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Quel entraîneur pour le Stade de Reims ?

Hubert Fournier se rendra à Lyon demain, sûrement pas pour du tourisme ! L'entraîneur du Stade de Reims n'aurait jamais été aussi près de l'Olympique Lyonnais. Si l'affaire se conclut, qui prendra sa place sur le banc rémois ?
En cas de départ d'Hubert Fournier, qui pour le remplacer ?

La fin du championnat a été sifflée en Ligue 1 le week-end dernier et le jeu des chaises musicales des entraîneurs bat son plein. Avec un coach encore sous contrat (2 ans), le Stade de Reims ne s'attendait pas forcément à participer à ce mercato. Mais le départ de Rémi Garde de l'Olympique Lyonnais a précipité les choses. Le coach rémois Hubert Fournier serait en bonne place sur les tablettes du président Aulas. Réponse dans les heures ou les jours qui viennent.

Pris de court, les dirigeants rémois réflêchissent au remplacement de leur entraîneur « on regarde, sans plus », avouait lundi Jean-Pierre Caillot dans nos colonnes. En attendant que les choses se précisent, comme le président Caillot, creusons-nous la tête pour trouver la meilleure alternative à l'éventuel départ d'Hubert Fournier. La liste des entraineurs sans club est longue. Et exprimez vous aussi vos envies ci-dessous.

"LE" postulat de départ : Le Stade de Reims ne peut pas se permettre de changer de stratégie et devrait construire son avenir en se basant sur la formation, avec la livraison dans le courant de l'été de son nouveau centre de vie.

Carlos Bianchi. Entraîneur de Boca Juniors, il se murmurait que l’ancien homme fort du Stade de Reims et du PSG n’avait pas l’intention d’en bouger… jusqu’au printemps dernier. En fait, tout dépendrait des propositions qu’il reçoit. Il se dit qu'il souhaiterait prendre les rênes d’une sélection. Cela ne veut pas dire qu’il dira un non définitif à un club mais, en tout cas, il n’est plus fermé à l’idée de quitter le club argentin.

Luis Fernandez. Et si Luis Fernandez effectuait prochainement son grand retour dans le monde du football ? Consultant sur RMC et beINSPORTS, cette ancienne figure du PSG se verrait bien venir participer au grand projet... du PSG. L'entraîneur atypique et passionné n'a pas laissé que des bons souvenirs à Delaune, car il n'a pas réussi à sauver le Stade de la relégation en National.

Patrice Lair. Il a l'avantage de connaître lui aussi la "maison". Lors de la saison 2002-2003, il était l'adjoint de Marc Collat. Depuis, il s'est fait remarqué avec les équipes féminines de Montpellier et surtout de Lyon.

Landry Chauvin. Après une parenthèse tunisienne au Club Africain de Tunis la saison dernière, Landry Chauvin est un des « discrets » de la Ligue 1. Partout où il est passé (Sedan, Nantes, Brest...) il a misé sur la formation. Mais ici, son passé sedanais pourrait être un obstacle auprès de la franche pure et dure du Stade de Reims. Même si en football rien n'est complètement définitif.

Raymond Domenech. Quand je disais que rien n'était totalement définitif en football. Après l'affaire du bus de Knysna avec les Bleus, qui aurait cru revoir un jour Raymond Domenech sur un banc de Ligue 1. Et pourtant l'ancien sélectionneur et consultant est candidat. Son nom a été évoqué à Lyon, Lorient...

Laurent Fournier. Après un passage exposé sur le banc du PSG en 2005, Laurent Fournier a connu depuis des fortunes diverses. La dynamique n'est pas très bonne lui, ces deux dernières expériences (Auxerre et Red Star) se sont soldés chacune par un limogeage.
Jean Fernandez. Difficile d'être enthousiaste avec Jean Fernandez, qui prône rarement un jeu spectaculaire. Après deux expériences malheureuses à Nancy (relégation) et à Montpellier (limogeage l'hiver dernier) il est évoqué avec insistance depuis quelques jours pour prendre la succession d'Hervé Renard au FC Sochaux.

