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Monaco - Reims 3-2
Ligue 1 – 26e journée

Stade Louis II

AS Monaco: Subasic – Fabinho, Carvalho, Abidal (cap.), Kurzawa – Toulalan, Moutinho, Kondogbia (Obbadi 61e), J.Rodriguez – Germain (Berbatov 79e), Riviere (Ocampos 61e)

Stade de Reims: Placide – Mandi, Tacalfred, Weber, Signorino – Ghisolfi (Ayite 67e), Krychowiak, Oniangue – Fortes (Turan 85e), Courtet (Charbonnier 65e), Albaek

Avertissements pour Monaco : Toulalan (88e), Carvalho (90+1e), Kurzawa (90+5e)

Avertissement pour Reims : Albaek (69e)

Exclusion pour Reims : Mandi (84e)

Buts pour Monaco : Germain (7e), Toulalan (64e), Kurzawa (90+5e)

Buts pour Reims : Oniangué (53e), Oniangué (71e)

Une semaine après avoir acquis son maintien en Ligue 1, le Stade de Reims se déplaçait ce vendredi soir, chez d’autres Rouge et Blanc afin d’y affronter l’AS Monaco dans un match de gala.

Le début de match est intense, les deux formations jouent la carte de l’offensive mais ce sont bien les Monégasques qui ouvrent le score. Germain est à la réception d’un corner de Moutinho et marque de la tête (1-0, 7e). Monaco domine logiquement grâce à une supériorité sur le plan technique mais Reims entre réellement dans son match à la sortie du premier quart d’heure. Les Rémois font le jeu tandis que Monaco se contente de jouer en contre et d’exploiter les espaces. Malgré cela, peu d’occasions sont à signaler dans cette première période et les Monégasques ont su se montrer opportunistes pour mener (1-0) à la mi-temps.

Oniangué, prince de Monaco

Les Rouge et Blanc, dans leur tenue extérieur, reviennent rapidement au score dès la reprise. Prince Oniangué récupère un ballon dos au but, élimine superbement Carvalho et Abidal avant de tromper Subasic du pied droit ! (1-1, 53e). Cette égalisation ne plait évidemment pas aux locaux, et les joueurs de Claudio Ranieri se révoltent. A l’entrée de la surface, Toulalan prend ses responsabilités et expédie une frappe puissante qui se trompe Johny Placide, masqué (2-1, 64e). Hubert Fournier procède alors à deux changements offensifs. Coaching payant puisque les Rémois recollent à nouveau au score ! Suite à un long coup franc d’Ayité, Prince Oniangué récupère le ballon et catapulte le cuir sous la barre et ramène les deux équipes à égalité ! (2-2, 71e). Cette seconde période est incroyable mais un nouveau rebondissement intervient à 5 minutes de la fin. Aissa Mandi intervient en retard sur Kurzawa et est logiquement exclu par M.Gautier. Il faut alors tenir ! Malheureusement, au bout des 5 longues minutes de temps additionnel, la frappe de Rodriguez est repoussée par le poteau et revient sur Kurzawa qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets ! (3-2, 90+5e). Scénario cruel pour des Rémois, auteurs d’une très belle prestation et qui n’auront pas à rougir de leur performance du soir.

Les Rouge et Blanc comptent toujours 39 points et conserveront leur 7e place au terme de cette 26e journée de Ligue 1. Prochain rendez-vous dès samedi prochain avec la réception de Valenciennes.

Hubert Fournier : cruel
C'est cruel de perdre à la dernière seconde à dix contre onze. On manque de malice sur cette fin de match. On doit botter en touche sur ce ballon dans le rond central mais on le remet en jeu.
L'exoulsion nous met en difficulté aussi car ça leur redonne espoir. Sous la pression, on n'est pas à l'abri de ce type de scénario. Je suis quand même satisfait de la prestation des joueurs. On est revenu deux fois au score et on a montré beaucoup d'ambition dans la façon d'aborder le match. On les a génés mais il nous manque encore un peu d'expérience pour mieux gérer les cinq dernières minutes. On perd un point ce soir.

