Le Stade de Reims assure son maintien en Ligue 1
La 500e victoire de l’histoire du Stade de Reims, décrochée samedi face à Valenciennes, lui offre le maintien.
Le huitième but de la saison de Prince Oniangué place son équipe sur les rails européens.
L’un rit, l’autre pas. Bouilles joyeuses côté rémois, mines grises chez les Valenciennois. Les Nordistes qui ne s’étaient jamais inclinés face aux Champenois, sont repartis sans point samedi du stade Delaune. Une dixième défaite en déplacement qui tombe au plus mauvais moment car elle coïncide avec les succès d’Évian (1er non relégable avec 5 points de plus) et de Sochaux (qui recolle à la 18e place).
Cette 11e victoire rémoise – la 6e à domicile – positionne l’équipe d’Hubert à une 6e place provisoire qui lui laisse espérer une ouverture européenne, pour peu qu’elle gère bien sa fin de saison. Avec désormais 42 points, elle lui assure en tout cas officiellement son maintien en Ligue 1, en même temps qu’une 500e historique.
Et oui ! A la fin de son 65e match de Ligue 1 de l’ère moderne, face à Valenciennes, le Stade de Reims a atteint le chiffre de 500 victoires. Les chiffres donnent le vertige. Ils mettent en lumière la supériorité, voire la domination sans partage, des Rouge et Blanc de l’après-guerre à 1960, de loin ses meilleures années, avec 285 victoires en 522 matches. C’est durant cette période bénie que les Champenois ont écrit les plus belles pages de leur album, décrochant notamment six titres (1949, 1953, 1955, 1958, 1960, 1962), deux titres de vice-champion national (1947, 1654, 1963), deux Coupes de France (1950, 1958) et deux finales de la Coupe d’Europe des clubs champions (1956, 1959).
« Prendre du plaisir »
Toutes les statistiques marquant cette époque confirment la suprématie rémoise avec des séries impressionnantes, comme par exemple le plus grand nombre de victoires sur une saison (26).
Depuis leur retour dans l’élite, sous la conduite d’Hubert Fournier, les Rouge et Blanc ont remporté en un peu moins de deux saisons 20 de leurs 64 matches.
Samedi soir, la victoire a comblé le président Caillot. « C’est tellement rare qu’un club, qu’un président que les supporters puissent vivre des matches décontractés et ce match, comme c’était un match piège, et qu’on la pris par le bon bout, il nous a permis de passer un bon moment et de pouvoir prendre du bonheur et du plaisir, c’est quand même essentiel. »
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aller le weekend prochain , service minima , le nul et nicker l OM vendredi d apres ...eh la kiki tout dure pendant tres longtemps 

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Le meilleur buteur du Stade est aussi son guide spirituel
Meilleur buteur, mais surtout guide spirituel d’un étonnant Stade de Reims, l’international congolais distille une énergie positive autour de lui.
Avec désormais 8 buts, Prince Oniangué fonce à grandes foulées vers le titre de meilleur buteur stadiste. Christian Lantenois
Monaco a Albert, Reims à Oniangué. Ce Prince, charmant et mystique, dont le sourire et la bonne humeur égayent la vie des Rouge et Blanc.
Congolais né à Paris, passé par Caen, Rennes, Angers et Tours, Prince Oniangué, élégant échalas à la pensée profonde, anime avec foi le jeu de ce Stade de Reims, révélation de la saison.
Annoncé milieu relayeur, le voilà meilleur buteur stadiste (8 buts, 2 passes décisives) avec à peine trente matches (dont cinq avec le Stade Rennais) de Ligue 1 dans les jambes. Un fait du Prince qui le laisse coi : « J’ai de la réussite, si je marque c’est grâce au travail de mes coéquipiers ».
On insiste : ne s’étonne-t-il pas lui-même de porter aussi haut le flambeau stadiste ? « J’ai de la chance, il faut continuer à travailler. L’humilité précède toujours la gloire. »
Samedi, pendant une heure, Prince Oniangué, le pieux au physique de basketteur (1,90 m) s’est dépouillé pour donner du relief au jeu rémois, avant de demander à quitter la scène, diminué par une petite pointe aux ischios droits. « Nous avons réussi une très bonne 1re mi-temps, confiera-t-il, on a su être efficaces. C’est une belle victoire, on avance. »
Les questions fusent, le Congolais maîtrise la pression : « On ne se prend pas la tête. La qualité de la préparation débouche toujours sur une prestation de qualité. Continuons à prendre du plaisir de travailler ensemble ».
Mi-prédicateur, mi-grand frère, la meilleure recrue estivale diffuse un fluide apaisant dans le vestiaire stadiste. Il n’a pas été le dernier à encourager Antoine Conte qui effectuait son retour à la compétition après bien des déboires physiques. « C’est mon petit, je l’aime bien. Il a fait un bon match. Maintenant, à lui d’enchaîner, de montrer son potentiel. »
Le mot « Europe », lancé à tout va dans l’effervescence d’un onzième succès, ne modifie pas son regard. S’il sourit, c’est pour faire comprendre qu’il n’adhère pas forcément à cet emballement. Bref, pour lui, à chaque jour suffit sa peine. « Lorsqu’il ne restera que cinq matches, on pourra en discuter. Pour l’heure, concentrons-nous sur le prochain déplacement à Toulouse, puis à la réception de Marseille. Il ne faut surtout pas s’enflammer. »
Chez lui, le fameux terme « match après match » n’est pas galvaudé.
Et si tout ce bonheur n’était qu’une récompense divine ? Oniangué le dévot n’est pas le dernier à le penser. « Je remercie le Seigneur », lâche-t-il sans détour. Le Stade de Reims a trouvé son guide spirituel.
