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Didier Perrin : Il faut persévèrer
On fait des gros matches contre les grosses équipes, le problème c'est que sur un détail on se fait égaliser. On a beaucoup d'occasions pour tuer le match mais on ne le fait pas. Mais il faut perséverer dans ce sens car on est dans le vrai. Il faut jouer chaque match comme un match de coupe. On est quand même déçu de ne prendre qu'un point ce soir après un tel match.

Hubert Fournier : Coup de chapeau aux joueurs
Je suis déçu car on s'est donné les moyens de gagner ce match. Il nous manque juste du réalisme ce soir pour avoir deux points de plus. On a fait le match que l'on souhaitait faire mais le résultat n'est pas conforme aux efforts fournis. La seconde période a été dure d'autant qu'on avait un jour de moins de récupération que Lille. Coup de chapeau aux joueurs qui ont fait plus que rivaliser ce soir avec l'un des gros de ce championnat.

Jean-Pierre Caillot : Cela va payer
On a beaucoup de regrets ce soir car on a les occasions pour gagner la rencontre et on est puni faute de réalisme. Mais sincèrement, même si les joueurs sont un peu déçus, on peut dire qu'on est dans le vrai. En pratiquant ce football, ça finira par payer je n'en doute pas.

Stade de Reims - Lille : 1-1
Stade de Reims – Lille OSC 1-1

Stade Auguste Delaune – Spectateurs : 14.093

Arbitre : Alexandre Castro

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Ca (Devaux 49e), Krychowiak – Fortes, Ayité (Ghilas 45e), Diego (Souaré 79e) – Courtet

Lille : Elana – Debuchy (cap.), Basa, Chedjou, Digne – Balmont (Mavuba 45e), Gueye (Martin 70e), Pedretti – Rodelin (Kalou 45e), Payet, Roux

But pour Reims : Weber (7e)
But pour Lille : Payet (73e)

Avertissements pour Reims : Krychowiak (23e), Tacalfred (89e)
Avertissement pour Lille : Chedjou (83e)

Malgré l'ouverture du score en début de rencontre par Anthony Weber, le Stade de Reims concède le match nul 1-1 face à Lille, ce samedi à Delaune.

Weber délivre Delaune
Sous la pluie invitée de dernière minute, les supporters sont vite réchauffés. Sur un corner concédé par Debuchy, Bocundji Ca reprend le ballon d’une demi-volée et c’est Anthony Weber, à l’affut, qui délivre Delaune en trompant Elana de près. (1-0, 7e). Il est venu ce but tant espéré ! Les Rémois, décidément bien inspirés, sont tout proche du break dès la 17e minute mais Diego ne trouve pas le cadre sur sa reprise.
Les Nordistes, poussés par leur public venu en nombre, parviennent à se créer leurs premières occasions par l’intermédiaire de Payet. D’abord en reprenant un centre aux 18 mètres puis en plaçant une frappe superbement détournée en corner par Kossi Agassa.
Grace à un pressing efficace de toute l’équipe, les Rouge et Blanc reviennent régulièrement à la charge. A la 37e minute, Floyd Ayité met le feu dans la surface adverse et place une reprise acrobatique difficilement repoussée par Elana. Reims, plus percutant en première mi-temps peut rentrer aux vestiaires avec un avantage logique (1-0).

A la reprise, Hubert Fournier procède à deux changements, Kamel Ghilas et Antoine Devaux prennent les places de Floyd Ayité et Bocundji Ca. Son homologue Rudi Garcia en fait de même, deux changements tactiques avec les entrées de Mavuba et Kalou dans le but de redynamiser son équipe. Les changements se font ressentir dans le jeu Lillois mais Reims résiste bien. A la 52e minute, nouvelle belle action pour les joueurs d’Hubert Fournier. Mandi joue vers Ghilas qui laisse passer pour Courtet, mais la reprise de ce dernier passe à côté grâce à un bon retour de Gueye. Sept minutes plus tard, Kalou, au niveau de l’angle de la surface enroule sa frappe en direction de la lucarne opposée mais Agassa encore, détourne en corner d’une belle extension.

