérieur (0-0). Et dire que ça aurait pu être pire…

QUI n'avance pas recule. Novembre restera, quoi qu'il arrive, un mois maudit pour les Rémois à domicile. Pour la première fois depuis l'ouverture du championnat, le Stade de Reims n'aura pas gagné un match à Delaune. Sur sa pelouse, devant son public, là même où l'on dit que les moins bien lotis construisent leur maintien.
Ce mois de Toussaint est pour l'instant le plus ténébreux d'un parcours sinusoïdal, avec un seul point récolté sur les six mis en jeu. Le nul décroché en tremblant samedi, s'intégrant facilement dans une incroyable série de six matches sans victoire.
Manifestement, les temps sont durs pour un promu euphorique en septembre (9 points sur 9), solide en août et octobre (4 sur 6), et qui, depuis, court comme un dératé après sa confiance et son jeu égarés on ne sait où.

« Il manque ce petit quelque chose »
Les affaires vont-elles aussi mal que le président Jean-Pierre Caillot va jusqu'à se dire « heureux » d'avoir pris un point face à Brest, un invité réputé pour casser l'ambiance à Delaune (invaincu en Ligue 2 contre les Rouge et Blanc), et contre lequel son équipe n'a marqué aucun but lors de ses six derniers matches officiels ?
Ce huitième match à domicile a démontré que le Stade éprouve désormais de grosses difficultés à maîtriser son jeu, que ses temps forts ne donnent droit qu'à des poussées désordonnées qui, face à la vigilance renforcée des défenseurs visiteurs, se traduisent en demi-occasions.
« On a poussé, on a affiché un bon état d'esprit, on a été sans doute plus costauds mentalement que lors des dernières sorties, mais il nous a manqué ce petit quelque chose pour faire la différence », a parfaitement expliqué le capitaine Mickaël Tacalfred.
Son cerbère préféré, Grzegorz Krychowiak, poussait davantage dans l'analyse : « Nous n'avons pas trouvé la clé. Ce match me rappelle celui contre Sochaux (1-0, le 25 août). Mais nous n'avons pas obtenu ce coup franc qui nous avait permis de faire la différence à la fin ». Lucide, le Polonais reconnaîtra que « le nul est équitable », rappelant que « même lorsqu'on gagnait et que tout se passait bien, on redoutait déjà d'avoir à affronter une période aussi difficile ».
Hubert Fournier, lui, tente de faire front. Le responsable technique a tout essayé et n'est pas fier que son équipe soit la première à offrir un point à des Brestois poissards en déplacement. Il a vu « des choses intéressantes », mais regrette « ce manque d'audace », l'absence de « ce petit coup de folie » dans les 30 derniers mètres. Là où tout se décide.

Vivement décembre
Un point, c'est déjà mieux que rien. Il permet, non seulement d'éviter une quatrième défaite consécutive qui aurait fait tache, mais aussi de rehausser la confiance d'un groupe à l'approche d'une effrayante série jusqu'à la trêve de Noël, qui débute par un court mais mouvementé déplacement à Valenciennes.
Ce sera samedi, le 1er décembre. Et le Stade aura définitivement tourné le dos à ce maudit mois de novembre.

Le chiffre : 421
C’est le nombre de minutes sans but d’un Rémois. Depuis le coup de tête réussi à la 29e minute par Aïssa MANDI contre Troyes. Soit plus de 7 heures de disette.

La phrase
«Il faudrait que je marque quelques buts avant la trêve hivernale. Si j’en mets six, peut-être que Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs, s’intéressera de nouveau à moi avant la CAN».

De Kamel GHILAS, attaquant rémois au bilan famélique de 5 titularisations (468 minutes de jeu), 0 but…

70 pour Weber…
Samedi, le défenseur strasbourgeois a disputé son 70e match sous les couleurs du Stade de Reims. Arrivé en juin 2010 en provenance du Paris FC (National), Anthony a totalisé 16 matches cette saison-là (13 en L2, 1 en Coupe de France et 2 en Coupe de la Ligue. La saison dernière : 38 en L2, 1 en Coupe de France et 1 en Coupe de la Ligue, et 14 matches depuis août.