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c est claire que Oniangué en quelques mois , il a conqueris le coeur des Rémois . Et ses interview en vallent le detours . un super gars , peut etre mon prochain maillot d ailleurs 

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Oniangué : «Objectif Maroc 2015»
A quelques heures d'affronter la Libye en amical en Tunisie, Prince Oniangué, le milieu de terrain international congolais du Stade de Reims évoque le premier rassemblement de l'ère Claude Le Roy.
oniangue (prince) (L'Equipe)
«Prince, qu’est-ce que représente ce match contre le vainqueur du dernier CHAN, la Libye ?
C’est un nouveau départ pour nous : nouvel entraîneur, nouveau staff. C’est la prise de fonction du nouveau coach, donc on va être là pour poser les bases, les fondations. Il faut être rigoureux sur tous les petits détails.
Qu’attendez-vous exactement ?
Il faut connaître le projet, avoir une idée précise des moyens mis à notre disposition pour aller chercher la qualification pour Maroc 2015.
Est-ce que les Diables rouges actuels ont justement les moyens de se qualifier pour la première fois depuis la CAN 2000 ?
On a une génération talentueuse, avec Ndinga (Olympiakos) qui a récemment battu Manchester United en Ligue des champions, Brice Samba (OM), Nzonzi, etc. On avait besoin d’un bon encadrement, mais je n’en doute pas avec quelqu’un comme Claude Le Roy. Ca devrait le faire !
C’est vraiment un bonheur de vous replonger en sélection après une coupure de plusieurs mois ?
Oui, c’est toujours une fierté. Même si je suis né en France, je me sens congolais.»
F.S., à Reims
F.F
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Kossi Agassa reste le n°1 des gardiens
De retour de blessure (genou), Kossi Agassa retrouvera-t-il sa place dans les buts à Toulouse ? « On va voir le ressenti en fin de semaine », assure Hubert Fournier qui n’a pas l’intention de chambouler sa hiérarchie : « Il n’est pas inscrit dans le marbre que Kossi sera n° 1 jusqu’au bout mais la hiérarchie ne changera pas sur une blessure ou une suspension. Elle bouge sur des contre-performances notoires. »
Malgré tout, l’entraîneur s’est dit très satisfait des prestations de Johny Placide. Son match solide face à Bordeaux lui a même valu les honneurs du journal l’Equipe qui l’a sélectionné dans son équipe type.
Nicolas de Préville: «Je me suis imposé dans l’axe »
Nicolas De Préville, avec 42 points, le Stade a définitivement renouvelé son bail en Ligue 1 en battant Valenciennes…
« On parlait déjà de maintien assuré après Bordeaux alors Valenciennes nous sert surtout à nous rapprocher de notre objectif : terminer dans les dix premiers. On ne veut plus redescendre dans la seconde moitié du tableau. »
Pour la première fois depuis un moment, vous avez réussi votre entame de match. Comment l’expliquez-vous ?
« On a eu beaucoup de maîtrise. On est très content de ce premier acte, moins du second. Le score a sans doute fait qu’on s’est relâché mais on aurait aimé animer un peu plus la deuxième période. À nous de rester sur la première pour aller embêter Toulouse. »
Y aura-t-il un sentiment de revanche par rapport à la défaite de l’aller (1-2), concédée sur un penalty dans les dernières minutes ?
« Ce n’est jamais bon de perdre deux fois contre la même équipe mais il n’y a pas de revanche. On va essayer de gratter un point. »
On vous parle beaucoup d’Europe. Est-ce une pression ?
« C’est plutôt un rêve mais on ne se l’est pas fixé comme objectif. On verra où on est placé à cinq journées de la fin, quand le sprint final sera lancé. »
À titre personnel, vous enchaînez les bonnes sorties. Vous en êtes à quatre buts et deux passes décisives. Vous êtes-vous fixé un objectif pour la saison ?
« Je ne me suis pas imposé de stats. Mon but a toujours été de faire le maximum de matches. J’étais le dernier dans la hiérarchie du coach pour les postes d’attaquants. Je me suis imposé dans l’axe, là où je démontre que je suis le plus performant. Je visionne tous mes matches. Au centre, je fais les choses plus naturellement. Je n’ai pas le coffre pour tenir tout un couloir où on demande plus de travail défensif. J’ai plus de lucidité quand je joue en pointe. »
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bah je ne vois pas pourquoi Kossi ne sera pas le N°1 

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Le groupe des 18 contre Toulouse !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour le déplacement à Toulouse, samedi à 20h00 – 28e journée de Ligue 1.
Stade de Reims : Agassa, Placide – Weber, Mandi, Conte, Turan, Tacalfred, Signorino – Krychowiak, Albaek, Oniangue, Fortes, Devaux, Ca – Atar, De Preville, Charbonnier, Courtet
Soins : Glombard (Genou), Fofana (Cuisse), Ghisolfi (Cheville), Ayité (Pied), Bastien (Coude).
L'interview d'Anthony, défenseur de Reims
Aujourd'hui, à l'approche du 28è épisode de cette saison en Ligue 1, le TFC reçoit le Stade de Reims d'Anthony Weber au Stadium (20h, BeIn Sports Max 6). Le natif de Strasbourg, 26 ans et plus de 125 matchs disputés en carrière (60 en L1 dont 59 titularisations), a eu la sympathie et la gentillesse de répondre à nos questions. Formé en Alsace, au Racing Club avec qui il remporte la Gambardella en 2006, il est un membre actif et indéboulonnable de l'axe central rémois.