Frédéric Hantz. À Bastia, l’ère Hantz s’est arrêtée. Quatre ans durant lesquels l’ancien entraîneur du Mans aura fait remonter le club de l’île de Beauté du National à la Ligue 1. Il était en désaccord avec son président Pierre-Marie Geronimi qui lui proposait une prolongation de contrat de deux ans mais avec un staff technique modifié. C'est justement cette réduction de staff qui posait problème à l'entraîneur.

Elie Baup. Dans la catégorie entraîneur "copain", je demande M. Baup. Ecarté du banc de l'OM peu avant la trève hivernale alors que le club était en ahut de tableau... son successeur José Anigo n'a pas su faire mieux (au classemnt). Elie Buap n'a toujours pas retrouvé de banc, mais l'ex-Marseillais survivrait-il au nord de la Loire ? Seul hic. Le coach à la casquette a retrouvé du boulot. Il va être consultant pour beIN Sports durant la Coupe du Monde.

Daniel Sanchez. Après une dernière saison peu convaincante à la tête de Valenciennes, Daniel sanchez veut rebondir. Son nom est évoqué à Lorient tout comme Frédéric Hantz.

Hervé Renard. Et si la "Renard mania" rebondissait à Reims. L'ex-entraîneur de Sochaux a réalisé une belle deuxième partie de saison, mais le retard accumulé lors de la première partie était trop important pour éviter la relégation au club doubiste.

Et si on se prend à rêver on peut aussi mettre sur la liste Claudio Ranieri, Frédéric Antonetti, Alain Giresse, Eric Roy, Paul Le Guen, Francis Gillot, Jacques Santini, Jean Tigana, Christian Gourcuff... Depuis que BeIn sport a débarqué dans l’Hexagone, la L1 est plus exposée. Des entraîneurs étrangers très réputés se positionne maintenant sur des clubs de L1.

Reims pense à Vasseur
Jean-Luc Vasseur va-t-il reprendre Reims ? (L'Equipe)
Le départ d’Hubert Fournier à Lyon étant quasiment acquis, le Stade de Reims commence à se pencher sur le nom de son successeur. Selon nos informations, le club champenois s’intéresserait notamment à Jean-Luc Vasseur (45 ans), et des contacts auraient même été pris. L’entraîneur de Créteil (L2), sous contrat jusqu’au 30 juin 2015, était passé tout près d’un licenciement en mars dernier, alors que son équipe plongeait vers la zone de relégation.

Fournier entraînera Lyon la saison prochaine

Une semaine après sa première rencontre avec Jean-Michel Aulas, l’entraîneur du Stade de Reims a été choisi mercredi pour diriger les destinées de l’Olympique Lyonnais.

Hubert Fournier quitte Reims avec le sentiment du devoir accompli.


C’est comme dans un match : il faut toujours profiter de ses temps forts pour faire la différence, sous peine de le regretter plus tard. Mercredi, le feuilleton « Hubert Fournier à Lyon » a connu son épilogue. Dans le sens envisagé par le coach, redouté par ses dirigeants. L’entraîneur champenois n’ira pas au terme du contrat qu’il avait, à la fin de l’automne 2013, prolongé de deux saisons (jusqu’en juin 2016).

Révélé à Reims qu’il a remis, après trente-trois ans d’attente, sur les rails de l’élite, Hubert Fournier a donc décidé de donner une autre orientation à sa jeune carrière de technicien, en répondant favorablement à l’appel de l’Olympique Lyonnais, le 3e budget de L1 (121 M€).

Tout s’est précipité dans l’après-midi de mercredi, lorsque Fournier a joint ses deux présidents pour leur annoncer qu’il s’était mis d’accord avec Jean-Michel Aulas pour diriger le pôle technique du septuple champion de France.
Alors que Noël Le Graët lui avait déjà confirmé le départ de Willy Sagnol pour Bordeaux, le président lyonnais entrait enfin en contact avec Jean-Pierre Caillot pour lui annoncer la nouvelle et poser les bases de la négociation destinée à indemniser les deux années de contrat dues au Stade de Reims.