… et 50 pour Ca
Chiffre rond également pour Bocundji Ca. L’international de Guinée-Bissau portait le paletot rouge et blanc pour la 50e fois samedi, en une saison et demi.2011-2012: 35 matches en L2 et 1 Coupe de France. 2012-2013: 14 matches.

[spoucknick00]

le public a aussi besoin de voir du jeu et voir que les joueurs ont envis ....si il montre pas ça , le public ne reagiront pas ...surtout a reims

[PSG11]

mdr le commentaire sur toudic ... et fauvergue , il a marquer des points lui ??? pfffff

sur LFP , pendant ma saison 2012/2013 , Fauvergue s"est classé 3ème buteur avec 21 buts , derrière Erding et Lavezzi ... mais bon, vu ta "passion" pour ce joueur , il n'y a que sur LFP que tu peux voir ça ....

[PSG11]

Extrait de l'hilarante parodie de Facebook , Footito :

[spoucknick00]

mdr ben crois moi avec la bdd France celui qui me dis qu il sera dans le top 5 des meilleurs buteurs , je lui dirais de bien verifier d avoir telecharger la bdd france FCM

[babar051]

Valenciennes - Stade de Reims : Infos billetterie

Le Stade de Reims se déplace au Stade du Hainaut pour affronter l'équipe de Valenciennes ce samedi 1er décembre 2012, à 20h00, dans le cadre de la 15ème journée du championnat de France de Ligue 1.

Pour cette rencontre, le club va mettre à disposition de ses supporters 300 places en tribune Visiteurs au tarif de 10 euros par personne.

La vente de ces places se fera exclusivement à la boutique officielle du Stade de Reims, du mardi 27 novembre 2012 au vendredi 30 novembre 2012 de 14 heures à 18 heures, dans la limite des places disponibles.

Un déplacement en bus sera également organisé par le groupement officiel des supporters. Il faudra s'acquitter d'un montant de 20 euros en supplément du prix du billet soit 30 euros par personne.

Le départ aura lieu à 16 heures au plus tard jour de match, et le rendez-vous se fera sur le parking "patinoire", à proximité du stade Auguste Delaune. Le déplacement en bus sera uniquement réservé aux personnes ayant acheté des places aux guichets.

Tous à Valenciennes pour soutenir le Stade de Reims !

[babar051]

A.Weber : Nous avons besoin du public
Anthony Weber et Hubert Fournier étaient présents au point presse, ce mardi, au centre d’entraînement des Thiolettes. Extraits.

Anthony Weber :
Le moral : C’est un peu plus dur qu’au début de saison, mais les efforts sont toujours fournis à l’entraînement, la bonne ambiance reste présente dans le groupe. On cherche à trouver des explications à cette mauvaise passe.

Les solutions : On sait que la solution est d’être performant à l’entraînement, faire toujours plus d’efforts. On sait aussi que les bons résultats reviendront. On a pu prouver précédemment que l’on était capable de faire des bons matchs, ce n’était pas du hasard. On doit retrouver l’envie de gagner présente en début de saison et être plus incisif offensivement pour retrouver la victoire.

L’attaque : Les attaquants ont toute notre confiance, ils travaillent beaucoup et sont efficaces à l’entraînement, malheureusement c’est plus difficile pendant les matchs. On ne doit pas pointer du doigt que les attaquants, le problème est collectif et nous devons régler la mire tous ensemble.

Les sifflets du public : C’est dur car on a fait des bonnes choses au départ. C’est dans ces moments-là que l’on a besoin du public. Contre Brest on ne les a pas senti derrière nous comme ils l’ont été jusqu’à présent, même si cela reste compréhensible vis-à-vis de nos performances.

Le match à Valenciennes : L’objectif est d’abord de bien défendre. Valenciennes dispose d’un collectif bien huilé, ils ont la meilleure attaque du championnat. Nous souhaitons quand même ramener quelque chose de ce déplacement. Pour réussir nous devrons éviter de subir autant que lors des matchs à Saint-Etienne ou à Lyon. L’équipe est capable de faire de très bonnes choses et nous avons à cœur de le prouver dès samedi.