Bonjour Anthony. Contre Valenciennes le week-end dernier (3-1), vous avez assuré le maintien et offert la 500è victoire du club en Ligue 1, ce succès est-il plus savoureux que les autres ?
Anthony Weber : "Oui un peu plus forcément car, dans le journal local, les journalistes en ont parlé et ces trois points nous ont amené la certitude d'être encore dans l'élite la saison prochaine. Cette victoire est par-conséquent plus importante que les précédentes !"
D'ailleurs, au cours de la partie, une blessure vous a obligé à quitter le terrain (83è, remplacé par Florian Ghisolfi). Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
A.W : "Ça va très bien, j'ai repris l'entrainement et ça devrait normalement aller. J'étais un peu en délicatesse avec ma cheville depuis un long moment et là, justement, sur un contact, la douleur s'est réveillée... Du coup, on a préféré ne pas prendre de risques inutiles et repartir doucement en début de semaine."
Depuis trois saisons, vous êtes un cadre du groupe rémois et de la charnière centrale aux côtés de Mickaël Tacalfred (60 matchs en L1 en un peu plus d'un an et demi). Comment avez-vous franchi ce palier entre la Ligue 2 et la Ligue 1 ?
A.W : "Tout simplement en apprenant match après match. C'est en enchainant les rencontres qu'on acquiert cette expérience. Je pense que c'est en travaillant dur aux entrainements, aussi, que se trouve la recette de la réussite."
L'an passé vous avez vécu un passage délicat en championnat, votre coach notamment, peut-on dire alors qu'il existe une vraie solidarité et cohésion au sein de votre collectif de ce fait-là ?
A.W : "Bien entendu... On était tous dans le même bâteau, on était soudés autour de lui et forcément entre nous. On venait de monter et on ne voulait absolument pas connaître une descente dès la première saison. À un moment donné, il a fallu trouver la solution même si elle a mis du temps à venir. Quand le déclic s'est mis en marche, à Nancy la saison passée (9 février 2013, 2-1, 24è journée), on était mené 1-0 à la mi-temps puis au final on gagne ce match en condamnant malheureusement l'ASNL dans le même temps. Ça nous a donné certainement plus de confiance et on a commencé à battre des équipes comme le PSG à domicile (1-0, 2 mars 2013). On a été cherché des bons résultats et on a réussi à se maintenir à l'avant-dernière journée."
Justement, en parlant de maintien, il est acquis et vous pointez à la 7è place au classement actuellement. Quels sont désormais les objectifs de Reims en cette fin de saison ? Et est-ce que la place européenne, dont tout le monde doit vous parlez en ce moment, est réellement dans vos esprits ?
A.W : "Il n'y a pas d'objectifs principaux fixés par le Président ou le staff. Maintenant, le maintien en poche, on doit prendre les matchs les uns après les autres. Essayons de finir le plus haut possible même si c'est vrai que dans nos têtes, on se dit que si on est là ce n'est pas par hasard. À nous de continuer comme cela et pourquoi pas décrocher un ticket européen, qui n'était pas l'objectif premier du club; mais si on peut le faire à deux ou trois journées de la fin en étant bien positionné, on ne va évidemment pas se gêner !"
Quel regard portez-vous sur la saison du TFC ? Et que pensez-vous de ce schéma tactique en 3-5-2, propre aux Violets ?
A.W : "Je pense que c'est une saison un peu en demi-teinte. Une équipe toulousaine qui réussit très bien à l'extérieur et est un peu plus en difficulté à domicile. Pour ma part, moi, je trouve que Toulouse est une très très bonne équipe de la Ligue 1 avec un dispositif tactique que peu d'entraineurs emploient. Dans ce schéma, ils sont très bien huilés avec les déplacements qu'il faut. Ils posent énormément de problèmes à leurs adversaires comme ils avaient pu le faire chez nous à l'aller. Ils étaient venus gagner 2-1 d'ailleurs et on avait eu une partie compliquée face à cette tactique. Une très belle équipe avec de très bons joueurs !"
Du coup, selon vous, quelles sont les forces et les faiblesses de ce 3-5-2 ?
A.W : "Leurs forces..? D'abord, ce sont les couloirs avec des latéraux comme Akpa Akpro et Aurier qui montent énormément. En plus de ses chevauchées offensives, Serge Aurier marque des buts à l'image de ce qu'il a réalisé récemment. Les côtés apportent beaucoup devant mais c'est aussi leurs faiblesses par-conséquent. À force d'attaquer, les efforts et retours défensifs sont plus difficiles, moins évidents."
À quel type de rencontre vous attendez-vous samedi soir au Stadium (20h) ?
A.W : "À mon avis, ce sera déjà un match compliqué face à une formation difficile à manoeuvrer. On va essayer d'analyser les problèmes posés et ce qu'on n'avait pas bien fait lors de la phase aller. Ça va être une rencontre serrée contre une bonne équipe qui n'est que 6 points derrière nous. Toulouse voudra nous battre en étant à la maison et en voulant se rapprocher de nous pour recoller au peloton."
En faisant référence au match aller, y aura-t-il un goût de revanche quand même ce week-end ?
A.W : "Revanche... Non, car on n'avait pas été du tout volé et Toulouse méritait sa victoire. Après, c'est clair que nous, on se déplace pour faire un bon résultat. On ne s'en cache pas. Depuis le début de saison, c'est toujours pareil car à l'image de notre déplacement à Monaco, on essaye de gagner constamment même si cela ne nous a pas été favorable à la fin cette fois-là (2-3). Si on obtient un match nul, ce sera quand même un bon résultat aussi malgré tout et puis, si on gagne, tant mieux pour nous... Ce seront trois points difficiles à avoir quoiqu'il arrive."