Sur ce point, Hubert Fournier a aussi prévenu ses présidents que le montant cité ces derniers jours dans la presse – 1 million d’euros – sans que l’on sache vraiment à quoi il correspond, était bien trop important à débourser pour l’OL.
Si son adjoint, Michel Audrain, a des chances de l’accompagner dans le Rhône (un sujet à négocier sur place ces prochains jours), les dirigeants rémois se sont opposés au départ du préparateur Laurent Bessière.

Un retour attendu
La « négo », qui débutera officiellement aujourd’hui, aurait pu impliquer l’arrivée en Champagne de l’attaquant lyonnais Mohamed Ouattara (20 ans, 10 buts cette saison avec Angers), mais Jean-Michel Aulas s’y est opposé. « Elle sera exclusivement financière », expliquent Jean-Pierre Caillot et Didier Perrin bien décidés à défendre les intérêts de leur club.

Mercredi, dans l’émission « Luis Attaque » sur RMC, Caillot s’est payé Aulas. « J’ai entendu que Jean-Michel Aulas ne prendrait pas Kombouaré car Gervais Martel est son ami, j’en déduis que s’il s’est intéressé à Hubert, c’est que je ne suis pas son ami. La déstabilisation des clubs telle qu’il sait le faire, ce n’est pas une découverte. Dans la vie, il faut toujours pouvoir se regarder dans une glace… »
Pour sa part, Didier Perrin voyait mal comment Hubert Fournier aurait pu diriger le « technique » au Stade de Reims, après toute cette agitation.

De retour à Lyon après un passage comme joueur entre 1998 et 2000, Hubert Fournier tutoiera le haut niveau, avec des objectifs précis en Ligue 1 et en Ligue Europa. On suivra avec intérêt la trajectoire de celui qui aura pris son envol au sein du mythique Stade de Reims.

Hantz ou Roy pour diriger le staff technique rémois?

Le monde est foot. L’expérience aidant, Jean-Pierre Caillot et Didier Perrin ont fini par comprendre que le milieu du ballon rond n’a rien d’apaisant. À peine le temps de savourer une saison réussie – même si sa deuxième partie a laissé à désirer – qu’une tuile leur est tombée sur la tête. Hubert Fournier, qui avait prolongé son contrat pour deux saisons supplémentaires, portant ainsi son bail à six ans chez les Rouge et Blanc (un record depuis le retour du club dans le giron professionnel), a décidé d’arrêter son aventure champenoise.

Cette décision a forcément surpris les dirigeants stadistes, qui avaient, en compagnie du staff technique, planché sur un prochain exercice entamé par un déménagement dans le nouveau centre de vie.
Le temps ne joue pas forcément en faveur du staff dirigeant, qui se donne une grosse semaine pour reconstituer un staff technique décapité, Michel Audrain et Laurent Bessière, adjoint et préparateur physique, ayant eux aussi émigré dans le Rhône.
Pas de précipitation
« On ne va pas se précipiter, expliquait vendredi Didier Perrin. Nous allons dès ce week-end établir une short list avant d’entamer

l’audition des candidats retenus.
Le coprésident se dit surpris d’avoir déjà reçu près d’une quinzaine de candidatures spontanées, dont certaines émanant de coaches renommés, vieux routiers de la Ligue 1. Ainsi, Didier Perrin a démenti formellement la rumeur qui évoquait vendredi un premier contact avec Frédéric Antonetti, libre depuis son départ de Rennes l’été dernier. « Nous n’avons établi aucun contact. De toute façon, Frédéric Antonetti ne correspond pas au profil que nous recherchons. »
Fidèle à ses habitudes, le Stade de Reims qui, sous le gouvernement Caillot, a déjà consommé sept entraîneurs (Lozano, Cloet, Forger, Tholot, Fernandez, Collat et Fournier), vise un coach plutôt jeune, dynamique, enthousiaste, bon communicant et affichant une bonne image du club. Mais jeune ne veut pas dire inexpérimenté. Ce qui laisse penser que le dossier du Cristolien Jean-Luc Vasseur (sous contrat) ne sera pas ouvert, alors que les profils de l’ancien Niçois Éric Roy et de l’ex-Bastiais Frédéric Hantz semblent avoir retenu l’attention.

spoucknick00 a écrit :Je ne pige pas pourquoi antonetti ne ferais pas l affaire. Il mise sur les jeunes. Il a un jeu offebsif. Il rale pour faire bouger les choses. La faut m expliquer

spoucknick00 a écrit :Je ne pige pas pourquoi antonetti ne ferais pas l affaire. Il mise sur les jeunes. Il a un jeu offebsif. Il rale pour faire bouger les choses. La faut m expliquer

Reims : Bessière ne bouge pas
Via un communiqué, Reims assure que le préparateur physique Laurent Bessière n'accompagnera pas Hubert Fournier et Michel Audrain à Lyon.

