Fifa Club Manager

Anthony Weber : Logique
Le match nul est logique car les deux équipes ont eu leurs temps forts. On est content de ce point pris à l'extérieur et on a fait un bon match.
Nantes a essayé de nous piéger en contre mais on n'est pas tombé dans ce piège. Il est dommage qu'on n'ait pas su ouvrir le score.

Hubert Fournier : Un match plein de maitrise
On a essayé de gagner en étant vigilant car on n'est jamais à l'abri d'un contre.
On avance et ce point gagné n'est pas un mauvais résultat pour nous. On a fait un match plein de maitrise contre une équipe qui a le même classement que nous et si ils en sont là ce n'est pas par hasard. On est donc satisfait de ce résultat.

Didier Perrin : Un bon résultat
On a vu un bon Stade de Reims qui est peut-être plus à l'aise à l'extérieur cette saison. On pouvait remporter le match avec un peu plus de réussite mais les garçons se sont bien battus. C'est un bon résultat obtenu avec de l'engagement et de la maitrise. On méritait de gagner mais on est satisfait de ce point.

Jean-Pierre Caillot : Un bon point
C'est un bon point dans un match où on a fait bonne figure.
J'ai trouvé qu'on avait fait un bon match, sérieux. Avec un peu plus de réalisme on aurait pu gagner mais prendre un point à Nantes c'est bien et il faut savoir se satisfaire de ce résultat.
Même si cela ne compte pas en foot, autant on avait "perdu aux points" au match aller autant ce soir c'est nous qui "gagnons aux points".
Ce résultat permet aux deux équipes de continuer leur remarquable championnat.

FC Nantes-Stade de Reims. Un bon point pour les Rémois
Rarement mis en danger, Reims a ramené un nul logique de Nantes. Comme à l’aller, les deux équipes se quittent sans but marqué.

Hubert Fournier y a cru et l’a fait savoir en finissant le match avec quatre attaquants. Mais, hier, il a fallu se résigner à quitter Nantes sur un nul vierge. C’est le 5e de la saison et il ne déplaît à personne.
Pas au Stade de Reims qui fait un pas de plus vers le maintien. Ni à Nantes qui ne voulait surtout pas tendre l’autre joue après la défaite à Paris (0-5) dimanche dernier.

LA PHYSIONOMIE
Sous les yeux de Claude Simonnet, ancien président de la FFF, le match n’a pas été le plus fou fou de la saison. Aucune des deux équipes n’est de toute façon réputée pour aimer faire le jeu. Reims a pourtant fait admirer quelques belles séquences de conservation. Et, vue son agitation sur le bord du terrain, Hubert Fournier attendait aussi que les attaques soient plus appuyées.
Les Nantais n’étaient en effet pas si bien remis que ça de leur déculottée à Paris. Il ne fallait pas compter sur eux pour se lancer à l’abordage, même si Bedoya (64e) et Aristigieta (77e, 90e) ont mis le nez à la fenêtre. Alors, avec solidarité et combativité mis aussi du déchet dans les relances de Krychowiak, les Rouge et Blanc ont pris le point qu’ils méritaient, non sans se créer les meilleures opportunités en première période par Ayité (37e) et Fortès (43e).
Avec ce nul, Reims confirme que c’est meilleur chez les autres ! Il a pris 18 de ses 33 points à l’extérieur. Il a aussi davatage joué loin de Delaune.

Fournier: «Il y a du positif»
L’entraîneur stadiste s’est montré satisfait de la maîtrise des siens.

Hubert Fournier, quel regard portez-vous sur ce résultat ?
« Il y a du positif. On a fait preuve de maîtrise. Pour avoir plus de regrets, il aurait fallu plus d’occasions franches On en a deux par Odaïr Fortès et Gaëtan Courtet. Par rapport au ratio de possession de balle, on aurait pu créer plus de danger. »

Que vous a-t-il manqué ?
« Un peu de dynamisme dans les déplacements sur les 20 derniers mètres. On n’a pas eu la réussite non plus. On l’a eue il y a deux semaines à Lille. »

Vous attendiez-vous à ce que Nantes refuse le jeu à ce point ?
« On craignait cette équipe. On a été très rigoureux. On a attaqué mais on a gardé quelques sécurités en défense. On a progressé dans la maîtrise du ballon. On n’a pas fait n’importe quoi. On n’a pas laissé beaucoup d’opportunités à Nantes. »

