[CLUB] - STADE DE REIMS

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cool fortes et de previle de retour

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Stade de Reims / Il est temps d'en finir !
En mal de réussite samedi dernier à Bordeaux, Floyd Ayité parviendra-t-il cette fois à ajuster la mire ?

FOOTBALL (L1). Après son raté face à Valenciennes, le Stade de Reims se retrouve avec une nouvelle balle de break à transformer ce soir face à Ajaccio, un autre concurrent direct qu'il avait relancé au match aller. Un ace suffira...

L'AFFAIRE se corse-t-elle ? Un point en deux matches après en avoir glané dix en quatre rencontres consécutives, pas de quoi déclencher l'alerte générale, souvent contre-productive d'ailleurs. Mais ce ralentissement peut faire réfléchir. Les Rémois ont-ils plongé dans un excès d'optimisme après avoir fait mordre la poussière à trois cadors du championnat (Paris, Rennes et Lyon) ?
La défaite contre Valenciennes a du mal à passer. Parce que s'incliner à domicile face à un adversaire direct pas si fringant que ça, est une vraie contre-performance, que les Stadistes ont en partie effacée en ramenant un point de Bordeaux.
Franck Signorino a évoqué une fatigue nerveuse plus que physique, compréhensible après une série prolifique. « Nous avons longtemps été au taquet. Contre VA, nous n'avons pas su dépasser cette fatigue mentale ».

VA, bis repetita ?
Quinze jours plus tard, revoilà l'équipe d'Hubert Fournier face au même pari. Une nouvelle balle de break s'offre à elle. En fonction des résultats de cette 35e journée, un huitième succès ce soir à Delaune, serait sans doute synonyme de maintien assuré. La pression est palpable. « Comme tous les matches à enjeu, oui, il y a de la pression, reconnaît Hubert Fournier. On sait que derrière, il n'en restera plus que trois avec deux déplacements difficiles. Donc oui, ce match est important ».

Ajaccio ne réussit guère à Reims. Dans un bel élan de générosité qui fait sa force cette saison, le Stade avait été d'une grande bonté pour des Insulaires au bord du gouffre. Avant sa victoire face à des Champenois d'une exaspérante frilosité, l'ACA restait sur une série de quatre matches (2 défaites et 2 nuls) sans victoire. Après leur passage, les Corses ont enchaîné cinq matches (2 défaites, 3 nuls) sans victoire…
Avec autant de points que son hôte, Ajaccio ne débarquera pas avec une branche de muguet à la boutonnière.
« Les Ajacciens vont sans doute nous attendre avant de placer des contres, anticipe l'entraîneur des Rouge et Blanc. Ils développent un peu le même jeu que Valenciennes et on peut s'attendre à vivre le même scénario. À nous d'être plus vaillants et d'éviter de tomber dans un faux rythme ».

Avec 10 buts (dont trois penalties), Adrian Mutu fera passer un vrai test à la défense centrale rémoise reconstituée après la blessure de Mohamed Fofana. Mais c'est devant que l'on attend l'éclaircie. Avec le retour sur le banc de Nicolas de Préville et Odair Fortes, la concurrence s'annonce vive.
Ça tombe bien car, pour gagner ce match « à l'enjeu crucial » dixit Fournier, il faudra marquer des buts. Depuis deux matches et malgré une kyrielle d'occasions, le Stade a oublié de le faire.

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Agassa, l’envol d’un géant
FOOTBALL (L1). Le gardien de but du Stade de Reims, star adulée dans son pays, apporte sa sérénité et sa culture du silenceà un groupe fasciné par son aura. En une saison dans l’élite, l’international togolais a crevé l’écran.

À le voir, on dirait qu’il passe son temps à imaginer tous les stratagèmes pour se fondre dans le moule et éviter de sortir du lot. Il n’y arrive pas. On ne dissimule pas facilement une masse de 190 centimètres supportant 85 kg de muscle. Alors, parfois, lorsqu’il reçoit la lumière en pleine face, Kossi Agassa se cabre, prend son temps, cherche ses mots avant de chuchoter un discours convenu. Le gardien international du Stade de Reims est un taiseux dont les silences font du bruit.

« Kossi est un sage », dit du natif de Lomé, Jean-Michel Martinelli, dirigeant stadiste qui appris à le connaître. Les conflits du groupe le perturbent et dans ces moments-là, il se renferme ». Ainsi, explique-t-on, son absence – il était à la Coupe d’Afrique des Nations – a pesé lorsque des rumeurs de révolution, nées d’une soirée poker, ont enflammé le vestiaire fin janvier — début février, avant un match sous haute tension disputé à Nancy. « S’il avait été là, il aurait vite calmé quelques-uns », réplique Martinelli.

Au pays du champagne, le Togolais se bonifie au fil des ans. « Il m’a étonné par sa constance », avoue Xavier Henneuse, l’ancien portier de Valenciennes, qui le dirige au quotidien. Hubert Fournier va même jusqu’à expliquer que son géant transmet sa force à toute l’équipe. Plus vert – malgré ses 34 printemps – et plus bondissant que jamais, Kossi Agassa s’est ainsi installé parmi les meilleurs gardiens de la Ligue 1.
« Reims s’appuie sur une bonne défense et en particulier sur le talent de son gardien, a reconnu en expert Alain Casanova, le 1er septembre, après une partie convaincante du Rémois au Stadium de Toulouse.

Baroudeur

Journée après journée, le joueur lui, reçoit des fleurs de la part de ses coéquipiers, séduits par son brio. Toutes les grandes victoires de la saison sont agrémentées par un, deux, voire trois arrêts décisifs du « grand ».
Samedi dernier, à Bordeaux, un Stade de Reims gâcheur aurait pu s’incliner sans trois parades déterminantes de l’homme au maillot jaune fluo, qui ne se reconnaît comme un simple maillon d’une chaîne.
« Le plus difficile, c’est de rester concentré, tout le temps, jusqu’au bout », avoue-t-il. Une prière adressée à ses partenaires à l’entame de la dernière ligne droite. « On sait ce qu’on a à faire. Restons unis, concentrés afin de cueillir les derniers points qui nous manquent ».

