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Stade de Reims / Un club aux deux visages
Armand pris dans la tenaille Mandi - Glombard. Le PSG a eu chaud !

FOOTBALL (L1). Jamais une équipe n'avait autant tiré au but en une mi-temps au Parc des Princes sous l'ère Ancelotti. Mais cet exploit rémois n'a pas débouché sur la performance recherchée.

Une mi-temps chacun. Parisiens et Rémois se sont partagé les temps forts d'une partie annoncée déséquilibrée, et qui finalement s'est avérée très indécise. Les chiffres de ce rendez-vous entre le favori et le promu sont finalement assez équilibrés. Paris a dû résister avant de s'imposer et c'est tout à l'honneur des Champenois.

Au finale, ce 7e Paris SG - Reims de l'histoire aura révélé, à des moments différents, les deux visages de deux adversaires que tout oppose.

Le Stade de Reims, battu, est quand même reparti avec quelques solides certitudes dans son jeu et dans son attitude.


PSG, UN JEU STÉRÉOTYPÉ. - Très vite, les Rémois se sont rendu compte que ce PSG expérimental dans sa composition, souhaitait évoluer sur un faux rythme. Sans imagination malgré une possession supérieure (un pic à 74 % dans le premier quart d'heure), Paris insistait lourdement à passer dans l'axe à partir de longs ballons, distillés notamment par les Brésiliens Alex et Thiago Silva, vers Ibrahimovic. Une seule fois le Suédois a mis ses partenaires dans le sens du but sur une déviation pour Gameiro. Ce fut la seule occasion parisienne des 45 premières minutes.

DES STADISTES AUDACIEUX. - Démarrant le match dans une position basse, le bloc stadiste posa progressivement son emprise sur le match (10 tirs contre 8 à Paris). C'est le côté gauche animé par la paire Souaré - Diego qui donna le ton (8 attaques et 5 centres). C'est ce même Souaré qui provoqua la faute de main de Van der Wiel dans la surface. Cette bonne tenue en 1re mi-temps s'explique aussi par la période d'adaptation nécessaire à Thiago Silva au poste de milieu défensif, le défenseur axial brésilien n'ayant pas la même aisance que l'Italien Marco Verratti.

VINGT MINUTES DE TURBULENCES. - Dès son retour sur la pelouse, le PSG a mis plus de vitesse dans ses transmissions. On constata également une plus grande implication collective. Le match se transforma en une attaque-défense pendant 20 minutes, Reims ne parvenant ni à ressortir ni à conserver le ballon.
Paris s'amusa à bombarder la cage d'Agassa (10 tirs pendant cette période), se montrant soit maladroit, soit malheureux (deux tirs sur les montants) jusqu'au but de Gameiro.

L'EFFET TOUDIC. - Alors que le PSG semblait se contenter de son mince avantage (7 joueurs à vocation défensive alignés en même temps), l'entrée de Julien Toudic a amené du mordant en attaque. Durant les 20 minutes qu'il passa sur le terrain, l'ancien Lensois se signala par trois tirs (dont un cadré) et un centre. Il manqua même d'égaliser sur un ciseau à la réception d'un centre de Mandi. Ce dernier, à bout de force, tenta jusqu'au bout de servir ses coéquipiers dans la surface en multipliant les montées (4 centres entre la 80e et la 90e).
Au final, avec 42 % de possession du ballon, le Stade n'a pas à rougir de sa prestation parisienne, au moins aussi aboutie que ses sorties à Toulouse et Saint-Etienne.
Le jeu très particulier du PSG (fortes individualités mais peu d'automatisme) a finalement facilité les desseins stadistes.

Courtet, c'est plus grave que prévu
Gaëtan Courtet devra sans doute patienter avant de refaire partager sa joie de buteur.

Un ballon aérien disputé, une mauvaise réception et la cheville gauche qui tourne un peu. Et voilà Gaëtan Courtet obligé de quitter le circuit pour un arrêt non prévu au stand médical. Mais le Breton a du répondant. Un coup de froid et il demande à revenir au cœur de la mêlée, sans toutefois parvenir à inscrire ce but égalisateur peut-être mérité.

Après le match, Gaëtan Courtet ne boitait bas. L'ancien Lorientais aurait entendu un craquement au moment de la réception, l'obligeant à passer par la case soins.

Le joueur passera ce matin des examens plus approfondis. S'il souffre bien d'une entorse intérieure de la cheville gauche, reste à savoir si les ligaments ont été touchés. Si c'est le cas, la durée de son indisponibilité pourrait se situer entre trois et six semaines.

