Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Posté : 09 mai 2014 23:29
Quand je pense que Fauvergue va revenir à Reims avec son trophée de champion de L2... 

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Ajaccio - Reims 2-1
Ligue 1 – 37e journée
Stade François Coty
AC Ajaccio: Ochoa – Hengbart (Diarra 90e), Faty, Perozo, Leca – Lasne (Bonnart 73e), Mostefa, Pedretti, Goncalves, André – Tallo (Baradji 82e)
Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Conte, Signorino – Krychowiak (Charbonnier 67e), Devaux, Oniangué – Fortes (Atar 55e), Courtet, De Préville (Diego 64e)
Buts pour Ajaccio : Tallo (4e), Perozo (6e)
But pour Reims : Oniangué (41e)
Les Rouge et Blanc se font surprendre d’entrée de jeu. Pas attaqué, Goncalves décoche une frappe à 25 mètres repoussée par Agassa vers Tallo qui marque (1-0, 3e). Seulement quelques secondes plus tard, Ajaccio obtient un corner et Perozo profite de la passivité dans les rangs rémois pour offrir le break à son équipe (2-0, 6e). Entame de match cauchemardesque pour les Stadistes face à des Ajacciens totalement libérés et enthousiastes. La première réelle occasion rémoise est signée Oniangué mais Ochoa s’empare du ballon (28e). Après une demi-heure de jeu, la partie est bien terne au stade François Coty. Les Rémois affichent tout de même un autre visage en fin de mi-temps. Sur un contre, Fortes sert De Préville en profondeur mais Ochoa repousse sa frappe puissante (38e). A la 41e minute, Reims obtient un corner, le ballon est mal dégagé et Oniangué propulse le ballon au fond des filets (2-1, 41e). Quelques instants plus tard, Oniangué est à la réception d’un centre de Krychowiak et oblige Ochoa à réaliser une parade de grande classe. A la pause, les Rouge et Blanc sont menés au score mais le 10e but du numéro 8 rémois relance la partie !
En seconde période, Hubert Fournier procède à trois changements offensifs, Atar, Diego et Charbonnier font leur entrée et le Stade de Reims monopolise le ballon. Malheureusement, en contre, Conte touche involontairement le ballon de la main dans la surface et concède un pénalty… Mais comme face à Evian le week-end dernier, les Rémois peuvent compter sur Kossi Agassa qui prive Tallo du doublé (72e) ! Cette action de jeu revigore les Rouge et Blanc qui enchaînent frappes et centres, souvent à l’initiative d’Atar ou de Diego, omniprésents. Ajaccio, seulement vainqueur à trois reprises cette saison semble déterminé à offrir un succès « pour l’honneur » à ses supporters. Malgré les consignes offensives, plus rien ne sera marqué et le Stade de Reims s’incline pour la sixième fois consécutive à l’extérieur. Le manque d'enjeu n'a pas favorisé la qualité de ce match même si l’égalisation aurait été méritée au vu de la seconde période. Il faudra se montrer plus concentré face à Rennes samedi prochain, à l’occasion de la 38e et dernière journée de L1 2013/2014.
Didier Perrin : C'est désolant
Quand on commence un match en dilettante on est logiquement puni. Ce soir on perd un million d'Euro. J'espère qu'on va reprendre notre huitième place la semaine prochaine mais on n'a plus notre destin en main. C'est désolant, incompréhensible, très énervant.
J'espère qu'on aura à coeur de gagner la semaine prochaine et que Lille ira faire un résultat à Lorient mais c'est vraiment dommage de terminer un championnat de la sorte.
Ajaccio en voulait plus que nous et ça s'est vu.
Jean-Pierre Caillot : De la colère
Il y a évidemment beaucoup de déception, mais aussi de la frustration et de la colère. On a fait un match indigne quand on souhaite finir dans les dix premiers. On sait que c'est important pour notre club mais avec cette entame de match et sans envie, on n'a pas pu aller chercher un résultat.
Je suis très en colère ce soir et si je défends souvent les joueurs, aujourd'hui ce n'est pas possible. C'est inadmissible de faire un match de cette pauvreté face à un club qui se bat avec son coeur et ses armes.
On n'a pas répondu présent et ce n'est vraiment pas l'image que je veux que l'on donne du Stade de Reims.
Le classement c'est le résultat du travail que l'on produit et quand on voit le match de nos joueurs ce soir, certains ne méritent vraiment pas de jouer en Ligue 1.
Corse, terre d’écueil pour le Stade de Reims
STADE DE REIMS (51). Les Rémois, qui ont complètement manqué leur entame, ont concédé une sixième défaite consécutive à Ajaccio, pourtant déjà condamné à la relégation.
Ajaccio descend en Ligue 2 et ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour le Stade qui ne gagne jamais dans cette partie de la Corse. À François-Coty, il multiplie même les non-matches. Samedi, ses premières minutes n’ont pas été celles que l’on livre en fin de sa saison. C’était pire !
Malgré un redressement en cours de match, il a subi une défaite logique et tombe à la 9e place.