Avoir disputé cinq Coupes d’Afrique des Nations et une phase finale de Coupe du monde sous la pression politique et populaire que l’on connaît, façonne un homme. Aujourd’hui, rien n’étonne Kossi Agassa, dont la longue et tumultueuse carrière, qui l’a mené de l’Etoile Filante de Lomé au Stade de Reims, en passant par l’Africa Sports, Metz, Hercules Alicante et Istres, a validé ses acquis. « Moi, c’est le foot qui m’intéresse », répète-t-il souvent, pour occulter sans doute les mauvais coups encaissés à une période, pas si lointaine de sa carrière, où certains qui l’adulent aujourd’hui, ont tenté de se débarrasser de lui.

La L1 à Reims

Ses silences valent de l’or et ses conseils n’ont pas de prix. « Il y a deux semaines, insiste-t-il, on savait que si on battait Valenciennes, on ne serait pas loin du maintien. mais on a perdu. Ajaccio est aussi un concurrent direct à qui on ne doit pas offrir des points ».
Sa recette pour abréger cette impatience d’en finir? « Ne pas calculer. On doit être bien dans nos têtes pour tenter de rééditer les bons matches réussis récemment à domicile. En affichant un bon état d’esprit, on peut espérer ».
Et lui dans tout ça, dont le talent éclate au plus haut niveau? Lui faire avouer qu’il réalise une superbe saison s’apparente à une torture.
« Le travail paie toujours. La saison dernière, on avait bien bossé et obtenu de bons résultats. J’ai peut-être de la chance de faire une bonne saison, mais le plus important c’est que le club soit en L1 la saison prochaine. Mon objectif est collectif : je souhaite évoluer en L1 la saison prochaine avec le Stade de Reims, c’est tout ». Sage décision ?


-Fournier : « Il lui faut un climat de confiance »
« Son bilan est plus que positif », estime Hubert Fournier, qui estime que son gardien évolue « dans la continuité de sa grande saison passée en L2 ». L’entraîneur stadiste avoue avoir « apprécié la réaction qu’il a eue » après le cauchemar de Troyes (défaite 4-2 avec 3 buts offerts).»
C’est dans la difficulté que l’on découvre les capacités d’un gardien ».
Après ce couac, Fournier avoue même avoir « découvert l’homme. Et il a été suffisamment costaud pour assumer. Kossi a besoin d’un environnement qui lui correspond pour être bien. La clé de sa réussite, c’est de pouvoir évoluer dans un climat de confiance. Malgré son âge, il peut encore progresser dans la concentration. S’il n’a pas de pépin physique – son genou le titille parfois – il peut encore aller plus haut ».

-Henneuse : « Je ne suis pas surpris »
Xavier Henneuse, le coach des gardiens au Stade de Reims est convaincu que Kossi Agassa fait partie des meilleurs portiers de Ligue 1. « Il progresse dans la constance. Pour moi, le match de Troyes ne compte pas. Il ne change rien à ses performances. D’ailleurs, il s’en est servi pour rebondir, ce qui n’était pas évident avec la pression médiatique ».
Le Valenciennois n’est pas surpris en suivant la courbe de performance de son protégé : « Il est important dans l’équipe. C’est sur lui que l’on s’appuie ».
Son âge exige une gestion particulière. « Il y a 30 ans, on disait que les gardiens arrivaient à maturité vers 27 - 28 ans. Aujourd’hui, avec une bonne hygiène de vie, ils peuvent approcher la quarantaine ».
De l’homme, il apprécie un discours « toujours cohérent ». Et souhaite associer dans ses performances Jonhy Placide et Johan Liébus « qui apportent aussi beaucoup tant au niveau sportif qu’au niveau humain ».

-Ayité : « Au Togo, c’est un Monsieur »
Floyd Ayité a des yeux de Chimène pour son « grand frère « Kossi. « Je l’ai d’abord connu en sélection, à travers les entraînements et les matches. Là, il reste sur deux grosses saisons ». Son compatriote, il le décrit comme « un bosseur qui a le souci du détail. Il n’est jamais satisfait de ses prestations, c’est un perfectionniste ».
Le Kossi tout en retenue que l’on croise en public, est le même en privé : « Il est comme ça : gentil, agréable, entier. Au Togo, c’est un Monsieur, une personnalité. Le président de la république l’adore. Non, c’est vraiment quelqu’un de bien ».

-Tacalfred : « Calme et discret »
Le capitaine Mickaël Tacalfred qui évolue depuis plusieurs saisons devant « la panthère de Lomé », s’étonne que l’on s’étonne de ses performances. « Il est dans la continuité des saisons passées », explique-t-il, notamment l’an dernier avec le très beau parcours de la montée ».
Il confirme qu’Agassa n’est pas un expansif : « C’est quelqu’un de très calme, discret, qui communique sa sérénité. Il se prépare toujours avec grand soin ». Et évidemment, « Micka » lui trace un avenir prometteur : « Il n’a pas fini ni de progresser ni de surprendre ».

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Cap'tain Micka est de retour
« Nous devons jouer calmement ».

Le malheur de l'un faisant le bonheur de l'autre, revoilà « Micka » dans la place. Déjà en piste dès la fin du premier quart d'heure samedi dernier à Bordeaux, le capitaine stadiste retrouve Delaune ce soir. Sa dernière titularisation à domicile remonte au 26 janvier (1-1 contre Toulouse).
« Ça fait bien sûr plaisir, expliquait-il cette semaine. L'équipe tournait bien et il semblait normal que le coach reconduise les mêmes ».
Souffrant d'une tendinite chronique de l'insertion des adducteurs droits, selon le diagnostic du Dr Gonzalez, le Guadeloupéen s'est appliqué à se soigner. « Mon premier souci était de me rétablir et ensuite de retrouver la forme. Je devais me débarrasser de cette douleur et éviter de rechuter ».
C'est d'abord des tribunes, puis du banc que le capitaine a assisté au rétablissement de son équipe, et aussi à la bonne tenue de la défense. « Momo (Fofana) a fait de bons matches. J'étais content pour lui qui avait connu beaucoup de blessures », avouait-il récemment.
Cap'tain Micka est donc de retour. Pour un gros match à enjeu. Pour se rassurer aussi : « J'ai tout fait pour redevenir performant. J'ai pris le temps nécessaire, j'ai respecté les protocoles. Aujourd'hui, je me sens bien, il n'y a pas de souci ».
Il s'attend à une partie pénible, fermée. « On va faire face à un bloc compact. Il nous faudra faire preuve de patience, ne pas se précipiter. Ajaccio ne va pas se livrer, il va nous attendre pour nous contrer ».
La victoire, dit-il, passe par la maîtrise technique et mentale : « Pourquoi se mettre la pression ? Jouons calmement, sereinement. Contre Valenciennes, nous n'y sommes pas parvenus. Cette fois, on va réussir ».