Merci Anthony de ta disponibilité et d'avoir pris le temps de nous répondre ! Bon match samedi et une excellente fin de saison !
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bravo au 2 def de reims d'avoir accepté de rep a la presse local toulousaineTacalfred : «le TFC est une bonne équipe qui n'est pas à sa place au classement»
Le TFC, en pénurie de points à domicile, reçoit le Stade de Reims, très à l’aise à l’extérieur, demain soir (20h sur beIN SPORTS 1 & 6). Actuellement 7e au classement, à égalité de points avec Lyon, le club champenois réalise une excellente 2e saison dans l’élite. Mickaël Tacalfred, capitaine et défenseur, entend bien poursuivre sur cette lancée et finir la saison en beauté avec son club.
Le Stade de Reims est en train de réaliser une très grande saison…
Cette 7e place est inespérée. On ne l’imaginait pas au début de la saison. On savoure pleinement ce qui nous arrive et on fait tout pour que ça continue.
Justement, quel était l’objectif au début de la saison ?
Le maintien, tout simplement. Mais avec un meilleur classement que l’an dernier (14e ndlr).
Et maintenant, vous ne pensez pas à l’Europe ?
On nous en parle beaucoup mais, honnêtement, on n’y pense pas trop. On veut simplement faire la meilleure saison possible. C’est flatteur d’être à cette place, à hauteur de Lyon, et c’est toujours plus agréable que de batailler pour le maintien. Mais on ne calcule rien. Maintenant que le maintien est assuré, on profite de ce qui nous arrive.
Vous êtes sur une excellente dynamique à l’extérieur. Comment expliquez-vous la différence avec vos performances à domicile ?
À l’extérieur, les équipes sont plutôt ouvertes et doivent faire le jeu. Ce qui nous permet de créer des brèches. On se déplace toujours avec un état d’esprit conquérant car on sait que prendre des points à l’extérieur est important. A contrario, à domicile, on doit être plus entreprenant puisque c’est à nous de faire le jeu. On a réussi à corriger le tir contre Valenciennes (3-1) et il faut poursuivre sur cette voie.
Comment préparez-vous ce déplacement à Toulouse ?
Avec l’envie de faire un résultat, comme à chaque fois. C’est notre état d’esprit et on n’en démordra pas.
Que craignez-vous le plus au TFC ?
L’équipe dans sa globalité. Ils ont énormément de joueurs à vocation offensive et leur système de jeu est assez particulier. On va faire en sorte de les contrer le mieux possible mais ça ne sera pas facile. On sait qu’ils ont du mal à domicile. Ils sont un peu dans la même situation que nous. On va essayer d’en profiter. C’est une bonne équipe qui n’est pas à sa place je pense. Contre le PSG, ils ont fait un bon match. Ils ont bien joué, ont failli ouvrir le score avec ce raté sur la ligne mais, à la fin, il manque le résultat. C’est dommage mais je pense qu’ils vont encore grimper au classement.
Cela fait 6 saisons que vous êtes à Reims. Vous êtes capitaine et titulaire indiscutable. On dirait que la Ligue 1 vous sied à merveille…
C’est vrai que je me suis bien adapté et j’espère que je vais continuer à ce niveau. J’ai très envie de continuer au Stade de Reims. Je m’y sens très bien. Je suis en contrat jusqu’en 2016 mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura une 7e saison.
Vous avez 32 ans et encore toutes vos jambes, jusqu’où comptez-vous aller ?
(Rires) Le plus loin possible j’espère. Tant que mes jambes et ma tête suivront, je ne m’arrêterais pas. Je réfléchis un peu à l’après carrière car il faut toujours s’y préparer mais pour le moment, je me concentre sur le football en savourant chaque moment au maximum.
Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
H.Fournier : Toulouse, une équipe compliquée à jouer
Retour sur le point presse d’Hubert Fournier, qui s’est déroulé mardi aux Thiolettes. Extraits.
Toulouse, a un parcours assez irrégulier dans ce championnat, ce qui en fait une équipe particulière à affronter…
C’est une équipe à l’aise à l’extérieur. On se ressemble un petit peu. Nous avons un peu les mêmes caractéristiques, même si de notre côté, nous avons réussi à obtenir deux victoires à domicile dernièrement. Je pense que c’est une équipe qui n’est sans doute pas à sa place dans ce championnat car elle est composée de joueurs de talent. C’est une équipe compliquée à jouer car elle a un dispositif que l’on a moins l’habitude de voir. Elle est rigoureuse, agressive, physique. Il va déjà falloir répondre dans ce domaine, et se servir de ce qu’a pu faire Bastia qui a réussi à marquer trois buts là-bas. Il y aura sans doute de la place pour faire quelque chose. Mais il faudra un bon Stade de Reims, car – on l’a vu au match aller (victoire de Toulouse 2-1) – c’est une équipe de qualité.
Justement, par rapport au match aller, il y a un sentiment de revanche ?
Non pas de revanche. Ils avaient profité, en fin de match, avec du métier, d’un pénalty qui n’était pas flagrant. Nous aurions pu aussi avoir des opportunités, que nous n’avions pas su concrétiser. Nous n’étions donc pas à l’abri d’un fait de jeu qui s’est produit à trois minutes de la fin du match. On avait souffert, car nous avions en face de nous un bloc toulousain qui avait pris le dessus. Quand tu subis l’impact au milieu de terrain, tu te rends le match difficile.
