[CLUB] - STADE DE REIMS

[spoucknick00]

ouai c est surtout eviter de s en prendre 5 :siflotte:

[babar051]

Sans Fofana ni Fauvergue
Pour son déplacement à Lyon (dimanche, 14h00), Reims peut compter sur son défenseur Pape Souaré, qui a purgé une suspension. Pereira fait aussi partie du groupe En revanche, Mo.Fofana est toujours à l'infirmerie suite à une déchirure aux ischios tout comme Gaëtan Courtet. Fauvergue, lui, a été touché au mollet lors du dernier entraînement rémois de ce samedi matin et a été contraint de déclarer forfait.

Le groupe de ReimsAgassa, Liébus - Signorino, Tacalfred, Weber, Mandi, Souaré - Ca, Krychowiak, Ghisolfi, Devaux, Ramaré, Pereira, Ayité, Fortes, Diego - Ghilas, Toudic.

[spoucknick00]

bravo Mr Fournier ...enfin il a compris que Fauvergue ne servait a rien dans l equipe ....

[PPDMdu29]

fauvergue touché au mollet ( bonne nouvelle sa s'approche du pied...)

news PPDM :

"un greffon du pied droit de JPP attend fauvergue si son pied lache..."

"actuellement au centre d'entrainement du stade de reims 2 individus masqués et anonyme attendent à l'entré du centre avec une batte de baseball clouté.."


mais bon mème avec le pied droit de JPP lui manquerai encore pas mal de choses...

- un bon jeu de tète
- une bonne vitesse de course
- de l'anticipation et une bonne lecture de jeu
- de la finition
- du charisme
- des supporteur qui l'aime^^

euh spouck complète la liste fait toi plaiz

[spoucknick00]

le collectif
les passes
puissance
tacle
chirurgie esthetique
un cerveau
arreter de gueulé sur le terrain
placement sur le terrain pour eviter le hors jeu
et surtout une offre de sedan pour le racheter

[PPDMdu29]

une offre de sedan

au pire tu te cotise avec babar et tu lui paie le ticket de train aller simple pour noel

[spoucknick00]

sa va . Il nous ruinera pas trop . Je lui paye le bus , il arrivera plus vite

[PPDMdu29]

un bus entre reims et sedan sa existe ?

je serai toi jassurerai le coup j'achète une chèvre et je le met dessus et paf coup pied au cul

quoique encore capable de monté la chèvre vu le niveau qu'il affiche sur le terrain...

mais reims / sedan a dos de chèvre sa met pas plus de 3 jours si il se perd pas ou si spouck essaie de buté la chèvre et vise un peu mal et paf^^

( mais sa porte a confusion fauvergue sur une chèvre spouck on comprendrai ton erreure )

[spoucknick00]

mdr tu es trop con et sache vu mon ancien metier dans l armée ...la chevre , je la raterais pas ...enfin sa depends de quel chevre que tu parle

[PPDMdu29]

si tu nous lache un flanc en tirant et que ta dudulle sa sera pa la fin du monde

[babar051]

Lyon - Reims / Lacombe mange du Lyon (l'union du samedi)

FOOTBALL (L1). Du haut d'une carrière à faire pâlir d'envie les actuels internationaux, Bernard Lacombe porte un regard nostalgique sur ce Stade de Reims qu'il a toujours adoré, en piste demain à Gerland.

BERNARD LACOMBE est un sentimental et ne le cache pas. Lyon, c'est chez lui. Il y est né, y a joué neuf saisons, et il y travaille encore. A 70 ans, l'éternel « conseiller du président », occupe aujourd'hui le poste de manager général. Entre Bernard et l'OL, ce n'est plus de l'amour, c'est de la rage. « Les saisons passent, on s'habitue à gagner ou à perdre. Et puis, on tente de corriger nos erreurs pour faire mieux la fois suivante. »
Bernard Lacombe est une institution. « C'est trop d'honneur, disons que j'ai eu une bonne carrière et que j'aime le football. » C'est quand même l'attaquant français le plus prolifique de l'histoire du championnat avec ses 255 buts. Un seul joueur a fait mieux : l'Argentin Delio Onnis (299 buts).
La caution sportive de Jean-Michel Aulas a tout vu, tout connu à l'OL. Et lorsqu'il avoue craindre le Stade de Reims, il y a forcément chez lui une part de vérité.