Prince Oniangué : Redresser la tête
C'est une vraie déception. 2-2 c'était un bon résultat mais on prend ce but à la dernière seconde. Il faut s'accrocher encore plus les dernières minutes mais c'est le haut niveau et on apprend ce soir. On voulait ramener au moins un point mais on est solide dans les têtes et on a de bonnes valeurs. On est en train de bâtir quelque chose et on va redresser la tête.

Didier Perrin : Rageant
On fait un bon match mais on est très très déçu. On revient deux fois au score et on doit tenir le 2-2 mais ce dernier but est très cruel. Il nous manque un peu d'expérience sur cette fin de match et c'est vraiment une défaite rageante.

Jean-Pierre Caillot : Fier des garçons
Comme tout le monde, le premier mot qui me vient est cruel. Prendre ce but à la dernière seconde, c'est vraiment cruel.
Mais je veux voir du positif dans cette défaite car le Stade de Reims, avec ses moyens et son budget, a donné une belle image. On revient deux fois au score et ce n'est pas donné à tout le monde face à cette équipe. Malgré la défaite je suis très fier de ce que les garçons ont montré. On aurait pu ramener ce petit point qui nous tendait les bras mais ce n'est pas non plus une catastrophe en soi de perdre ici. il nous reste d'autres matches pour prendre des points.

Diego revient de l’enfer

Écarté des terrains sur blessure depuis mai 2013, le Brésilien effectue un retour attendu cet après-midi avec la réserve stadiste face à Poissy.

Ce sera l’événement du week-end au Stade de Reims. Diego est de retour en compétition. Reportée la semaine dernière à Valenciennes, la rentrée du Brésilien sera cette fois effective. « Il va jouer avec la réserve, a précisé Hubert Fournier jeudi, il est prêt ».

Le 18 mai 2013, face à Lorient (1-0), avant-dernier match de la saison, Diego Rigonato était victime d’une rupture du tendon rotulien. Un coup terrible pour l’ancien Tourangeau dont l’indisponibilité a été évaluée à huit mois.
Après son opération, Diego est parti quelque temps se reposer au Brésil, avant d’entamer une rééducation active sous la conduite des kinés Loïc Schwartze et Valentin Montrichard, et du préparateur physique Laurent Bessière.

« Cela fait deux semaines qu’il s’entraîne normalement avec nous, explique Hubert Fournier, il peut donc reprendre la compétition ». L’entraîneur des pros stadistes tente de tempérer les ardeurs : « Il faudra être patient, lui donner du temps pour qu’il retrouve le rythme et la confiance. On ne sort pas indemne d’une blessure qui vous a tenu éloigné des terrains plus de huit mois. Diego, on le sent, est impatient d’en découdre, mais il faudra le gérer ». Le gaucher brésilien n’aura qu’un temps de jeu limité cet après-midi face à Poissy (3e).

Bien aidé par ce renfort de renom, la réserve stadiste devra relever un défi de taille aujourd’hui face aux Franciliens. « C’est une grosse affiche pour nous. Poissy a effectué un gros recrutement cet hiver et détient un gros potentiel offensif. C’est un prétendant déclaré à l’accession en CFA », prévient David Guion, l’entraîneur rémois.

Après avoir renoué avec la victoire à domicile contre Wasquehal (2-1) il y a 15 jours, puis enchaîné par un bon match nul à Valenciennes le week-end dernier (1-1), les rouge et blanc voudront maintenir le cap. « Pour nous, il s’agira de conserver cette dynamique instaurée depuis deux rencontres et surtout de se concentrer sur nous-mêmes », explique le technicien.

David Guion en est sûr. Diego est un atout retrouvé pour le Stade de Reims, il faudra cependant veiller à ce qu’il ne se brûle pas les ailes. « Diego est en phase de reprise, mais on est très optimiste pour lui. Hubert (Fournier) peut en parler mieux que moi. J’ai pu l’observer lors de certaines séances et le Brésilien fait preuve d’une volonté sans faille. C’est une reprise émouvante, après tant de temps hors des terrains, il montre une vivacité et une envie qui fait plaisir à voir ».