Ils ont également un plan de jeu atypique…
Oui, mais il correspond bien aux qualités des joueurs qui composent cette équipe. C’est une équipe très technique au milieu de terrain, qui excelle dans le jeu court. Il y a des joueurs de couloirs capables de répéter les efforts et deux très bons attaquants, complémentaires. Derrière ils ont des hommes de duel, de combat. Ce qui en fait une équipe difficile à manœuvrer et dangereuse. Après, il est vrai qu’à domicile, ils ont un peu de mal à s’exprimer. A nous de leur poser des problèmes.
Reims est parmi les meilleures équipes à l’extérieur. C’est un rang que vous souhaitez conserver ?
Le challenge n’est pas là. L’objectif est de terminer à la meilleure place possible en championnat. Mais pour y parvenir, tenir notre rang à l’extérieur est par conséquent un objectif intéressant. Un bon rendement à l’extérieur, combiné à nos matches à domicile, peut nous permettre de vivre une fin de saison sympa.
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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
lol il est super critiqué charbonnier , le public est partagé . Mais quand tu vois qu il est super critiqué par la presse, et les anciens joueurs , ça veut tout dire 

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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Fin de saison pour Yann Benedick
L'attaquant prêté par le Stade de Reims souffre d'une distension des ligaments croisés du genou.
Yann Bénédick s'est blessé le week-end dernier, alors qu'il jouait avec la réserve du Racing Club Strasbourg Alsace (DH), à Dinsheim.
L'attaquant souffre d'un genou. D'après le quotidien l'Alsace, sa saison est terminée.
Formé à Strasbourg, le jeune attaquant est en contrat avec le Stade de Reims jusqu'en 2015. Déjà blessé au genou lors de son arrivée en Champagne, il avait fait le choix de revenir dans son club formateur sous la forme d'un prêt en janvier 2013. Prêt qui a été prolongé d'une saison.
Weber: « Besoin de se remobiliser »
Jamais le Stade de Reims ne s'était incliné après avoir compté deux buts d'avance cette saison avant la désillusion subie à Toulouse (3-2). Tout en cherchant à relativiser, Anthony Weber sait qu'une réaction est attendue vendredi (20 h 30) contre Marseille.
«On a toujours l’ambition de finir dans les 10 premiers».
Anthony Weber, comment expliquez-vous le contraste entre les deux mi-temps de votre équipe au Stadium ?
Collectivement, on n'y était plus en deuxième mi-temps, on ne parvenait plus à enchaîner trois passes. On a encaissé un premier but sur coup de pied arrêté après avoir déjà eu une alerte avec Ben Yedder. On savait que dès que les Toulousains reviendraient à 2-1, ce serait compliqué. C'est d'autant plus malheureux qu'on s'est procuré les occasions pour mener 3-0 à la pause. On aurait été à l'abri, mais il n'y a pas non plus mort d'homme. Il ne faut pas tirer sur tout le monde parce qu'on a perdu à Toulouse. Ce serait oublier ce qu'on a fait jusqu'à présent. Mais il sera important de réagir contre Marseille.
Avez-vous surtout failli mentalement ?
Même si en deuxième période on n'a pas réussi à enchaîner les passes, il faut qu'on soit beaucoup plus solide. Il faut qu'on évite de commettre des erreurs et d'encaisser des buts bêtes. On doit montrer davantage d'expérience. Il est difficile de perdre comme ça parce qu'on aurait pu s'emparer de la cinquième place. Mais il ne faut pas s'alarmer non plus, on a simplement besoin de se remobiliser. Il faut analyser nos erreurs pour ne pas les reproduire vendredi.
« OM, un match couperet »
Vous allez disputer six des dix derniers matches à domicile. Espérez-vous capitaliser pour viser une place d'honneur en fin de saison ?
On a toujours les mêmes ambitions, on veut finir dans les dix premiers. Pour l'instant, on est 7e à un point de Marseille qu'on affronte lors de la prochaine journée. Il est rageant d'être reparti de Toulouse avec zéro point alors qu'on avait la possibilité d'en empocher trois. Mais la réception de Marseille nous permettra peut-être de passer devant l'équipe phocéenne.
Pensez-vous qu'avec l'engouement que suscite cette affiche, c'est le match idéal pour se relancer ?
Oui, mais ça peut aussi ressembler à un match couperet parce que si on s'incline à domicile, on se retrouvera à quatre points de cette formation et les concurrents qui se trouvent derrière pourront nous dépasser. C'est la raison pour laquelle on risque gros sur cette rencontre. Mais on est ambitieux, on jouera pour prendre trois points et pour recoller au peloton de tête.
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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
c est pas se remobilisé qu il faut , c est rester concentrer sur le match present pas pensé au suivant 

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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Reims-OM : Tribune Visiteurs
Les guichets ne seront pas ouverts le soir du match pour la tribune "VISITEURS", tous les billets ont été vendus par l'Olympique de Marseille.
Il reste actuellement 1 000 places côté GRAND PUBLIC.
Le Stade de Reims à l’heure de la Chine !
A l’occasion de la rencontre Stade de Reims – Olympique de Marseille, Vendredi 14 Mars à 20h30, le Stade de Reims se met à l’heure de la Chine !
Cette année est marquée par le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France. De plus, durant ce mois de Mars, la Chine célèbre, pour la 19e année consécutive, le mois de la Francophonie dans les plus grandes villes du pays.
Pour ce choc face à Marseille, le Stade de Reims aura ainsi le plaisir d’accueillir à Delaune M. Jianhua WU, PDG de la société chinoise Saneî Ascenseurs, partenaire majeur du club :
- M. Wu donnera le coup d’envoi fictif du match.
- Les joueurs du Stade de Reims évolueront avec un maillot collector : Le logo ventral du maillot -« Saneî Ascenseurs » - sera ainsi exceptionnellement inscrit en mandarin ! (Maillot Collector disponible en boutique, en édition limitée)
- Les principaux onglets du site officiel du Stade de Reims seront affichés en Mandarin
- Durant la rencontre le logo de « Saneî Ascenseurs » sera affiché en mandarin sur les écrans LED,bord pelouse.
