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Le trio de tête sur Canal+
Programme tv de reprise chargé pour cette 20e journée de Ligue 1 avec trois matchs sur Canal+ qui diffusera les trois premiers du classement : le PSG, évident puisque lors des matchs aller Canal a diffusé 16 rencontres des parisiens sur 19, dont 15 en exclusivité, Monaco (en codiffusion avec beIN) et Lille.
BeIN Sports proposera l’OM, Nantes et Bordeaux dans le derby contre Toulouse, lointains poursuivants des trois premiers cités, pour le moment. C’est parti pour 19 nouvelles journées.

Vendredi 10 janvier 2014
20:30 Montpellier Hérault SC - AS Monaco FC beIN Sports 1 (+MAX 3) Canal +

Samedi 11 janvier 2014
17:00 AC Ajaccio - Paris Saint-Germain Canal +
20:00 MultiLigue 1 beIN Sports 1 (+ Max)
Girondins de Bordeaux - Toulouse FC
EA Guingamp - AS Saint-Etienne
Olympique Lyonnais - FC Sochaux-Montbéliard
Stade Rennais FC - OGC Nice
Valenciennes FC - SC Bastia

Dimanche 12 janvier 2014
14:00 FC Nantes - FC Lorient beIN Sports 1
17:00 Evian TG FC - Olympique de Marseille beIN Sports 1
21:00 Lille - Stade de Reims Canal +

Plus de Ligue 1 pour beIN Sports ?

Canal+ demande le rideau noir sur la L1 pour beIN Sports (D.R)
Les vacances de Noël terminées, Canal+ a décidé d’opérer une rentrée très offensive à l’encontre de son concurrent beIN Sports. Cette fois, après avoir attaqué la chaîne qatarie pour concurrence déloyale il y a quelques semaines, les Echos révèlent aujourd’hui que Canal+, dans une note blanche adressée aux pouvoirs publics que l’hebdo s’est procurée, demande que l’on interdise beIN Sports de pouvoir participer au prochain appel d’offres des droits de la Ligue 1 en 2015. Et ce sous forme d’un décret. La raison : un conflit d’intérêt du Qatar sur le marché des droits audiovisuels de la Ligue 1.
Concrètement, relatent les Echos, cette note explique que le Qatar, à la fois propriétaire du PSG et d’une chaîne diffusant la Ligue 1 « cumule les qualités de vendeur et d’acheteur des droits audiovisuels de la Ligue 1 ».
Et la note de préciser : «  Le Qatar peut exercer une influence déterminante sur le commercialisateur ». Y a-t-il beaucoup de marchés où un même groupe est à la fois vendeur et acheteur de droits avec, en plus, une présence au sein de la structure qui commercialise ? Cela nous paraît discutable ».
Canal+ suggère donc que le Conseil d’Etat réfléchisse à un décret interdisant à une chaîne de télévision de participer à un appel à candidatures de la LFP, dès lors qu’elle est propriétaire d’un club de football.
Pour ceux qui auraient la mémoire courte, dans les années 90 Canal+ était diffuseur exclusif de la Ligue 1…et propriétaire du PSG (revendu en 2006).

Kita veut rénover la Beaujoire
En cette année d'élections municipales, Waldemar Kita a adressé une lettre ouverte aux candidats de la préfecture de Loire-Atlantique. Dans ce courrier, publié sur le site du club, Kita interroge notamment sur la rénovation du stade de la Beaujoire, inauguré en 1984, et/ou la construction d'une nouvelle enceinte. «Contrairement à ce qu'elle avait pu laisser entendre à une certaine époque, la ville de Nantes ne s'est pas portée candidate à l'accueil de l'Euro 2016 (organisé par la France, ndlr). Pour autant, seriez vous favorable à ce que la ville de Nantes investisse dans des travaux de rénovation du stade de la Beaujoire construit en 1984 et dont elle est propriétaire?, interroge le président nantais. Une autre voie consistant dans la construction d'un nouveau stade, dans laquelle la ville pourrait être partie prenante, vous paraît elle envisageable?» L'enceinte, d'une capacité d'un peu moins de 38 000 places, avait été rénovée pour le Mondial 1998.

LOSC-Reims : les notes du match
Fortes a inscrit l'un des buts les plus curieux de l'année en L1 !

Au terme d'un match mené d'une main de maître tactiquement, Reims l'a emporté 1-2 sur la pelouse du LOSC. Méconnaissables, les hommes de René Girard ont déçu et ont raté l'occasion de passer devant Monaco au classement de L1.