Hubert Fournier :

Depuis Brest : On s’est dit les choses, on tente maintenant de gommer les erreurs et de montrer la réalité de la suffisance dans certains secteurs. A ce moment de la saison, c’est aussi l’occasion pour certains joueurs, dont le temps de jeu est réduit, d’en profiter. Ceux-ci vont pouvoir prouver qu’ils sont présents et transformer leur frustration en un souffle positif sur le terrain.

La spirale négative : Au sein du groupe, on la gère plutôt bien hors des matchs. Une spirale négative fait partie des moments de la saison d’un promu. Nous étions préparés à ce que cela arrive à un moment donné. L’important est malgré tout de laisser trois équipes derrière nous à la fin du championnat.

Les faiblesses : Beaucoup de facteurs ont engendré notre mauvaise passe. On est sans doute moins généreux qu’auparavant. Nous sommes trop prévisibles pour l’adversaire, cela est dû à un manque de confiance et les prises de risques se font plus rares. Personnellement je n’ai sans doute pas assez œuvré sur le turn-over, on assiste à un phénomène d’usure. C’est pour cette raison que je vais ouvrir la porte à certains joueurs qui s’impatientent à juste titre.

[spoucknick00]

Valenciennes - Stade de Reims : Infos billetterie

Le Stade de Reims se déplace au Stade du Hainaut pour affronter l'équipe de Valenciennes ce samedi 1er décembre 2012, à 20h00, dans le cadre de la 15ème journée du championnat de France de Ligue 1.

Pour cette rencontre, le club va mettre à disposition de ses supporters 300 places en tribune Visiteurs au tarif de 10 euros par personne.

La vente de ces places se fera exclusivement à la boutique officielle du Stade de Reims, du mardi 27 novembre 2012 au vendredi 30 novembre 2012 de 14 heures à 18 heures, dans la limite des places disponibles.

Un déplacement en bus sera également organisé par le groupement officiel des supporters. Il faudra s'acquitter d'un montant de 20 euros en supplément du prix du billet soit 30 euros par personne.

Le départ aura lieu à 16 heures au plus tard jour de match, et le rendez-vous se fera sur le parking "patinoire", à proximité du stade Auguste Delaune. Le déplacement en bus sera uniquement réservé aux personnes ayant acheté des places aux guichets.

Tous à Valenciennes pour soutenir le Stade de Reims !

punaise c est pas chere , j y serais bien aller labas et voir si mon stade 3D est ressemblant a la realité

[babar051]

Stade de Reims / Hubert Fournier : « On fait moins d'effort »
Séquence « explications » pour Hubert Fournier avec Bocundji Ca, samedi contre Brest.

FOOTBALL (L1). Opération « recadrage » pour les Stadistes. Objectif du staff : traiter les insuffisances. Et samedi, ils se rendent à Valenciennes, équipe invaincue à domicile et meilleure attaque de la Ligue.

Coup de gueule ? Explication musclée ? Jeu de la vérité ? Des appellations diverses et variées pour ce qu'on peut considérer comme une mise au point, moins de 48 heures après la « petite » prestation stadiste face à Brest.
Hier, Hubert Fournier semblait plutôt déterminé. C'est un coach conscient de la situation difficile de son équipe, mais qui n'a aucune envie de baisser les bras, qui s'est présenté au point presse. Et il n'a évité aucune question qui fâche.

Hubert, il semblerait que les retrouvailles après le nul contre Brest ont été corsées…

« Corsées, oui et non. On s'est dit les choses, sans dissimuler nos insuffisances du moment. Nous avons mis le doigt là où ça pèche et tenté de trouver des solutions. Les critiques pleuvent sur les joueurs et certaines sont justifiées. La meilleure réponse viendra du terrain ».

Vous avez désigné les fautifs ?
« Non, car je n'ai pas vu de joueurs tricher. Simplement, il faut savoir faire face à la réalité. Nos insuffisances sont criantes dans certains secteurs et on ne peut pas continuer à les ignorer. Les déceler, c'est déjà progresser ».