A travers cette initiative le club souhaite mettre en exergue ce partenariat majeur avec « Saneî Ascenseurs », et de manière plus générale, les bonnes relations franco-chinoises.
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Ghisolfi forfait, Oniangue incertain
Florent Ghisolfi forfait !
Victime d’une entorse de la cheville la veille du déplacement à Toulouse, Florent Ghisolfi a passé la semaine aux soins. Le natif d’Aubagne (Bouches-du-Rhône) est forfait pour la venue de l’OM.
Oniangué, décision aujourd’hui
Prince Oniangué, le meilleur buteur stadiste qui a joué diminué à Toulouse, souffre d’une élongation aux ischios de la jambe droite. Au repos lundi et mardi, l’international congolais passera un test décisif cet après-midi, à l’issue duquel une décision sera prise quant à sa participation au match de demain.
Floyd Ayité, victime d’un écrasement du cinquième orteil du pied droit, a repris normalement.
Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Le groupe des 18 contre Marseille !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Marseille, vendredi à 20h30 – 29e journée de Ligue 1.
Stade de Reims : Agassa, Placide – Weber, Mandi, Turan, Tacalfred, Conte, Signorino – Krychowiak, Oniangue, Devaux, Albaek, Fortes, Ayite – Atar, Charbonnier, De Preville, Courtet.
Soins : Glombard (Genou), Ghisolfi (Cheville)
Stade de Reims : Hubert Fournier, ce «très bon cadre supérieur»
Si l’an dernier Hubert Fournier a été un temps menacé suite aux mauvais résultats du Stade de Reims, ce n’est vraiment plus le cas aujourd’hui. En effet, l’ancien défenseur dirige l’équipe surprise de la saison et est actuellement en lice dans la course à l’Europe. Une réussite que son président Jean-Pierre Caillot a commenté dans France Football :
« Je suis un dirigeant qui marche à la confiance et, malgré deux passages difficiles, on a maintenu Hubert en place parce qu’on savait qu’il était sérieux et qu’il bossait. J’ai appris à le connaître. Il a toujours fait passer les intérêts du club avant les siens. Moi qui suis aussi chef d’entreprise, je dirais que c’est un très bon cadre supérieur ! Il ne se prend pas pour un autre. Hubert a toujours pris en compte les réalités du club et du terrain. Quand il est arrivé, il a accepté des conditions de travail très moyennes. Mais il ne s’est jamais plaint. Nous avons construit ensemble (…) Comme nous, il a des ambitions raisonnées. Il s’inscrit dans notre projet et dans notre progression. Et quoi qu’il arrive, il restera l’entraîneur qui a fait remonter Reims dans l’élite. »
- spoucknick00
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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Un maillot en mandarin
Le maillot collector du Stade de Reims en mandarin. (D.R)
Pour l'ouverture de la 29e journée de L1 ce vendredi soir contre l'Olympique de Marseille (20h30), les joueurs du Stade de Reims porteront un maillot sur lequel le nom du sponsor principal du club est écrit en mandarin. Le club champenois profite des festivités autour du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et l'Empire du milieu pour faire un clin d'oeil à son partenaire économique numéro un, l'ascensoriste chinois Saneî. Le site officiel du club est également rédigé en partie en mandarin. Jianhua Wu, lePDG de la société chinoise, donnera le coup d'envoi fictif du match.
De retour au Sporting, où il n’a pas joué le moindre match, le natif de Migennes entend conserver cet élan. Mais en France, à Reims. Et c’est au terme d’un invraisemblable imbroglio avec le club portugais qu’il a revêtu le maillot champenois l’été dernier. «C’est vrai que ça m’a perturbé, mais en même temps forgé. Désormais, je sais que rien n’est acquis, qu’il ne faut pas lâcher. Je le prends davantage comme une expérience positive». Actuellement doublure de Signorino, le jeune latéral – que son coach Hubert Fournier juge «dynamique, saignant, porté vers l’avant» - s’acclimate bien au sein du septième de L1 (15 apparitions dont 10 en tant que titulaire). S’il a fait le choix de la raison en ralliant Reims, celui d’évoluer pour sa nation attendra encore un peu. Sous le maillot bleu des U16 jusqu’aux U19, il joue depuis février 2013 avec les U21 turcs. «Pour être honnête, je n’y ai vraiment pas pensé. Avec tout ce que j’ai vécu, j’ai d’abord privilégié mon club. J’aurai le temps d’y réfléchir le moment venu». Du temps, Atila Turan ne demande que ça pour être à la hauteur de son prestigieux nom.

Le maillot collector du Stade de Reims en mandarin. (D.R)
Pour l'ouverture de la 29e journée de L1 ce vendredi soir contre l'Olympique de Marseille (20h30), les joueurs du Stade de Reims porteront un maillot sur lequel le nom du sponsor principal du club est écrit en mandarin. Le club champenois profite des festivités autour du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et l'Empire du milieu pour faire un clin d'oeil à son partenaire économique numéro un, l'ascensoriste chinois Saneî. Le site officiel du club est également rédigé en partie en mandarin. Jianhua Wu, lePDG de la société chinoise, donnera le coup d'envoi fictif du match.
France ou Turquie, son coeur balanceTuran, une histoire à écrire
Avec son nom si singulier, Atila Turan ne passe pas inaperçu dans le paysage de la Ligue 1. À 21 ans, le latéral gauche de Reims apprend le métier sans faire de bruit. Focus sur un joueur au parcours sinueux avant la réception de Marseille vendredi (20h30).