« Reims pouvait gagner à Paris »

Bernard, le Stade de Reims doit vous rappeler quelques souvenirs, non ?
« C'est une équipe qui a marqué son époque. Je me souviens d'Onnis, bien sûr, mais aussi de Krawczyk, Lech, Aubour, Richard… »
Et les plus anciens ?
« Le grand Reims, je l'ai découvert à l'âge de 10 ans, à Gerland. Quelle chance j'avais de découvrir tous ces grands joueurs. Récemment, lors d'une cérémonie pour la Coupe du monde, j'ai revu avec plaisir Fontaine et Piantoni. Quant à Colonna, j'ai passé une dizaine de jours avec lui lors de la Coupe d'Afrique des Nations au Caire. »
Quel était votre joueur préféré ?
« J'aimais bien Kopa. Avec le ballon, quel régal ! Je n'oublie pas Roger Piantoni, la grande classe. Mais mon préféré, c'était Justo (Fontaine). Je me suis beaucoup inspiré de sa technique. »
Vous devez être ravi de revoir Reims chez les grands…
« C'est un grand plaisir. Reims, ce ne sont que de bons souvenirs. Le tunnel d'accès sur la pelouse de Delaune où on entendait crisser les crampons en alu, la pancarte défense d'uriner sur la pelouse, et cette ferveur qui se dégageait de la tribune Méano quand les équipes sortaient de ce tunnel magique que nombre de grands joueurs ont emprunté. »
Savez-vous que le Stade est dirigé par un ancien Lyonnais ?
« Hubert Fournier ! On s'est croisé cet été à Tignes. J'ai été son entraîneur à l'OL. »
Pensiez-vous le revoir à la tête d'une formation de L1 ?
« Je ne suis pas surpris. C'était un joueur sérieux, utile dans un groupe, disponible et très professionnel. A l'époque, il portait déjà une grande attention à la préparation. Quand il a décidé de nous quitter en 2000, car il était sollicité, Jacques Santini m'a demandé de lui trouver un défenseur central. C'est là que je lui ai ramené le Brésilien Edmilson qui m'avait séduit au Brésil. »
En dégraissant son effectif, Lyon semble avoir retrouvé une nouvelle jeunesse…
« L'équipe est sympa, dynamique. Maintenant, il faut poursuivre dans cette voie. Un championnat, c'est 38 matches, c'est une longue aventure. Je pense qu'on peut réussir de beaux coups. Mais est-on capable de répéter les exploits ? »
Avec Steed Malbranque, vous avez touché le gros lot…
« Il nous apporte son dynamisme, sa vivacité et aussi sa grande expérience anglaise. On le sent à l'aise. Ces dernières saisons, nous avons été un peu poissards, avec notamment beaucoup de blessés. Si on peut éviter les malheurs… »
Vous ne craignez tout de même pas le promu rémois ?
« Attention : j'ai vu jouer Reims contre l'OM et à Paris. C'est costaud. Au Parc, s'il marque son penalty, il ne perd pas. Ça peut être un beau match, avec des buts. Je me rappelle qu'on avait réussi un 4-4 à Gerland contre Reims (*). »
Les Rémois signeraient tout de suite pour un 4-4. Et vous ?
« Pour le public, ce serait bien, pas pour les défenseurs. »

(*) Le 2 novembre 1973, Reims décrochait le nul (4-4) à Gerland avec des buts de Maneiro (sp), Chiesa, Lacombe, Maillard pour Lyon ; Pena, Bianchi (2 dont 1 penalty) et Laraignée pour le Stade.

[spoucknick00]

bon grosse defaite , sa faisait longtemps que Reims n avait plus perdu sur ce score

[babar051]

Fournier n'est «pas surpris»L'entraîneur de Reims Hubert Fournier s'est montré assez fataliste après la sévère défaite de son équipe contre Lyon (0-3) ce dimanche à Gerland.

Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «C'est une série compliquée pour nous (5 matches sans victoire). Nous pensions bien qu'en venant à Lyon, ce ne serait pas le bon endroit pour casser cette spirale qui continue. Après, qu'il y ait un écart entre le premier du championnat et un promu n'est pas surprenant. Nous étions venus avec de bonnes intentions. L'entame du match et la première période ont été encourageantes mais le but que nous avons pris nous a fait mal après avoir mal négocié une ou deux opportunités. En seconde période, cela a été beaucoup plus compliqué face à une équipe de l'OL qui a installé son jeu. Nous avons été plus en difficulté d'autant que nous avons été stériles offensivement. Je ne suis pas surpris de l'écart entre les deux équipes et par rapport à la qualité de l'effectif lyonnais face à un promu dont la plupart des joueurs découvrent la Ligue 1.»

[spoucknick00]

j ai vu le match et on a quand meme raté le coche par deux fois mais la victoire de Lyon est merité . Ils n ont pas eu besoin de ce forcer . Apres le csc de webber , le match etait fini

[Vincent]

La prince il a dit "Vous auriez pu au moins viser le nul" . La prince, il n'est pas content ....

[spoucknick00]

nous on est pas content d avoir perdu , mais tres content d avoir permis a Lyon d etre Leader

[jld]

je tavais dit 4 tu en as pris 3 ca va encore, par contre que fournier ex lyonnais explique son systeme hein car ca pue l'entourloupe :papy:

[babar051]

Lyon - Reims : 3-0

Olympique Lyonnais : Vercoutre - Réveillère, Dabo, Bivesac, Umtiti - Gonalons, Malbranque, Gourcuff (Grenier 74ème) - Lacazette (Fofana 78ème), Lissandro, Gomis (Njié 88ème).

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Ca (Ghisolfi 80ème), Krychowiak, Devaux – Fortes, Toudic, Diego (Ayité 69ème).

Buts pour Lyon : Weber CSC 45ème, Gomis 74ème, Lisandro 90ème
Avertissements pour Reims : Souaré 43ème, Ca 61ème

Le Stade de Reims a été logiquement battu cet après-midi par une équipe plus forte qui a dominé la rencontre de la tête et des épaules.
Hubert Fournier avait choisi de titulariser pour la première fois Julien Toudic. Pour le reste, la composition était celle attendue.
La première période voyait les Lyonnais confisquer le ballon mais sans parvenir à inquiéter Agassa. On notait quelques frappes de loin, quelques centres, mais rien de dangereux pour le portier Togolais.
Les Stadistent attendaient le contre, bien campés en bloc dans leur camp. Ils étaient à deux doigts de toucher le graal sur une action limpide, malheureusement, Diego, seul face au but, voyait sa volée filer au dessus alors que Vercoutre était battu (35ème). C'était le tournant du match car juste avant le repos les Lyonnais ne rataient pas leur première occasion. Réveillère débordait et centrait pour... Weber, qui géné, marquait contre son camp. Rageant...

A la reprise, les choses ne changeaient pas. Lyon monopolisait toujours le ballon, peu génés il est vrai par des Stadistes un peu timorés. Ils attendaient patiemment l'ouverture qui venait finalement à la 75ème minute losrque Krychowiak renvoyait un centre sur sa barre. Le ballon revenait à Gomis qui n'avait plus qu'à marquer. Rageant également...

Les Champenois sortaient enfin de leur coquille mais ne parvenaient pas à trouver d'espaces malgré quelques beaux mouvements. Un dernier ballon envoyait Lisandro seul face à Agassa pour le troisième but du nouveau leader du championnat (90ème). Dur pour les Stadistes mais finalement assez logique tant la maîtrise aura été Lyonnaise aujourd'hui.