Communiqué de Reims
Les dirigeants du Stade de Reims ont été étonnés de lire que Laurent Bessière, préparateur physique du club, aurait pu accompagner Hubert Fournier et Michel Audrain à Lyon. Laurent Bessière est responsable de la Performance et continuera le développement de son projet avec le Stade de Reims, d’autant qu’avec la livraison du nouveau Centre de Formation, ce dernier s’inscrit bien dans la durée du projet rémois dont il est un élément important. Les dirigeants du club se félicitent de son attitude et apprécient de pouvoir compter sur une personne de sa compétence pour mettre en place leur nouvelle organisation.

Laurent Bessière : Le choix de la fidélité
Laurent Bessière, le préparateur physique, nous explique son choix de rester à Reims.

On a entendu ou lu il y a quelques jours que tu pouvais quitter le Stade de Reims et tu as fais le choix de rester. Quelles en sont les raisons ?
J'ai d'abord été très bien accueilli il y a deux ans.
J'ai beaucoup échangé avec de nombreuses personnes et j'assume parfaitement mon choix. Les Présidents m'ont montré qu'ils tenaient à ce que je reste. J'ai toujours eu de bonnes relations avec eux.
Cela m'a touché que Messieurs Caillot et Perrin soient aussi fermes sur ma situation par rapport à Lyon. C'est toujours important d'être soutenu par les dirigeants quand on veut mettre des projets en place. J'ai trouvé leur soutien vraiment gentil, sans faille et ça me pousse à travailler encore plus dur. C'est un choix de fidélité, de fiabilité et de soutiens.
Ce choix n'a quand même pas été évident parce que quand on a cette opportunité, je parle de rejoindre l'Olympique Lyonnais, on est obligé de réflechir. J'ai passé deux bonnes années avec Hubert qui m'a montré sa confiance mais j'ai fais et j'en suis très heureux, le choix de rester.

Depuis mon arrivée à Reims on a mis en place un projet qui englobe les pros et la formation et on est à la base de ce projet. Cela a pesé dans la balance car j'aurais eu un goût d'inachevé en partant maintenant.
Mon rôle dans le travail sera le même, je vais me donner à fond pour le club et les joueurs, avec peut-être plus de consultations, car on viendra peut-être me voir un peu plus souvent dans le fonctionnement.
Depuis deux ans, dans la partie technique, le coach à changé, les adjoints ont changé et je vais être le relais pour péréniser le projet. Je dois transmettre les informations au futur coach.

Tu souhaites donc t'inscrire dans le renouveau du Stade de Reims !
On parle de renouveau mais il est là depuis longtemps. Depuis le dépot de bilan, même si je connais pas tout, il y a beaucoup de personnes qui ont travaillé pour reconstruire ce club.
Le Stade de Reims brille maintenant mais il y a eu énormément de travail avant. J'ai fais la connaissance depuis deux ans de personnes qui aiment le club, qui vivent pour le club, et je considère qu'il ne faut pas oublier ce qui a été fait depuis dix ans. Les contacts avec des joueurs et des gens du club, qui ont pris des nouvelles régulièrement, ont été agréables. Ce club a une âme.
C'est un challenge intéressant car le projet continue d'avancer et on essaye de progresser, tous à notre niveau, pour que les gens qui aiment le Stade prennent du plaisir à venir soutenir leurs couleurs.