Après le match nul de Monaco à Montpellier, le LOSC peut récupérer la deuxième place du classement en cas de victoire face à Reims. Mais traumatisés par ses statistiques faméliques à Lille et par les six victoires consécutives des Dogues à domicile, les hommes d’Hubert Fournier sont clairement venus pour défendre. Et durant les 30 premières minutes, la rencontre se joue sur un faux rythme, le club nordiste dominant territorialement le match mais se montrant stérile offensivement devant de valeureux Rémois bien regroupés. Et il faut attendre la 39e minute pour apercevoir la première occasion du match suite à un petit coup de patte de Kalou, d’ailleurs hors-jeu, bien repoussé par Agassa. Peu après l’Ivoirien, encore lui, cherche à tromper la vigilance d’Agassa d’une tête lobée, mais Weber sauve sur sa ligne. Deux occasions, rien de plus dans une première mi-temps à oublier, et qui s’achève sur un pathétique 0-0.

Au retour des vestiaires, le LOSC revient avec de meilleures intentions et Kalou se crée une première occasion, mais son retourné acrobatique passe largement au-dessus des buts d’Agassa. Reims reste toujours regroupé, mais s’offre une opportunité en contre grâce à De Préville, dont la frappe est hors cadre (54e). Incapable de marquer, le LOSC va se faire piéger à la 73e minute sur un but casquette de Fortes. Entré en jeu quelques minutes auparavant, le milieu rémois contre un dégagement de Sidibe qui heurte son visage avant de battre le portier lillois. Sonnés, les hommes de René Girard encaissent même un second but sur corner par Krychowiak (75e). Alors que l’on se dirige vers un surprenant 0-2, Lille réduit le score suite à un long centre de Kjaer détourné dans ses propres buts par Weber. En dépit d’un assaut relativement mesuré devant les buts d’Agassa, le club champenois réalise le gros coup du week-end en ramenant les trois points de Lille. Les hommes de René Girard restent troisièmes du classement et laissent s’échapper le PSG. Quant à Reims, il se dirige plus que jamais vers le maintien en occupant une étonnante 7e place en L1.

L’homme du match : Krychowiak (7) dur sur l’homme, solide dans les duels, la sentinelle rémoise a bien tenu son rang ce soir et a fait passer à Marvin Martin une soirée bien délicate. Et comment souvent dans ce genre de match au sommet, l’international polonais y est allé de son but, inscrit joliment de la tête.

Lille :

- Enyeama (4) : il semblait que le portier lillois se dirigeait tranquillement vers un énième clean sheet. Pendant plus d’une heure, hormis une intervention tranquille sur une frappe flottante de Charbonnier (45e+2), c’est à peine si le gardien a vu un ballon passer à proximité de gant. Après quoi, il encaissera deux buts coup sur coup (73e, 76e), sur lesquels il ne pourra pas grand-chose...

- Sidibe (4) : le remplaçant attitré de l’indiscutable Franck Béria, actuellement en convalescence, a assuré l’intérim avec efficacité défensivement, lui qui grâce à sa puissance physique, n’a jamais été mis en difficulté et s’est même payé quelques jolis retours, à l’instar de celui réalisé devant De Preville (25e). Est malheureux sur le premier but rémois, où il est l’auteur de ce que l’on pourrait qualifier de “passe décisive” pour Fortes (73e). Moins efficace offensivement également, ses centres ont rarement trouvé preneur. Remplacé par Meïté (82e).

- Kjaer (7) : le Danois avait un gros boulot physique à abattre face à un grand gabarit comme Charbonnier, et il s’en est une nouvelle fois remarquablement bien sorti. A parfaitement tenu le choc, et devant son vis-à-vis (9e), et face au plus remuant Ayité (32e). Un roc infranchissable.

- Basa (6,5) : jamais débordé, à l’instar de son acolyte de défense centrale Kjaer. Si l’attitude amorphe des attaquants rémois y était pour beaucoup, le Monténégrin a quant à lui excellé dans le jeu de tête, s’offrant nombre de dégagements précieux.

- Souaré (4) : le latéral a multiplié les allers retours côté gauche avec une remarquable endurance. Souvent positionné très haut, il n’a eu aucune difficulté pour redescendre et assumer les tâches défensives. Cependant, à l’instar de son pendant à droite, le nombre de centres arrivés à destination d’un partenaire se compte sur les doigts d’une main... Une baisse de régime est également à déplorer, ce qui se payera en fin de partie : c’est de son côté qu’est arrivé le danger sur le premier but de Fortes (73e), et c’est son marquage laxiste qui a permis à Krychowiak de doubler la mise sur corner (76e).

- Balmont (6,5) : beaucoup d’activité, comme à son habitude. Qu’il s’agisse de pressing sur le porteur ou d’une capacité à se projeter, le petit milieu de terrain a redoublé d’efforts, et affiché une motivation rarement visible chez un joueur dans cette rencontre. Il faut en outre l’un des seuls lillois à assurer la plupart de ses transmissions dans un match extrêmement pauvre techniquement. Remplacé par Origi (77e).