Reims battu à Monaco

Et ce diable de Kurzawa surgit dans la dernière seconde pour offrir la victoire aux Monégasques. Au grand dam de Placide et des Rémois...

À l’issue une rencontre pleine de rebondissements, les Rémois sont rentrés de Principauté pleins de regrets après avoir longtemps pensé qu’un doublé d’Oniangué, véritable Prince sur le Rocher, suffirait à sauver un point.
Mais un but concédé à la dernière minute et en infériorité numérique (3-2) a empêché les Stadistes de décrocher un troisième résultat positif consécutif.

1. LE CONTEXTE
Libérés de la pression du maintien, les Champenois se verraient bien jouer les trouble-fête jusqu’à la fin du championnat avec l’objectif d’une qualification européenne dans un coin de la tête. Le déplacement à Monaco pouvait leur permettre d’enchaîner un troisième succès consécutif, après Guingamp (2-1) et Bordeaux (1-0).
Pour espérer réaliser cette série encore inédite depuis le début de la saison face à un adversaire invaincu en 2014 (6 victoires, 3 nuls), Hubert Fournier avait opté pour un 4-2-3-1 avec Oniangué en soutien de Courtet et la première titularisation de Ghisolfi – presque un an après sa grave blessure contre Paris SG –, Devaux et De Préville étant suspendus.

2. LA PHYSIONOMIE
La rencontre aurait difficilement pu plus mal commencer pour les Stadistes. Embarrassés d’entrée par l’oppressant pressing monégasque, ils ont certes écarté la première tentative de Rodriguez (6e), mais ont craqué dès la deuxième sur un corner de Moutinho catapulté de la tête au premier poteau par Germain (1-0, 8e). Les statistiques n’étaient alors guère rassurantes pour l’équipe champenoise puisque le promu aux capitaux russes s’était systématiquement imposé lorsqu’il avait ouvert le score à domicile (8 fois).
Avec un surcroît d’abnégation, les Rémois sont progressivement revenus dans le match, bien guidés par Krychowiak. Uniquement dangereux sur un tir de Mandi (7e), ils ont en effet égalisé à l’entame de la seconde période sur un exploit personnel d’Oniangué (1-1, 53e).
Déjà très vivante, la rencontre s’emballait dans la dernière demi-heure, car Monaco reprenait un avantage de courte durée sur un tir limpide de Toulalan (2-1, 64e), Oniangué profitant d’une erreur de Subasic pour s’offrir un doublé, qui portait à sept le nombre de ses réalisations personnelles (2-2, 71e).
Décomplexée, l’équipe de Fournier ballottait même la défense azuréenne, avant d’espérer compter sur sa solidarité pour préserver un point après l’exclusion de Mandi. Mais au bout du temps additionnel, Kurzawa l’assommait en convertissant un ballon que Rodriguez avait expédié sur le poteau (3-2, 90e+5).

3. LE TOURNANT
L’exclusion de Mandi a sûrement constitué le fait du match. Même après avoir opéré un réajustement tactique avec l’entrée de Turan, Reims s’est davantage exposé aux rushes monégasques en infériorité numérique. Jusqu’à craquer…

Ce dimanche se déroulaient les 16emes de finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole
Les U19 Nationaux du stade de Reims entraînés par Franck Chalençon sont allés décrocher une superbe qualification sur la pelouse de Montfermeil : 4-0 (buts signés : Maanane, Gonel, Kyei, Diabate)
Le tirage au sort des 8èmes de finale sera effectué le mercredi 26 février au siège de la FFF.

Les excuses de Mandi

Exclu en fin de match à Monaco, Aïssa Mandi culpabilise après la défaite concédée par le Stade de Reims dans le temps additionnel (3-2).

