[CLUB] - STADE DE REIMS

[babar051]

Reims - Troyes, les réactions
Jean-Pierre Caillot
Ce sont des matches compliqués. On a joué le PSG la semaine dernière et on devait ce soir se replonger dans "notre championnat". Les garçons n'ont pas démérité mais en football il faut savoir reconnaître quand le résultat est justifié. On aurait pu tuer le match mais eux aussi. Ce n'est pas un bon résultat mais c'est quand même un point de pris. On continue notre petit bonhomme de chemin et on maintient nos adversaires à distance. A nous de montrer nos valeurs à Rennes pour ramener quelque chose.



Didier Perrin
On a un sentiment partagé. On fait une très bonne première mi-temps mais on ne rentre pas dans la deuxième. Troyes a joué très bas avant d'être plus offensif. Le sentiment est partagé car on aurait pu perdre la rencontre. Ces débuts de seconde période sont un peu inquiétants. Ce match a ressemblé aux autres derbys disputés contre Troyes. Mais on prend un point et on continue d'avancer.

Hubert Fournier
On est déçu ne pas avoir renouvelé en seconde période notre bonne première mi-temps. Cela devient fréquent. On subit la loi l'adversaire et on est puni.
Notre première période a été très bonne mais le tableau est noirci par cette reprise. On perd deux points ce soir car le maintien se joue à domicile. Le résultat est logique et on doit s'en contenter. Ceci dit, on laisse Troyes loin derrière et ce n'est pas négligeable.

Olivier Guégan
On a gagné un point. Dans ces derbys, il ne faut surtout pas perdre. Même si les joueurs sont déçus de leur prestation, on a gagné ce point. On continue d'engranger, c'est bien. C'est un point positif car quand on ne fait pas de grands matches, il faut savoir ne pas perdre. On grandit là-dessus. Le résultat est logique et on s'en contente.
On va essayer de mettre des choses en place pour inverser la tendance quant à ces débuts de seconde période. J'ai ma petite idée là-dessus. Mais cela ne doit pas devenir une sinistrose et on va trouver la solution.

Mickaël Tacalfred
Il y a de la déception et de la frustration. On joue une mi-temps et on a le bonheur d'ouvrir la marque. On a le match en main et malgré le fait qu'on soit prévenu à la mi-temps, on repart mal et on encaisse ce but. Cela devient compliqué car il y avait la place pour gagner. Cela reste un bon point car on garde l'écart pour le maintien mais on est déçu pour les supporters qui nous ont poussés pour que l'on gagne ce derby.

[babar051]

Ça c'est du derby !
Kamel Ghilas, buteur malheureux, à la 89e minute, aurait pu offrir la victoire aux Stadistes, mais les Troyens ont bien mérité le partage des points.

FOOTBALL (L1). Reims et Troyes ont tour à tour manqué le KO sans y parvenir à l'occasion d'un derby très spectaculaire dans sa seconde moitié. Pas de vainqueur (1-1), mais de gros espoirs pour les voisins.

LES PLUS BELLES IMAGES DE LA RENCONTRE
DELAUNE n'y était plus habitué. Depuis le 12 août et la venue de Marseille, aucun visiteur n'avait gratté des points dans l'enceinte des Rouge et Blanc. Hier, Troyes, le voisin aubois, a stoppé la série stadiste en décrochant un nul plutôt mérité.
Pour avoir encore piqué du nez après le quart d'heure de pause, comme contre Montpellier, Nice et Paris, le Stade a encaissé un but. Hier, c'était celui de l'égalisation troyenne.
Un étonnant passage à vide dont Hubert Fournier ne trouve aucune explication objective, mais qui a coûté deux points à son équipe. Ça aurait même pu être trois, si l'Estac n'avait pas tant gâché.
Il reste que ce Reims joueur, mais un tantinet naïf, n'a pas à trop regretter ce partage de points. Le Troyes d'hier était d'un niveau équivalent au sien. Et il est toujours difficile de résister à un adversaire en confiance.