1 LE CONTEXTE
Convié à la der de l’ACA en Ligue 1, le Stade avait l’intention de gâcher les adieux. Pas pour le plaisir mais plutôt pour retrouver un peu de son lustre en déplacement. Longtemps performant loin de ses bases, ce qui lui avait d’ailleurs été bien utile pour s’installer dans la première moitié du tableau, Reims a perdu la main, en quelques minutes un soir de match à Toulouse (2-3). Le début d’une série de cinq défaites de rang, unique pour lui depuis son retour chez les pros.
Le voyage en Corse ne devait pas se faire à vide, même dans un François-Coty résonnant creux. Les adieux à Mémo Ochoa et Benjamin André n’ont même pas apporté une touche d’émotion dans la soirée insulaire.
2 LA PHYSIONOMIE
Les Stadistes tiennent, paraît-il, à terminer dans les dix premiers pour avoir un classement final collant à ce qu’ils ont produit toute la saison. Sur le premier quart d’heure, hier, ce souci ne sautait pas aux yeux. Absence de rythme et de détermination ont conduit à un naufrage en début de soirée. Les deux buts concédés ont sanctionné cette indigence. Le mal ainsi occasionné n’a jamais été totalement effacé. Quand bien même le Stade a réussi à retrouver le fil de son match à l’appel de la demi-heure de jeu. Plus présent dans les duels, il est venu titiller Ochoa, souvent par Oniangué (lire par ailleurs) et De Préville (38e). Atar aurait même mérité un penalty pour une faute de Pédretti (72e).
Insuffisant pour troubler l’ACA même si Fournier a sorti trois attaquants du banc. La preuve d’une ambition mais qui a souffert de cette entame sans envie.
3 LE FAIT
Kossi Agassa est un récidiviste. Après avoir stoppé sur sa droite le penalty de Mongongou (Évian TG) le dimanche précédent, il fait échec à l’Ajaccien Tallo hier (69e). C’était sur sa gauche cette fois mais le portier togolais a, encore une fois, bloqué le ballon. Deux arrêts très propres qui font de « Kokoss » l’un des spécialistes de l’exercice en L1.
Ça vire à la farce pour le Stade de Reims
Sa réaction un peu molle n’a pas masqué la réalité. À Ajaccio, le Stade a confirmé qu’il était devenu une équipe moyenne de la division. On attend plus de lui.
Diego Rigonato évite bien Cédric Hangbart, sans pourtant faire trembler les Ajacciens.
Sur le classement de la phase retour, le Stade n’est que 16e. Sur ce qu’il a montré samedi à Ajaccio où il a été battu (1-2), il serait inconvenant de revendiquer mieux pour lui.
« Après une entame catastrophique, on a fait un match indigne d’une équipe qui veut finir dans les dix premiers de Ligue 1 », lâchait Jean-Pierre Caillot. Le ton posé du président tranchait avec la colère froide qui avait animé son discours après le match. « On n’a pas été bon. Certains joueurs n’ont pas (ou plus ?) le niveau L1 et ça s’est vu. Ce qui me rend fou, c’est que l’on gâche une partie de notre saison alors que le club a un projet important. »
« On a vu que certains n’ont pas le niveau Ligue 1 »
Le président stadiste fait référence aux nouvelles installations dont le club se dote sur fonds propres. Dans cette politique de financement, chaque place vaut de l’or (lire par ailleurs). Mais, cet aspect comptable ne fait pas vibrer les joueurs modernes. Leur amour du maillot ne porte pas jusqu’à ces considérations.
Ont-ils aussi conscience de se mettre en danger en livrant des entames de match aussi calamiteuses que samedi en Corse ? Et même de multiplier les couacs depuis deux mois.
« On n’a pas le droit de se saborder comme ça », regrettait Franck Signorino. Le latéral gauche mérite d’être épargné par les critiques. Il n’a pas tout réussi mais il a toujours essayé. Avec lui, Kossi Agassa pour son penalty stoppé et Prince Oniangué ont gardé la tête hors de l’eau. Le dernier, plus pour son but et ses situations chaudes que par une réelle influence dans le jeu.
Avec aussi peu d’atouts, il était dit que le Stade perdrait contre un Ajaccio même pas secoué par l’énergie du désespoir.
Le Stade a craqué tout seul, sans que l’ACA ne mette un grain de folie pour sauver les apparences. Les Insulaires savaient que leur destin serait, un jour ou l’autre, de redescendre. Ils n’ont figuré que deux fois dans les dix premiers depuis leur retour en L1 il y a trois ans. C’est dire comme le Stade n’a pas affronté un foudre de guerre.
Signorino : « C’est une faute professionnelle »
« Il y a de la honte », confiait Franck Signorino. « On est rentré dans le match comme des sénateurs. On n’a pas le droit. C’est une faute professionnelle. On n’a pas le droit d’avoir des regrets car on n’a pas mis ce qu’il fallait dans ce match. Il y a un problème de caractère, de personnalité, de concentration. On a oublié qui on était. »
Hormis quelques séquences de beau jeu, les Stadistes ont manqué des plus élémentaires ressources pour sauter une tranche sur l’échelle des valeurs du haut niveau. L’envie et la détermination font la différence entre le moyen et le bon. Le problème est uniquement là, dans les attitudes.