Hypothèse basse ou haute, c'est un vrai coup dur pour le Stade, tant le joueur semblait en jambes ces derniers temps. Titularisé à quatre reprises en neuf journées, Courtet s'est transformé en un joker gagnant, le buteur fétiche de Delaune après ses réalisations contre Montpellier et Nancy et son doublé face à Nice.

Fortes rechute

Samedi encore au Parc des Princes, il pesa énormément sur la défense parisienne, prenant en première mi-temps le meilleur sur la défense centrale internationale du PSG.

Cette blessure intervient au moment du retour dans le groupe de Julien Toudic, sur le flanc pendant plusieurs semaines après une opération du genou. Elle prive l'équipe d'un joueur percutant en attaque en efficace dans le harcèlement.

Le Stade va récupérer Nicolas Fauvergue (suspendu contre le PSG), vendredi, pour le derby contre Troyes, et peut-être Floyd Ayité, malgré sa sortie très discrète en DH dimanche contre Cormontreuil (1-1). Le staff stadiste devra encore patienter pour réintégrer Odaïr Fortes. Le Cap-Verdien, tout proche de reprendre l'entraînement collectif, a rechuté. Se plaignant toujours d'une douleur aux adducteurs, blessure qui remonte au 8 septembre, date du match aller des éliminatoires pour la CAN-2013 contre le Cameroun à Praïa, Fortes doit prolonger au moins trois semaines sa période de remise en forme. Un contretemps que le staff rouge et blanc aurait aimé éviter.

Stade de Reims / Courtet va leur manquer
Il n'a pas manqué grand-chose samedi au Parc, pour que Gaëtan Courtet inscrive son 5e but de la saison.

FOOTBALL (L1). Victime d'une entorse de la cheville gauche, samedi à Paris, l'attaquant rémois le plus en forme, sera absent six semaines au minimum.

Gaëtan Courtet se souvient : « Je dispute une balle aérienne et déséquilibré, je retombe mal sur mes appuis. Je ressens immédiatement un petit craquement à la cheville gauche. Par précaution, je me dirige sur la touche pour refroidir l'articulation ». Le kiné s'active. L'attaquant rémois quitte l'aire de jeu au moins de deux minutes. « J'y suis retourné enespérant que ça irait en s'améliorant. Comme j'étais chaud, j'ai pu continuer le match sans trop souffrir ».

Une heure plus tard, Gaëtan quittera le Parc la mine sombre et en boitant bas. « Sa blessure semble sérieuse », explique le président Caillot.

Le diagnostic effectué sur place par le Dr Bernard Gonzalez a été confirmé hier par une IRM. Le joueur souffre d'une rupture complète des faisceaux supérieurs du ligament latéral externe de la cheville gauche.

Cette entorse interne va nécessiter six semaines d'indisponibilité. Bernard Gonzalez explique : « Il va porter un plâtre rigide pendant trois semaines, puis un autre plus souple les trois semaines suivantes, avant d'entamer les premières séances de rééducation spécifique ».

Joint hier, Gaëtan Courtet se préparait sereinement à aborder cette longue période de repos forcé. « Il faut passer par là et prendre son mal en patience. La blessure fait partie de notre travail et il faut l'accepter. On me connaît, je ne renonce jamais. Je reviendrais encore plus fort ».

Dans le meilleur des cas, le Lorientais pourrait être compétitif pour le déplacement à Valenciennes, le 1er décembre, ou pour la réception de Bordeaux, une semaine plus tard.

Joker fétiche d'Hubert Fournier et chouchou de Delaune, Gaëtan Courtet symbolise l'excellent début de la saison stadiste. Généreux et audacieux, l'attaquant rémois a ajouté de l'efficacité à sa panoplie.

Titularisé à quatre reprises en neuf journées, il est le meilleur buteur de l'équipe après ses réalisations face à Montpellier, Nancy, et son doublé contre Nice. Incontestablement, il était l'homme en forme de la ligne d'attaque.

Son indisponibilité coïncide avec le retour dans l'équipe de Julien Toudic. Cela offrira au staff technique une alternative aux côtés de Nicolas Fauvergue dont le compteur est toujours bloqué à un but (Bastia, 2e journée).

Avec les attaquants axiaux Toudic, Fauvergue, voire Benedick, le Stade devra pourtant poursuivre sur sa bonne dynamique offensive, notamment à domicile.

