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Stade de Reims - Bordeaux 1-0
Ligue 1 – 25e journée

Stade Auguste Delaune – 13 702 spectateurs

Stade de Reims : Placide – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Krychowiak, Oniangue, Albaek (Devaux 77e)– Fortes, De Preville (Charbonnier 83e), Atar (Ayite 71e)

Girondins de Bordeaux : Carrasso (Olimpa 39e) – Mariano, Henrique, Sane, Pellenard – Faubert (Diabate 68e), Nguemo (Traore 73e), Sertic, Maurice-Belay – Saivet, Hoarau

But pour Reims : De Preville (64e)
Avertissement pour Bordeaux : Sané (12e)


Confirmer la victoire de la semaine passée était l’ambition des Rouge et Blanc ce soir, à l’occasion de la réception de Bordeaux.

La première période est faible en intensité, les Rémois ont du mal à garder le ballon face à des Girondins qui font le jeu. Malgré cela, peu d’occasions sont à se mettre sous la dent avant la demi-heure de jeu. Sertic botte un corner direct qui surprend Placide mais le gardien sauf le ballon in-extremis (30e). Quelques instants plus tard, Aissa Mandi exécute une frappe lointaine que Carrasso repousse difficilement (32e). A la pause, le score reflète malheureusement la physionomie de la partie.

Les Rouge et Blanc se montrent plus entreprenants dès la reprise. Mads Albaek est alerté dans l’axe et oblige Olimpa à se coucher (61e). A la 64e minute, Albaek lance Nicolas De Préville, lequel fixe Henrique avant de décocher une frappe hors de la surface. Le gardien ne peut que dévier le ballon qui touche le poteau avant de rentrer ! (1-0, 64e). Le match est enfin lancé et les 13 702 spectateurs apprécient ! Aussitôt, les Rémois sont tout proche du break mais Atar, seul au point de pénalty, écrase trop sa frappe (66e). Les Girondins réagissent par l’intermédiaire de Saivet mais le poteau repousse la frappe enroulée de ce dernier (67e). Les opportunités s’enchainent de part et d’autre et Bordeaux fait face à un Johny Placide, toujours aussi impérial sur les tentatives de Sertic (79e) et Hoarau (80e). Au terme des 3 minutes supplémentaires, M.Jaffredo siffle la fin du match et le Stade de Reims s’impose ! (1-0).

Cette nouvelle victoire permet aux Rémois de totaliser 39 points et virent en 6e position du classement de L1 !

Bravo aux Stadistes et rendez-vous dès vendredi prochain avec un déplacement à Monaco.

Reims vise l’Europe

Enfin vainqueur à domicile en 2014, le Stade de Reims, en réussite hier face à Bordeaux, a assuré son maintien. Mais il a très envie de se mêler à la lutte pour le top 5.

Avec 39 points à son compteur et 18 d’avance sur Valenciennes, le premier relégable, le Stade de Reims a quasiment assuré son maintien hier. Sa cinquième victoire cette saison à Delaune, heureuse si l’on se réfère au contenu du match, lui offre désormais d’autres perspectives.
Après deux défaites face à Lyon et Montpellier, cette troisième levée de l’année 2014 à domicile, était considérée comme un tournant de la saison. « C’était un match charnière que l’on devait absolument gagner pour s’ouvrir d’autres horizons », a confirmé Franck Signorino, exemple de détermination.
Depuis le 21 décembre 2013, on n’avait pas entendu retentir le cri de la victoire du vestiaire stadiste. Hier, la joie était belle et collective. Hubert Fournier était soulagé : « Maintenant, on joue le maintien… dans les dix premiers. »

1 Contexte et tactique
L’état de fraîcheur allait-il s’avérer important à l’occasion de cette douzième levée à Delaune ? Au repos forcé depuis le 31 janvier et sa défaite à Paris (2-0), Bordeaux avait eu le temps de recharger ses batteries et de récupérer des blessés.
Vainqueur méritant dans la boue guingampaise samedi dernier, Reims devait être plus entamé physiquement que son hôte aquitain.
Si Hubert Fournier surprenait en laissant Devaux et Ayité sur le banc, Francis Gillot la jouait classique, avec le seul jeune Théo Pellenard dans le couloir gauche en lieu et place de l’Argentin Orban.