[babar051]

Didier Perrin : Une très bonne équipe de Lyon
On a vu aujourd'hui qu'il y avait une marche importante entre le très haut niveau et un promu. Il va falloir encore travailler. On n'a pas été mis en danger en première mi-temps mais ils ouvrent la marque juste avant le repos. J'ai quand même vu une très bonne équipe de Lyon aujourd'hui. C'est la meilleure qu'on a rencontré jusque là. On se met deux buts mais ils nous ont poussés à la faute.
Je suis un peu déçu car on les a un peu regardés de mon point de vue. On a manqué d'agressivité dans les duels et la défaite est logique.
Mais il ne faut pas dramatiser et rester sereins. Le match contre Brest va être important.

Jean-Pierre Caillot : Un score logique

Jean-Pierre Caillot :
Que peut-on dire quand on prend trois buts ? Il y avait une vraie différence entre les équipes aujourd'hui et il faut savoir le reconnaître. C'est quand même un peu cruel car se met le but juste avant la mi-temps et le deuxième rassemble un peu au premier. Mais le score reflète la physionomie du match. On a beau dire que ce sont des matches bonus mais ce serait bien d'y prendre quelques points. Il n'y a pas de catastrophisme mais ça met un peu de pression pour la prochaine rencontre.

Mickaël Tacalfred : Dans le dur
Ce but juste avant la mi-temps nous fait très mal. On a sombré après le deuxième but. On est dans le dur en ce moment mais il ne faut pas lâcher et rester solidaires en espérant que cela va tourner.

[babar051]

Stade de Reims / Anthony Weber : « On va dans le mur »
Malheureux hier, Anthony Weber s'est pourtant bien battu.

FOOTBALL (L1). Malheureux sur l'ouverture du score, le défenseur central a voulu tirer la sonnette d'alarme. Le Stade doit se rebeller dès samedi contre Brest.

Il a précipité la perte des siens bien involontairement. Buteur contre son camp, Anthony Weber en appelle à un sursaut des Stadistes dont le passage à vide s'éternise un peu trop à son goût.

Fatigue physique et lacunes techniques : pour le défenseur stadiste, l'équipe doit se préparer au pire si elle ne retrouve pas au plus vite ses valeurs d'engagement. « On n'a plus la réussite », assure-t-il. Et si c'était simplement parce que le Stade ne la provoquait plus…

Anthony, quel sentiment vous inspire cette lourde défaite ?
« Le plus gros regret vient du premier but. On défendait bien mais on perdait trop vite le ballon. On avait trop de mal à le récupérer. Contre des équipes comme Lyon, ça ne pardonne pas. Il ne faut pas le rendre aussi facilement sinon on passe cinq minutes à courir pour le reprendre. Il aurait fallu faire plus tourner. »

Que s'est-il passé sur l'ouverture du score ?
« Je ne sais pas trop ce que Réveillère fait là mais il arrive à s'infiltrer et à centrer. Lacazette arrive et je suis sûr qu'il va toucher le ballon. Il ne le fait pas et ça vient taper sur mon protège-tibia. On donne les deux premiers buts. Au début de saison, on avait la réussite. Là, on l'a moins… »

On vous sent très déçu…
« La période est compliquée parce qu'on ne gagne plus. Il faut qu'on ait le courage de tenter plus de choses. Certains garçons ont suffisamment de talent pour entreprendre mais on ne le fait plus. Il faut s'inspirer d'un Lisandro. Il ne lâche rien. À la 89e, il vient encore tacler un ballon dans les pieds d'Aïssa Mandi. Nous, on a fait les efforts les uns pour les autres contre Montpellier ou Nice. Et ça a fait des belles victoires. On le fait moins aujourd'hui et ça se paie cash. Il faut qu'on travaille, ça ne peut que revenir. »

Le match contre Brest samedi s'annonce capital. N'y a-t-il pas le risque d'être sous pression ?
« C'est un concurrent direct et on reste sur cinq matches sans victoire. Il y aura forcément de l'enjeu mais il ne servira à rien d'être inhibé. On aura le couteau sous la gorge mais on ne peut plus montrer un tel niveau de jeu. Ce n'est pas possible. Il faut retrouver nos valeurs du début de saison. »

Se sont-elles évaporées sous l'effet de la fatigue physique ou de l'usure morale ?
« Il y a des deux mais il faut les retrouver. Sinon, on va droit dans le mur. À Lyon, on était venu avec des intentions et on a passé notre temps à cavaler. On doit prendre plus de risque dans le jeu. On a des joueurs pour le faire. On doit faire mieux. »

[babar051]

Stade de Reims / L’OL, ça ne fait pas rire
Kossi Agassa et les Rémois le nez dans le gazon de Gerland, des Lyonnais qui exultent : sale après-midi dans le Rhône pour le promu champenois.