Diego, une sacrée histoire !Nouveau venu à Reims, la «cité des sacres», Diego s'y est rapidement imposé. Le milieu offensif brésilien possède une sacrée histoire, qu'il a bien voulu nous raconter avant le derby contre Troyes (samedi, 20h00).
Face au PSG, son club de coeur, Diego Rigonato a manqué un penalty et s'est incliné avec Reims (0-1). (L'Equipe)

Son coeur devait battre très fort lorsqu'il s'est présenté devant Salvatore Sirigu pour tirer son penalty. Trop fort, sûrement, puisque Diego l'a manqué et a vu le portier italien le stopper. Paris a ensuite battu Reims (1-0) grâce à Gameiro. «C'est un plaisir de jouer contre le PSG, c'est l'équipe de mon coeur, nous expliquait-il juste avant la rencontre. J'ai toujours suivi ce club à partir du moment où Ronaldinho y a joué. J'avais 13 ans lorsqu'il a signé en 2001.» Treize ans et un certain talent dont profite alors au modeste club pauliste de l'Uniao Barbarense qui le verra partir au grand Sao Paulo FC un an plus tard. Diego ne sait pas encore que sa carrière empruntera des chemins tortueux avant de lui faire découvrir la L1 avec Reims.
A 18 ans, il se retrouve sans licence après être parti du SPFC et avoir connu l'obscur Inter Club Korea et Itararé. «Je jouais avec Unidos, une équipe de copains qu'on avait monté car nous n'avions pas de contrats. Lors d'un match, je marque deux buts et fait une passe décisive alors que je jouais latéral gauche. Un ami m'a filmé et m'a gravé un DVD de cette performance», explique-t-il. Grâce à ça, un agent lui obtient un essai à Sangiovese qui évolue dans la Serie C italienne : «J'y passe vingt jours, ils veulent me garder mais ont trop d'extracommunautaires...»
«Les policiers m'ont même pris mes gâteaux !»

Son périple l'emmène ensuite en Hongrie. Enfin, pas tout de suite. «Je me suis trompé de destination et je suis arrivé à Vienne, se marre-t-il aujourd'hui dans un français plutôt bon. J'ai attendu dix heures sur place qu'on vienne me chercher. Des policiers sont arrivés, m'ont parlé en anglais et en allemand mais je ne comprenais rien. Et ils m'ont même pris mes gâteaux !» Heureusement, son agent arrive finalement et l'embarque en voiture, direction de Budapest. «Après avoir fait de la route toute la nuit, je passe un essai le dimanche. Lundi, je signais à Honved et j'y ai passé quatre ans.» Auteur de 14 buts en 94 matches, vainqueur de la Coupe de Hongrie en 2009, il tape dans l'oeil de Max Marty. Venu recruter Abraham Guié Guié, le manager de Tours repart avec les deux joueurs.

«Le président rémois, Jean-Pierre Caillot, m'appelait tous les jours pour me recruter. Il était à fond !»C'est au Stade de la Vallée du Cher que Reims viendra le chercher pour lui faire découvrir la L1. «Valenciennes et Sochaux me voulaient l'été dernier. Mais le président rémois, Jean-Pierre Caillot, m'appelait tous les jours pour me recruter. Il était à fond ! Il me disait : "On ne peut pas te perdre. On a besoin de toi. On fera ce qu'il faut pour arriver à un accord avec Tours".» Depuis, il est indiscutable chez le promu. Auteur de trois buts en cinq titularisations avec Reims, il s'est rapidement imposé comme milieu gauche. Avec une note moyenne de 5,6 dans L'Equipe, il est déjà le troisième meilleur joueur de son club derrière Agassa et Krychowiak. Habitant juste à côté de la célèbre cathédrale de Reims, il sait l'importance historique qu'elle a eu pour la France. «On y couronnait les rois», nous glisse-t-il malicieusement. Diego sera-t-il un jour sacré "Roi de Reims" avant de conquérir d'autres terres ?

Stade de Reims - Troyes, le groupe !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Troyes (10e journée de Ligue 1, Samedi 27 octobre, 20h00)

Stade de Reims : Agassa, Liébus – Mandi, Souaré, Tacalfred, Weber, Fofana, Glombard – Krychowiak, Ca, Devaux, Ramaré, Ghisolfi, Diego, Ayité – Ghilas, Fauvergue, Toudic.

La réaction d'Hubert Fournier :
Nous ne prenons pas du tout cette équipe de Troyes par-dessus la jambe, surtout qu’elle nous a battus il y a quelques semaines, sur notre pelouse, en Coupe de la Ligue. Sur un plan comptable ce match à la même importance que celui face au PSG. Il y a trois points à gagner face à un concurrent direct dans la course au maintien. Il faudra montrer un autre visage que lors de notre confrontation en Coupe de la Ligue. Le maintien passera par de bons résultats à Delaune comme nous l’avons fait dernièrement. Cette équipe de Troyes est en confiance suite à son résultat positif face à Marseille. Il va falloir un bon Stade de Reims pour remporter la victoire.