2 physionomie
Un début de match conforme à celui contre Montpellier quinze jours plus tôt : amorphe et fade. Visiblement, les Champenois craignaient leurs visiteurs, au point de concentrer leurs efforts en défense. « Commençons par ne pas prendre de but », avait expliqué Hubert Fournier.

L’initiative était donc bordelaise avec, lors de cette première manche, 52 % de possession, 8 tirs et surtout 21 centres (contre 5). Quand Reims se manifestait par un seul tir (Mandi, 31e), Bordeaux « canardait » Placide (28e, 35e et 41e). Hoarau, Sertic et Faubert étant même très près d’ouvrir la marque.
La deuxième mi-temps débutait sur un autre tempo. Plus déterminés, les Stadistes décidaient enfin de presser, de bousculer des invités trop tranquilles, trop sûrs de leur jeu. Quelques belles actions, mal conclues, donnaient le ton, avant que De Préville ne transforme, avec un peu de réussite, une belle passe d’Albaek dans la profondeur (64e).
Jusque-là timorées, les deux équipes se livraient alors totalement. Saivet trouvait le poteau et Placide assurait le spectacle. En se montrant plus agressifs, les Rémois avaient fini par perturber leurs convives et décrocher enfin une victoire tant espérée.

3 Le fait
Pratiquement sur l’engagement bordelais après le but de De Préville, Mandi débordait sur la droite et adressait un centre parfait vers Atar, seul au deuxième poteau. Ce dernier contrôlait avant d’adresser, du plat du pied droit un tir bien trop mou pour tromper Olimpa. Le Stade de Reims avait là l’occasion de conclure ce match, chose qu’il aurait pu faire avec un peu plus d’application.

babar051 a écrit :

Reims vise la Ligue des Champions

Enfin vainqueur à domicile en 2014, le Stade de Reims, en réussite hier face à Bordeaux, a assuré son maintien. Mais il a très envie de se mêler à la lutte pour le top 3.

Avec 39 points à son compteur et 18 d’avance sur Valenciennes, le premier relégable, le Stade de Reims a quasiment assuré son maintien hier. Sa cinquième victoire cette saison à Delaune, heureuse si l’on se réfère au contenu du match, lui offre désormais d’autres perspectives.
Après deux défaites face à Lyon et Montpellier, cette troisième levée de l’année 2014 à domicile, était considérée comme un tournant de la saison. « C’était un match charnière que l’on devait absolument gagner pour s’ouvrir d’autres horizons », a confirmé Franck Signorino, exemple de détermination.
Depuis le 21 décembre 2013, on n’avait pas entendu retentir le cri de la victoire du vestiaire stadiste. Hier, la joie était belle et collective. Hubert Fournier était soulagé : « Maintenant, on joue le maintien… dans les dix premiers. »

1 Contexte et tactique
L’état de fraîcheur allait-il s’avérer important à l’occasion de cette douzième levée à Delaune ? Au repos forcé depuis le 31 janvier et sa défaite à Paris (2-0), Bordeaux avait eu le temps de recharger ses batteries et de récupérer des blessés.
Vainqueur méritant dans la boue guingampaise samedi dernier, Reims devait être plus entamé physiquement que son hôte aquitain.
Si Hubert Fournier surprenait en laissant Devaux et Ayité sur le banc, Francis Gillot la jouait classique, avec le seul jeune Théo Pellenard dans le couloir gauche en lieu et place de l’Argentin Orban.