Diego, la mort dans l'âme
Jusqu'au bout? le staff rémois a espéré. Mais le risque était trop important. Et en plus, le joueur avait mal. Jeudi, Diego Rigonato avait dû écourter la séance. Son genou gauche touché lors d'une frappe la veille du départ pour Bordeaux, n'était pas rétabli. Le dernier signe d'optimisme s'est vite envolé et Reims devra composer ce soir sans son percutant gaucher.
En toute logique, Floyd Ayité, très bon en Gironde samedi, quoiqu'un peu trop gâcheur, devrait occuper le flanc gauche où son entente avec Franck Signorino ne peut que s'améliorer.
En l'absence de Johann Ramaré (suspendu), Bocundji Ca devrait être titularisé au milieu. Hubert Founier compte sur son gros abattage et son travail de harcèlement pour perturber les Ajacciens.
Enfin, retour dans le groupe des deux grands blessés de mars : Odair Fortes (fissure au bas du péroné contre Rennes, 1-0 le 16) et Nicolas De Préville (déchirure musculaire à Evian, 2-2 le 30).

[spoucknick00]

quel burne cette arbitre de merde ....Mr Delarue et completement ete a la rue ce soir . a croire qu il est corse cette enfoiré . On meritait largement mieux

[babar051]

Didier Perrin : Un super public
On est forcément très déçu car on pensait obtenir notre maintien ce soir. On a eu un arbitrage extrèmement moyen qui aurait pu nous coûter très cher. C'est frustrant car on n'est pas encore maintenu alors qu'on espérait préparer au mieux la saison prochaine. Il va donc falloir attendre encore un peu. C'est dommage mais c'est comme ça. On a eu un super public ce soir et j'espère qu'il sera là encore dans quinze jours contre Lorient car on va avoir besoin de lui.

Jean-Pierre Caillot : On continue à avancer
On est frustré car on a tout essayé. Le tournant du match ce sont ces arrêts consécutifs à bout portant d'Ochoa puis la barre dans la foulée. Pour le reste, face à ce type d'adversaire collé derrière, tu peux être punis au final. Tant pis pour notre coeur et notre stress mais on continue à avancer.
Il reste des balles de match. On a vu qu'on a un public qui était à fond derrrière son équipe. Ce soir, que ce soit avec nos supporters où nos joueurs, on peut dire qu'on mérite de rester en Ligue 1

Hubert Fournier : Un point de plus sur le 18ème
On méritait les trois points mais on n'a pas su marquer ce deuxième but qui nous aurait fait du bien. Le gros regret est de prendre ce but sur une erreur de concentration qui nous fait mal. Ajaccio a su bien défendre et on n'a pas su faire le dernier geste pour gagner ce match qui aurait récompensé nos efforts. Le corps arbitral a aussi permis aux Corses de ralentir le jeu sur les dégagements et c'était difficile pour nous de remettre du rythme. Mais ils ont de l'expérience.
On a quand même un point de plus ce soir sur le 18ème et c'est important. On va maintenant se pencher sur Lille avec de l'ambition.

[babar051]

Reims - Ajaccio 1-1

Stade Auguste Delaune – 16.842 spectateurs
Ligue 1 – 35e journée
Arbitre : M. Delerue

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Krychowiak, Devaux – Glombard (Fortes 56e), Ayité (De Préville 69e), Souaré – Courtet (Fauvergue 76e)

AC Ajaccio : Ochoa – Chalmé, Zubar, Poulard, Saad (Begeorgi 79e) – Belghazouani, Lasne, Mostefa, Cavalli (S.Diarra 73e) – Oliech (André 52e), Mutu


But pour Reims : Mandi (36e)
But pour Ajaccio : Mutu (24e)
Avertissements pour Reims : Signorino (7e), Agassa (63e)
Avertissements pour Ajaccio : Belghazouani (54e), Cavalli (71e), Ochoa (90+3e)


Comme nous pouvions nous y attendre, les joueurs d’Hubert Fournier monopolisent le ballon d’entrée de jeu tandis que les Ajacciens cherchent à exploiter le moindre contre. A la 24e minute, cette impression prend forme. Oliech profite d’une erreur d’approximation de la défense pour servir Cavalli. Agassa est à la parade mais ne peut capter la reprise à bout portant de Mutu, le serial buteur corse, qui ouvre la marque (0-1, 24e). Ce but ne fait que renforcer la motivation rémoise, ainsi que celle des 16.800 spectateurs de Delaune. Par deux fois, Aissa Mandi est proche de se trouver passeur mais Zubar puis Chalmé parviennent à dégager (31e). Après deux échecs en tant que passeur, le numéro 23 rémois va se muer en buteur ! Suite à un corner, le ballon revient sur Pape Souaré dont le centre trouve la tête de Mandi (1-1, 36e), le ballon est imparable pour Ochoa, les Rouge et Blanc sont récompensés. Le Stade de Reims aurait même pu rentrer aux vestiaires avec un avantage précieux si la frappe puissante de Grzegorz Krychowiak avait trouvé le cadre.

A la reprise, l'envie est intacte côté rémois. Preuve à l’appui, Antoine Devaux change le jeu sur Aissa Mandi qui centre instantanément, mais Gaëtan Courtet est trop court (50e). Malgré la volonté, les Rémois ne parviennent pas à se créer d’occasions, la faute à des visiteurs toujours prêts à ralentir le rythme du match. A la 81e minute, le Stade de Reims est une nouvelle fois proche de faire trembler les filets. Seul dans les 6 mètres, Odair Fortes voit sa tentative repoussée sur Nicolas De Préville qui reprend sur la barre. Dans la foulée, Grzegorz Krychowiak arme une frappe aux abords de la surface mais Ochoa effectue un arrêt de grande classe.
Les Rouge et Blanc se feront une dernière frayeur dans le temps additionnel. Sur un corner, Kossi Agassa est bousculé par André, l’attaquant croit marquer mais c’était sans compter sur le sauvetage superbe du gardien Stadiste. L’arbitre siffle la fin d’un match au goût amer, tant les Rémois ont dominé. Comme l’a déclaré Hubert Fournier à l’issue du match, « le Stade de Reims a gagné au points, mais nous ne sommes pas à la boxe ». Malgré tout, ce point est important et rapproche les Rouge et Blanc de l’objectif maintien en Ligue 1.
A l’issue de ce match, le Stade de Reims reste 14e et totalise 39 points avec la possibilité d’assurer le maintien dès vendredi prochain à Lille.