On a l'impression que le nœud se situe au niveau mental…

« Notre rôle est d'aider les joueurs à relever la tête afin de sortir de cette spirale négative. On le fait avec la même attention que lorsque ça allait bien et qu'il fallait éviter s'enflammer ».

Peut-on parler de crise ?
« Non. C'est un passage à vide comme il en existe au cours d'une saison. Pour un promu, c'est presque normal que l'on retrouve notre vraie place. Notre objectif, je le rappelle, n'a pas changé : on doit laisser trois équipes derrière nous en fin de saison. Nous n'avons fait qu'un tiers du parcours. Globalement, avec un peu de réussite, avec nos insuffisances, on tient le choc. Nous avons une équipe qui découvre la Ligue 1 et doit s'y adapter. Cette mauvaise passe, légitimement concevable, ne doit pas durer trop longtemps ».

Quelles sont ces faiblesses ?
« C'est un ensemble de facteurs, même si l'aspect mental reste prépondérant. On est sans doute moins généreux dans l'effort qu'on a pu l'être à une certaine période. En panne de confiance, on est moins entreprenant et on développe un jeu trop stéréotypé, trop prévisible pour l'adversaire. Il peut aussi s'agir d'une certaine usure physique. Sur ce point, je suis d'ailleurs fautif en ne faisant pas assez tourner l'effectif. Et les reproches qui me sont adressés sont sans doute fondés ».

Comment remonter la pente ?
« On arrive à un moment de la saison où les organismes sont fatigués. Des joueurs qui ont moins de temps de jeu vont être sollicités. Je compte sur eux pour transformer leur frustration en énergie positive sur le terrain. C'est l'occasion de montrer qu'on peut compter sur eux ».

[babar051]

Fauré : « Il faut courber l'échine »
Cédric Fauré a attendu cinq mois pour revenir se tremper dans l'ambiance de Delaune. L'ancien chouchou du public a assisté à la pâle production rémoise, samedi contre Brest. Il en a profité pour aller, à la mi-temps, remercier les Ultrems de la tribune Jonquet, pour leurs encouragements durant ses six saisons et demie en rouge et blanc.

Cédric, le public de Delaune ne vous a pas oublié…

« Ça fait plaisir de retrouver son jardin et cette ambiance. Ça a été une belle soirée pour moi, pas pour le Stade de Reims ».

Toujours de la nostalgie ?
« Toujours un peu, même si j'ai tourné la page. À Reims, c'est chez moi, je me sens toujours bien ici ».

Et à Guingamp ?
« Ça va mieux. Je viens de marquer deux fois, en Coupe et en L2. J'étais un peu inquiet de ne pas jouer, mais l'équipe faisait de bons matches. Au Mans, avec Yatabaré, on a prouvé qu'on pouvait jouer ensemble ».

Vous avez découvert les problèmes offensifs des Rémois…

« Bien sûr. Face à une bonne équipe de Brest, les attaquants rémois ont eu des occasions, mais on sent qu'ils manquent de confiance ».

Que fait-on dans ce cas-là ?
« On bosse, on courbe l'échine. C'est ce que j'ai fait quand j'ai traversé des périodes de non-réussite. On doit d'abord se concentrer sur les efforts à faire pour l'équipe, avant de penser à soi ».

Et Fauvergue ?
« Ça va venir. À sa décharge, il consent beaucoup d'effort devant. Je pense qu'il doit se concentrer sur ce qu'il sait faire, rester plus dans l'axe, et être prêt mentalement à saisir l'occasion qui va forcément se présenter ».

La solution, c'est Courtet ?
« Hubert essaie de trouver la bonne association, mais ne faudrait-il pas qu'il laisse plus de temps aux titulaires ? Quant à Gaëtan, il a suivi mes conseils et abordé la saison sans pression. Maintenant qu'il a marqué, tout le monde l'attend et il a changé de statut. C'est désormais le danger côté Reims et il va désormais subir un marquage plus strict ».