Les Stadistes ne courent pas moins vite et moins longtemps que les autres. Mais, ils ont baissé leur seuil de douleur. Il n’y a qu’à voir le nombre de blessés. Comme d’autres invoquent le mal de tête au moment crucial, le carnet de santé semble sortir facilement en ce moment. « Le problème est dans la tête, pas les jambes », confirme Hubert Fournier.
« La qualité n’est pas à remettre en cause », conclut aussi Signorino. « Mais, attention, on ne connaîtra pas tous les ans des situations aussi tranquilles pour obtenir le maintien. On n’aura pas toujours 15 points d’avance à la 25e ou 28e journée. »
Une recommandation qui mérite d’être rappelée surtout que la fin d’une saison conditionnerait, paraît-il, le début de la suivante. Si c’est vrai, inutile de préciser ce qui est attendu samedi pour le baisser de rideau contre Rennes…
Nicolas Fauvergue non conservé par le FC Metz
En prêt au FC Metz depuis le début de la saison, Nicolas Fauvergue ne restera pas chez les Grenats.
L'ancien attaquant rémois aurait aimé rester chez le leader de Ligue 2 et futur pensionnaire de Ligue 1, mais non.
L'entraîneur a tranché et il préfère garder les recrues arrivées durant le mercato d'hiver (Eduardo, Vion) plutôt que Nicolas Fauvergue.
"C’est comme ça, je vais partir et je n’aurais sans doute jamais de véritable explication", a déclaré à ce jour l'ancien Rémois dans les colonnes du Républicain Lorrain.
H.Fournier : Montrer de l’orgueil et du caractère
Hubert Fournier était présent ce mardi au point presse organisé aux Thiolettes. Extraits.
Hubert, quel est votre sentiment après la rencontre de ce week-end ?
Nous avons clairement raté notre entame de match face à Ajaccio, ce qui nous a plombé durant toute la rencontre. Après la première demi-heure on a une réaction positive, qui nous permis de réduire le score. Sans un grand Ochoa, nous aurions pu prétendre à revenir dans la partie. On a clairement manqué de mobilisation, d’investissement durant ce match. Et lorsque l’on n’a pas ces ingrédients, on devient une petite équipe de Ligue 1 qui perd chez le dernier.
Il reste 3 points à prendre ce week-end…
Oui, mais il faudra montrer autre chose pour parvenir à gagner ces 3 points. Nous sommes capables de le faire. Mais il faudra avoir à cœur de retrouver une grande motivation pour parvenir à défaire cette équipe rennaise qui aura certainement à cœur de terminer sur une bonne note une saison qui a été difficile.
Et c’est important de bien terminer à domicile
Oui, bien sûr. J’espère que l’on aura l’orgueil et le caractère pour effacer la contre-performance de ce week-end.
Si vous sortiez du top 10 samedi, cela serait-il considéré comme un échec ?
Oui, ce serait un échec par rapport à notre parcours. Après, terminer 11e avec le 17e budget, ce n’est pas un échec. Mais il faudrait quelques semaines pour pouvoir le digérer. Mais à l’heure actuelle, je ne suis pas dans cette optique. Nous voulons gagner ce match. Et si on remporte la victoire contre Rennes, on pourra parler d’une belle saison.
Y-a-t-il eu une forme de relâchement dans l’effectif ?
Il y a clairement eu une forme de relâchement lorsque l’on voit le match face à Ajaccio. On sent que pour certains il y a eu une mobilisation insuffisante pour prétendre à de la régularité en cette fin de championnat. Mais nous ne sommes pas les seuls. Quelque part c’est humain. Il nous manque l’adrénaline des matches à gros enjeu. Beaucoup de joueurs ont besoin de cet environnement extérieur pour se sublimer. C’est une chose à travailler.
Un festival d’animations pour la der!
Samedi, c’est le dernier match de championnat. Reims accueille Rennes. A cette occasion, le club a décidé de mettre les petits plats dans les grands.
Samedi, ce sera le dernier match de la saison à Delaune. Probablement aussi la der de Krychowiak sous les couleurs Rémoises.
Le club a souhaité faire de cette rencontre un événement.
Ainsi, les joueurs étrenneront leur nouveau maillot pour la saison 2014-2015. Ce dernier sera exposé, sur plus de 100 M2, sur le mur extérieur du stade en avant-match, puis sera déployé en tribune lors du coup d’envoi. Spécialement pour ce match, les supporters ayant participé à l’opération lancée fin mars verront leur visage apparaître dans le numéro du joueur qu’ils ont choisi.
En prévision de la Coupe du Monde au Brésil, plusieurs danseuses brésiliennes viendront animer le parvis du stade. Enfin, il y aura une distribution gratuite de bonbon ainsi qu’un stand « maquillage.
À noter que les jeunes U19 qui ont été jusqu’en finale de la Coupe Gambardella devraient faire un tour d’honneur avant le début de la rencontre.
JJacq a écrit :J'aime bien le coup des danseuses brésilienne et celui du stand maquillage... pour devenir brésilienne ?