[babar051]

Reims - Ajaccio, les réactions

Jean-Pierre Caillot
On est frustré car on a tout essayé. Le tournant du match ce sont ces arrêts consécutifs à bout portant d'Ochoa puis la barre dans la foulée. Pour le reste, face à ce type d'adversaire collé derrière, tu peux être punis au final. Tant pis pour notre coeur et notre stress mais on continue à avancer.
Il reste des balles de match. On a vu qu'on a un public qui était à fond derrrière son équipe. Ce soir, que ce soit avec nos supporters où nos joueurs, on peut dire qu'on mérite de rester en Ligue 1.

Didier Perrin
On est forcément très déçu car on pensait obtenir notre maintien ce soir. On a eu un arbitrage extrèmement moyen qui aurait pu nous coûter très cher. C'est frustrant car on n'est pas encore maintenu alors qu'on espérait préparer au mieux la saison prochaine. Il va donc falloir attendre encore un peu. C'est dommage mais c'est comme ça. On a eu un super public ce soir et j'espère qu'il sera là encore dans quinze jours contre Lorient car on va avoir besoin de lui.

Hubert Fournier
On méritait les trois points mais on n'a pas su marquer ce deuxième but qui nous aurait fait du bien. Le gros regret est de prendre ce but sur une erreur de concentration qui nous fait mal. Ajaccio a su bien défendre et on n'a pas su faire le dernier geste pour gagner ce match qui aurait récompensé nos efforts. Le corps arbitral a aussi permis aux Corses de ralentir le jeu sur les dégagements et c'était difficile pour nous de remettre du rythme. Mais ils ont de l'expérience.
On a quand même un point de plus ce soir sur le 18ème et c'est important. On va maintenant se pencher sur Lille avec de l'ambition.

Olivier Guégan
C'est un point de plus pour notre objectif. C'était un match compliqué face à une équipe qui a déjoué et on n'a pas su emballer le match même si on a eu des opportunités pour gagner. Le match nul n'est pas immérité car on doit être en capacité de mettre du rythme ce qu'on a eu du mal à faire ce soir. Mais on avance et on grandit et on prend ce point quand même.

Franck Signorino
On est frustré car on avait envie d'en terminer ce soir. Comme on l'avait prédit, si on gagnait c'était plié. Mais on a cinq points d'avance avant un déplacement difficile à Lille. On a donc les cartes en main. Sur l'ensemble du match avec un peu plus de justesse technique on doit remporter les trois points. Ajaccio était venu pour défendre et ouvre le score sur une erreur. On a eu le mérite de revenir et c'est à nous de terminer le travail avant d'aller à Marseille car sinon ça va être compliqué.

Aïssa Mandi
Je suis frustré, l'équipe aussi. On a dominé de la tête et des épaules tout le match et sur une erreur d'inattention on prend ce but. On revient dans le match mais on ne parvient pas à le gagner et c'est dommage. Sur le plan personnel, je suis évidemment content d'avoir marqué à Delaune.

[babar051]

Stade de Reims : dur, dur de conclure…
L'égalisation d'Aïssa Mandi à la 36e minute a évité le pire aux Rémois. Ce point du nul ne provoque pas une grande euphorie dans le camp stadiste mais c'est toujours ça de pris dans l'optique du maintien


FOOTBALL (L1). Dominateur, mais en manque de justesse technique et de réussite offensive, le Stade de Reims a encore cédé deux points sur son terrain. Mais le bilan comptable de la soirée n'est pas forcément négatif.

A voir la mine déconfite d'Albert Emon et de Ronald Zubar, on aurait pu penser que l'AC Ajaccio venait d'enregistrer sa 13e défaite de la saison. Même pas. L'entraîneur et le défenseur central acéistes ne faisaient que traduire la difficile soirée qu'ils venaient de vivre face à un rival direct qu'ils avaient copieusement dominé au match aller (2-0). « Vu notre prestation, c'est miraculeux que l'on prenne un point », expliquait le coach. « On était là en spectateurs », confirmait le Guadeloupéen.

Le dernier affrontement direct de la saison avec un adversaire de leur championnat s'est soldé, pour les Rémois, par un semi-échec. Quand le Stade cède deux points sur sa pelouse, il en récupère un sur le premier non-relégable (Evian). Un moindre mal en plein sprint final.
Il leur a pourtant manqué un peu de tout, hier, pour vaincre ces accrocheurs Ajacciens. De la concentration sur le but bête, trop vite encaissé, de la justesse dans les transmissions en 1re mi-temps, et un peu de réussite sur certains coups.
De plus, ils sont tombés sur un super gardien, Ochoa, précieux dans ses interventions, mais aussi dans l'art de ralentir la cadence.
Déçu, Hubert Fournier se projette déjà sur le match de Lille, où il espère poser au moins les mêmes problèmes que son équipe n'a pas su résoudre hier.

x LE CONTEXTE
Comme dirait une célèbre voix malheureusement éteinte, les Rémois n'iront certainement pas passer leurs vacances en Corse. Battus à trois reprises par les Insulaires (Bastia deux fois 2-1 et Ajaccio 2-0 à l'aller), les Stadistes pouvaient s'interroger avant le coup d'envoi de cette avant-dernière sortie à Delaune, sur leur capacité à vaincre cette malédiction maure.
Pourtant, un succès était quasiment indispensable pour le maintien face à cet adversaire direct, plus joueur mais aussi plus imprévisible que Valenciennes.

x LA TACTIQUE
On attendait Ca à la place de Ramaré (suspendu), mais le Guinéen est resté sur le banc. Tout comme Fortes, De Préville, Fauvergue et Ghilas : que des attaquants.
Reims débutait bien en 4-1-4-1, mais avec Glombard et Souaré dans les couloirs et la réelle intention de confier les clés de la construction à Ayité.
En face, Ajaccio ne changeait rien, sinon Bouhours pour Saad sur le côté gauche de sa défense.