LE CONTEXTE
Deuxième Reims - Troyes en un peu plus d'un mois. « Là, l'enjeu est différent », avait averti Nicolas Fauvergue, buteur en Coupe de la Ligue. L'Estac, vainqueur de l'OM dimanche dernier, a enfin décollé. Reims, battu avec les félicitations à Paris, a toujours l'intention de faire de son stade Delaune une forteresse imprenable.
Invité d'honneur pour ces retrouvailles entre voisins : le froid. L'hiver avant l'heure, rien de rassurant.

LE DISPOSITIF
Du classique chez les Rouge et Blanc. Un 4-1-4-1, avec Krychowiak au poste de sentinelle et le plus souvent dans la zone d'action de Nivet. En face, un schéma à la rémoise, en 4-2-3-1. Une utilisation fréquente des couloirs et des actions ponctuées par des centres en direction de la tête chercheuse de l'aérien Yattara.

LA PHYSIONOMIE
Reims n'a toujours pas encaissé de but en première période. Voilà le résumé d'une période initiale somme toute assez équilibrée, même si la possession était rémoise.
Prudente, l'Estac pratiquait en contres, s'appuyant sur le clairvoyant Nivet.
Poussés par un très bon Bocundji Ca, les Stadistes allaient semer la panique dans la défense troyenne, en utilisant les deux couloirs, sans toutefois parvenir à trouver Fauvergue.
Il aura donc fallu un coup de pied arrêté pour débloquer la situation. Et il revenait au jeune Mandi d'inscrire son premier but en Ligue 1.
Le derby livra toute sa saveur après la pause. Un vrai match de Coupe, ouvert, haletant, spectaculaire. Après sa traditionnelle torpeur de début de seconde période qui permit à l'Estac, plus entreprenante, d'égaliser logiquement par Camus, Reims se livra enfin sans retenue.
Le plus étonnant c'est que les Troyens ne desserrèrent jamais l'étau, ce qui donna lieu à une étourdissante partie de ping-pong.
Au nombre des occasions, les deux voisins pouvaient alors se quitter dos à dos.

LE TOURNANT
La tête de Jarjat sur la base du poteau d'Agassa (51e) ? La faute de main d'Agassa hors de la surface en intervenant devant Camus (73e) ? Le but refusé à Ghilas pour un hors-jeu confirmé (89e) ?
Non, on retiendra plutôt l'intervention décisive d'Agassa sur une percée de Bahebeck (90e+2). Sur ce coup-là, le grand Kossi a, sans doute, évité le pire à son équipe.
LA STAT : 1
En 26 matches la saison dernière en L2, Aïssa Mandi avait inscrit un but. Contre Arles-Avignon. Hier, le plus jeune Stadiste sur la pelouse a permis, d'un coup de tête rageur, à son équipe de prendre l'avantage. Un premier but en 7 matches joués, tous en qualité de titulaire, en Ligue 1.
Une belle soirée pour le défenseur rouge et blanc, en dépit d'un résultat décevant.

[babar051]

Les hommes clés

Bocundji CA
Quel match de l'international de la Guinée-Bissau ! De bout en bout, Bocundji Ca a donné du rythme au jeu rémois, grâce à une envie permanente d'aller de l'avant. Il a toujours fait le bon choix, plaçant souvent ses coéquipiers en position idéale.

Kossi AGASSA
Une première mi-temps tranquille pour le portier togolais. Puis, le déluge après la pause. S'il ne pouvait rien sur la reprise enroulée de Camus, il se distingua par la suite en stoppant toutes les tentatives troyennes, notamment celles de Nivet, Yattara, et surtout Bahebeck en fin de match.

PAPE SOUARÉ
A l'image de Christopher Glombard, Nicolas Fauvergue et, à un degré moindre Antoine Devaux, l'international sénégalais, omniprésent en attaque, a beaucoup souffert en défense. Sur l'égalisation troyenne, il a manqué manifestement de vigilance à cause d'un placement plus que suspect.

[Matrimoni]

Ghilas a croqué devant les buts à 2 occasions, dommage

[spoucknick00]

ouai mais tant mieux , la victoire aurait ete degueulasse car on meritaient pas hier ... Et puis ghilas a un manque d efficacité enorme , dommage pour son but sur hors jeu sa lui aurait fait du bien . Mais comme je l ai dis , sa n aurait pas ete meriter que Troyes perdent

[babar051]

Stade de Reims / Vainqueurs... au point !
Les Stadistes peuvent nourrir des regrets, mais méritaient-ils mieux qu'un point samedi ?


