
dsl me semblait qu'il etait a fond au stade et fauvergue on en avait parle, vu d'ou il vient forcement la moindre baisse de regime il allait ramasser.
C'etait qui l'autre remois qui frequentait le fofo?
Didier Perrin : Incompréhensible
Il y a de quoi être très déçu. On est tombé sur une équipe largement à notre portée et ne pas gagner ce type de match est dangereux pour la suite. On a manqué de grinta. Il faut que nos garçons se reprennent car c'est franchement décevant de ne pas prendre trois points ce soir. C'est incompréhensible par rapport à ce que l'on a vu en début de saison.
Jean-Pierre Caillot : Affligeant
Cela fait ch... Quand on voit des matches comme cela c'est affligeant. On aurait pu jouer pendant des heures sans marquer. On est champion du monde dans la relance des équipes. Ce soir on a permis à Ajaccio de se remettre dans le sens de la marche et ça commence à être énervant. Faire un déplacement pour voir ce type de comportement, ce n'est pas bien et j'espère que les garçons vont réagir très très vite car on ne peut pas rester sur ce type de prestation.
Mickaël Tacalfred : Une grosse déception
C'est une grosse déception car cette équipe était largement à notre portée. Il faut faire davantage car on a dominé mais il manque la finition. Il faut insister, ne pas baisser les bras, garder la tête haute et la confiance et se préparer pour samedi.
Ajaccio - Stade de Reims : 2-0
Ajaccio – Stade de Reims : 2-0
Arbitre : Tony Chapron
Ajaccio : Ochoa – Medjani, Lippini, Maire, Bouhours – Pierazzi (cap), Mostefa, Cavalli (Lasne, 75e), Belghazouani (André, 72e) – Mutu (Diarra, 81e), Eduardo
Stade de Reims : Agassa – Glombard, Tacalfred (cap), Weber, Mandi – Krychowiak, Devaux (Toudic, 52e), Ramare, Fortes (Ayité, 75e), Diego – Ghilas (Courtet, 66e)
Buts pour Ajaccio : Mutu (31e), Tacalfred ( csc, 76e)
Avertissements pour Ajaccio : Cavalli (12e), Belghazouani (23e), Mutu (50e)
Le Stade de Reims s’est incliné 2-0 face à Ajaccio, ce mercredi, dans le cadre de la 17e journée de Ligue 1
Dès le début du match les deux équipes, bien en place, se disputent la maitrise du ballon au milieu de terrain. Les Corses se montrent les premiers dangereux. Sur un centre de Pierazzi, Mutu place une bonne tête, bien captée par Kossi Agassa (9e). Les Rouge et Blanc – en bleu marine pour l’occasion – ne tardent pas à répondre : Kamel Ghilas, servi par Grzegorz Krychowiak dans la surface, frappe au but, mais Ochoa repousse le danger en corner (11e). Dans la foulée, Adrian Mutu, se montre une nouvelle fois menaçant : bien servi par Bouhours, l’attaquant d’Ajaccio place une nouvelle tête qui passe de très peu à côté. Ce dernier ne ratera pas sa prochaine occasion : A la 30e minute, sur un coup franc lointain, Mutu place une frappe que personne ne parvient à reprendre…..et qui termine sa course dans la cage de Kossi Agassa (1-0, 30e). Ce but n’assomme pas pour autant les hommes d’Hubert Fournier qui tentent aussitôt de réagir. Les Rémois enchaînent les corners, sans parvenir à les concrétiser.
En deuxième mi-temps, Hubert Fournier procède à plusieurs changements. Julien Toudic, Gaëtan Courtet et Floyd Ayité entrent tour à tour.