x LA PHYSIONOMIE
Avec donc quatre latéraux de formation au coup d'envoi, Hubert Fournier surprenait. Son choix devenait même discutable après une première demi-heure très approximative dans la construction, Ayité ne pouvant pas être à l'origine et à la finition des actions.
L'affaire se compliquait un peu plus lorsque Mutu profitait, avec beaucoup de réussite, d'une hésitation de la défense locale, pour tromper Agassa.
Ce but allait pourtant galvaniser les Rouge et Blanc qui insistaient particulièrement sur le côté droit. C'est de ce côté qu'allait venir l'égalisation méritée, signée du latéral droit, Mandi.
Plus enlevée, plus spectaculaire, mais moins prolifique a été la 2e mi-temps. Enfin entreprenants, les Stadistes se voulaient plus tranchants et, à plusieurs reprises, bousculaient sérieusement la défense ajaccienne.
Mais malgré, en fin de match, la présence de quatre attaquants soutenus par les offensifs Mandi et Souaré, Reims ne parvenait pas à conclure, laissant échapper deux nouveaux points sur son terrain, après les trois cédés à Valenciennes.

x LE TOURNANT
Ce but encaissé à la 23e minute, à la suite d'une totale mésentente entre trois Stadistes. « C'est inconcevable que l'on puisse se laisser piéger de la sorte, a pesté Hubert Fournier. En Ligue 1, on ne doit pas commettre une telle erreur. D'autant que ce but encaissé a changé la physionomie du match ».
Et puis, comment ne pas mentionner cette action de la 81e minute qui symbolise la détermination retrouvée mais aussi le manque de réussite stadiste.
Ce tête à tête perdu par Fortes face à Ochoa, cette reprise sur la barre de De Préville, et pour finir, ce missile de Krychowiak qui s'écrase sur les poings d'Ochoa.

x LE CHIFFRE : 7
Comme le nombre de mois que le Stade de Reims n'a pas marqué plus d'un but à Delaune. : il faut remonter au 6 octobre 2012 contre Nice (8e journée, victoire 2-0).

x PAROLES DE COACHES
Hubert FOURNIER (Reims) : « Tous ceux qui étaient présents au match ont la même sensation : on gagne aux points mais on n'est pas à la boxe. Le gros regret, c'est d'avoir encaissé ce but sur une erreur de concentration. C'est un tournant. On s'est mis un handicap tout seul. On revient ensuite mais je suis persuadé que si on n'est pas mené, on gagne. »
Albert EMON (Ajaccio) : « Je reconnais qu'on a eu beaucoup de chance. C'est un bon résultat vu notre prestation. Reims est une équipe compliquée à jouer, avec des attaquants qui vont très vite. On n'a pas du tout maîtrisé ce match mais notre gardien a fait le reste ».

[babar051]

Les hommes clés
Aïssa MANDI
« J'avais les jambes, alors j'en ai profité ». Le latéral droit stadiste a rendu une copie propre et a sans doute réussi son meilleur match de la saison. Buteur pour la deuxième fois, il a surtout pris la mesure de l'inconstant Benghazouani, pour se transformer souvent en un contre-attaquant toujours dangereux. S'il a su combiner parfaitement avec Glombard, il fut tout aussi efficace dans sa relation avec Fortes.

Anthony WEBER
Si ce n'était son hésitation sur le but de Mutu, une erreur à partager avec Tacalfred et Krychowiak, le Strasbourgeois aurait mérité la note maximale. Toujours bien placé sur la route du remuant Mutu, il s'appliqua plus que d'habitude dans la relance, ne manquant jamais une occasion d'aller placer son jeu de tête dans la surface ajaccienne.

Pape SOUARÉ
L'international Sénégalais, dans une position de piston gauche qu'il semble apprécier, a réussi une belle performance. Passeur décisive pour Mandi, il a fait montre d'une belle présence dans son couloir, sans pour autant s'interdire de dézoner. Ses corners ont aussi semé un vent de panique dans la défense corse.

Le Stade déploie ses ailes
L'association entre Aïssa Mandi, buteur, et Christopher Glombard a porté ses fruits.

Contraint d'utiliser deux défenseurs latéraux aux postes d'ailier, Reims s'en est bien sorti. Mais, cela ne peut être qu'une solution de rechange.

NÉCESSITÉ fait loi, dit-on. Hier, pour la première fois de la saison, Hubert Fournier a aligné des couloirs garnis par quatre défenseurs de métier. « Ce n'est pas de gaieté de cœur », lâche le coach.
Les circonstances lui ont dicté cette option : blessure de Diego que les retours de Fortes et de Préville - en manque de rythme - ne pouvaient totalement compenser. Sans doute n'était-ce pas le meilleur moment d'être face à cette obligation, tant Ajaccio n'est pas réputé pour son volume offensif. C'est même l'équipe qui centre le moins en Ligue 1. Verrouiller les couloirs à double tour n'était donc pas une priorité absolue hier.

« Pape a été excellent »
Avec ses forces du moment, le Stade a donc expérimenté de nouveau schéma : le presque classique Mandi - Glombard à droite et le Signorino - Souaré à gauche (*). La présence du dernier nommé constituait la surprise, dévoilée hier matin à l'équipe.
« Pape a été excellent. Il a amené des centres de la percussion », se félicitait Hubert Fournier. Option payante donc surtout que le Sénégalais a offert sa première passe décisive. Le Lillois s'était illustré dans cet exercice lors du tournoi olympique de Londres. Il a retrouvé la recette hier. Au bon moment.
« J'ai déjà joué à ce poste. J'avais des repères », soulignait Souaré. « On m'a demandé de me libérer, de jouer comme je sais le faire. Tant mieux si j'ai pu aider l'équipe. »
Il a même fait mieux que ça en étant tout près d'offrir un second but à Fortes. « S'il ne veut pas marquer, c'est un problème », souriait le Sénégalais.
Contre une équipe défendant très bas, les « excentrés » de fortune ont fait leur job. Un bloc compact ne s'attaque pas facilement.
« On a juste manqué de vitesse dans les transmissions, de rythme », regrettait Fournier qui a tenté un coup de poker en faisant entrer Fortes. Avec peu de résultat. « C'était trop tôt », admettait le coach stadiste.
Mandi, homme du match hier, a perdu le point de fixation que constituait Glombard alors que le couloir gauche a continué à tourner à plein, servi par des coéquipiers plus agressifs, vainqueurs de l'essentiel des duels.