FOOTBALL (L1). Privé de ballon, le Stade de Reims a enregistré un quatrième revers en cinq matches. Il n’a jamais eu les moyens de contrarier Lyon, un cador d’abord patient puis séduisant. Score final : 3-0.

Faut-il commencer à s’en inquiéter? À la recherche d’un succès depuis le 6 octobre (Nice, 3-1), Reims est désormais 13e et ne compte plus que trois points d’avance sur le premier relégable (Evian TG).

Hier, dans un Gerland battant son record d’affluence de la saison (*) et prouvant qu’il existe un public le dimanche à 14 heures, le Stade n’a pas existé. Les stats à chaud de la LFP traduisaient la supériorité lyonnaise: 17 tirs à 2 (8 cadrés à 1). Brest, samedi, s’annonce déjà crucial pour la suite de la saison.

LE CONTEXTE
Les résultats de la veille avaient placé Lyon dans une drôle de position, celle d’un leader virtuel en cas de victoire. C’est avec cette idée en tête que les Gones sont entrés à Gerland. L’enjeu n’a pas inhibé la troupe de Rémi Garde qui a fait ce qu’elle sait faire de mieux: prendre le ballon et le faire tourner.
Reims, lui, voulait stopper sa spirale négative. Son système de jeu traduisait cette envie de se rassurer, avec un bloc bas. Trop bas sans doute si bien que Tacalfred et les siens ont subi plus que de raison.

LA TACTIQUE
Les Lyonnais ne sont pas des farceurs. Ils alignaient sans surprise leur meilleure équipe du moment, dans un 4-3-3 également prévu. Le trident offensif Lacazette – Gomis – Lopez était soutenu par un milieu en triangle dont Gourcuff était le sommet et l’axe Malbranque – Gonalons la base. Sur les côtés, avec plus de réussite qu’à gauche, le flanc Réveillère – Lacazette était souvent à l’origine des meilleurs mouvements.
En réponse, le Stade la jouait aussi classique avec un 4-1-4-1 dans lequel Krychowiak s’occupait principalement de Gourcuff pour un duel d’ex-Girondins. La titularisation de Fortes n’avait rien de novateur. Les Stadistes misaient clairement sur sa vitesse de course et la même capacité de Toudic à prendre les espaces.

LA PHYSIONOMIE
L’OL, c’est une possession de balle «barcelonesque». Avec 62 % de détention à la maison, il possède le 3e ratio derrière le Barça (69 %) justement et le Bayern (64 %). Hier n’a pas fait exception à cette stat de début de saison. Lyon a monopolisé le cuir et fait courir des Stadistes longtemps bien organisés.
À la peine offensivement, Reims a fini par se déformer sur une initiative de Réveillère (45e). La déveine a fini le travail avec le but de Weber contre son camp mais le Stade ne pouvait jouer aussi près d’Agassa sans risquer ce genre de mésaventure. «L’écart n’est pas surprenant entre ce leader et un promu», analysait Fournier, quand même inquiet par le faible rendement offensif.
Ca est à créditer de la seule frappe cadrée (57e) dans une seconde période passée «sans amener le danger», dixit Fournier. «On a trop de carences techniques pour amener le ballon devant le but (76 % de passes réussies seulement). On n’a pas pesé lourd devant.»

LE TOURNANT
Il y a un premier mini-tournant dans la partie quand Toudic anéantit tout seul une bonne inspiration de Tacalfred (18e) ou quand Diego voit sa reprise s’envoler (35e). Lyon fait preuve de plus de réalisme dans la 45e minute. En désertant son aile droite où Diego peinait déjà à le contenir, Réveillère, servi par la talonnade de Lisandro Lopez, a créé la zizanie. Son travail dans la défense a débouché sur l’autogoal de Weber. «Ce but nous a fait mal», confirmait Hubert Fournier.