2 physionomie
Un début de match conforme à celui contre Montpellier quinze jours plus tôt : amorphe et fade. Visiblement, les Champenois craignaient leurs visiteurs, au point de concentrer leurs efforts en défense. « Commençons par ne pas prendre de but », avait expliqué Hubert Fournier.

L’initiative était donc bordelaise avec, lors de cette première manche, 52 % de possession, 8 tirs et surtout 21 centres (contre 5). Quand Reims se manifestait par un seul tir (Mandi, 31e), Bordeaux « canardait » Placide (28e, 35e et 41e). Hoarau, Sertic et Faubert étant même très près d’ouvrir la marque.
La deuxième mi-temps débutait sur un autre tempo. Plus déterminés, les Stadistes décidaient enfin de presser, de bousculer des invités trop tranquilles, trop sûrs de leur jeu. Quelques belles actions, mal conclues, donnaient le ton, avant que De Préville ne transforme, avec un peu de réussite, une belle passe d’Albaek dans la profondeur (64e).
Jusque-là timorées, les deux équipes se livraient alors totalement. Saivet trouvait le poteau et Placide assurait le spectacle. En se montrant plus agressifs, les Rémois avaient fini par perturber leurs convives et décrocher enfin une victoire tant espérée.

3 Le fait
Pratiquement sur l’engagement bordelais après le but de De Préville, Mandi débordait sur la droite et adressait un centre parfait vers Atar, seul au deuxième poteau. Ce dernier contrôlait avant d’adresser, du plat du pied droit un tir bien trop mou pour tromper Olimpa. Le Stade de Reims avait là l’occasion de conclure ce match, chose qu’il aurait pu faire avec un peu plus d’application.

Le coach des gardiens partira
Xavier Henneuse, 42 ans, entraîneur des gardiens depuis quatre saisons, en fin de contrat, quittera Reims en accord avec les dirigeants champenois, en juin prochain. Le nom de son successeur n’a pas été révélé.

Mandi présélectionné contre l’Algérie
Le défenseur du Stade de Reims Aïssa Mandi est retenu par son sélectionneur Vahid Halilhodzic en équipe nationale d’Algérie dans une liste élargie de 36 joueurs pour le match amical face à la Slovénie le 5 mars 2014 à Blida (Algérie). Le sélectionneur national ne retiendra qu’au final que 27 à 28 joueurs afin de participer au stage prévu à Sidi Moussa. À la fin de ce stage seulement 23 joueurs seront retenus pour affronter la Slovénie le 5 mars prochain. Le défenseur de Reims sera-t-il au final dans la liste des 23 joueurs retenus par Vahid Halilhodzic en équipe nationale afin de rencontrer en match amical la Slovénie le 5 mars prochain ?

Le rêve européen de Caillot
Le président stadiste ne dissimulait pas sa joie après le succès de samedi. Un premier objectif quasiment acquis, il pense déjà au suivant.

Jean-Pierre Caillot, cette 10e victoire, la 5e en douze matches à domicile, doit vous réjouir…
« Ce match s’est résumé en une bonne 2e mi-temps durant laquelle nous avons été, comme Bordeaux d’ailleurs, un peu plus déterminés, plus enthousiastes. Nous avons alors fait preuve d’une plus grande maturité. Je m’étais fixé deux objectifs : prendre les 3 points et récupérer un quatrième maillot de Guillaume Hoarau après ceux de Gueugnon, Le Havre et du Paris SG. »

Un Reims de prime abord si poussif a dû vous inquiéter, non ?
« Nos difficultés s’expliquent aussi par la qualité de l’adversaire. Après Lyon et Montpellier, Bordeaux est une nouvelle équipe bâtie pour l’Europe que nous affrontions. Si on m’avait dit qu’au soir de la 25e journée, nous précéderions les Bordelais au classement… »

