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Ricciardo phénoménal !
Au terme d'une superbe course, Daniel Ricciardo (Red Bull) s'est imposé en Hongrie, sa deuxième victoire après le Canada, devant Fernando Alonso (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes). Nico Rosberg (Mercedes) a pris la 4e place mais reste leader.

Deuxième succès de la saison pour Ricciardo. (Reuters)
Certes, les monoplaces 2014 font un drôle de bruit, plus proche des mobylettes que des F1, mais elles sont encore capables de nous offrir du grand spectacle. Avec la pluie, plusieurs accidents, deux sorties de la voiture de sécurité et les stratégies décalées, on n'a pas eu le temps de souffler lors des 70 tours du Grand Prix de Hongrie, sur un circuit où le plus souvent on s'ennuie ferme. Et au final, c'est Daniel Ricciardo (Red Bull) qui s'est imposé, et qui a brisé l'hégémonie des Mercedes pour la deuxième fois de la saison après le Canada.
Dix-huit places gagnées pour Hamilton

L'Australien, leader après la première sortie de la voiture de sécurité suite à l'accident de Marcus Ericsson (Caterham) au 9e tour, et qui s'est retrouvé troisième à 15 tours de l'arrivée après son troisième arrêt aux stands, est remonté lentement mais sûrement sur Fernando Alonso (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes). Avec des pneus en meilleure forme, il a eu du mal à se débarrasser de l'Anglais, revenu du diable-vauvert après l'incendie de sa monoplace lors des qualifications (il s'est élancé des stands), mais il n'a ensuite fait qu'une bouchée de l'Espagnol, sur les mêmes gommes tendres depuis plus de 30 tours. Une fois en tête, il s'est échappé pour aller décrocher la deuxième victoire de sa carrière, et a laissé Alonso résister tant bien que mal à Hamilton, tandis que derrière Nico Rosberg (Mercedes) revenait comme une bombe sur son coéquipier, sans toutefois réussir à prendre l'avantage (il conserve tout de même la tête du championnat pour 11 points).

Mais si Ricciardo a eu l'occasion de se retrouver dans une telle position, c'est aussi parce que les quatre premiers (Rosberg, Valtteri Bottas, Alonso et Sebastian Vettel) se sont fait surprendre lorsque la safety car est sortie la première fois au 9e tour, et n'ont pas pu rentrer aux stands immédiatement. Après une violente averse avant la course, c'est sur une piste mouillée que les pilotes ont pris le départ. Et certains n'ont pas réussi à tenir la pression, Ericsson on l'a vu, mais aussi Romain Grosjean (Lotus) ou Sergio Perez (Force India). Vettel s'est également fait une frayeur, en partant en tête-à-queue au 33e tour, mais sans rien toucher, par miracle. Le quadruple champion n'a néanmoins pas pu faire mieux que septième, tandis que son coéquipier a encore fait briller Red Bull. Derrière le duo Mercedes, Ricciardo est bien l'homme fort de cette saison.
Le coin des Bleus : Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), un temps deuxième, a finalement pris la neuvième place. Jules Bianchi (Marussia) a terminé 15e et Romain Grosjean (Lotus) a abandonné après un accident derrière la voiture de sécurité.

WTCC Les classements de la saison 2014
Classement des pilotes à l'issue de l'étape en Belgique (7/12, 13 courses) :
1. José Maria Lopez (Citroën/ARG), 255 points
2. Yvan Muller (Citroën/FRA), 216
3. Sébastien Loeb (Citroën/FRA), 190
4. Tiago Monteiro (Honda/POR), 125
5. Gabriele Tarquini (Honda/ITA), 105
6. Tom Coronel (Chevrolet/HOL), 99
7. Gianni Morbidelli (Chevrolet/ITA), 84
8. Tom Chilton (Chevrolet/GBR), 75
9. Norbert Michelisz (Honda/HON), 74
10. Hugo Valente (Chevrolet/FRA), 53

Classement des constructeurs :
1. Citroën, 597 points
2. Honda, 392
3. LADA, 202

Mekhissi disqualifié !
Mahiedine Mekhissi a finalement été disqualifié sur 3 000m steeple. Il perd le gain de sa victoire acquise jeudi aux Championnats d'Europe de Zurich. Le coureur français, qui avait gagné pour la troisième fois aux ''Europe'', a enlevé son maillot et fini torse nu avant la fin de la finale, ce qui est contraire au règlement. Une fois la course terminée, il n'a reçu qu'un carton jaune, ce qui a entraîné une réclamation de la part de l'équipe d'Espagne qui a un coureur classé quatrième. La requête a été validée. Mais la délégation française va à son tour contester cette décision.

Bascou disqualifié, PML 3e !
Pour avoir posé un pied dans un autre couloir que le sien, Dimitri Bascou perd sa troisième place sur 110m haies, jeudi aux Championnats d'Europe de Zurich. Pascal Martinot-Lagarde, qui n'était que quatrième, récupère donc la médaille de bronze.

Yohann Diniz a remporté pour la troisième fois de sa carrière le titre de champion d'Europe du 50 km marche, ce vendredi à Zurich. Le Français a battu au passage le record du monde de la distance en 3h32'33, précédemment détenu par le Russe Denis Nizhegorodov (3h34'14 en 2008 à Cheboksary). Diniz avait déjà conquis la médaille continentale du 50 km en 2006 à Göteborg et à Barcelone en 2010. Le Slovaque Matej Toth (+3'48) a obtenu la médaille d'argent, le Russe Ivan Noskov (+5'08) celle de bronze.

CHL. UNE QUATRIÈME DÉFAITE POUR BRIANÇON
Les Diables Rouges de Briançon se sont inclinés ce samedi face au Genève-Servette (7-2), pour le compte de la quatrième journée de Champions Hockey League. Les hommes d'Edo Terglav n'ont toujours pas marqué le moindre point.