Les regrets d’Anthony Weber

Anthony Weber, quel était le sentiment dans le vestiaire après ce nul ?
« On peut nourrir quelques regrets. On a fait une belle prestation. On ne prend pas de but. C’est un point positif. Dans la dernière demi-heure, Nantes a eu une ou deux situations d’ouvrir le score mais, dans l’ensemble, on méritait les trois points. »

Nantes vous a laissé le ballon. Avez-vous été surpris par cette stratégie ?
« Oui parce qu’il était venu nous chercher haut au match aller. On a été surpris, surtout en première période. C’était étonnant de les voir attendre pour nous piéger sur une perte de balle. On ne s’est pas plaint d’avoir le ballon. On a eu les occasions en première période mais ça n’a pas voulu rentrer. C’est dommage parce que les trois points nous auraient permis d’atteindre la 5e place. »
Vous convoitez cette position synonyme d’Europe ?

« On avance. On la regarde. Elle est à portée de mains. Maintenant, il faut les trois points contre Montpellier. C’est un match très important. »

Krychowiak dragué par les Allemands ?

Certains médias polonais auraient annoncé que Grzegorz Krychowiak pourrait bientôt quitter le stade de Reims. En effet, trois clubs allemands suivraient régulièrement le joueur sous contrat jusqu’en juin 2015 et notamment le Bayer Leverkusen, le VfB Stuttgart et l’Eintracht Francfort, comme l'indique le site Lestransferts.com.
Le milieu de terrain et international polonais est également ciblé par le club de Naples. Le club italien serait prêt à faire une offre de 3 millions d'euros selon la Gazetta Dello Sport, relayé par le site du Stade de Reims.
L'Olympique lyonnais serait également intéressé par l'international polonais. Sur une note un peu moins conventionnelle : Joyeux anniversaire à Grzegorz Krychowiak qui fête aujourd'hui ses 24 ans !

SdR. Clément Taimont file en Belgique
Dans la série que sont-ils devenus... Clément Tainmont a signé au Sporting de Charleroi durant ce mercato hivernal. L'ex ailier rémois de 28 ans a signé un contrat de deux ans et demi avec les Zèbres.
Formé à Valenciennes, Tainmont (1m85, 72 kg) a joué ensuite à Reims (2009-2012) qui l'a prêté à Amiens (2010-2011) puis, à partir de 2012, à La Berrichonne de Châteauroux en Ligue 2.

Sacres du Sport : Trois trophées pour le SDR

La deuxième édition des Sacres du Sport, organisée par l’Office des Sports avec le soutien de la Ville de Reims, s’est déroulée mercredi soir à La Cartonnerie à Reims. Cette cérémonie est l’occasion de saluer les performances 2013 des sportives et sportifs rémois, mais aussi le travail des dirigeants, responsables et bénévoles ayant contribué au couronnement et développement des associations sportives de la cité des sacres.
Cette année, le parrain de la soirée était Jean Poczobut, qui fut notamment entraîneur au Stade de Reims Athlétisme mais aussi Directeur Technique National à la Fédération Française d’Athlétisme.

Au cours de cette très belle soirée, le Stade de Reims a décroché trois récompenses :

- Evénement de l’année (victoire Reims-PSG)
- Meilleur entraîneur Sports Professionnels pour Hubert Fournier
- Prix Orange de la presse rémoise pour Hubert Fournier

Les réactions :

Jean-Pierre Caillot : Il faut saluer les organisateurs de cette soirée magnifique. Il est important que ce type de manifestation puisse perdurer car c’est une rencontre très intéressante entre tous les sportifs rémois et pour toutes les disciplines. C’est un vrai moment de convivialité. Pour revenir sur la victoire face au PSG l’an passé, ce fut un grand moment dans la vie de notre club. Nous avions terminé le match avec un joueur expulsé, nous avions même terminé à neuf suite à une grave blessure de Florent Ghisolfi. Mais le sport à ceci de merveilleux, et le football en particulier : David peut battre Goliath. Notre budget ferait rêver les Présidents présents ce soir dans cette salle. Mais pour nous il ne s’agit seulement que du 17e budget de Ligue 1. Nous sommes tout petits face aux chiffres astronomiques dont on entend tout le temps parler et notamment face au PSG qui est aujourd’hui le 5e club au monde en termes de revenus. Et ce jour-là le miracle s’est produit. Cette fierté a été partagée par tous les Rémois. J’en profite pour faire quelques annonces. Dans le cadre de ces récompenses, nous allons probablement, dans les années à venir, concourir dans deux nouvelles catégories. La première : La Formation. A travers notre Centre de Vie, la dernière partie du puzzle que nous sommes en train de mettre en place sera d’avoir un centre de formation digne de ce nom. La deuxième chose, qui me tient à cœur : Avec Didier Perrin nous voulons recréer une équipe féminine dans les années à venir. Nous pourrons donc postuler dans la catégorie Equipe féminine.