Julien Toudic s’illustre à plusieurs reprises. 56e minute : Décalé par Kamel Ghilas, Julien Toudic place une belle frappe qui rase le poteau d’Ochoa. Six minutes plus tard, ce dernier ajuste un nouveau tir qui vient heurter le poteau corse. Malheureusement, les Corses vont se montrer plus réalistes. Lasne, entré depuis moins d’une minute, reprend un long ballon de la tête, qui vient involontairement rebondir sur la tête de Mickäel Tacalfred avant de finir dans les filets de Kossi Agassa (2-0, 76e). Malgré un très bon coup-franc de Johann Ramaré (82e), boxé par Ochoa, le Stade de Reims ne reviendra pas.
Le Stade de Reims pointe à la 17e place du classement, avec 17 points. Prochain rendez-vous, samedi soir à 20h00 face à Lille. Plus que jamais les Rouge et Blanc auront besoin de vous au Stade Delaune !
Stade de Reims / Ça se corse drôlement
Lippini provoque Diego et Ramaré : hier à François-Coty, les Ajacciens ont trouvé les ressources pour gagner le match qu'il fallait.
FOOTBALL (L1). Passé à côté de sa soirée ajaccienne, le Stade de Reims glisse à la 17e place. Les faiblesses affichées inquiètent pour l'avenir proche. État d'urgence avant Noël.
ON peut avoir eu la maîtrise du ballon (54 %), avoir plus tiré au but que son adversaire (17 fois contre 12), avoir centré plus que lui (28 contre 16) et finalement s'incliner. C'est le bilan d'une triste soirée pour les Stadistes battus à Ajaccio et désormais en quête d'un succès depuis le 6 octobre (Nice 3-1).
La série de neuf matches d'affilée sans victoire plonge le promu à la première place de non-relégable. Sur ce qu'il a montré hier, sa position ne tient qu'à un fil. S'il n'affiche pas d'autres valeurs samedi contre Lille, « on va prendre plus cher que ce soir (hier) », promet Hubert Fournier.
Le contexte
Pas fier de son « équipe sans âme et sans vie » à Montpellier, Alex Dupont avait remis du caractère dans son onze de départ. Il lui avait surtout réinjecté du sang corse (Lippini, Pierazzi) pour conjurer le sort : quatre matches sans succès et quatre apparitions à domicile sans marquer.
À Reims, l'impératif de résultat n'était pas moindre. Avec une série de huit matches sans victoire mais deux dernières sorties plus convaincantes dans les intentions, il fallait concrétiser. Pour éviter de redescendre dans la zone de relégation pour la première fois depuis la 2e journée.
La tactique
Au 4-4-2 insulaire, le Stade répond par un 4-1-4-1. Classique ? Pas tant que ça puisque Devaux a conservé son poste de sentinelle devant la défense, comme il l'occupait à Valenciennes et contre Bordeaux. Krychowiak, pourtant de retour, est posté plus haut pour harceler Pierazzi. L'expérience n'a duré que 15 minutes.
L'international polonais et l'ex-Toulousain ont interverti leurs rôles dans un collectif trop attentiste. Le but de Mutu a illustré cette léthargie. Le petit ballon du Roumain, que le peuple corse était à deux doigts de prendre en grippe pour son manque d'investissement, n'aurait jamais dû finir au fond avec un minimum d'engagement stadiste.
L'option plus offensive prise dès les premières minutes du second acte (entrées de Toudic et de Courtet puis d'Ayité) aurait pu faire pencher la balance. C'était sans compter sur le brin de malchance et le but contre son camp de Tacalfred. Inscrit alors que le Stade pressait des Corses fatigués, il a scellé le match.
La physionomie
Reims n'était pas plus faible qu'Ajaccio. Sauf qu'il n'a rien fait pour le démontrer, hier. Battu dans les duels, le Stade n'a eu aucun impact sur cette partie. « On n'a pas mis de conviction et d'enthousiasme », se désolait Hubert Fournier.
Les Stadistes ont subi les événements, alternant manque de réalisme offensif et absence de rigueur défensive (Mandi couvre les Ajacciens sur l'ouverture du score). Pourtant, les Insulaires n'étaient pas des foudres de guerre. Rien à voir avec Valenciennes et Bordeaux, les deux derniers adversaires contre lesquels Reims avait fait bonne figure.