Calendrier des Diables Rouges de Briançon en CHL :
Journée 1 21.08.2014 19:45 Group C | Briançon Diables Rouges 1-2 Villach SV (1-0 ; 0-0 ; 0-2)
Journée 2 23.08.2014 19:45 Group C | Briançon Diables Rouges 1-7 Frölunda Gothenburg (0-0 ; 1-4 ; 0-3)
Journée 3 04.09.2014 19:30 Group C | Villach SV 4-1 Briançon Diables Rouges (2-0 ; 2-1 ; 0-0)
Journée 4 06.09.2014 19:45 Group C | Briançon Diables Rouges 2-7 Genève-Servette
Journée 5 24.09.2014 20:05 Group C | Frölunda Gothenburg - Briançon Diables Rouges (en direct sur l'Équipe 21)
Journée 6 07.10.2014 19:45 Group C | Genève-Servette - Briançon Diables Rouges (en direct sur l'Équipe 21)

Hamilton au milieu du chaos
Lewis Hamilton (Mercedes) s'est imposé dimanche à Suzuka au terme d'une course qui n'est pas allée à son terme à cause de la pluie et d'un accident de Jules Bianchi (Marussia). L'Anglais a devancé Nico Rosberg (Mercedes) et Sebastian Vettel (Red Bull).

L'arrivé de la course a eu lieu aux stands, derrière la safety car. (Reuters)
La course

Comme cela avait été annoncé depuis le début du week-end, la pluie a perturbé le bon déroulement du Grand Prix du Japon. La FIA envisageait d'anticiper le départ à 11h00 (heure locale) au lieu de 15h00 mais finalement le départ a bien eu lieu à l'heure prévue. Enfin un départ, pas réellement, car à cause de la pluie, les 22 pilotes se sont élancés derrière la voiture de sécurité. Ils ne sont restés en piste que deux tours avant un premier drapeau rouge, qui les a obligés à rentrer dans la voie des stands derrière la safety car. Après une interruption de 20 minutes environ, la course a repris, toujours derrière la voiture de sécurité, qui est restée en piste huit tours de plus avant de s'effacer enfin. Sur une piste très humide, les pilotes ont surtout veillé à rester sur l'asphalte, mais ça n'a pas empêché certains de tenter des choses.

Jenson Button (McLaren), par exemple, qui est tout de suite rentré aux stands pour chausser des intermédiaires afin de profiter d'un tracé s'asséchant. Un pari gagnant puisqu'il s'est rapidement retrouvé troisième derrière les Mercedes (il a finalement pris la 5e place). Les Red Bull de Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo ont profité de leurs excellents appuis aérodynamiques pour dépasser les Williams, à la peine sous la pluie. Fernando Alonso (Ferrari) a lui abandonné ses camarades dès le troisième tour à cause d'un problème mécanique. Devant, Nico Rosberg a longtemps réussi à tenir son coéquipier en respect, mais Lewis Hamilton a fini par prendre le meilleur au 29e tour, à l'extérieur au premier virage, grâce notamment à son DRS. Plus à l'aise sur une piste mouillée, Hamilton s'est ensuite peu à peu échappé, jusqu'à la seconde apparition de la voiture de sécurité, au 44e tour, qui a conduit à l'arrêt définitif du Grand Prix, remporté par Hamilton devant Rosberg et Sebastian Vettel (Red Bull). Au Championnat, cette victoire permet à Hamilton de compter désormais dix points d'avance sur son coéquipier.
Le fait marquant

Au 43e tour, Adrian Sutil perd le contrôle de sa Sauber dans les esses, et frappe un mur de pneus. Il est contraint à l'abandon mais peut sortir de sa monoplace. Une dépanneuse fait son apparition pour l'évacuer mais apparemment, au même moment, Jules Bianchi sort de la piste au même endroit et heurte cette dépanneuse, ou un mur, les informations ne sont pas encore claires à ce sujet. La safety car refait son apparition, avant un nouveau drapeau rouge et finalement l'interruption de la course. Le Français est évacué au centre médical avant d'être emmené à l'hôpital en ambulance, l'hélicoptère ne pouvant pas décoller à cause du mauvais temps.
Le vainqueur : Lewis Hamilton

Deuxième des qualifications derrière Nico Rosberg sur piste séche, Lewis Hamilton a réussi à renverser la situation avec la pluie, qu'il a bien mieux maîtrisée que son coéquipier. Son attaque au 29e tour dans le premier virage, à l'extérieur, était pleine d'aplomb et d'audace, et lui a permis de signer sa première victoire à Suzuka, sa huitième de la saison, soit deux fois plus que l'Allemand. Certes, au classement, le trou n'est pas fait puisque Rosberg n'a que dix points de retard (266 contre 256) mais Hamilton est de plus en plus favori pour le titre.

Jules Bianchi actuellement opéré
Interrogé par France 3, Philippe Bianchi, le père de Jules Bianchi, a indiqué ce dimanche que son fils subissait actuellement une intervention chirurgicale pour un «hématome à la tête» à l'hôpital de Tsu et qu'il ne fallait pas attendre de nouvelles avant 24 heures. Pour le site italien SportmediaSet, Jules Bianchi aurait été transporté dans le coma mais n'aurait pas eu besoin d'avoir recours à une assistance respiratoire. Le pilote français de Marussia a été victime d'un grave accident pendant le Grand Prix du Japon disputé dans des conditions météo exécrables. Sa voiture est sortie de la piste au 43e tour et après une glissade de plusieurs mètres a subi un choc latéral (côté droit) contre un engin de levage.