Signorino ailier de Domenech
Franck Signorino et Pape Souaré ont amené le danger, chacun dans leur registre : le premier en longeant la ligne, le second en dézonant et sollicitant le ballon pour repiquer au centre. « Une entente, ça se travaille », précisait l'ancien Nantais et Lavallois. « Même à l'entraînement, on ne le fait pas alors que Christopher et Aïssa ont déjà plus d'automatismes », poursuivait-il.
Encore généreux hier, Signorino a quand même un avantage sur les autres. S'il n'est pas un ailier de métier, il a un vécu dans le couloir gauche : « En équipe de Frane Espoirs, Domenech m'a utilisé comme milieu gauche. Il m'avait vu à Metz où j'avais l'habitude d'occuper tout le couloir dans la défense à cinq que j'ai connue à mes débuts avec Gilbert Gress puis, les deux années suivantes, dans le 3-5-2 de Jean Fernandez. »
On comprend mieux d'où viennent ses qualités de contre-attaquant et sa capacité à multiplier les courses longues…

(*) Cette paire avait déjà été utilisée deux fois, contre Bastia (1-2) et Saint-Etienne (1-1).

[spoucknick00]

en meme temps gagné un match avec que des joueurs defensif sur le terrain c etait previsible . Et ce putin de jeu en zone sa commence serieux a soulé . Les seuls moments ou reims a dominé et ete dangereux c est quand ils ont commencer a joué "libre" avec des passe a une touche et du dezonage ....mais sinon c est rageant car si on joue tout le temps comme ça , on atomise nos adversaire a coups sur ...

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Stade de Reims / Allez, encore un p'tit effort !
Tout le monde attaque, tout le monde défend : la chasse aux points réclame de la détermination, de la cohésion et de l'abnégation.

FOOTBALL (L1). L'absence de Ca, des buteurs en panne, des milieux peu inspirés, les exploits d'Ochoa, un 4-4-2 inédit : retour la soirée particulière au bilan mitigé pour les Stadistes.

LA deuxième balle de match en faveur des Rémois a été repoussée samedi par des Ajacciens accrocheurs et très chanceux. Les Champenois, déçus, n'ont pourtant pas fait un mauvais match. Mais, une fois de plus, il leur a manqué ce dernier coup de rein en attaque (2 buts lors des 3 derniers matches) qui leur aurait permis de concrétiser leur domination.
Et lorsqu'ils ont enfin pu contourner Zubar et les défenseurs corses, ils se sont heurtés à Ochoa, un gardien mexicain en état de grâce.
Le maintien officiel est donc reporté et la température reste élevée.

CE NUL EST-IL PRÉJUDICIABLE POUR LA SUITE DE LA SAISON ?
NON. Car paradoxalement, la position du Stade de Reims au classement s'est améliorée, alors qu'il a cédé deux points sur son terrain. Il a augmenté d'une unité (5) son écart avec le 17e, Evian, battu à Troyes. Avec 39 points à trois étapes de l'arrivée, Reims reste en position favorable.
Comme pour Ajaccio, 3 points (voire 2) sur les 9 qui restent en jeu, devraient suffire.

POUVAIT-ON CRAINDRE QUE REIMS RENCONTRE AUTANT DE DIFFICULTÉS POUR SON AVANT-DERNIER MATCH À DOMICILE DE LA SAISON ?
OUI. C'est une habitude, sur son terrain, le Stade gère mal les confrontations avec ses adversaires directs. Son bilan de 9 points pris sur 24 possibles est largement déficitaire : 2 victoires (Sochaux, Nancy), 3 nuls (Troyes, Brest, Ajaccio), 3 défaites (Evian, Bastia, Valenciennes)
REIMS FAIT-IL UN COMPLEXE CORSE ?
OUI. Cette saison, le Stade n'aura pris qu'un point sur douze (1 nul, trois défaites) aux deux équipes corses (Bastia et Ajaccio) à l'issue de rencontres aux scénarios quasiment identiques.

LA NON TITULARISATION DE CA EST-ELLE UNE SURPRISE ?
OUI. Sa dernière titularisation remonte au 16 mars contre Rennes (1-0) et il n'a jamais démérité à domicile. En l'absence de Ramaré (suspendu), on aurait pu penser, même s'il souffrait d'une légère douleur au genou, qu'Hubert Fournier miserait sur sa capacité à harceler le porteur du ballon adverse et à vite remonter le ballon. Lors des quatre derniers matches, l'international de Guinée-Bissau n'a joué que 95 minutes.
L'ABSENCE DE DIEGO A-T-ELLE PESÉ ?
OUI. Titulaire lors des trois derniers matches avant Bordeaux, le Brésilien, deuxième meilleur buteur de l'équipe (4), apporte sa vitesse, sa percussion et sa qualité de passes. Il est aussi très précieux sur les coups de pied arrêtés.

AJACCIO MÉRITAIT-IL CE POINT ?
NON. D'ailleurs, son entraîneur, Albert Emon, l'a reconnu. « On a eu beaucoup de chance. Reims est une équipe compliquée à jouer, avec des attaquants qui vont très vite. On n'a pas du tout maîtrisé ce match, mais notre gardien a fait le reste. Prendre un point sur le terrain d'un adversaire direct après une si moyenne prestation, c'est très bien ».

POURQUOI HUBERT FOURNIER A-T-IL ALIGNÉ QUATRE JOUEURS DE COULOIRS ?
Parce qu'il manquait de munitions. « Fortes, arrêté depuis six semaines, n'avait que trois entraînements collectifs dans les jambes. De Préville ne s'est même pas entraîné une semaine avec nous. Diego était blessé. Tout cela fait partie de nos contraintes actuelles », a-t-il expliqué.

OCHOA A-T-IL SAUVÉ SON ÉQUIPE ?
OUI. Chaud comme la braise, le portier mexicain a réalisé un match parfait en dominant physiquement et mentalement les attaquants rémois. Il est intervenu 14 fois (dont 8 en 2e mi-temps) et remporta un duel décisif avec Fortes. Il ne s'est incliné qu'à une seule reprise malgré 9 tirs cadrés rémois. Très présent dans les sorties aériennes, il a aussi joué de son expérience pour gagner du temps et casser le rythme d'un match que son équipe ne maîtrisait plus.
« Ochoa a réalisé un match énorme », a d'ailleurs reconnu Hubert Fournier.