Hubert Fournier : L’an passé, nous savions que la tâche allait être compliquée. Le principal, c’est d’y être parvenu. D’avoir réussi nous seulement à décrocher le maintien mais aussi de montrer des vertus, des valeurs qui ont permis au Stade de Reims de briller et de montrer une belle image de notre Ville. Je suis assez fier de voir l’image que le club a pu donner durant toute cette année. C’était important à nos yeux d’être porteurs de ces valeurs. Pour cette nouvelle saison, nous sommes heureux du parcours accompli jusqu’à présent. Nous sommes à un peu plus de la moitié du chemin. Nous allons nous maintenir, je l’espère, le plus rapidement possible et tenter pourquoi pas d’obtenir un maintien dans la première partie de tableau.

Bastien absent entre 4 et 6 semaines
Touché au coude à l’entraînement, Sacha Bastien a passé ce matin des examens qui ont révélé un arrachement osseux. Le gardien devra respecter une période de 4 à 6 semaines de soins. Il pourrait se faire opérer même si le port d’un plâtre de protection peut suffire.
Prévu pour garder les buts des U19 stadistes en Gambardella dimanche à Bourg-Péronnas (DH Rhône-Alpes), l’ancien Sedanais doit évidemment renoncer au match et attend de voir le staff médical du club pour décider d’un protocole définitif de soins à suivre.

Une défense décimée
Pour affronter Montpellier, Hubert Fournier va devoir faire sans trois titulaires en défense. Franck Signorino (genou), Anthony Weber (cuisse) et Aïssa Mandi (cuisse) sont en effet forfait pour cette rencontre comptant pour la 23e journée de Ligue 1. Glombard, Turan, Tacalfred et Fofana sont les quatre défenseurs disponibles pour affronter le MHSC.
Le groupe rémois

Agassa, Placide – Glombard, Turan, Tacalfred, Fofana – Krychowiak, Albaek, Devaux, Oniangue, Fortes, Ayite, Ca, Ghisolfi – Atar, De Preville, Charbonnier, Courtet.

Mercato : Peuget et Ghilas...
Dans le microcosme, tout le monde connaît la règle. Rien n’est sûr avant la clôture. Le Stade de Reims attend pourtant la fin de la période officielle des mutations hivernales, ce soir, avec une certaine décontraction. « Honnêtement, on a hâte que ça se termine, avoue Hubert Fournier. On a travaillé ensemble avec le président, on a partagé les informations. Mais on reste vigilant parce qu’on sait que, jusqu’au bout, tout peut se passer. On n’est jamais à l’abri d’une offre incroyable de dernière minute. »
Avec un effectif pléthorique (28 joueurs) et une seule compétition à disputer, le staff technique aurait souhaité dégraisser. Seuls, Alexi Peuget et Kamel Ghilas ont finalement trouvé une porte de sortie. Le premier avec un prêt jusqu’à la fin de la saison à Châteauroux, le second pour 18 mois à Charleroi. Tout le travail des entraîneurs va désormais consister à maintenir l’unité dans un vestiaire nécessairement empli de frustrations.

« Garant de l’équité au sein du groupe »
« L’avantage, c’est qu’on s’est montré très clair avec les garçons qui ne jouent pas, explique le technicien stadiste. Je comprends la frustration des joueurs qui ont l’impression de subir les événements. Il faut faire preuve de psychologie et de pragmatisme. Je ne suis pas là pour donner du temps de jeu. Ils doivent le gagner par leur comportement sur le terrain ou par leur état d’esprit à l’entraînement. Je suis garant de l’équité au sein groupe. J’essaie toujours de choisir les dix-huit meilleurs possibles. » Le marché 2014 n’a pas dérogé à sa réputation de variable d’ajustement pour les clubs riches ou en délicatesse. Les dirigeants champenois ont une autre idée de ce mois d’emplettes.