Ce diable de Payet
Le gardien togolais est toujours présent sur une lourde frappe de Gueye puis sur la reprise de Roux (62e). Les Lillois revigorés parviennent à égaliser quand Kalou alerte Payet dans la surface. Ce dernier pique le ballon devant le gardien et ramène les deux équipes à égalité (1-1, 72e).
Durant le dernier quart d’heure, les deux formations se projettent très rapidement vers la surface adverse et ne cherchent pas à gérer leurs efforts. A la 88e minute, Kamel Ghilas adresse une passe parfaite en profondeur pour Gaëtan Courtet mais Chedjou parvient à le reprendre à l’entrée de la surface. Dommage, la volonté était de nouveau présente côté Rémois. Le score n’évoluera plus ; à la fin des 3 minutes de temps additionnel, Rémois et Lillois se quittent avec un point chacun (1-1).

A l’issue de ce match, le Stade de Reims est 17e au classement avec 18 points. Prochain rendez-vous à Lorient samedi prochain à 20h pour le dernier match de 2012.

Reims - Lille, les réactions
Jean-Pierre Caillot
On a beaucoup de regrets ce soir car on a les occasions pour gagner la rencontre et on est puni faute de réalisme. Mais sincèrement, même si les joueurs sont un peu déçus, on peut dire qu'on est dans le vrai. En pratiquant ce football, ça finira par payer je n'en doute pas.

Didier Perrin
On fait des gros matches contre les grosses équipes, le problème c'est que sur un détail on se fait égaliser. On a beaucoup d'occasions pour tuer le match mais on ne le fait pas. Mais il faut perséverer dans ce sens car on est dans le vrai. Il faut jouer chaque match comme un match de coupe. On est quand même déçu de ne prendre qu'un point ce soir après un tel match.

Hubert Fournier
Je suis déçu car on s'est donné les moyens de gagner ce match. Il nous manque juste du réalisme ce soir pour avoir deux points de plus. On a fait le match que l'on souhaitait faire mais le résultat n'est pas conforme aux efforts fournis. La seconde période a été dure d'autant qu'on avait un jour de moins de récupération que Lille. Coup de chapeau aux joueurs qui ont fait plus que rivaliser ce soir avec l'un des gros de ce championnat.

Olivier Guégan
Il n'a manqué que la victoire ce soir. On a fait une prestation plus que cohérente. Après la déception d'Ajaccio on a su relever la tête et faire un bon match contre l'une des meilleures équipes du championnat. Mais sur le plan comptable on n'avance pas beaucoup et c'est le bémol de la soirée. On a des balles de 2-0 qu'on ne concrétise pas et derrière le talent de certains joueurs Lillois a fait la différence. Il faut continuer à travailler. Quand on voit ce que l'on fait ce soir, on se dit qu'on a un groupe qui est plus qu'intéressant donc à nous de le maintenir à ce niveau le plus longtemps possible. Pas d'inquiétude donc. Projetons-nous maintenant sur Lorient d'où il faudra ramener des points.

Franck Signorino
Ce qui nous met un peu dedans c'est de ne pas faire le break car on a deux grosses occasions en fin de première mi-temps et en début de deuxième. A 2-0 on aurait pu voir venir. On les a donc toujours laissés dans le match et ils ont réussi à égaliser. On aurait pourtant pu reprendre l'avantage ce qui prouve qu'on n'a rien lâché et que mentalement on est là. On n'avance pas beaucoup mais on est dans la continuité de Valenciennes et de Bordeaux où on a montré de belles choses tout en ayant une réaction d'orgueil par rapport au match d'Ajaccio. On a aussi marqué un but ce qui ne nous été pas arrivé depuis longtemps. Il faut se servir de tout cela et continuer à travailler pour que la réussite revienne.

Mickaël Tacalfred
Il y a de la déception car ils égalisent alors qu'ils n'ont pas beaucoup d'occasions. C'est dommage. On a fait un bon match mais il ne faut pas qu'on se contente de cela. Aujourd'hui il faut absolument gagner à domicile. Le point positif c'est qu'on a réagi par rapport à Ajaccio. On va maintenant bien se préparer pour bien finir 2012 en essayant d'aller chercher trois points à Lorient.

Fournier : « On pouvait le faire »
Hubert Fournier et Rudi Garcia : chaque entraîneur a eu droit à un point, hier.