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Le paradoxe du promu
S'il peut vaincre les « gros », le Stade est en déficit de points face aux « petits ».

La première saison rémoise dans l'élite sera marquée par sa capacité à bousculer les cadors (succès face à Nice, Montpellier, Paris SG, Rennes, Lyon) et à souffrir face aux concurrents de « son » championnat.
À domicile, Reims n'a pris que 9 points sur 24 face aux adversaires de son niveau.
« C'est un phénomène qu'on ne peut expliquer, rappelait Anthony Weber. Je vous assure que nous gardons toujours la même motivation face à tous nos adversaires ».
Soit. Mais n'est-ce pas plus facile, voire plus gratifiant de consentir des efforts et de hisser son niveau de jeu face au PSG ou Lyon que contre Brest ou Ajaccio ?
Hubert Fournier a une autre explication. « Nous avons toujours eu des difficultés face à des équipes qui défendent avec un bloc bas. Nous n'avons peut-être pas les armes pour les inquiéter. Reims est un promu composé de joueurs de Ligue 2 qui découvre l'élite. On a parfois tendance à l'oublier ».

[spoucknick00]

pour ça , on va gagné contre Lille

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Lille-Reims : Déjà 500 supporters au Grand Stade !

Toutes les places mises à disposition par le LOSC pour la rencontre du vendredi 10 mai 2013 à 20h30 ont d'ores et déjà été vendues à la boutique officielle du Stade de Reims. Vous serez donc au minimum 500 supporters à vous déplacer au Grand Stade Lille Métropole.

Sachez qu'il vous est encore possible d'obtenir votre place pour ce match. Pour cela, rendez-vous directement aux guichets VISITEURS du Grand Stade pour acheter votre place au tarif unique de 15 euros.

[spoucknick00]

ouai et on y sera

[babar051]

Fin de saison pour O. Fortes
Touché à la cheville droite en mars face à Rennes (1-0) puis de nouveau contre Ajaccio (1-1) samedi, Odaïr Fortes ne rejouera plus cette saison. L'encadrement rémois a décidé de le préserver.

[spoucknick00]

espece d enculé de corse de merde , decidement fortes va prendre un abonnement a l infirmerie , il passe plus de temps labas que sur le terrain

[babar051]

Stade de Reims / Fin de saison pour Fortes
Depuis deux saisons, Odair Fortes accumule les pépins physiques. Le Cap-Verdien n'est pas non plus épargné par ses adversaires directs.

FOOTBALL (L1). Touché une nouvelle fois à la jambe droite contre Ajaccio, l'attaquant stadiste, la mort dans l'âme, a mis un terme à sa saison. Pour revenir plus fort ?

Une saison galère. Le bonheur de la montée en Ligue 1 qui se dissout trop vite dans un océan de malchance. Junior Lopes Odair Dos Santos Fortes Da, communément appelé Odair Fortes, annoncé comme un joueur à suivre dans l'élite, a été vite rattrapé par la poisse. En début de semaine, après examen des dégâts causés sur une semelle hors de la vision des arbitres par le défenseur ajaccien Felipe Saad, Fortes a mis un terme à sa saison. Contraint et forcé.

Le même sort que Mendes
« Il a pris un coup sur sa cheville blessée, comme si le défenseur avait voulu faire exprès, regrettait hier Hubert Fournier. Sa saison est terminée et on espère le retrouver en pleine forme pour la reprise ». Un forfait qui affaiblit le secteur le moins performant de l'équipe. « C'est d'abord un handicap pour lui, reprend l'entraîneur rémois, car il a vécu une saison gâchée par de nombreuses blessures. Certes, ce sont les aléas d'une saison, mais Odair demeure un attaquant percutant, capable de faire basculer un match ».

Après-demain, au Grand Stade lillois, il n'y aura pas de retrouvailles entre les internationaux cap-verdiens, Ryan Mendes et Odair Fortes. L'attaquant lillois, opéré le 15 février de la lésion d'un tendon de la cheville droite, blessure survenue au cours du quart de finale de la CAN contre le Ghana, a abrégé sa saison depuis le 2 février.

Le Rémois, lui, n'a jamais été servi par la chance, fréquentant presque autant l'infirmerie et les mains expertes des kinés, que la pelouse inégale du centre d'entraînement des Thiolettes. Lui qui se faisait une joie de plonger dans le bain bouillant de la L1, espérait sans doute mieux que ses 17 titularisations (6 fois remplaçant).

Si Fortes entama avec appétit la saison, il se blessa dès le 8 septembre lors du match de qualification pour la CAN-2013 à Praia contre le Cameroun (victoire 2-0). Pris en charge très tardivement par le service médical des « Requins bleus », il mit dix semaines à se rétablir de sa douleur aux adducteurs.

Durant la coupure hivernale, il a été de nouveau handicapé par un blocage du ménisque qui le vit traverser en spectateur le mini-stage de Clairefontaine. Le 16 mars, contre Rennes (succès rémois 1-0), dans un choc avec le défenseur Mavinga, il se releva avec un gros hématome sur la base du péroné, avec écrasement des tendons.

Faute volontaire ?
Il lui a fallu six semaines pour se remettre de ce nouveau coup dur, à suer sang et eau pour retrouver un niveau décent lui permettant d'apporter à l'équipe ce grain de folie offensive qui lui a tant manqué à certains moments. Et puis, alors qu'il se réjouissait de renouer avec la compétition, voilà qu'un défenseur corse, sans doute informé de la fragilité de sa cheville droite, lui gâche son plaisir.

Le point sur la blessure d'Odair Fortes
« Il a été touché exactement sur la même vis qui maintient la plaque posée au bas de son péroné, a expliqué le Dr Gonzalez. Tout allait bien, il aurait juste fallu qu'il tienne deux ou trois matches… » Le médecin stadiste a décrété trois semaines d'arrêt : « Il n'allait pas pouvoir reprendre avant, explique-t-il. Trois semaines, sa saison est terminée ».