FOOTBALL (L1). À trop vouloir gagner, Reims a bien failli s'incliner dans un derby que Troyes ne méritait pas de perdre. Finalement, tout le monde il est content…

S'ils n'avaient pas été déçus, c'eut été étonnant. Pourtant, après la douche et la zone mixte, après avoir échangé avec leurs coéquipiers installés dans la tribune et les habitués des salons VIP, les Stadistes ont fini par prendre conscience que la froide soirée de samedi n'avait pas été si ratée que ça. Et qu'au bout du compte, ils avaient pu s'extirper avec le minimum de dommages du piège aubois.

« Il n'a pas manqué grand-chose »

Ce premier partage de points à domicile marque pourtant un coup d'arrêt après une série de quatre victoires consécutives. Il illustre aussi les difficultés qu'éprouve le promu marnais à concrétiser ses bonnes intentions. Un point sur six lors de ses deux dernières sorties peut également révéler un petit coup de pompe physique à l'entrée d'une période automnale toujours compliquée à gérer, et à la veille de deux déplacements périlleux à Rennes puis à Lyon. « Notre jeu est en place, admettait Anthony Weber. Ce soir (samedi) il ne nous a pas manqué grand-chose pour poursuivre notre série ».

Un peu de réussite, certainement, mais surtout davantage de concentration et d'application dans la transmission du ballon, plus de mouvement à la pointe de l'attaque, et moins de précipitation dans les centres. Samedi, après une première période plutôt bien maîtrisée, le jeu stadiste a brusquement manqué de variété. Comme si son schéma de jeu s'était subitement figé. Comme tous ses concurrents, Troyes avait élaboré une stratégie pour perturber son circuit préférentiel - l'utilisation permanente des couloirs et des attaques ponctuées par un centre dans la surface -, et le Stade, butant inlassablement sur le jeu aérien des visiteurs, a manqué un peu de réflexion dans son travail d'approche.

« Toujours ça de pris »

La deuxième mi-temps plutôt débridée ne lui a pas été non plus favorable. Car en face, Troyes s'est appliqué à attaquer en nombre, en usant de passes redoublées au cœur même du dispositif défensif local. Et sans un bon Agassa, les Aubois auraient bien pu arracher la décision. Selon la théorie qui veut qu'on ne doit surtout pas perdre un match qu'on ne peut pas gagner, Olivier Guégan ne semblait pas si déçu que ça : « La fin de match est favorable à Troyes qui s'est créé plusieurs situations dangereuses. Dans ce contexte particulier, on peut estimer avoir sauvé un point ».

Hubert Fournier partageait ce sentiment : « Les deux équipes auraient pu l'emporter. Le nul est donc logique. Par rapport à la deuxième mi-temps, c'est un point de gagné ».

Bocundji Ca, le meilleur Stadiste samedi, et Mickaël Tacalfred, capitaine lucide, abondaient également dans ce sens. Ils reconnaissaient que le Stade n'était pas passé loin de la catastrophe après avoir eu la possibilité de se mettre définitivement à l'abri d'un retour troyen. « Ce n'est pas un bon résultat, mais c'est toujours un point de pris, résumait le président Jean-Pierre Caillot. Il faut savoir le reconnaître lorsque le résultat est justifié ».

Une évidence partagée : l'Estac ne méritait pas de rentrer bredouille.

[babar051]

Un Stade de Reims par intermittence
Pape Souaré, une véritable machine à centrer.


FOOTBALL (L1). C'est en première mi-temps que Reims, généreux mais maladroit, a laissé échapper la victoire face à un Troyes au démarrage prudent, mais menaçant jusqu'à la fin.

L'ANALYSE à froid de la première manche du derby régional en Ligue 1 ne diffère pas de l'impression laissée en direct. Les faits décryptés et les chiffres décortiqués amènent au même constat : le résultat est logique. Reims aurait dû profiter de ses temps forts de la première mi-temps pour accroître son avantage. Troyes a manqué d'efficacité en fin de partie en ne parvenant pas à concrétiser aucune des quatre occasions franches qu'il a obtenues.
On regrettera que les Stadistes aient manqué de lucidité dans leurs choix en attaque, insistant beaucoup sur les côtés, là où ils étaient manifestement attendus, oubliant de combiner dans l'axe - une seule tentative en 90 minutes -, point faible de la défense troyenne.