PAROLES DE COACHES
Rémi GARDE (Lyon): «On a fait un match appliqué contre une équipe qui n’a pas fermé le jeu. On a réussi à contenir ses assauts en concédant peu d’occasions. J’ai aimé l’allant de mes garçons et leur sérieux défensif. La première place? Je ne suis pas mal à l’aise avec elle mais il n’y a pas de titre à la 13e journée.»
Hubert FOURNIER (Reims): «La 1re période a été encourageante, avec beaucoup de discipline. On a même une ou deux opportunités qu’on ne concrétise pas. Le premier but nous fait mal. Ensuite, la seconde période est plus compliquée. On a été en difficulté face à cette équipe aux individualités de premier plan. De notre côté, on a été stérile offensivement et c’est ce qui me gêne le plus. On recule au classement mais on est à notre place. On ne lâchera pas.»

LA STAT : 1
C’était l’après-midi des premières pour les Stadistes qui, par Weber, ont ouvert leur compteur de csc. Ils n’avaient jamais perdu avec plus d’un but d’écart depuis le début de la saison. Les Rouge et Blanc n’avaient d’ailleurs plus jamais encaissé une telle différence depuis Ajaccio (0-3), en mars 2011.

(*) 33.222 spectateurs contre 32.154 contre Bordeaux. Même Bilbao en Europa League a fait moins bien, 30.500 entrées.


Les hommes clés
+ Mickaël TACALFRED
Déjà bon à Paris et très bon à Rennes, le capitaine aime voyager. Hier, à Gerland, il a juste eu à se reprocher son intervention non décisive devant Réveillère (45e). En échange, son jaillissement dans les pieds de Gomis (18e) aurait mérité mieux que d’être gâché par Toudic et son sacrifice a évité le pire sur une reprise du même Gomis (62e). Comme les arrêts d’un Agassa encore très précieux.

- Julien TOUDIC
Pour sa première titularisation avec le Stade cette saison et sa première en L1 depuis le 21 mars 2009 à Nice, l’attaquant a vécu un après-midi galère. Sur le front de l’attaque, ses courses ont produit peu d’effet. Et son erreur d’appréciation a débouché sur un hors-jeu bête alors qu’il y avait un 2 contre 2 à jouer (18e).

- Diego RIGONATO
A-t-il été gêné par sa cheville abîmée dans la semaine lors d’un entraînement en indoor? Peut-être mais il a surtout été perturbé par Réveillère. Le Brésilien a eu du mal à contenir le latéral international. Son apport offensif fut aussi très en deçà de ses capacités. En tout cas, celles de ses débuts en Rouge et Blanc. Physiquement, l’ancien Tourangeau piquerait-il du nez?

[spoucknick00]

ils ont interet a retrouvé le chemin des filet et de la victoire ... logiquement le mois decembre Reims joues mieux , on verra bien . Chaque année le mois de novembre c est de la merde

[babar051]

Stade de Reims / Fournier veut « reprendre l'initiative »
Hubert Fournier (ici avec Xavier Henneuse) souhaite que ses joueurs retrouvent leur spontanéité du début de saison.

FOOTBALL (L1). Pour Hubert Fournier, à Lyon, ses joueurs ne se sont pas libérés. Doit-on s'en inquiéter avant la succession de matches à enjeu qui s'annoncent ? Interview du coach.

Pour espérer battre Brest dans un match déjà crucial, Reims doit, samedi (20 heures), retrouver son allant estival. Son entraîneur exige davantage d'initiatives et une prise de conscience collective. Un match à suivre en direct !

Hubert, avec du recul, que retenez-vous de la défaite à Lyon, la quatrième en cinq matches de votre équipe ?
« Mon analyse n'a pas varié. Nous sommes tombés sur une très bonne équipe de Lyon. La défaite est on ne peut plus logique. Ceci dit, ma déception vient du fait qu'on a joué petit bras. Nous ne sommes pas allés chercher quelque chose de grand comme nous en avons eu la possibilité en première mi-temps. On aurait pu espérer mieux en étant plus entreprenants. Nous sommes tombés sans arme à la main et c'est un peu embêtant ».