« C’est plutôt l’occasion d’intégrer une recrue pour la saison suivante comme on l’a fait précédemment avec Nicolas De Préville, confie Hubert Fournier. L’histoire de ce mercato prouve que ce n’est jamais une grande réussite. Il sert de rattrapage à certains clubs en difficulté. Il faut s’appeler le Stade Rennais, dont le propriétaire possède la troisième fortune de France, pour investir 10 M€ et récupérer trois joueurs en janvier. »

Le Stade de Reims n’a ni les mêmes moyens, ni les mêmes besoins.

Hubert Fournier : Rectifier le tir à Guingamp
Hubert Fournier était présent ce mardi au point presse organisé aux Thiolettes. L’occasion de revenir sur le match face à Montpellier et d’aborder la prochaine rencontre face à Guingamp.

Hubert, quelle est votre analyse à froid, suite à la défaite face à Montpellier
C’est un match que l’on a pris par le mauvais bout. Sur lequel nous avons eu trop d’insuffisances. Nous avons commis des erreurs grossières qui ont été sanctionnées par quatre buts. Même si nous sommes tombés sur un adversaire d’un bon calibre, nous n’avons pas été suffisamment solides défensivement. Idem dans notre maîtrise collective. Ce ne fut pas suffisant pour espérer gagner ce match. Nous n’avons pas joué en équipe. Nous avons évolué d’une manière assez individualiste et désordonnée. A cela s’ajoute les erreurs défensives individuelles : tout cela donne l’image d’une équipe qui n’était vraiment pas dans un grand soir.

Ce n’est pas habituel, l’individualisme, dans votre équipe…
Non. Ce n’était pas une volonté affirmée. Nous n’avons pas réussi collectivement à nous trouver. Chacun a donc essayé de trouver une solution individuelle. Et ce n’est effectivement pas ce que l’on a l’habitude de faire. Nous avons donc été sanctionnés. J’espère que c’est une bonne leçon. Pour l’instant, tout ce que nous avons créé de bien, nous l’avons fait ensemble. C’est là-dessus que l’on doit s’appuyer.

Samedi, vous vous déplacez chez un promu, Guingamp, qui a besoin de points. Vous vous attendez à être mis sous pression ?
Oui, bien sûr. C’est une équipe qui a posé des problèmes à tous ses adversaires. Paris a eu fort à faire pour aller chercher un point à Guingamp. Cela va être un vrai match d’hommes, face à un adversaire de qualité qui s’appuie sur un jeu cohérent. C’est une équipe complète dans toutes ses lignes. Après, c’est aussi une équipe en manque de confiance. C’est son huitième match sans victoire en championnat. A nous d’en profiter. Il faudra de toute façon montrer autre chose sur le plan collectif que ce que l’on a montré face à Montpellier.

Comment avez-vous abordé ce début de semaine avec vos joueurs ?
On a fait une mise au point collective lundi, avec le support des images, qui parlent d’elles-mêmes. Notamment sur les buts encaissés. Il ne fallait pas se voiler la face et montrer les défaillances que nous avons eu. Il faut tenir les enseignements de ce que l’on a vécu samedi soir pour ne pas réitérer les mêmes erreurs. Je suis intervenu sur les attitudes qui n’étaient pas celles auxquelles nous étions habitués jusqu’à maintenant. Il y a eu quelques renoncements, des efforts de replis défensifs qui n’ont pas toujours été faits avec une grande volonté. Il faut rectifier le tir dès samedi à Guingamp.

Reims-FCGB : 5€ pour les femmes

Le Stade de Reims reçoit les Girondins de Bordeaux le samedi 15 février 2014 à 20h00 dans le cadre de la 25ème journée du championnat de France de Ligue 1 au stade Auguste Delaune.

A l'occasion de la Saint-Valentin et du match Stade de Reims / FC Girondins de Bordeaux, le billet est à 5 euros pour les femmes dans toutes les tribunes du stade Auguste Delaune. Vous pouvez bénéficiez de cette offre uniquement aux guichets du stade Auguste Delaune ou sur la billetterie en ligne du Stade de Reims.

Les billets pour cette rencontre sont déjà disponibles sur la billetterie officielle du Stade de Reims et dans les réseaux FranceBillet (Carrefour, FNAC, francebillet.fr) et Ticketnet (Leclerc, Cora, ticketnet.fr).

La location pour ce match se déroulera du mercredi 12 février au vendredi 14 février de 12h00 à 18h00 aux guichets du stade Auguste Delaune et le jour de la rencontre de 14h00 jusqu'à la mi-temps du match.