Hubert FOURNIER (entraîneur de Reims) : « Je suis déçu parce qu'il y avait moyen de gagner. On s'est donné les moyens. Il manque un peu de réalisme. Si on arrive à concrétiser une ou deux occasions pour passer à 2-0, le match est plié. Le regret est là. On a fait le match que l'on souhaitait faire, on a fait les efforts nécessaires. La prestation est satisfaisante mais le résultat ne correspond pas à notre investissement. En 2e mi-temps, cela a été dur. Les joueurs ont fait plus que rivaliser face à cette équipe du Losc ».

Rudi GARCIA (entraîneur de Lille) : « On avait plutôt l'impression qu'on jouait un match amical en 1re période. Aucune combativité, aucune agressivité. On était battu dans tous les duels. Heureusement qu'on a rectifié le tir en seconde période. C'est compliqué de gagner un match en ne jouant qu'une période. C'est assez inexplicable de voir cette 1re période quand on voit ce qu'on a fait à Sochaux et contre Toulouse, en termes d'investissement et d'agressivité. Même si je n'oublie pas qu'on a joué neuf matches en 27 jours. Pour certains, il y avait les jambes lourdes. J'ai décidé de sortir deux joueurs à la mi-temps mais j'aurais pu choisir n'importe lequel. On a trop peu cadré. On sait que c'est à force de séries de victoires qu'on reviendra. Si on ne gagne pas, on n'avance pas ».

Mathieu DEBUCHY (capitaine de Lille) : « C'était mieux en 2e (période). On s'est fait bouger un peu par le coach à la mi-temps. On s'est bougé entre nous tout simplement. On est revenu avec de meilleures intentions, avec l'envie tout simplement. C'est ce qui nous a manqué en première. On n'a pas gagné un duel. Ça nous a fait mal. Ils ont fait une très bonne première mi-temps. Il y a plusieurs matches où on aurait pu basculer plus haut. On n'arrive pas à passer ce cap. Il faut s'accrocher. Dans l'ensemble, ça reste un bon match nul. Forcément, il y a un peu de fatigue. Après, la fatigue n'excuse pas tout ».

Reims toujours au point mort
Anthony Weber laisse éclater sa joie après l'ouverture du score à la 7e minute. Les Stadistes ont tenu le bon bout jusqu'à la 72e minute et l'égalisation de Dimitri Payet.

FOOTBALL (L1). REIMS 1 - 1 LILLE. Cette fois, ils y ont mis les ingrédients nécessaires. Mais ce fut encore insuffisant. Rejoints à 20 minutes de la fin, les Rémois ont laissé passer une belle occasion de s'éloigner de la zone rouge.

VOILÀ un nouveau match que le Stade de Reims aurait dû gagner et qu'il a failli perdre. Dominé physiquement, dépassé dans l'engagement par des Rémois motivés, Lille a dû se bouger les fesses pour ne pas perdre la face. Grâce à une égalisation signée Payet, son 5e but en L1, l'ancien champion de France a pu repartir avec un point. C'était plutôt bien payé pour un récital à mi-temps.
Les Champenois peuvent être déçus. Ils avaient le jeu, la force et les occasions pour accrocher cet adversaire européen à leur tableau de chasse. Cette 10e journée sans succès les maintient dans leur position de premier non-relégable. Ce qui n'est pas négligeable eu égard à leur série négative. Mais à force de ne pas avancer, ils finiront bien par se faire rattraper.

LE CONTEXTE
Compliqué pour les Stadistes, à la recherche d'un succès depuis le 6 octobre. « Nous n'avons pas à stresser, mais à nous concentrer sur ce qu'on sait faire. Nous n'avons pas gagné des matches par hasard en début de saison. Donc, on sait le faire ». Hubert Fournier avait planté le décor d'un match qui débutait sous la pluie.

LA TACTIQUE
Tout pour l'attaque. Dos au mur, Reims avait choisi de défier les yeux dans les yeux son voisin européen. Si le trio Fortes-Courtet-Diego était attendu, Ayité dans un rôle de meneur l'était moins. Avec Devaux sur le banc et Ca à la relance, Fournier misait sur la vivacité. « Il fallait prendre des risques », avoua plus tard le coach rémois. Un pari presque réussi.
Les Lillois surprenaient également en laissant Mavuba sur le banc et en plaçant Rodelin très près de Roux dans un 4-4-2 se transformant très vite, en phase offensive, en 4-3-3.