Le maintien quasiment assuré, à quoi aspirez-vous désormais ?
« Avec 39 points, le maintien est assuré et c’est formidable pour une équipe comme la nôtre qui ne dispute que sa deuxième saison dans l’élite, une chose que les gens ont parfois tendance à oublier. Maintenant que nous sommes dans le Top 10, on va essayer d’y rester. L’Europe ? C’est trop grand, c’est irraisonnable. Mais qui sait, nous sommes des compétiteurs. Comme pour la montée en Ligue 1, nous avons cet objectif dans un coin de notre tête… »

Veut-on encore d’Ayité ?
Meilleur buteur stadiste avec cinq buts et auteur de quatre passes décisives, Floyd Ayité (25 ans) pourrait faire ses valises en juin prochain. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Hubert Founier dans les colonnes de L’Equipe : « Il marque, fait marquer, il a passé un cap, sauf qu’il est en fin de contrat et n’a pas donné suite à nos propositions. Je pense qu’il va nous quitter à la fin de la saison. »
Contacté lundi, l’international togolais, libre à l’issue de la saison, confirme que son agent négocie une prolongation avec le club, qui n’a pas encore donné sa réponse à sa contre-proposition. Il s’étonne d’ailleurs que son entraîneur annonce son départ, alors qu’il est encore en relation avec le président Jean-Pierre Caillot.
Qui qu’il en soit, l’ancien Bordelais, sans doute l’attaquant le plus percutant cette saison, rappelle qu’il se sent bien au Stade de Reims, et ne serait pas contre de prolonger l’aventure.

PPDMdu29 a écrit :Si Reims réalise une saison plus qu’honorable (7e de Ligue 1), le club champenois se cherche toujours une référence offensive. Dans les colonnes de France Football, l’entraîneur rémois Hubert Fournier a expliqué pourquoi son attaque n’était pas toujours performante.

« Si on avait un Cvitanich comme à Nice l’an passé, capable d’inscrire 17 buts, ça nous changerait la saison. Charbonnier et Atar ? Franchement, je ne m’attendais pas à plus de leur part. Nos investissements, c’est peanuts. Ce n’est même pas le salaire d’un Ibrahimovic. Ça ne peut être que des paris. Charbonnier n’est pas encore un attaquant confirmé de Ligue 1 et Atar, lui, découvre ce championnat. Les paris ne sont pas toujours gagnants... Mais en ce qui nous concerne, je ne suis pas encore persuadé qu’on les ait perdus », a-t-il lancé.

Eliran Atar fait débat

Les inconditionnels d’Eliran Atar ont pris la mouche. Ils ne comprennent pas les critiques qui s’abattent, ces derniers temps, sur les épaules de l’attaquant israélien après sa prestation jugée plutôt médiocre face à Bordeaux, faisant elle-même suite à une sortie peu convaincante. Champion national et meilleur buteur du dernier championnat d’Israël avec le Maccabi Tel Aviv (22 buts), la recrue vedette du Stade de Reims tarde à montrer ses qualités que l’on dit indéniables d’attaquant moderne.

« Ça ne sert à rien de le fracasser, explique son agent, Franck Belhassen, un peu remonté. Il n’a pas encore montré son vrai visage. » Problème d’adaptation ? Même pas. « Eliran est super-content d’être à Reims, poursuit Belhassen. Il est copain avec une dizaine de partenaires, adore la ville et commence à parler français. » Sur le plan sportif, sa progression est moins flagrante. « Il a marqué deux buts et distillé deux passes décisives. Je ne suis pas inquiet, il va s’affirmer. »

Fournier : « Il fait des efforts »
Franck Belhassen rappelle qu’Atar s’était montré efficace dans une équipe qui avait 80 % de possession du ballon. « Quand le PSG a la maîtrise du jeu, on voit plus Ibrahimovic et Cavani. Il doit s’adapter dans une équipe qui ne fera jamais le jeu et qui n’a jamais été aussi dangereuse que face aux grosses écuries qui s’approprient le ballon. »