Placide: «Ça devient pesant»
Toujours à la recherche de ses premières minutes en Ligue 1 cette saison, Johny Placide, le gardien numéro 2 du Stade de Reims est venu au renfort de la réserve rémoise, dimanche contre Wasquehal (victoire 2-1). La doublure de Kossi Agassa, privée de coupes nationales, continue à ronger son frein en silence.

Johny Placide, comment avez-vous vécu votre première sortie avec la CFA2 ?
« Je suis content d’avoir pu enfin disputer un match entier. Je suis descendu pour aider l’équipe et pallier les absences sur blessure de Sacha Bastien (coude) et Jérémy Malherbe (genou). Je ne vois d’ailleurs pas d’inconvénient à redescendre de temps à autre avec la réserve lorsqu’on joue à domicile. Même si je préférerais évidemment être titulaire avec les professionnels. »

Reims courait après une victoire depuis le 6 novembre. Avez-vous fait office de porte-bonheur ?
« Non, je ne vais pas dire ça (rires). C’est positif si j’ai pu permettre à l’équipe de retrouver la victoire. J’espère que ce succès relancera David (Guion) et son groupe. »

Depuis le banc, comment analysez-vous la débâcle contre Montpellier samedi (défaite 4-2) ?
« Il n’y a pas grand-chose à retenir de notre performance. On a été dominé et c’est une rencontre à vite oublier. Il faudra être prêt pour livrer une dure bataille à Guingamp samedi pour reprendre notre marche en avant. »

Après les éliminations en coupes, votre temps de jeu est nul. Qu’attendez-vous de cette fin de saison ?
« Il est vrai que ces coupes étaient mon territoire. C’était un peu comme ma coupe à moi. Malheureusement, on a été rapidement éliminé à Lyon en Coupe de la Ligue, puis à Marseille en Coupe de France. Kossi (Agassa) ne baisse pas de rythme et continue à produire des performances abouties. Pour être honnête, à la longue, ça devient pesant, mais je me dois d’être prêt à tout moment. C’est dur à admettre, mais je n’ai pas d’autres choix. Je ferai un bilan en juin, le plus important est que je me maintienne au niveau. En ce sens, mes récentes performances en coupe me rassurent. »

À Delaune, l’herbe n’est plus verte

Le Stade de Reims, l’ancien tombeur des gros, n’est plus maître chez lui, où son étonnante fébrilité contraste avec son intrépidité en déplacement.

Et si le Stade de Reims demandait à recevoir ses adversaires… à l’extérieur ? Et si cette équipe ne pouvait donner le meilleur d’elle-même que sur d’autres pelouses, plus vertes que celle de Delaune ?

Sur les 33 points amassés depuis le coup d’envoi de sa deuxième saison au sein de l’élite, 18 l’ont été loin de Reims. Un bilan qui fait de cette promotion iconoclaste l’une des plus efficaces en déplacement (4e), avec seulement deux défaites en douze sorties.
La saison passée, celle de la montée en L1, Reims avait fait des réceptions des cadors des moments d’éternité. Tous, ou presque, s’étaient fait fesser dans l’enceinte de la chaussée Bocquaine. La deuxième levée est d’un autre calibre : le Stade de Reims, si solidaire, appliqué, faisant montre d’un froid réalisme chez l’adversaire, se transforme en géant de papier dès qu’il s’agit de confirmer ses ambitions devant ses supporters.

« Voir cette équipe de Reims, qui malmène neuf adversaires sur dix sur sa pelouse, avoir aussi peu d’occasions en première période… Avant le coup d’envoi, on est le 15e qui joue sur le terrain du 5e. Ce match pouvait m’inquiéter. Mes joueurs m’ont agréablement surpris. Je ne pensais pas qu’on gagnerait ce match, et certainement pas aussi facilement », avouait samedi le truculent Rolland Courbis, dont l’équipe demeure invaincue lors de ses sept derniers matches (5 victoires, 2 nuls).

Son homologue rémois, Hubert Fournier, ne pouvait qu’acquiescer. Samedi, il releva, en vrac, les erreurs grossières, les buts stupides, la faillite individuelle et collective. « C’était un match sans. » (>Toutes les photos du match) L’entraîneur champenois ne manqua pas de prendre sa part de responsabilité : « C’est la première fois qu’on affiche autant de faiblesses, qu’on fait autant de cadeaux. » Ce qui l’incite à plaider l’accident.