Fournier : « Nous engrangeons de l'expérience »
« Troyes nous pose souvent des problèmes ».

Hubert, pour revenir une dernière fois sur le match contre le PSG, votre analyse a-t-elle varié avec le recul ?
« Non, elle confirme ce que j'avais ressenti sur le terrain : une équipe bien en place, animée de bonnes intentions et de bonnes attitudes en première mi-temps, malheureusement sans concrétiser ses occasions. Après, une équipe qui a reculé, qui a subi les accélérations de l'adversaire, avant d'être finalement punie. »

Un problème physique ?
« Je ne pense pas. La preuve, nous avons trouvé les ressources pour repartir vers l'avant après avoir encaissé le but. Sans doute un petit relâchement psychologique. Après avoir bien manœuvré en première mi-temps, nous n'avons pas eu la volonté et le cran nécessaires pour continuer ce que nous faisions si bien au début. »

Le tournant, c'est le penalty raté ?
« Forcément. C'est facile de le dire après-coup, mais si tu marques et que tu rentres au vestiaire avec un avantage, ça te donne de l'énergie pour attaquer la seconde mi-temps. »

Avez-vous noté des progrès par rapport aux sorties de Toulouse et de Saint-Etienne ?
« Nous avons eu le souci de bien négocier nos sorties de balle. C'était le cas à Toulouse, un peu moins à Saint-Etienne. L'équipe progresse, elle apprend de ses erreurs. On peut encore faire beaucoup mieux. Il le faudrait pour faire bonne figure lors de nos prochains déplacements à Rennes et à Lyon, des clients aussi sérieux que le Paris SG. »

Vos joueurs n'ont pas semblé intimidés par l'environnement parisien…
« Et c'est une bonne chose. Même si je sais que la nuit précédente a été agitée pour certains d'entre eux. Mais, à notre niveau, tous les matches de L1 sont exceptionnels et nous bouffent de l'influx. Mais je suis persuadé que nous aborderons encore mieux notre prochaine rencontre face à un adversaire de très haut niveau. »

« Troyes a de la ressource »

Troyes demain, est-ce un match normal ?
« Il n'y a pas de match normal pour nous. On joue Troyes, un adversaire que l'on croise régulièrement depuis quatre saisons. C'est un concurrent direct qui s'est refait la cerise contre Marseille et qui nous pose souvent des problèmes. »

Qu'avez-vous retenu du match Estac-OM ?
« Les Troyens, handicapés par de nombreuses absences, craignaient Marseille. La peur de passer à travers a fait naître chez eux une grosse solidarité. Ils ont profité de l'inefficacité marseillaise et ont eu les ressources pour aller cueillir les trois points. »

«Le scénario se reproduit»Après avoir mené, Reims a encore concédé un match nul, samedi contre Troyes (1-1). «On peut être déçu», a regretté son entraîneur Hubert Fournier. Tandis que côté troyen, c'est plutôt la satisfaction qui prime.
Hubert Fournier est déçu du match nul contre Troyes. (EQ)

Hubert Fournier (entraîneur de Reims): «On peut être déçu de n'avoir pas su réitérer la qualité de notre première période en deuxième. Sans tomber dans la psychose, le scénario se reproduit depuis plusieurs matches: notre retour des vestiaires ne se passe pas bien et on laisse revenir l'adversaire dans le match. Et là, après l'égalisation, on n'a pas réussi à reprendre le dessus pour gagner comme contre Nice (3-1 le 6 octobre, ndlr). La deuxième période, c'était un peu fou-fou. Les deux équipes auraient pu gagner, donc le match nul est logique. C'est un point de perdu par rapport à la première période, mais par rapport à la seconde, c'est presque un point de gagné. Je n'ai pas vu si Ghilas était hors-jeu sur son but. Mais bravo au corps arbitral s'il l'était, parce que je n'aurais pas aimé gagner ce match sur un but non valable».
Furlan : «Une belle performance»
Jean-Marc Furlan (entraîneur de Troyes): «C'est un bon résultat. On sait que tout le monde laisse des plumes dans un derby. On a vu une équipe de Reims en pleine confiance en première période. C'était logique de repartir mené aux vestiaires. Mais je suis très fier de mes joueurs qui ont su revenir. Ils cherchent la confiance et la trouvent. Ils ont encore fait preuve de beaucoup de générosité. En deuxième période, nous avons eu les occasions, c'est vrai, pour gagner. Mais la fin de match a été difficile. Reims sait gagner en fin de match, il a fallu nous montrer solides jusqu'au bout. Notre équipe fait une belle performance. Reims restait sur quatre victoires de suite sur leur pelouse, c'est un gros challenge de réussir à prendre un point ici. Et c'est notre premier point à l'extérieur. Cette soirée est positive, même si mes joueurs, compte tenu de la deuxième période, doivent se dirent qu'ils auraient aussi pu gagner».