[babar051]

Stade de Reims / Weber, tête haute
Comment expliquer l'inexplicable au micro de l'ancien défenseur stadiste, Brahim Thiam ?

FOOTBALL (L1). Pour le défenseur central alsacien, le Stade de Reims, en pleine zone de turbulences, possède les atouts pour bien terminer 2012.

Comme la plupart de ses coéquipiers, Anthony Weber ne fait pas le fier. Six matches sans victoire, 2 points pris sur les 18 mis en jeu durant cette période, la progression de son équipe l'interpelle « grave ». Avec le recul nécessaire, et en pesant ses mots, le Strasbourgeois a livré, sans langue de bois, son analyse de la situation.

« NOUS NE SOMMES PAS AU FOND DU TROU ». - « C'est plus compliqué qu'en début de saison, il ne faut pas se le cacher. Mais nous ne sommes pas non plus au fond du trou. On ne gagne pas les matches, mais nous fournissons toujours des efforts à l'entraînement et l'ambiance est bonne au sein du groupe. »

« ON S'EST PEUT-ÊTRE UN PEU RELÂCHÉ ». - « Les solutions à nos problèmes ? On sait que ça passera par le travail, par les efforts. Nous avons déjà prouvé qu'on pouvait faire de bons matches, et ce n'est pas un hasard car on avait bien bossé durant l'intersaison. Peut-être s'est-on relâché. On doit retrouver la « grinta » qui nous avait permis de gagner. »

« ON A MOINS D'ASSURANCE DANS LE JEU ». - « Je ne sais pas si on ose moins, mais c'est vrai qu'on faisait preuve de culot face aux équipes qui nous étaient supérieures sur le papier. Là, on vient de jouer des adversaires de notre niveau, mais je ne pense pas qu'on se cache. Toujours est-il qu'on a moins d'assurance dans notre jeu. On est moins incisifs offensivement. »

« NOS ATTAQUANTS MANQUENT DE CONFIANCE ». - « Les attaquants travaillent bien et marquent des buts à l'entraînement. Malheureusement, ça ne se reproduit pas en match. Mais on ne doit pas les pointer du doigt, ce n'est pas de leur faute si nous ne parvenons pas à leur donner de bons ballons. C'est la même chose pour les défenseurs quand l'équipe encaisse des buts, on n'a pas à stigmatiser tel ou tel secteur. Le problème est collectif. Aujourd'hui, Nico (Fauvergue) manque de réussite, Julien (Toudic) n'a pas le temps de jeu qu'il espérait avoir, mais ce sont de bons attaquants qui manquent simplement de confiance. »

« DES ENCOURAGEMENTS PLUTÔT QUE DES SIFFLETS ». - « C'est dur d'entendre des sifflets à Delaune. Parce que, jusqu'ici, on a tout fait pour donner du plaisir au public. Là, ça va moins bien, il se met à siffler. Pourtant, c'est dans ces moments-là qu'on a le plus besoin de lui. Contre Brest, on ne l'a pas senti derrière nous et, sans soutien, ce sera compliqué pour nous à domicile.
Le public s'est montré sévère avec Fauvergue. Il est costaud, on lui a parlé et il va relever la tête et prouver qu'il a largement le niveau L1. »

« L'EXEMPLE, C'EST EVIAN ». - « Evian a changé d'entraîneur et a retrouvé ses valeurs. Son jeu n'est pas beau à voir, mais les joueurs démontrent de l'envie et mettent de l'agressivité. C'est un bloc qui défend ensemble. Des valeurs que nous avons perdues. »

« S'ACCROCHER A VALENCIENNES ». - « Face à l'une des meilleures attaques de L1, il va falloir bien défendre. Valenciennes, c'est un collectif bien huilé et de bonnes individualités. Ce sera forcément compliqué, mais il faut y croire. Si nous mettons les bons ingrédients, envie et intensité, on est capable de faire de belles choses. A Saint-Etienne, on a eu beaucoup de réussite, à Lyon, on en a pris trois : si on veut exister dans ce match, il ne faudra pas trop subir. »