Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Posté : 13 janv. 2013 13:21
Stade de Reims / Diego prêche le bonheur
Coup d'œil, précision, sang-froid 2013 pourrait marquer le retour aux affaires du Brésilien Diego Rigonato.
FOOTBALL (L1). Heureux papa depuis hier d'un petit Noah, le Brésilien, apôtre du bien, s'attache à partager son optimisme. Sa foi en lui et en ses coéquipiers conforte sa conviction d'un avenir toujours meilleur. Premier animateur du mercato, « Micka » découvre son 4e club pour disputer son 569e match de L1.
Parfois, une phrase banale suffit à tout expliquer. « Le football est un sport collectif », avoue Diego Rigonato Rodrigues, bientôt 25 ans, attaquant gaucher de 1,75 m, formé au FC Sao Paulo.
Une évidence en forme de réponse à tous ceux qui s'interrogent sur le rendement individuel d'un joueur venu d'un pays où les solistes sont rois, mais qui, paradoxalement, avoue vouloir se fondre au sein du collectif. En gros, n'attendez pas de ce Brésilien qu'il éclaire à lui seul le jeu du Stade de Reims grâce à de spectaculaires passements de jambes et des dribbles déroutants. « J'essaie d'appliquer les consignes du coach, se défend-il, de bien tenir mon couloir ». Dommage…
« J'aime la pression »
Après quinze titularisations en Ligue 1, Diego a déjà au moins prouvé qu'il n'est pas un leader, au sens noble du terme, mais plutôt un joueur de devoir possédant un excellent pied gauche et un sens aigu de la passe.
Débarqué en Europe à 18 ans (au Honvèd Budapest), n'a-t-il pas sacrifié ses qualités naturelles sur l'autel de la rigueur tactique ? Prenons l'exemple des coups de pied arrêtés. Est-il bien le spécialiste annoncé ? « C'est vrai, j'ai marqué beaucoup de buts sur coups francs. Là, j'avoue qu'il me tarde de retrouver mon efficacité ».
Et puis, Diego est un grand croyant, au point de penser que lorsqu'il est blessé - ce fut le cas avant le déplacement à Saint-Etienne, fin septembre - c'est que Dieu l'a décidé.
De la phase aller, il serait toutefois injuste de ne retenir de son bilan, que son penalty manqué le 20 octobre au Parc des Princes (défaite contre le PSG 1-0), marquant le début d'une série de onze matches sans succès qui a vu le Stade glisser de la 7e à la 17e place : « C'est oublié, je suis passé à autre chose ».
Diego veut positiver. Du match nul de fin d'année à Lorient, il ne retient que le positif : « Nous avons réussi des choses intéressantes, même si nous n'avons pu prendre les 3 points ».
Il se dit certain que l'équipe repartira sur de bonnes bases : « La reprise a été bonne. Il y a de l'envie, de l'application, on doit pouvoir bien faire ». Ne craint-il pas que le Stade de Reims finisse par céder sous la pression d'une fin de saison au couteau ? « C'est bien de jouer avec la pression. Le championnat sera très serré jusqu'au dernier match. L'équipe est armée, il y a de la qualité, l'essentiel est de prendre du plaisir ».
« Deux matches clés se présentent à nous : Bastia et Sochaux. Nous avons besoin de victoires. Ce sont de solides adversaires, mais tout dépendra de nous ».
Renaissance ?
Le sujet qui fâche, l'inefficacité des attaquants, est toujours d'actualité. Une vraie fixation : « Ce n'est pas un simple problème d'attaquants, précise-t-il. Nous travaillons très dur pour nous améliorer. Personnellement, je suis tranquille, je sais que ça va venir. Je sais qu'on attend davantage de moi dans ce secteur, je dois m'appliquer devant le but, même si je suis plutôt un passeur ».
Diego se veut serein, comme pour rassurer les impatients : « Personnellement, je pense que nous sommes capables de gagner tous nos matches. En y mettant de l'envie, du cœur, de l'ambition… »
2013 sera-t-il son année ? Papa pour la première fois depuis hier, l'ancien Tourangeau nage dans le bonheur. Et si le nouveau Diego venait de naître ?