D'ailleurs, les Stadistes, sans génie, ont donc eu plus d'opportunités que l'ACA. Plus de coups de pied arrêtés aussi mais est-il possible de gagner quand une quinzaine de coups francs et dix corners n'amènent aucun danger ou si peu ?
« On ne va pas se cacher devant le manque de réalisme », continuait Fournier. « On a manqué de trop de choses pour gagner. »
Le tournant
Il est intervenu dès la 12e quand les Acéistes ont vite et mal joué une touche dans leurs 10 derniers mètres. Luppini a mis Mostefa dans la difficulté et Krychowiak en a profité pour alerter Ghilas. Ochoa s'est interposé sur sa frappe comme il l'a fait devant le même Ghilas (33e). Reims s'était procuré les deux occasions les plus nettes mais ce double duel algéro-mexicain remporté par le gardien corse a contribué à faire basculer le match.
Le chiffre : 467
La stérilité du Stade de Reims dure depuis cinq matches entiers. Sa faillite offensive dure depuis la défaite contre Evian TG (1-2) et l'autogoal de Cambo (73e). C'est sa pire période d'improductivité depuis son retour dans le giron pro.
Les hommes clé :
Odair FORTES
Le Cap-Verdien a-t-il le niveau L1? Le match d'hier n'a pas apporté une réponse décisive à la question. Le potentiel est toujours là, sous les crampons, mais le gâchis aussi. Fortes a terminé le match en perdant quatre fois plus de ballons qu'il n'en a gagné. Et avec un ratio de passes réussies insuffisant : 2 sur 3.
Kossi AGASSA
Manquant d'autorité dans sa surface sur l'ouverture du score puis hésitant devant Eduardo (54e), le portier togolais n'a pas été le monstre d'assurance habituel. Il ne pouvait rien sur la seconde réalisation
Mickaël TACALFRED
Le capitaine surnageait tant bien que mal du naufrage d'hier avec son compère de l'axe, Anthony Weber. Le pauvre a juste eu le tort de raturer sa copie en se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment (77e). Ledeuxième but contre son camp d'un Rémois cette saison (après Weber à Lyon). Il ne tombe pas au meilleur moment…
Ramaré: « Pas des morts de faim »
Le duel Tacalfred - Mutu a finalement tourné en faveur de l'ancien international roumain.
Battus dans l'engagement et l'envie, les Stadistes sont retombés dans leurs travers. La révolte doit sonner. Sinon…
« ON s'est pris pour des joueurs qu'on n'était pas. Si on ne met pas de combat dans nos matches, on n'est rien. On n'a pas assez de qualités techniques et physiques sans ces vertus. Quand on se réunit dans la semaine, il faut être présent autant qu'on a parlé le soir du match. »
Ainsi s'exprimait… Johan Cavalli. Les Stadistes ont traversé trop vite le hall de François-Coty pour s'engouffrer dans leur bus pour entendre le petit Corse.
Mais, ce serait les enfoncer que de penser qu'ils ne savent pas tout ça. « Ils ont eu plus d'envie que nous », commençait ainsi Johann Ramaré. « On savait que c'était un match important mais on n'a pas vu des morts de faim de notre côté. »
Explication de texte prévue aujourd'hui
On a même vu une telle passivité et « un manque de révolte », dixit Fournier, « qu'il va falloir que l'on se parle très vite », a déjà annoncé Jean-Pierre Caillot.
L'explication de texte devrait avoir lieu dès ce matin. Les comportements ont été trop négatifs pour laisser pourrir la situation.
« Il y avait trop de garçons à côté de leur match pour espérer quelque chose », poursuivait le président. « On est dans un mauvais cycle. Chacun développe des théories mais il faut jouer au foot maintenant. »
Promis, juré ! Le vestiaire reste soudé. Les échanges ne se font pas « à balles réelles » pour reprendre l'expression d'un confrère, hier, mais le recadrage n'est plus très loin.