VITESSE ET PRÉCIPITATION. - Les statistiques de cette sixième levée à domicile révèlent les approximations stadistes au niveau des passes et des centres. Elles mettent aussi en exergue les déchets constatés dans les gestes décisifs (moins de 30 % de réussite dans les centres et les tirs).
Les Rémois se sont sans doute trop précipités lors du forcing final, rendant trop rapidement le ballon à des adversaires prompts à déclencher de tranchantes contre-attaques (15 tirs en seconde mi-temps). Sans un vigilant Agassa, le match aurait pu basculer côté bleu.

DES CADRES DISCRETS. - Si le Stade n'a pu tirer profit de l'avantage de la possession du ballon (58-42 à la pause ; 54-46 en fin de partie), c'est aussi à cause de la discrétion de quelques éléments dont on peut attendre évidemment plus.
Ainsi, Diego Rigonato a longtemps peiné à faire la différence dans sa zone, avant de reprendre du poil de la bête en fin de partie. Le contrecoup de son penalty raté au Parc des Princes ?
Antoine Devaux s'est révélé par intermittence. Le Toulousain, dont la technique sûre s'avère indispensable au rendement offensif de son équipe, est toujours capable de disparaître brusquement des écrans de contrôle, avant de réapparaître, souvent au départ des phases statiques.
Nicolas Fauvergue, à la vaillance reconnue, souffre autant de l'ingratitude de son poste que de son manque de justesse technique dans une zone exigeant rapidité, coup d'œil et, surtout, précision dans ses contrôles et ses déviations. Samedi, en ne le sollicitant jamais dans l'axe, ses coéquipiers ne lui ont pas offert non plus une chance de briller.

[spoucknick00]

en meme temps Fauvergue pour le faire briller , il suffit de le mettre sur le banc de touche et laisser Toudic / Ghilas en pointe . La au moins il sera efficace , c est une merde , il joue comme une merde , il est lent , pas technique , tout le temps hors jeu et il gueule tout le temps pour rien ... mais putain qu il retourne chez les dudules

[Matrimoni]

Il est en train de bousiller le club.. sûr que c'est un mercenaire dudulle

[spoucknick00]

ben vu ce qu il a fait l année derniere quand je suis allé sedan ...moi c est claire c est un mercenaire

[Vincent]

Fauvergue ? c'est lui qui a joué à Lille ?

[spoucknick00]

ouai aussi mais surtout a sedan

[Vincent]

Ah .... cette rivalité Reims /Sedan que l'on sent chez Spoucknick ... un vrai derby !

[Matrimoni]

Querelle de paysans, rien de grave

[spoucknick00]

non mais ce que j ai dis sur lui , c est reel . On a vu ce que Reims vaut avec lui et sans lui ... :siflotte:

[Matrimoni]

Pas grand chose, effectivement

[spoucknick00]

bah comme ibra a Paris ...c est pire que pas grand chose ...c est le neant

[Matrimoni]

Moué enfin entre Ibra et Fauvergue... c'est comme comparé le tourisme à Montluçon et à Paris :siflotte:

[spoucknick00]

ah ben c est sur que montluçon on y respire mieux , on y voit un beau pont , une belle eglise , c est une ville architecturalement moyenageux ...un beau ciel non polué , peu de pub partout ... peu de feraille partout et on se marche pas dessus ... Ah ben c est sur que je prefere de loin Montluçon a paris

[Matrimoni]

Ah les paysans alors, de vrais anti-bitume

[spoucknick00]

trop de bitum tu le bitume

[Matrimoni]

Mais tu connais pas ce côté jouissif de casser des dents sur le macadam

[spoucknick00]

non jamais eu et jamais fais

[Matrimoni]

Bah moi non plus Par contre du nez, des genoux et coudes oué (même épaules... la joie du judo sur le bitume )

[spoucknick00]

ah tout ça oui aiussi ...la joie des bonne bagarre de rue