Belgique : La Gantoise s’offre le premier titre de championne de son histoire !
La Gantoise a décroché jeudi soir le premier titre de championne de Belgique de son histoire en dominant le Standard de Liège 2-0.
La Gantoise est allée chercher son premier titre
Ils étaient jusqu’à présent 15, ils seront désormais 16 ! En remportant jeudi soir le premier titre de championne de Belgique de son histoire, le KAA Gent, également appelé La Gantoise, vient de devenir le 16e club du plat pays à remporter le championnat depuis sa première édition en 1895/1896. Alors qu’elle avait terminé la saison régulière à la deuxième place à 4 points de Bruges, la formation de Gand est celle qui a le mieux négocié ses play-offs en s’imposant à 6 reprises au cours des 9 premières journées.
En effet, à l’issue de la saison régulière, les 6 équipes en tête de la première division belge se retrouvent pour 10 journées d’un mini-championnat qui détermine la meilleure d’entre elles. Jeudi soir, La Gantoise s’est imposée 2-0 face au Standard de Liège - 10 fois champion - et a pris 5 points d’avance sur Bruges, s’assurant ainsi de ne plus pouvoir être rejointe. « J’ai vite senti qu’il y avait du potentiel physique et un mental fort dans cette équipe. Mes joueurs aussi devaient penser que c’était possible. Le collectif fait la différence, c’est toujours le cas », savourait Hein Vanhaezebrouck, entraîneur de la formation flamande, après le coup de sifflet final consacrant officiellement son équipe.
Sacré à 33 reprises depuis 1947, et surtout tenant du titre, Anderlecht à en revanche fait une bien mauvaise opération. Seul représentant belge en Ligue des Champions ces 3 dernières années, le club bruxellois pourrait bien ne pas y retourner. En effet, le second ticket mis en jeu pour rejoindre la C1, non pas les poules cette fois mais le troisième tour préliminaire, est réservé au deuxième du championnat. Or son match nul 2-2 sur la pelouse de Courtrai après avoir mené 0-2 jusqu’à la 75e minute de jeu le relègue à la troisième place, à un point de Bruges. Et comme on dit, le malheur des uns...