« Même pas un bon match de L2 »
« On peut dire ce qu'on veut, broder autour de notre manque de réalisme », ajoute Hubert Fournier qui détient une autre vérité : « On s'est contenté de jouer à la baballe dans un match d'une extrême pauvreté technique. Ce n'était même pas un bon match de Ligue 2. J'en ai vu de meilleurs dans cette division. Le meilleur homme du match a été M. Chapron. On a fait un peu illusion mais on a manqué de conviction. »
Reims serait tombé sur un gros Ajaccio, passe encore. Mais « cette équipe était bonne à cueillir », poursuit Fournier. « Il faut prendre conscience de certaines choses, et rapidement. Il ne faut pas attendre d'être dans la charrette pour réagir. Si on a les mêmes attitudes et les mêmes comportements, on va prendre plus cher que ce soir (hier) contre Lille samedi. »
La révolte, appelée aussi de ses vœux par Agassa, doit souffler dans 72 heures donc. « Trois points, c'est important pour la confiance. » Promesse de Stadiste ? Non, soulagement du coach ajaccien, Alex Dupont, hier soir.
La phrase
« Le ballon est tombé sur le bloc et je ne pouvais pas intervenir. »
De Kossi AGASSA à propos du premier but corse. « Ce sont des ballons difficiles pour les gardiens. Le ballon tombe sur le bloc défensif. On peut toujours sortir mais c'est difficile surtout qu'il y avait trois Corses que l'on a laissé jouer. J'ai pensé que l'un d'eux toucherait le ballon. »
tu vois babar , toi qui disait qu ils avaient bien joué« Même pas un bon match de L2 »
Stade de Reims-Lille : Le groupe !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception du LOSC Lille Métropole, samedi à 20h00 (18e journée de Ligue 1).
Stade de Reims : Agassa, Liébus – Mandi, Souaré, Tacalfred, Weber, Glombard, Signorino – Krychowiak, Ca, Devaux, Ghisolfi, Diego, Ayité, Fortes – Ghilas, Toudic, Courtet
Absent : Fauvergue (cheville)
Le mot d'Hubert Fournier : L’équipe de Lille est un adversaire redoutable même si elle a sans doute moins de régularité qu’elle a pu avoir les années passées. Nous devrons aller chercher l’exploit pour prétendre à gagner ce match. Il faudra être à plus de 100% sur le terrain en espérant que Lille ne soit pas dans un grand soir, car ils ont des joueurs capables de nous mettre des buts à n’importe quel moment. Depuis quelques temps tout le monde est impliqué avec ses qualités et ses défauts. C’est bien mais il faut que cela se traduise sur le plan comptable.
Troyes, Brest ou Evian ? Je pense sincèrement que dans l'effectif, nous disposons du potentiel pour atteindre notre objectif. »Stade de Reims : le coup de gueule de Caillot
Jean-Pierre Caillot et Hubert Fournier attendent de leur équipe qu'elle affiche les mêmes valeurs que face à Bordeaux.
FOOTBALL (L1). Cinquième au soir de la 8e journée après un 4e succès consécutif à domicile face à Nice, le Stade de Reims est 17e après une inquiétante série de neuf matches sans victoire. Son président, Jean-Pierre Caillot, fait appel aux valeurs égarées.
LA réflexion a fusé sans détour : « Ça fait ch… C'est affligeant. On aurait pu jouer pendant des heures sans marquer. On est champion du monde dans la relance des équipes et ça commence à être énervant. Faire un déplacement pour voir ce type de comportement… »
Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, n'est pas du genre à masquer ses sentiments, et mercredi soir, sa déception était à la hauteur de l'amour qu'il porte à ses joueurs. Hier, après une nuit de recul et un débriefing collectif et matinal au centre d'entraînement, le président stadiste a fait le point sur l'éprouvante période vécue par son équipe. Pour lui, l'urgence du moment se résume en une phrase : « Retrouver nos valeurs ».