- Mavuba (5) : le capitaine lillois n’a pas été aussi transcendant qu’à son habitude. Dans une rencontre où son équipe a touché beaucoup de ballons, ce n’est pas de lui qu’est venu l’éclair technique qui aurait pu permettre aux siens de faire la différence. Toujours actif à la récupération, mais ce n’était pas le registre où Lille a pêché ce soir.

- Gueye (5) : si défensivement, le milieu a tenu le coup, réalisant bon nombre de retours décisifs pour empêcher les contres adverses - avec en exemple son intervention impeccable sur Ayité (7e) -, il a lui aussi affiché un surplus de déchets dans ses transmissions.

- Martin (3,5) : de bonnes touches de balle, qui ont rappelé ponctuellement son potentiel technique. Mais aucun de ses gestes ne s’est avéré transcendant. À la peine face à un Krychowiak qui l’a parfaitement muselé, il est le symbole d’un LOSC en cruel manque d’inspiration en phase offensive. Remplacé par Rodelin (70e).

- Kalou (4) : l’Ivoirien a beaucoup bougé sur le front de l’attaque. Il s’est aussi offert les seules occasions lilloises, butant par deux fois sur Agassa (19e, 40e). Globalement, il a pêché dans le dernier geste, ne parvenant pas à prendre les bonnes décisions.

- Roux (4) : une tentative (60e), et pas grand-chose d’autre. L’attaquant lillois a multiplié les appels et courses, sans grand succès. La qualité technique affichée par ses milieux de terrain y était pour beaucoup, son manque de tranchant également.

Reims :

- Agassa (5) : impeccable sur sa ligne devant quelques tentatives de Kalou, il ne peut rien sur le but contre son camp inscrit par Weber.

- Mandi (5) : quelques interventions tranchantes, mais une propension à réaliser quelques gestes défensifs hasardeux. Une prestation en demi-teinte pour le latéral droit.

- Tacalfred (6) : un match solide et appliqué de la part du défenseur aux dreadlocks, qui n’a rien lâché devant les attaquants du LOSC.

- Weber (6) : véritable tour de contrôle de la défense rémoise, Weber a été le symbole de l’équipe rémoise en première période avec de nombreux duels remportés face aux attaquants lillois. Toujours bien placé, il a coupé de nombreux centres lillois. Une prestation de qualité ponctuée d’un but contre son camp en toute fin de match, qui ternit quelque peu sa prestation d’ensemble.

- Signorino (5) : s’il a rarement quitté sa moitié de terrain, Signorino a beaucoup couru et s’est dépensé sans compter. Victime de crampes, l’ancien Nantais a perdu beaucoup de ballons, mais a gagné de nombreux duels.

- Krychowiak (7) : voir ci-dessus

- Devaux (5) : tout comme ses compères du milieu de terrain, il a ratissé un nombre important de ballons, étouffant les récupérations nordistes. A noter une qualité de passe très correcte et peu de déchets à ce niveau.

- Oniangué (6) : l’ancien Tourangeau n’a pas eu son aura habituelle au milieu de terrain, notamment offensivement. Cantonné aux taches défensives, le milieu togolais a récupéré bon nombre de ballons et a gagné de nombreux duels. Remplacé par Mads Albaek (70e)

- De Préville (6) : peu de ballons à se mettre sous la dent durant une heure, hormis cette belle occasion en début de seconde période trop loin du cadre pour mettre en danger Enyeama. Mais grâce à sa mobilité et une envie de bien faire, l’ancien Istréen a été au cœur des deux buts de son équipe.

- Charbonnier (2) : transparent, incapable d’exister devant la solide charnière centrale du LOSC, il n’a quasiment gagné aucun duel. A noter tout de même une timide tentative de lob en fin de première période. Un match catastrophique à oublier. Remplacé par Fortes (64e) qui a apporté de la percussion et de la présence offensive. Récompensé de ses efforts par un but chanceux, inscrit du visage sur un contre favorable.

- Ayité (4) : tout comme Charbonnier, Ayité ne s’est pas vraiment mis en valeur. En dedans et incapable d’apporter offensivement, l’attaquant rémois s’est contenté de défendre et n’a touché que très peu de ballons. Remplacé par Peuget (80e)

Féret out six semaines

Julien Féret ne reviendra pas à la compétition avant début mars. (L'Equipe)


Touché à la cuisse gauche samedi soir contre Nice (0-0), Julien Féret souffre d'une lésion tendino-musculaire, d'après des examens passés lundi. Le milieu offensif sera absent au moins six semaines. Un coup dur pour le joueur, âgé de 31 ans, qui avait retrouvé sa place sur les deux derniers matches de Rennes et qui est en fin de contrat en juin.
F.F