LA PHYSIONOMIE
Une entame parfaite de Rémois motivés. Ponctuée d'ailleurs par un but rapide de Weber. Malgré deux tentatives de Payet, la première période était dominée par des Stadistes solidaires et entreprenants sur le plan offensif. Avec un peu plus d'adresse, ils auraient pu accroître leur avantage.
La deuxième mi-temps a été plus équilibrée. En lançant Mavuba et Kalou, les Dogues avaient en tête de vite refaire leur handicap. Reims résistait autant que faire se peut, pliant par moments, mais manquait par excès de précipitation de concrétiser les deux ou trois contres qui lui auraient permis de plier le match.
Fatigués dans le dernier quart d'heure face à des Nordistes qui avaient bénéficié d'un jour de plus de récupération, les Champenois frôlaient par deux fois la correctionnelle sur des tentatives de Roux et Payet. C'eut quand même été illogique qu'ils perdent ce match.

LE TOURNANT
Les entrées conjuguées de Kalou et Mavuba ont apporté plus de stabilité et d'ambition au jeu du Losc. L'international ivoirien pesa de tout son poids sur la défense locale et sans un Agassa inspiré, il aurait pu égaliser à l'heure de jeu sur un petit bijou de tir enroulé.
En face, les arrivées de Ghilas et Devaux chez les Rouge et Blanc, n'ont pas apporté l'étincelle attendue, même si l'Algérien se montra disponible. Il allait manquer de précision sur un centre parfait de Courtet.
Mais le fait marquant aura été la sortie sur blessure d'Ayité à la mi-temps. Sans son inspiré meneur, le jeu stadiste aura été moins percutant. Ce coup du sort, ajouté à celui de Ca, priva aussi Fournier d'éléments frais capables de faire la différence en fin de partie

L'INFO
Ayant reçu à la 23e minute son 3e carton jaune en moins de dix rencontres, après ceux de Paris et Evian, Grzegorz Krychowiak sera suspendu pour le 32e de finale de la Coupe de France, le samedi 5 janvier 2013.

LA PHRASE
« La bonne note de la soirée est que nous avons enfin fait trembler les filets. C'est un soulagement, car nous avions, paraît-il, le record européen de l'inefficacité offensive. On se faisait assez chambrer comme ça »
De Hubert FOURNIER, l'entraîneur rémois.
Avant l'ouverture du score d'Anthony Weber, il fallait remonter au 27 octobre pour voir un Rémois trouver le chemin des filets adverses. Il s'agissait de Mandi face à Troyes, soit 699 minutes.

Les hommes clés
Floyd AYITÉ
Déjà en vue contre Bordeaux dimanche dernier, Ayité a éclaboussé la première mi-temps de sa technique. Aligné en position de meneur de jeu, l'international togolais a réussi à bien faire jouer son équipe, tout en se montrant disponible dans les intervalles. De la tête (27e) et puis sur une reprise cadrée (37e), il aurait bien pu enfoncer le clou. Malheureusement, se plaignant d'une douleur musculaire, il a dû céder sa place en 2e mi-temps. Son absence se fit sentir.

Bocundji CA
Dans son rôle habituel de harceleur, il se montra très à son avantage durant la cinquantaine de minutes qu'il passa sur le terrain avant de sortir, touché au genou. Il sut remonter les ballons, tout en se plaçant avec détermination sur la route de Pedretti et de Gueye. Sa demi-volée un peu écrasée se transforma en passe décisive pour Weber dès la 7e minute.


Franck SIGNORINO
À l'instar de son compère Aïssa Mandi à droite, l'ancien Nantais se démena fort bien dans son couloir droit où il livra des duels très physiques avec Rodelin, puis avec Kalou, sans oublier d'aller prêter main-forte à ses défenseurs axiaux. Malheureusement, il n'a pu intercepter la passe de Kalou délivrée dans son dos en direction de Payet, et qui amena l'égalisation lilloise.

« La bonne note de la soirée est que nous avons enfin fait trembler les filets. C'est un soulagement, car nous avions, paraît-il, le record européen de l'inefficacité offensive. On se faisait assez chambrer comme ça »
De Hubert FOURNIER, l'entraîneur rémois.