Jean-Pierre Caillot, vous sembliez particulièrement remonté après la défaite de votre équipe à Ajaccio ?
« Forcément. On ne peut être satisfait de la prestation collective. Il y a eu trop de suffisance dans les comportements. »
Y a-t-il une explication à ce relâchement ?
« Nous avons une équipe pour jouer le maintien et pas la qualification pour la Coupe d'Europe. Aujourd'hui, notre motivation ne s'exprime que face aux adversaires du haut du tableau. Nous y montrons nos qualités et nos défaites sont qualifiées d'honorables par les journalistes, les joueurs et entraîneurs adverses, les supporters.
Face aux équipes de notre championnat, nous tombons dans le panneau. Troyes et Brest ont pris chez nous leur premier point à l'extérieur, et nous avons relancé Evian et Ajaccio qui semblaient moribonds. Je pense qu'il faut se poser les bonnes questions. Les joueurs ne doivent pas hausser leur niveau que pour les matches de gala. Ils doivent afficher le même état d'esprit quel que soit l'adversaire. »
La vérité du terrain
Le Stade de Reims ne s'est-il pas vu trop beau ?
« Il n'y a pas eu de tromperie sur la marchandise. On a toujours dit que l'objectif de la saison était le maintien. Et même si notre début de saison était agréablement surprenant, on savait que l'on n'était pas à notre place. »
Les joueurs ne sont-ils pas trop protégés ?
« On ne peut pas les protéger en permanence. Je suis toujours le premier à les défendre, je l'ai prouvé par le passé. D'où ma colère face à un tel comportement. Je leur ai fait savoir que je n'étais pas d'accord du tout sur la façon dont ils défendent les couleurs du Stade de Reims, et qu'il devient urgent, très urgent, de se remettre en question. S'il suffisait de se réunir et manger une pizza pour gagner des matches, on le ferait tous les midis. Parler, faire de grands discours dans le vestiaire ne sert pas à grand-chose si cela n'est pas suivi d'actes sur le terrain. C'est là que réside la seule vérité. »
Quels arguments sont avancés par les joueurs ?
« On m'a interrogé sur le degré de solidarité du vestiaire et j'ai répondu qu'on allait pouvoir le vérifier. Car nous sommes dans le dur. Ce n'est pas la première fois que nous faisons face à ce genre de situation et on sait que les joueurs n'expriment jamais clairement leur opinion devant les autres. Il faut aussi reconnaître qu'ils sont très malheureux. A Ajaccio, j'ai vu des hommes meurtris. Je ne pense pas que leur investissement et leur bonne volonté soient en cause. »
Avez-vous fixé des exigences pour les deux derniers matches de l'année ?
« Ça ne sert à rien. Je souhaite qu'on mette en avant nos valeurs. Celles entraperçues à Valenciennes et face à Bordeaux, mais pas à Ajaccio. Je reste convaincu que notre maintien passe par le jeu. Si on joue, si on se bat, si on se surpasse, on sera récompensé. Sinon, on va droit dans le mur. Les joueurs sont des pros et n'ont aucun intérêt à ne pas être performants. »
Le staff a-t-il failli ?
« Nous dirigeants, n'avons aucun reproche à adresser à notre staff technique. Que ce soit dans les choix tactiques ou dans le management du groupe. L'entraîneur est comme le président : il n'est pas sur le terrain. Nous essayons de placer les joueurs dans les meilleures conditions, en fonction de nos moyens. Nous sommes là pour les aider, pour mettre de l'huile dans les rouages. »
« Nous avons l'effectif pour nous maintenir »
L'entraîneur est-il menacé ?
« Nous ne sommes pas dans l'optique de changer l'entraîneur ou de faire je ne sais quelle révolution. Quand on joue le maintien - et dieu sait combien de fois nous avons été dans cette situation en L2 - on connaît la difficulté de la tâche et il convient de rester hermétique aux conseils. »
La confiance règne-t-elle au sein du groupe ?