Aïssa Mandi, éprouvez-vous beaucoup de regrets après avoir craqué à la 95e minute ?
« Oui parce qu’on méritait au moins le match nul. J’ai une grande part de responsabilité dans cette défaite, car je n’aurais pas dû prendre ce carton rouge. Je tiens à m’excuser auprès de tous les joueurs qui ont fourni des efforts extraordinaires. Mon exclusion a tout remis en question dans la mesure où notre adversaire s’est retrouvé à un de plus pour attaquer et il a marqué à la fin. »

Êtes-vous coupable d’un excès d’engagement ?
« Il y a surtout un excès de détermination. Je veux dégager le ballon, mais Kurzawa le touche avant moi. Le carton rouge est logique. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. »

Comment l’équipe est-elle revenue dans la rencontre après avoir si mal commencé ?
« Notre péché mignon, c’est d’avoir du mal au début des matches. Les Monégasques ont marqué dès la 8e minute, mais on ne s’est pas affolé. On a prouvé qu’on avait gagné en maturité cette saison en posant notre jeu et en égalisant, mais aussi qu’on avait du caractère en revenant une deuxième fois au score. Malheureusement, un fait de jeu a mis en difficulté l’équipe et on s’est fait surprendre à la fin. »

Avez-vous senti le talent des individualités monégasques ?
« Oui, même si elles ne se sont pas créées énormément d’occasions. On a réussi à les contrer en étant efficaces défensivement et en marquant. Ça reste un très bon match. »

Pensiez-vous avoir pris un ascendant psychologique en égalisant à 2-2 ?
« À 11 contre 11, on a fait jeu égal avec Monaco qui, en tant que 2e du championnat, aurait dû nous surpasser. Il faut se servir de ces expériences pour progresser. »

Que vous manque-t-il pour parvenir à enchaîner trois résultats positifs consécutifs ?
« Gagner à Monaco est très difficile à réaliser. Un match nul aurait été logique. À 11 contre 11, on l’aurait sûrement obtenu. C’est peut-être de ma faute si ça n’a pas été le cas. »

Ayité : «Ma situation est assez bizarre»
Floyd Ayité, comment avez-vous encaissé la défaite à Monaco ?
« Avec beaucoup de déception dans la mesure où elle s’est dessinée dans les arrêts de jeu. Les Monégasques ont marqué un but dans le temps additionnel qu’on aurait pu éviter en gardant le ballon plutôt qu’en se précipitant à l’envoyer sur le côté. Il s’agit d’un fait de jeu. Mais au lieu de repartir avec un point, on est rentré bredouilles. »

Contrairement à votre adversaire, avez-vous manqué d’expérience ?
« Non, ce n’est pas une question d’expérience. On aurait pu faire le boulot avant, mais on a été naïfs en commettant de petites erreurs. On va essayer de rectifier le tir pour faire ce qu’il faut à domicile contre Valenciennes. »

À titre personnel, comment vivez-vous l’incertitude concernant votre avenir ?
« Je vis au jour le jour. J’essaie de faire du mieux possible à chaque fois que j’en ai l’opportunité. Il est certain que ma situation est assez bizarre, mais ça fait partie du métier. C’est nouveau, j’apprends et je fais avec. »

Placide convoqué avec l'équipe d'Haïti
La second gardien du Stade de Reims, Johny Placide, a été convoqué par le sélectionneur de Haïti, le français Marc Collat, pour jouer le match amical contre le Kosovo le 5 mars prochain écrit France Football.

Source : Coupe Gambardella : Les affiches des 8èmes de finale
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Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe Gambardella vient d'avoir lieu. Voici les affiches proposées. Orléans, Rouen, Marseille et Pau, les quatre derniers pensionnaires de Ligue encore en course, joueront tous à domicile, respectivement face à Brest, Reims, Monaco et le Paris FC. Les rencontres auront lieu le dimanche 16 mars prochain.