« On ne va pas changer notre système pour un joueur, explique Hubert Fournier. Notre rôle est de le mettre dans les meilleures conditions possibles. Si, au début, il s’était un peu replié sur lui-même, ce n’est plus le cas. Eliran est parfaitement intégré, il fait des efforts dans la communication. Maintenant, il doit encore davantage s’investir, passer à la vitesse supérieure. »

Pour Belhassen, qui assiste au développement physique de son poulain, ce dernier participe davantage au travail défensif. « Les efforts, il sait les faire. » Il veut qu’on lui laisse le temps de s’installer. « Ben Basat a mis six mois pour tourner à plein régime à Brest. Elira a signé pour 4 ans, pas pour une saison. Le club, le staff et ses partenaires ont confiance en lui. »

Il rappelle aussi que le PSG a acheté Lucas 45 M€ « et il n’a marqué que deux buts ». Atar, c’est deux buts pour 1,2 M€ de transfert.

G.Krychowiak : A Monaco avec de l’ambition
Grzegorz Krychowiak était présent aujourd'hui face au médias, à l'occasion du traditionnel point presse d'avant match. Extraits :

De par votre classement - le 7e contre le 2e – ce match face à Monaco a une saveur particulière
Maintenant que nous avons pratiquement obtenu notre maintien, nous sommes devenus un peu gourmands. On se sent bien dans cette première partie de tableau. Nous voulons finir la saison le plus haut possible. C’est pour cela que nous allons nous rendre à Monaco avec de l’ambition, pour aller chercher des points.

Cela parait compliqué face à des Monégasques très en forme.
Oui, mais nous avons déjà obtenu des résultats contre cette équipe que nous avons éliminé en Coupe de la Ligue. On sait ce que nous avons à faire. Nous n’avons pas peur, même s’ils ont beaucoup progressé par rapport à la période où nous avons joué contre eux. Cela va être un match très intéressant.

Comment faudra-t-il faire ? Défendre, ou alors être ambitieux dès le coup d’envoi ?
Je me souviens qu’en Coupe de la Ligue nous avions eu plus de possession de balle qu’eux. Après c’est le coach qui décidera de la tactique à appliquer. Attendre ou jouer ? Nous sommes capables d’appliquer les deux méthodes.

Ce match a également un côté prestigieux…
C’est vrai que remporter ce match serait aussi une belle publicité pour le club. Quoi qu’il arrive, on va le jouer à fond pour ne rien avoir à regretter. On sera à 100% au rendez-vous.

Comment trouvez-vous cette équipe monégasque, notamment par rapport au PSG ?
Pour construire une équipe il faut du temps. Paris a un certain avantage sur Monaco, sur ce point. Mais cette équipe monte en puissance à chaque journée. Le PSG est aujourd’hui légèrement plus fort mais pour moi ce n’est qu’une question de temps.

Le groupe des 18 contre Monaco !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour le déplacement à Monaco, vendredi à 20h30 - 26e journée de Ligue 1.

Stade de Reims : Placide, Gassama – Weber, Glombard, Turan, Tacalfred, Signorino, Mandi – Krychowiak, Ghisolfi, Albaek, Oniangue, Fortes, Ca, Ayite – Atar, Courtet, Charbonnier

Soins : Agassa (Genou), Fofana (Adducteur), Bastien (Coude), Ouali (Genou).
Suspendus : Devaux, De Preville


Le mot d’Hubert Fournier :
Face à Monaco, nous sommes devant un super challenge. Nous sommes peu attendus mais nous y allons pour créer l’exploit, se faire plaisir, et essayer - à l’image des matches à Marseille ou à Lyon - d’aller tenter notre chance jusqu’au bout. Depuis les matches « aller » et les bons résultats obtenus face à Monaco en championnat et en Coupe de la Ligue, de l’eau a coulé sous les ponts. Monaco a un peu changé son système de jeu, et avec le temps les joueurs ont désormais l’habitude de jouer ensemble. Cette équipe a été très remodelée l’été dernier. Donc cela prend du temps. Elle s’est donc bonifiée avec le temps, et le collectif est beaucoup plus huilé. Mais rien n’est fait d’avance. A nous de contrecarrer les plans monégasques et d’aller à l’encontre des pronostiqueurs qui ne nous voient pas gagner au Stade Louis II.