« Hier, c'est le coach qui a parlé. Je l'avais fait il y a quelques semaines. Il a utilisé ses mots, ses convictions, sans langue de bois, sans concession. »
Lille puis Lorient pour rebondir. Pas évident…
« Si on joue comme face à Bordeaux, ça va payer. On ne doit pas calculer, mais jouer à fond. Je guetterai les comportements lors de ces deux matches. Qu'avons-nous à envier à des équipes comme Ajaccio,
Des toilettes au stade pour se soulager, non ??? :siflotte:Qu'avons-nous à envier à des équipes comme Ajaccio,
Troyes, Brest ou Evian ? Je pense sincèrement que dans l'effectif, nous disposons du potentiel pour atteindre notre objectif.
Tous au Stade pour Reims - Lille !
L'homme à suivre : Pape Souaré, le latéral gauche.
N'y allons pas par quatre chemins, ce Reims-Lille, l'affiche ce soir (20 heures) au stade Delaune, s'avère cruciale. Les Marnais doivent impérativement retrouver la voie du but, préalable pour renouer avec le succès qui les fuit depuis deux mois et demi. Sans quoi, ils passeront de mauvaises fêtes car sûrement en position de relégables. Plus que jamais, le soutien populaire sera primordial. Après…
• Le football vous est totalement étranger ?
- Pour son retour en Ligue 1, l'élite du football français, après 33 ans d'absence, le Stade de Reims avait bien débuté : 5e sur 20 clubs au soir de la 8e journée. Et puis, enchaînant revers et matchs nuls, les « rouge et blanc » se retrouvent 17e après 17 matchs, juste au-dessus de la ligne du maintien, l'objectif affiché.
- Il faut remonter au 6 octobre pour trouver trace du dernier succès Stadiste, 3-1 face à Nice. Ensuite, en neuf rencontres, Reims n'a décroché que trois malheureux points sur 27 possibles, le plus mauvais total de L1 sur cette période.
• Pourquoi venir encourager Reims ?
- Pour mettre fin à cette série d'insuccès, le soutien du public peut mettre les Rémois sur la voie du succès comme en septembre, lorsque - presque - rien ne leur résistait.
- Rien ne sera définitif ce soir, mais succès ou revers, le résultat de ce match peut donner la tonalité et la couleur de la seconde partie de la saison des Rémois.
- Depuis le début de la spirale négative, Jean-Pierre Caillot, le président stadiste, ne s'était pas répandu dans les médias. Dans nos colonnes hier, il a tapé du poing sur la table. Alors venez assister à la réponse de ses joueurs sur la pelouse !
• Vous n'êtes pas supporter de Reims ?
- Champion de France et vainqueur de la Coupe de France voilà 18 mois, Lille ne règne plus sur le football hexagonal, la faute au départ de la moitié de son équipe-type depuis. Néanmoins, les Lillois demeurent des prétendants au top 5 du championnat.
- Pour s'incruster dans ce premier quart du classement, et jouer une coupe d'Europe la saison prochaine, les hommes de Rudy Garcia ne doivent plus traînasser. Autant dire que sur leur tableau de marche, pour ce déplacement chez le 17e, le point du nul tient lieu de minimum syndical et les trois de la victoire redonneraient le sourire à leur coach, un peu tendu ces dernières semaines.
• Et si, malgré tout, vous n'êtes pas convaincu…
- Si les Stadistes joueront encore une fois avant les fêtes, à Lorient samedi prochain, voilà la dernière occasion de les voir à l'œuvre ici avant Noël et la trêve. La prochaine rencontre à Delaune doit se dérouler le 12 janvier, face à Bastia.
- Que vous dire de plus… Reims-Lille, c'est une affiche qui respire et transpire le « football vrai », celui de l'après-guerre lorsque ces deux clubs se partageaient titres de champion et coupes de France en noir et blanc.