Calendrier coupe Gambardella

Les affiches des huitièmes de finale

Rouen (2) - Reims (1)

Rennes (1) - Quevilly (1)

Lorient (1) - Laval (1)

Orléans (2) - Brest (1)

Bastia (1) - Sochaux (1)

Pau FC (2) - Paris FC (1)

Marseille (2) - Monaco (1)

Evian TG (1) - Auxerre (1)

Reims – Marseille : La programmation !
La rencontre Stade de Reims – Olympique de Marseille, comptant pour la 29e journée de Ligue 1 a été programmée le Vendredi 14 mars à 20h30.

Un match ferme pour Mandi
Après son geste dangereux sur Kurzawa, et le carton rouge qui en a découlé, le défenseur rémois vient d'écoper d'un match de suspension.

"Je veux dégager le ballon, mais Kurzawa le touche avant moi. Le carton rouge est logique. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même", déclarait Aïssa Mandi après la défaite à Monaco.
Très classe, le latéral droit est allé serrer la main de l'arbitre avant de sortir du terrain, laissant des partenaires à 10 pour les dernières minutes de la rencontre. Quelques minutes qui furent fatales pour l'issue du match.
La commission de discipline de la Ligue qui s'est réunie jeudi 27 février a statué. Pour Aïssa Mandi, ce sera deux matches de suspension dont un ferme.

Henneuse sur le départ
Après quatre ans passés dans le staff technique stadiste, Xavier Henneuse partira en juin. À regret, certes, mais avec le sentiment du devoir accompli.

Il a beau chercher à dissimuler sa déception, de répéter que la vie est aussi faite de ces moments compliqués, voire douloureux, de s’estimer heureux d’avoir participé, à son niveau, au renouveau du Stade de Reims, son discours reste empreint de regrets. À bientôt 43 ans, Xavier Henneuse, le natif de Condé-sur-l’Escaut, est un assez grand garçon pour comprendre que parfois, on devient un spectateur impuissant de sa propre vie.
Alors, dans trois mois, lorsqu’il rangera ses gants rouge et blanc, quand il quittera définitivement le Stade de Reims, pas sûr que le Valenciennois, sympathique et respectueux, saura retenir ses larmes. Parce que, comme d’autres, il s’est investi dans un projet, a apporté sa pierre à un édifice en construction.
« Je ne connais pas l’échec, lâche-t-il. Il n’y a aucune fausse note sur mon CV ». Après Valenciennes où il passa 17 ans de sa vie comme joueur puis entraîneur, et où il travailla en bonne harmonie avec Daniel Leclercq puis Antoine Kombouaré, c’est à Reims, un autre club en rouge et blanc, que l’ancien portier passé aussi par Maubeuge, Trélissac, Angoulême et Istres, a pu apporter son expérience tout en consolidant ses acquis.

Le groupe des 18 contre Valenciennes !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Valenciennes, samedi à 20h00 - 27e journée de Ligue 1.

Stade de Reims : Agassa, Placide – Weber, Conte, Turan, Tacalfred, Signorino – Krychowiak, Albaek, Oniangue, Fortes, Devaux, Ayite, Ghisolfi – Atar, Charbonnier, Courtet, De Preville

Soins : Glombard (Genou), Diego (Cuisse), Fofana (Cuisse), Bastien (Coude), Ouali (Genou)

Suspendu : Mandi

Reims - Valenciennes : un match piège
Si vous cherchez une équipe compliquée à jouer, avec Valenciennes, vous êtes servi. Reims en sait quelque chose : ses six dernières confrontations se sont soldées par 3 victoires et 3 nuls en faveur des Nordistes. « VA n’est pas à sa place, avoue Hubert Fournier. Cette équipe développe un jeu intéressant. Elle va lutter jusqu’au bout car elle sait ce que signifie se battre pour se maintenir. »

Pour faire aussi bien que face à Bordeaux, le Stade devra soigner son entame. « Si nous faisons partie des meilleures équipes en deuxième mi-temps, nous ratons souvent nos débuts de matches. Notre volonté sera donc d’emballer le match », précise l’entraîneur champenois. Dépourvu de ses deux latéraux droits, Fournier va redonner sa chance à Antoine Conte, qui a déjà évolué à ce poste contre Lyon et Monaco. Lui restera à choisir entre Atar, Albæk et Ayité sur le flanc gauche, et De Préville ou Charbonnier en pointe.