À 21 ans, le latéral rémois Atila Turan connaît sa première saison en Ligue 1. (L'Equipe)
Sa renommée et son parcours n’ont pas encore le même éclat que son nom. Atila, comme prénom, en référence au célèbre roi des Huns qui marqua de son empreinte l’histoire pour sa soif de conquête. Et Turan, comme patronyme, qui prend aussi des allures historiques puisque c’est ainsi que se nommait la déesse de l’amour et de la beauté dans la mythologie étrusque. «Mes deux parents sont Turcs. C’est ma mère qui a choisi ce prénom et c’est vrai que c’est un prénom assez marquant. Ça me représente bien», glisse le principal intéressé. Conquérir et séduire, Atila Turan ne demande que ça. Du haut de ses 21 ans, le latéral gauche du Stade de Reims respire la quiétude. Et profite du temps présent, tout en espérant, plus tard, conjuguer un avenir au plus-que-parfait. «J’ai eu pas mal de temps de jeu mais je ne me satisfais pas de ça. J’ai envie de jouer encore plus. J’ai montré pas mal de belles choses pour une première saison en Ligue 1, malgré ce que j’ai vécu auparavant».
Car, malgré son jeune âge, le Franco-Turc connaît déjà un destin singulier. Tortueux, aussi. Pour ses premiers émois avec le monde professionnel, il voit, impuissant, son club formateur de Grenoble, alors en L2, chuter en CFA 2 en raison de difficultés financières. Un crève-cœur : «C’est vrai que c’était un peu dur à digérer. C’est le club qui m’a lancé, mon club de cœur, celui qui m’a révélé». Soucieux d’écrire un nouveau chapitre, Turan accueille avec félicité l’intérêt du Sporting Portugal à l’été 2011 – «une équipe qui a une belle histoire et où de bons jeunes sont sortis». Sauf que l’histoire prend un détour inattendu. «Peu avant le début de la saison, ils m’ont dit que si je ne partais pas en prêt, je n’allais pas jouer puisque Insúa arrivait de Galatasaray. On m’a dit que j’allais être troisième dans la hiérarchie alors que j’étais venu pour être deuxième…», confesse-t-il, amer. Mais pas désabusé. Le défenseur part en prêt à Beira-Mar puis à Orduspor, en Turquie. Comme un signe, c’est dans son autre pays d’origine que débute les promesses. «J’ai enchaîné 25 matches là-bas. Cela s’est plutôt bien passé».
De retour au Sporting, où il n’a pas joué le moindre match, le natif de Migennes entend conserver cet élan. Mais en France, à Reims. Et c’est au terme d’un invraisemblable imbroglio avec le club portugais qu’il a revêtu le maillot champenois l’été dernier. «C’est vrai que ça m’a perturbé, mais en même temps forgé. Désormais, je sais que rien n’est acquis, qu’il ne faut pas lâcher. Je le prends davantage comme une expérience positive». Actuellement doublure de Signorino, le jeune latéral – que son coach Hubert Fournier juge «dynamique, saignant, porté vers l’avant» - s’acclimate bien au sein du septième de L1 (15 apparitions dont 10 en tant que titulaire). S’il a fait le choix de la raison en ralliant Reims, celui d’évoluer pour sa nation attendra encore un peu. Sous le maillot bleu des U16 jusqu’aux U19, il joue depuis février 2013 avec les U21 turcs. «Pour être honnête, je n’y ai vraiment pas pensé. Avec tout ce que j’ai vécu, j’ai d’abord privilégié mon club. J’aurai le temps d’y réfléchir le moment venu». Du temps, Atila Turan ne demande que ça pour être à la hauteur de son prestigieux nom.
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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
je croyai que les écrito sur les maillot en chinois étai interdit en france après le match d'ajactio ?
- spoucknick00
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Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
euh sa fait deja pas mal de match que reims fond ça 

une histoire , un mythe , un peuple
Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Reims- Marseille 1-1
Ligue 1 – 29e journée
Stade Auguste Delaune - Spectateurs : 20 513
Stade de Reims : Agassa – Signorino, Tacalfred (cap), Weber, Mandi – Krychowiak, Devaux, Albaek – Fortes, Ayite (Oniangue 82e) , De Preville (Courtet, 72e)
Olympique de Marseille : Mandada (cap) – Fanni, Lucas Mendes, NKoulou, Morel – Cheyrou (Lemina 90e), Payet (Thauvin, 72e), Romao, Valbuena – Gignac, Ayew
But pour le Stade de Reims : Devaux (67e)
But pour Marseille : Gignac (80e)
Avertissement pour Reims : Krychowiak (90+1e)
Avertissement pour Marseile : Ayew (71e)
Les joueurs du Stade de Reims entrent bien dans le match. La première mèche est d’ailleurs allumée par Grzegorz Krychowiak. Mais la frappe de l’international polonais passe juste à côté du poteau de Mandanda (6e). La réponse Marseillaise vient dix minutes plus tard. Et il faut un extraordinaire Kossi Agassa pour sortir d’une main ferme le ballon catapulté de la tête par Gignac. La suite des débats est équilibrée. Les deux formations sont bien en place, et les occasions franches se font très rares.
La fin de mi-temps est davantage marseillaise. Les olympiens sont prêts d’ouvrir le score sur une frappe sèche de Cheyrou, une nouvelle fois repoussée par Kossi Agassa (43e). Nouvelle frayeur, dans la foulée, suite à un coup franc de Payet qui passe prêt du poteau rémois. Les deux équipes se quittent finalement sur un score vierge (0-0).