Stade de Reims - Troyes : 1-1
Feuille de match : Stade de Reims – ES Troyes AC 1-1
Stade Auguste Delaune – Spectateurs : 14 495
Arbitre : Tony Chapron

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Krychowiak, Ca, Devaux (Ghilas 65e)– Glombard (Ayité 79e), Diego, Fauvergue (Toudic 75e)

ES Troyes AC : Thuram – Jarjat, Saunier, Rincon, Nsakala – Ngoyi, Obbadi (cap.) (Othon 89e) , Camus, Nivet, Darbion (Marcos 74e)- Yattara (Bahebeck 78e)

But pour Reims: Mandi (28e)
But pour Troyes : Camus (63e)
Avertissements pour Troyes : Yattara (67e), Obbadi (80e)

Quelques semaines après la confrontation en Coupe de la Ligue, le Stade de Reims retrouvait une nouvelle fois l’ESTAC, son voisin aubois, ce soir au stade Auguste Delaune pour le compte de la 10e journée de Ligue 1.
Après une entame timide de chaque côté, Souaré expédie un bon centre côté gauche, ce qui permet aux rémois de se procurer la première occasion mais la tête d’Antoine Devaux passe au-dessus (14e).
Les Troyens répondent dix minutes plus tard quand Camus déclenche une frappe des 25 mètres qui passe juste au-dessus des buts d’Agassa (24e). Tout le stade peut souffler !
A la 27e minute, les Rémois poussés par Delaune accélèrent la cadence. Les Rouge et Blanc obtiennent deux corners consécutifs, suite à un très bon coup franc de l’artificier Diego. Le second corner, botté par Antoine Devaux trouve Aissa Mandi, seul au deuxième poteau. Ce dernier ajuste parfaitement sa tête et en profite pour inscrire son premier but en Ligue 1 (1-0 28e).
La rencontre est animée jusque la mi-temps mais les Rémois ne sont pas inquiétés et rentrent aux vestiaires avec un avantage court mais logique (1-0). A noter que les Rouge et Blanc n’ont toujours pas encaissé le moindre but en première période cette saison.
Au retour des vestiaires, l’ESTAC tente de réagir. Tout d’abord par Darbion en expédiant un coup franc juste à côté des buts rémois (48e), mais surtout par Jarjat en reprenant de la tête, un coup franc dévié, sur le poteau (51e). Les occasions troyennes s’enchainent, mais Agassa sauve les siens d’un superbe arrêt après une reprise de Nivet au point de pénalty (61e).
Deux minutes plus tard, Nsakala déborde puis centre au deuxième poteau, le remuant Camus reprend et égalise du pied gauche (1-1 63e).
Les Rémois souffrent, Hubert Fournier décide alors de changer ses cartouches offensives avec les entrées de Ghilas, Toudic puis Ayité. Cela se traduit immédiatement par des frappes dangereuses de Krychowiak (76e) et Diego (80e) mais le score n’évolue pas.
On joue alors les dix dernières minutes, les deux équipes peuvent encore espérer l’emporter.
Après plusieurs assauts rémois, la défense troyenne peine à se dégager, Julien Toudic hérite du ballon et ne pose pas de questions mais sa frappe n’est pas cadrée (85e). Troyes répond immédiatement par l’intermédiaire de Nivet qui voit son coup franc passer à côté (88e).
Trois minutes de temps additionnel sont annoncées. Au même moment le centre fort de Mandi trouve Ghilas qui envoie le cuir au fond des filets, M. Chapron signale une position de hors-jeu (90e). La dernière occasion est à mettre au crédit de Bahebeck, l’attaquant lancé par Nivet tente de crocheter Agassa, ce dernier, une nouvelle fois bien sorti parvient à toucher le ballon et empêche le but d’être marqué (90+2e)
Au terme d’un match plaisant et rythmé, l’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires sur le score de 1-1. A l’issue de ce match, Reims est 7e avec 15 points au compteur. Prochain match à Rennes dès samedi prochain.