En face, Ariël Jacobs évoque « une volonté de rachat » de son groupe, tenu en échec à domicile par Sochaux (2-2). « Ce déplacement n’est pas évident, assure le Belge, mais on doit essayer de monter dans la hiérarchie. Ce ne sera pas évident car Reims, qui est mieux placé que nous, peut passer une fin de saison tranquille. »

PPDMdu29 a écrit :le mois de mars sera pourrit pour notre chef de poste
début mars paris , mi-mars reims
il va prendre

Reims - Valenciennes 3-1
Stade Auguste Delaune – 14 414 spectateurs

Ligue 1 – 27e journée

Stade de Reims : Placide – Conte, Tacalfred (cap.), Weber (Ghisolfi 82e), Signorino – Devaux, Krychowiak, Oniangué (Albaek 60e) – Fortes, De Préville (Charbonnier 76e), Ayité

Valenciennes FC : Novaes – Nery, Medjani, Kagelmacher (cap.), Masuaku – Ducourtioux, Doumbia, Enza Yamissi (Da Silva 76e) – Melikson (Dossevi 60e), Pujol, Waris

Buts pour Reims : De Préville (21e), Oniangué (37e), Charbonnier (78e)
But pour Valenciennes : Placide CSC (88e)
Avertissement pour Reims : Tacalfred (56e)

Une semaine après le cruel dénouement connu à Monaco, les Stadistes avaient l’occasion, ce soir à Delaune, de retrouver le chemin du succès face à des Valenciennois revanchards.

L’essentiel du premier quart d’heure se déroule au milieu du terrain. Les deux équipes s’observent mais ce sont bien les Rémois qui sont à l’initiative. A la 21e minute, Nicolas De Préville, lancé à la limite du hors-jeu, reprend une ouverture lumineuse d’Antoine Conte et vient récompenser la domination champenoise (1-0, 21e). Les Rouge et Blanc dominent alors outrageusement en terme de possession de balle mais attention à une éventuelle fulgurance nordiste ! A la 36e minute, Doumbia récupère un ballon à l’entrée de la surface et oblige Johny Placide à effectuer une claquette spectaculaire. Pour faire face à un éventuel retour au score, les Rouge et Blanc repartent à l’attaque. Floyd Ayité botte un corner, la reprise d’Antoine Conte est contrée mais Prince Oniangué rôde et catapulte le cuir au fond des filets (2-0, 37e)! Le break est fait et Delaune exulte. A la pause, le Stade de Reims mène donc (2-0) devant des Valenciennois à court de solution.

La seconde période est nettement moins intense. Les Rémois gèrent leur avantage au score tandis que les visiteurs peinent à se montrer dangereux. A la 75e minute, les 14 414 spectateurs présents assistent à un superbe arrêt de Novaes sur une frappe de Fortes venant conclure un joli mouvement offensif. Quelques instants plus tard, Gäetan Charbonnier fait son apparition. Le numéro 14 rémois joue un une-deux avec Odair Fortes et ajuste Novaes d’un plat du pied … à peine 15 secondes après son entrée (3-0, 78e) ! Ce troisième but réduit à néant les chances nordistes dans cette rencontre, malgré la réduction du score de Johny Placide contre-son-camp, provoquée par Dossevi (3-1, 88e). La fin du match est sifflée par M.Enjimi. Le Stade de Reims obtient sa 500e victoire dans l’élite et atteint la barre symbolique des 42 points pour figurer à la 6e place du classement de Ligue 1.

Félicitations aux joueurs !

Prochaine rencontre dès samedi prochain avec un déplacement à Toulouse.