Le CSSA remonte en CFA, le Stade de Reims B plonge en DH
Sedan et Reims (B) sont montés samedi dans l’ascenseur mais pas pour se croiser dans les étages. Le CSSA va prendre de la hauteur en accédant au CFA. Il condamne le Stade à un retour dans une DH quittée il y a un an.
Pour les Sangliers, on est plus au même niveau, mais c’est la seconde fois, après la montée en L1 en 2006, qu’une accession est fêtée à Delaune.
« On a vu un beau match avec deux équipes agréables. Il y a eu de l’engagement mais dans le bon sens du terme. Ce n’était pas un derby à l’ancienne. Je pense que nous méritons notre victoire au regard de nos opportunités et de notre possession de balle », commentait l’entraîneur Sedanais Farid Fouzari à la fin de la partie.

« On monte »
Et le plus dur commençait pour les Sedanais. Attendre de savoir si la montée était effective ou pas. Pour cela, il a fallu attender de longues minutes que toutes les rencontres s’achèvent et faire de savants calculs. Le président Gilles Dubois pendu au téléphone attendait la délivrance, faisant les cent pas sur la pelouse pendant que les joueurs avaient les yeux rivaient sur leur mobile.
Finalement, n’y tenant plus Gille Dubois se saisit d’un mégaphone et s’adresse à son public resté massé dans la tribune des visiteurs : « On monte ! ». Supporters et joueurs peuvent communier. C’est la fin d’une saison difficile riche en émotion pour les Sedanais.

Kyei risque très gros
Côté rémois, c’est la soupe à la grimace. La réserve du Stade de Reims redescend au niveau inférieur, comme en 2012-2013. « C’est dommageable pour les joueurs qui vont être freinés dans leur progression. Ils n’avaient pas un problème de qualité. On leur a beaucoup demandé cette saison et il y a eu deux ou trois tournants mal négociés. En fin de saison, ils n’avaient plus les ressources physiques et mentales », regrettait l’entraîneur David Guion.
Mais celui pour qui la soirée aura été la plus mauvaise est l’attaquant rémois, Grejohn Kyei. A la 69e, il a traversé tout le terrain pour manifester son mécontentement auprès de l’arbitre coupable d’avoir laissé jouer un coup franc illicite (le ballon n’était pas arrêté au moment ou Njike l’a joué).
Plus que les mots, c’est l’attitude du buteur rémois qui a provoqué son exclusion. Dans les règlements, il est clairement stipulé qu’on ne doit pas bousculer l’arbitre. Le joueur s’en tire avec un « comportement violent » qui peut lui coûter cher jeudi devant la commission de discipline. Une chose est sûre, le néo-pro ne sera pas qualifié pour les premiers matches officiels du Stade version 2014-2015.

Le match minute par minute
18e : accrochage entre Ndom et Lesueur sur la droite de la surface. L'arbitre désigne le point de penalty. Goba s’élance mais Gassama part bien sur sa gauche.
25e : Anziani lance Lesueur en profondeur. À la limite du hors jeu, l'attaquant s’échappe et centre pour Goba. Aux six mètres, il marque du plat du pied (0-1).
54e : Lobry lance Diabaté qui trouve Kyei en retrait. Dufour le crochète dans la surface. Le penalty est accordé et Kyei se fait justice à mi-hauteur sur la droite de Maeyens (1-1).
60e : coup franc concédé par Touré sur Gonel. L’ex-Sedanais s’en charge et marque avec l’aide du poteau (2-1).
69e : sur un coup franc joué vite (alors que le ballon roulait encore), Goba laisse la défense gauche rémoise sur place et glisse le ballon sous Gassama. Le Stade crie à l'injustice, s’énerve et Kyei voit rouge (2-2).
87e : déboulé de Gorry sur la droite. Son centre trouve Suray qui élimine Ndom et marque dans le petit filet droit de Gassama (2-3).

L’homme du match : Ibrahima Gassama
Le gardien a probablement disputé son dernier match avec les Rouge et Blanc. Parti pour ne pas être conservé, Gassama a été brillant jusqu’au bout. Remarqué pour ses arrêts lors de la finale en Gambardella, l’homme aux quatre feuilles de matches en L1 a encore été à son affaire hier avec un penalty stoppé sur sa gauche (18e), un double arrêt devant Rocchi puis Lesueur (32e) ou une percée de Touré dans le temps additionnel.