O. Guégan : Avoir une âme de compétiteur
Olivier Guégan, entraîneur-adjoint du Stade de Reims était présent ce mardi au point presse organisé au centre d'entraînement des Thiolettes. Extraits :

Le match de Lille : Il y a eu des choses très intéressantes et très cohérentes dans le jeu. Bien jouer c’est bien, mais la finalité est de prendre des points. Dans la situation dans laquelle on est, tous les points sont importants donc prendre un point contre Lille est une bonne chose même si nous méritions mieux. Avec 18 points en 18 matchs, nous n’avançons pas bien vite et à ce rythme-là on ne se maintiendra pas, il faut en avoir conscience. Le beau jeu est important car il faut s’appuyer dessus pour réussir, mais il faut aussi avoir une âme de compétiteur qui nous manque sur certains matchs.

L’attaque : Nous savons que nous ne sommes pas performants dans ce domaine. C’est aux joueurs de prendre leurs responsabilités car ce sont des joueurs importants, ce sont eux qui nous font gagner les matchs. Il faut avoir l’ambition de faire mal à l’adversaire comme je le répète depuis pas mal de temps. Ce n’est pas une question de confiance car la confiance se gagne, c’est surtout un état d’esprit de tueur qu’il faut avoir très rapidement.

Le match de Lorient : On a une dernière échéance avant la trêve qui est importante avant de d’entamer la deuxième partie de saison. Le match de samedi est décisif puisque nous pouvons basculer du bon ou du mauvais côté. Tout le monde doit en avoir conscience et actuellement je me demande si tout le monde en a conscience. Ce match peut conditionner la deuxième partie de saison. En tout cas il faut s’attendre à batailler face à une équipe en pleine confiance.

Les résultats de l’équipe : Le haut niveau de pardonne pas. Si nous n’avons pris que 4 points sur les dix derniers matchs, il n’y a pas de secret c’est qu’il y a des manques et nous savons où ils sont. Nous devons prendre des points très rapidement, le dire c’est bien mais il faut être vigilant car l’ensemble est fragile. Le caractère, l’état d’esprit et les valeurs du club vont être décisifs. Je trouve que l’on est tous dans un cocon ici, tout le monde vit bien. L’objectif n’est pas d’être en Ligue 1 mais de s’y maintenir et d’y rester. Attention de ne pas tirer l’alarme trop tard, nous ne sommes pas dans la zone des relégables et il ne faut pas attendre d’y être pour s’alarmer.

Gaëtan Courtet : Lorient, un match particulier
Gaétan Courtet était présent au point presse, mardi matin au centre d'entraînement des Thiolettes. L'occasion d'aborder la prochaine rencontre de L1, face à Lorient, samedi.

Le match à Lorient : Il est vrai que j’attendais la sortie du calendrier de Ligue 1 pour savoir à quelle date le match aurait lieu. Le fait de retourner à Lorient avec le maillot d’une autre équipe est particulier, car Lorient c’est vraiment chez moi. J’allais voir les matchs de l’équipe première dans ce stade donc cette rencontre va être quelque chose de bon à vivre. Ce n’est pas une revanche et je vais faire ce que j’ai l’habitude de faire lors de chaque match, c’est-à-dire me donner à fond pour l’équipe. Bien sûr il y aura une ambiance particulière pour moi surtout pendant l’avant match. Je prends ce match comme un match important avant la trêve, où l’équipe doit prendre des points.

Ton retour dans l’équipe : Le coach m’a fait confiance contre Lille, malheureusement cela ne m’a pas souri. Pour le match de samedi je donnerai le maximum pour aller chercher les 3 points. J’espère être opérationnel pour le match de samedi en évitant une blessure à l’entrainement sur le terrain synthétique cette semaine, même si je n’ai pas pour habitude de gérer.

Le terrain synthétique : Forcément ce sera un avantage pour eux, ils ont l’occasion de jouer tous les quinze jours dessus. Maintenant, ils ont les nouvelles générations de terrains synthétiques qui favorisent le jeu rapide. Nous sommes une équipe qui aime jouer, cela ne devrait pas trop nous déranger.

Ton évolution depuis Lorient : Si les dirigeants ne m’ont pas fait confiance c’est sans doute que je n’étais pas prêt. Ils ont eu raison puisque j’ai bien vu que le fait de partir de la maison m’a fait grandir. J’ai pu acquérir une certaine maturité qui m’a fait progresser dans le jeu. Mon départ a été une opportunité et c’est tant mieux car je vis de très belles choses avec le Stade de Reims.