Comment expliquez-vous cette inhibition ?
« Nous avons trop respecté les Lyonnais. En se concentrant à bloquer leurs points forts, nous avons oublié de les mettre en danger sur leurs points faibles. J'avais montré aux joueurs les images de Lyon - Bastia, avec des visiteurs qui avaient eu les ressources et le culot d'aller de l'avant. Ils s'étaient inclinés 5-2, mais, au moins, avaient-ils essayé. Contrairement à nous. Ceci dit, perdre à Gerland, face au leader, n'a rien d'infamant. Il y a quand même un monde d'écart entre les deux effectifs ».

Le passage à vide semble durer. Ça vous chagrine ?
« À mes yeux, la seule vraie contre-performance de ces derniers temps, c'est la défaite contre Evian à domicile. Pour l'heure, c'est le point noir de notre début de saison. Accessoirement, on peut y ajouter notre deuxième mi-temps contre Troyes qui nous a coûté deux points. Le reste est à peu près conforme à ce que le Stade de Reims, promu en L1, peut espérer dans ce championnat ».

N'est-ce pas dangereux de se réfugier derrière les bons résultats du début de saison ?
« Il faut, en effet, garder sa sérénité, ne pas s'affoler, mais ne pas non plus se contenter de notre acquis. Il ne faut pas rester les pieds dans le même sabot, mais avoir conscience qu'on arrive à une période charnière avec une succession de matches difficiles. À commencer par celui de samedi face à Brest, un adversaire de notre championnat comme ne l'étaient pas le Paris SG, Rennes et Lyon ».

Un match à hauts risques ?
« Un match à aborder avec un bon état d'esprit, avec la volonté d'entreprendre, de poser des problèmes à l'adversaire. Bref, des choses qu'on faisait encore à domicile il y a quelques semaines ».

Avez-vous pensé à changer votre schéma tactique afin de libérer vos attaquants ?
« Mais on en a fait des changements. À Lyon, c'était la troisième paire d'attaquants qui était alignée. On réfléchit, on tente, on essaie de redonner confiance aux attaquants, mais, paradoxalement, à Lyon, c'est la défense qui a cédé, alors que devant, ils ont eu très peu de ballons à jouer ».

Les attaquants sont critiqués, mais devraient-ils être les seuls ?
« Il faut une prise de responsabilités générale. Le risque est que, dans cette période délicate, certains se cachent et n'osent plus tenter, par peur de mal faire. Notre salut passera pourtant par la volonté individuelle d'apporter un peu plus, de prendre des initiatives. Et pas en se repliant sur soi-même ».

[spoucknick00]

les attaquants , non seul fauvergue et ghilas sont critiqué ..Toudic , il a pas fait assez de match pour etre jugé et Courtet quand il est pas la , on voit plus de but ...donc vivement qu il revienne

[babar051]

Le groupe des 18 contre Brest !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception du Stade Brestois, samedi à 20h00 (14e journée de Ligue 1).

Stade de Reims : Agassa, Liébus – Mandi, Souaré, Tacalfred, Weber, Glombard, Signorino – Krychowiak, Ca, Devaux, Ghisolfi, Diego, Ayité, Fortes – Ghilas, Toudic, Fauvergue

Le mot d'Hubert Fournier : La clé de ce match face à Brest peut se trouver dans notre faculté à se libérer, à aller de l’avant, et dans cette notion de réussite et d’efficacité qui peut être importante dans ce genre de match. Il faudra également avoir cette capacité à être hermétique sur les coups de pieds arrêtés, d’autant plus qu’ils ont des frappeurs intéressants. Ils ont du potentiel et peuvent nous inquiéter. Cette rencontre est un premier tournant important, car il s’agit d’un concurrent direct. C’est l’occasion de rattraper le couac face à Evian TG, et de couper cette mauvaise série.