On retient de cette déculottée rappelant les grandes heures de Ligue 2 – lorsque Montpellier (0-4, le 22 août 2008) et Dijon (1-4, le 3 octobre 2008) étaient venus s’amuser à Delaune – que ce Stade de Reims comptant 33 points avant l’entame du dernier tiers de la compétition n’est en fait qu’un colosse aux pieds d’argile.

Le constat est cruel : en Ligue 1, le plus difficile est de durer. Samedi, les remplaçants n’ont pas fait oublier les habituels titulaires. La défense a ainsi fait naufrage, malgré les efforts finalement inutiles de Tacalfred et Agassa, entraînant dans les tréfonds abyssaux une équipe sans âme. « Nous n’avons pas volé nos 33 points », a confessé Hubert Fournier. Mais, pour cultiver son plaisir, le Stade devra forcément revoir ses fondamentaux. Quitte à refuser l’affrontement direct avec des invités qui lui sont souvent supérieurs dans bien des domaines.

Reste à savoir si le versatile public de Delaune saura se satisfaire de ce repli stratégique. Comme aurait pu dire le gouailleur Rolland Courbis : « Quand la situation devient dangereuse, l’humilité reste un facteur de longévité. »

Encore des blessés pour Guingamp
Le Stade de Reims devra encore jouer avec une défense remaniée samedi face à Guingamp.
En effet, Hubert Fournier a confirmé ce mardi qu'Anthony Weber (cuisse) ne serait pas remis pour le déplacement en Bretagne. Tout comme Mohamed Fofana et Antoine Conte, forfaits tous les deux. Aïssa Mandi (cuisse) et Franck Signorino (entorse du genou) doivent reprendre l'entraînement mercredi mais ils restent très incertains.
Antoine Devaux devrait assurer l'intérim en défense centrale.

PSGdu11 a écrit :L'ami de Spoucknick est heureux . Spouck, aussi .... tant qu'il reste à Metz ...

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Notez le "«A Reims, une partie du public ne m'a jamais accepté» .... inutile de préciser qui fait partie de cette moitié ...

Floyd Ayité élu meilleur joueur de décembre
Le groupement officiel des supporters du Stade de Reims a organisé, comme chaque mois, un vote sur son site internet. Pour le mois de décembre, c'est Floyd Ayité qui remporte la palme avec 69%.
Le principe est simple : après chaque match, un vote est organisé et les joueurs ayant reçu le plus de voix sont nominés pour le titre du meilleur joueur du mois. Les trois joueurs sélectionnés pour le mois de décembre étaient : Gaëtan Charbonnier, Floyd Ayité et Nicolas de Préville. Le milieu de terrain du Stade de Reims a été élu avec une belle majorité.
L'élection s'est portée sur les matches contre Sochaux, Nice, Evian et Ajaccio.

Fournier: «Nous n’avons pas joué en équipe»
On refait le match ? Comme après le passage d’une tempête, au Stade de Reims, on s’affaire, depuis le début de la semaine, à effacer les traces du sinistre. Deuxième match à domicile en 2014 et deuxième défaite : Hubert Fournier n’a donc pas transigé.
Dès lundi, il a replacé son groupe face à ses responsabilités. Le débriefing vidéo n’a rien laissé au hasard. « Il ne faut pas se voiler la face, a dit le coach, il fallait pointer nos défaillances collectives et individuelles afin de ne pas les réitérer ».
Encaisser 4 buts à domicile, cela fait désordre, « même si l’adversaire est d’un bon calibre ». Alors, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? L’analyse à froid rejoint-elle les premières constatations délivrées à chaud ? « Nous avons pris ce match par le mauvais bout, explique Fournier,
et très vite on a relevé bien trop d’insuffisances dans tous les domaines. A cela s’ajoutent des erreurs grossières ».

Une défense décimée face à Guingamp
La défense du stade de Reims n'est pas épargnée par les blessures. Samedi dernier, les latéraux rémois, Mandi et Signorino étaient forfaits. Cette défense a d'ailleurs pris l'eau le week-end dernier face à Montpellier (2-4).
Les deux joueurs sont encore très incertains pour le prochain déplacement à Guingamp. Ces incertitudes s'ajoutent à trois défenseurs d'ores et déjà forfaits: Anthony Weber, Mohamed Fofana et Antoine Conte.
Devant cette hécatombe, Hubert Fournier devrait demander au milieu de terrain, Antoine Devaux d'assurer l'intérim en défense centrale.