Les hommes d’Hubert Fournier reviennent avec de bonnes intentions en seconde période et se lancent à l’assaut du but marseillais. Les corners se multiplient mais aucun ne met Mandanda à défaut. Les Marseillais tentent de leur côté de concrétiser la moindre opportunité. A l’image de Gignac - qui place une belle reprise de volée,dans les gants de Kossi Agassa (60e) – et de Fanni, tout proche d’ouvrir le score sur un corner (63e). Vient alors le temps fort rémois : Suite à un superbe mouvement des Rouge et Blanc, Antoine Devaux reprend de la tête un excellent centre de Franck Signorino. Mandanda est battu ! 1-0 pour le Stade de Reims (67e). Les 20 513 spectateurs exultent et Delaune est en folie. Les Marseillais sont sonnés pendant quelques instants, Devaux et Albaek s’essaient de loin sans succès. Malheureusement, comme souvent lors de cette saison, le Stade de Reims se fait reprendre dans le dernier quart d’heure. A la 80e minute, Fanni est trouvé côté droit, le centre du latéral est détourné au second poteau par Agassa et Gignac égalise dans le but vide (1-1, 80e). Suite à cette égalisation, les deux formations cherchent à prendre l’avantage mais la fatigue se fait ressentir. Chaude alerte quand Thauvin tente sa chance à l’entrée de la surface, mais Ayew détourne sa frappe (88e). Au terme des deux minutes de temps additionnel, les deux équipes se quittent sur un score de parité. Les Rouge et Blanc ont laissé filer l’occasion de doubler leurs adversaires du soir malgré une secondé période de bonne facture.
Grâce à ce point, le Stade de Reims totalise 43 unités et figure à la 7e place du championnat. Prochain rendez-vous dès samedi prochain avec un déplacement à Bastia.
Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Un point vaut mieux que trois tu l’auras...
Reims et Marseille se craignaient trop pour se faire des misères. En se tenant par la barbichette, le duo fait du surplace. Sous pression, l’OM reste toujours en quête d’une place sur le podium.
Duel d’internationaux africains hier à Delaune : le Togolais Floyd Ayité a mené la vie dure au Ghanéen André Ayew.
Et tout le monde il est beau, tout le monde il est content. A l'issue d'un match à deux facettes, Reims et Marseille n’ont pu se départager. Dominateur en première mi-temps, puis chasseur avisé après le but rémois, l'OM a sauvé l'essentiel et reste dans la course à l'Europe.
Les Rémois, auteurs d'un match solide, ont quand même laissé filer un succès qui leur tendait les bras. Comme à Toulouse samedi dernier, ils ont été rejoints - sans être dépassés cette fois - dans le dernier quart d’heure. Grâce à un Kossi Agassa des grands soirs, ils s'installent tranquillement dans la première moitié du tableau.
La belle s’est donc refusée aux protagonistes. Vainqueur à l’aller (2-3), mais éliminé en Coupe de France (2-0), Reims a fait mieux que se défendre hier soir. Les Champenois n’étaient pas mécontents d’avoir rebondi aprèsleur mi-temps catastrophique du samedi précédent. Les Phocéens se contentent de ce résultat. En évitant un troisième revers consécutif, il conserve un infime espoir de podium.
1 CONTEXTE ET TACTIQUE
Si ce choc entre outsiders européens revêtait une importance cruciale pour la suite de la saison. Surtout pour les Marseillais « programmés » pour les joutes internationales.
Cet OM sous pression débutait sans Thauvin devant, mais avec Cheyrou au milieu. Déterminés certes, mais plutôt prudents, les Marseillais craignaient visiblement l'engagement rémois.
En face, Hubert Fournier avait décidé de laisser son buteur Oniangué (qui soignait ses ischios cette semaine) sur le banc, plaçant Albaek (buteur à l'aller au Vélodrome) dans l'entrejeu.
2 PHYSIONOMIE
Le match, annoncé ouvert, a débuté timidement. Une mi-temps durant, Rémois et Marseillais se sont livrés à une partie de pousse-ballon, sans grand relief. Quand les Rouge et Blanc misaient sur le contre, les Bleus répondaient par une vitesse de transmission pas très rassurante pour la défense locale.
Alors, si Krychowiak (8e) aurait dû cadrer sa reprise sur un mauvais renvoi de Fanni, c'est Agassa qui rayonnait durant cette première période en sauvant deux fois son équipe sur une tête de Gignac (17e) et une reprise du droit de Cheyrou (41e). C'est d'ailleurs avec soulagement que le portier togolais voyait un coup franc de Payet flirter avec son montant droit.
Le Stade, qui avait attendu la 63e minute pour cadrer son premier tir (Ayité), allait hausser le rythme.
Et c'est presque logiquement que Devaux ouvrait la marque de la tête.
En relâchant le marquage sur Valbuena, les Stadistes s'exposaient au jeu direct des Phocéens. D'autant qu'Anigo lançait Thauvin. Le KO était évité des deux côtés grâce notamment à une double parade de Mandanda face à De Préville puis Krychowiak, et à Courtet auteur d’une tête vicieuse.
Mais le danger Gignac guettait. Auteur de son 13e but de la saison, l’international, auteur de 50 % des tentatives de son équipe hier, a manqué de soutien.
3 FAIT
La prestation particulièrement brillante du portier rémois, Kossi Agassa. Dans un match légèrement dominé par son équipe, l'international togolais a su tenir son équipe à flot au cours d'une première mi-temps, marquée notamment pas deux arrêts de grande classe. Gêné par Mandi, il n’a pu couper la trajectoire du centre de Fanni au-dessus de la tête d’Ayew, qui amena l’égalisation de Gignac.