Fournier : «Un luxe énorme»
Invité surprise de la course à l'Europe, Reims en saura plus sur sa propension à embêter les gros après son déplacement à Monaco, vendredi (20h30). «C'est l'occasion de mettre un gros coup de projecteur sur le club», nous a confié Hubert Fournier.

Hubert Fournier estime que le déplacement de Reims à Monaco, vendredi; sera «un test qui nous permettra de tirer beaucoup d'enseignements». (L'Equipe)
«Hubert Fournier, pour un club comme Reims, aborder les treize dernières journées à la 7e place à trois points des places européennes, avec un maintien quasiment acquis, ça change quoi ?
Au quotidien, rien. Ce qui change, c’est qu’en termes de logistique, d’effectif et de recrutement, on peut déjà se projeter sur la saison prochaine. C’est un luxe énorme.

Le fait de pouvoir jouer sans pression désormais, est-ce un avantage ?
Oui, mais ça peut aussi être un inconvénient. A nous de bien gérer ça. Ou il y a décompression et on finira dans le ventre mou, ou alors on a envie d’aller au bout de notre histoire pour ne pas avoir de regrets.

C’est le discours que vous tenez à vos joueurs ?
Il y a une exigence qu’il va falloir conserver. Je leur dis de ne pas se relâcher, de travailler dur pour continuer à avancer.

Une qualification européenne, vous y croyez ? Et si oui, peut-elle faire basculer le club dans une autre catégorie ?
On regarde, mais ça ne nous fait pas tourner la tête. Les anciens comme Signorino ou Devaux tempèrent les aspirations des jeunes. Il faut trouver un équilibre, ne pas tomber dans l’euphorie, mais avoir à cœur d’aller au bout de cette histoire. Après, concernant la Ligue Europa, sur un plan financier, ça n’a pas un grand intérêt. On a le 17e budget, ça mettra du beurre dans les épinards, mais ça ne changera pas la vie du club.

Finalement, vous vivez une saison exceptionnelle, mais vous savez aussi que ce ne sera pas votre quotidien les prochaines années…
Exceptionnelle, c’est un bien grand mot, mais disons que c’est un bon millésime (sourire). Nous, notre modèle, c’est Lorient, un club avec une grande stabilité managériale et un modèle économique qui, malgré un budget modeste, leur permet de pérenniser le club. Nous, on n’aura jamais la puissance financière d’un Saint-Etienne ou d’un Monaco.

Monaco, justement, que vous allez affronter vendredi, est-ce un test ou du plaisir ?
Un peu les deux. Mais ça reste quand même principalement un gros test face à l’autre grand ténor du Championnat, un test qui nous permettra de tirer beaucoup d’enseignements. C’est l’occasion de mettre un gros coup de projecteur sur le club.

Depuis le début du Championnat, vous avez battu Lille à deux reprises (2-1, 2-1), vous avez gagné face à Lyon (1-0) et Marseille (3-2) et fait nul contre Monaco (1-1). Finalement, vous êtes à votre place avec eux, non ?
Sur ces matches-là, on a réussi à hausser notre niveau de jeu, mais on n’a pas eu leur régularité, ce qui explique qu’on soit derrière eux. Ça reste quand même surprenant par rapport au peu de vécu de l’effectif et même par rapport à la saison dernière. C’est forcément une grosse satisfaction».

Maintenant que nous avons pratiquement obtenu notre maintien, nous sommes devenus un peu gourmands. On se sent bien dans cette première partie de tableau. C'est pour cela que nous allons nous rendre à Monaco avec de l'ambition, pour aller chercher des points.


21/02/2014 - Grzegorz Krychowiak