Restera de cette première saison en Ligue 1 des chiffres bruts (3 buts à l'extérieur : Lorient, Nancy et Troyes), une passe décisive (pour Courtet à Lorient) et quelques fulgurances dont Odair a le secret et qui ont fait frissonner Delaune (contre le Paris SG notamment).

Vivement l'été !

Stade de Reims / Une faille dans la défense
Dans ce final serré, les Rémois devront faire preuve de plus de vigilance en défense.

FOOTBALL (L1). Le Stade s'est lesté d'un poids samedi en offrant l'ouverture du score à Ajaccio. Un but qui n'est pas le premier mais qui n'hypothèque pas l'avenir.

C'EST sans doute encore le métier qui rentre. Hubert Fournier est adepte de cette théorie mais l'ouverture du score ajaccienne de samedi lui a fortement déplu.
Les Insulaires ont profité d'un cadeau de bienvenue comme Valenciennes il y a deux semaines ou Saint-Etienne avant eux. « C'est inadmissible de prendre des buts comme ça en L1 », pestait le coach qui aimerait que les leçons soient retenues.

L'acharnement et la bonne volonté déployés pour courir après le score ont permis de limiter la casse. Les conséquences au classement sont aussi minimes même si le Stade s'est privé d'un maintien acquis dès la 35e journée.
Tout est vrai mais la répétition des erreurs est fâcheuse quand même. Retour sur un raté collectif qui doit être le dernier…

L'action

Depuis 23 minutes, les Rouge et Blanc font l'essentiel du jeu face à des Ajacciens pas très juteux. « On a fait le plus mauvais match de notre championnat », avouait Matthieu Chalmé.
La force de l'ACA, venue avec des idées de vivre recroquevillée, est d'avoir su exploiter une grossière erreur stadiste.

Rembobiner les images comme a dû le faire le staff permet de - mieux - cerner les responsabilités champenoise. La vidéo est impitoyable…
A l'origine de l'action, il y a une perte de balle de Krychowiak. L'ancien Guingampais Saad, un défenseur central reconverti latéral gauche en Corse, dégage. A l'emporte-pièce mais son ballon trouve le seul joueur en mouvement, Oliech.

A cet instant, et même si Mandi et Krychowiak sont arrêtés, Reims défend à six (Agassa compris) et Ajaccio attaque à trois. Oliech, collé à Signorino, a donc démarré dans le dos de Weber pour griller Tacalfred.
Le Nigérian temporise et peut trouver Cavalli, accouru en scotchant sur place un Krychowiak attentiste. Adossé à la tribune Batteux, Agassa écarte la frappe du gaucher vers la Méano. Seul Rémois à toucher le ballon dans cette séquence de 14 secondes, le portier Togolais n'est pas tranchant dans son intervention.
C'est encore un Corse qui est le premier à la retombée. Il manque deux bonnes pointures à Signorino pour devancer Mutu.

La réaction

Si la première tentation était d'accabler Mickaël Tacalfred, titulaire pour la première fois depuis son match raté et celui de l'équipe entière à Nice (0-2), le décryptage des propos d'après-match impose une autre analyse. Le capitaine est responsable mais pas seul coupable. « Le but était évitable », soufflait-il.

Anthony Weber, le vice-capitaine, prend sa part de responsabilité. « Je crie laisse-seul à Mickaël », assume-t-il. Les images montrent la gestuelle - bras écartés - accompagnant son commandement. « Je provoque le temps d'arrêt de 'Tacal'. Je pensais être seul. J'ai vu Oliech au dernier moment. » Il n'a pas pris l'info et son compère de la charnière non plus.
« C'est une erreur de concentration », fulminait Hubert Fournier. Plutôt un manque de communication que personne n'a su ou pu compenser.
En Ligue 1, quand une équipe est prise en défaut dans la remontée de son bloc, il lui est difficile de regagner un dixième de seconde de retard. Alors deux ou trois, n'en parlons pas…

[babar051]

Le groupe des 18 contre Lille !

Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour le déplacement à Lille, vendredi à 20h30 (36e journée de Ligue 1).
Stade de Reims : Agassa, Placide – Souaré, Tacalfred, Weber, Signorino – Ca, Devaux, Ramare, Ayité, Pereira, Diego, Ouali, Ghilas, De Preville, Toudic, Courtet, Fauvergue

[spoucknick00]

bon ben Mr Fournier va a Lille avec l intention de faire du spectacle , sa tombe bien vu qu on y sera

[babar051]

Stade de Reims / Lille : un gros enjeu
Florent Balmont, qui revient de suspension, trouvera, comme à l'aller, Floyd Ayité sur sa route.

FOOTBALL (L1). Reims profitera-t-il de la pression de l'enceinte nordiste où Lille, selon son coach, dispute ce soir le match le plus important de sa saison, pour réussir à grappiller un point ? Compliqué…

En lever de rideau d'une antépénultième journée qui devrait préciser, voire valider définitivement certaines positions, ce Lille - Reims ne manque pas de piment. Pour les protagonistes évidemment, mais aussi pour leurs concurrents directs aux deux extrémités du classement, qui suivront avec intérêt une opposition à première vue très déséquilibrée.

Pourtant, ni Lille, ni Reims ne semblent au meilleur de leur forme avec 5 points sur 12 glanés lors des quatre derniers matches pour les Nordistes, 2 sur 9 pour les Champenois. Le Losc ne doit pas perdre alors que le Stade ne souhaite pas rentrer bredouille. Dans des styles différents, chacun tentera de gérer son stress en masquant ses doutes.

Pourquoi le Losc doit s'imposer
- Parce qu'une équipe à vocation européenne n'enchaîne pas trois résultats négatifs (2 défaites, 1 nul) à cette période de la saison.
- Parce que Rudy Garcia a décrété la mobilisation générale : « Plus qu'un match, c'est une finale ! C'est le match le plus important de la saison. L'Europe passera par là et par rien d'autre. »
- Parce qu'il possède avec Payet et Basa le meilleur tireur de coup franc et un redoutable joueur de tête.
- Parce que que le Losc compte dans ses rangs le meilleur passeur de la L1 : Dimitri Payet (12).
- Parce que son meilleur buteur - Kalou (11 buts) - a marqué 89 % de ses buts à domicile.
- Parce que Lille possède la 4e attaque de L1 et la 6e défense (comme Reims).
- Parce qu'aucune équipe n'a gagné autant de matches (95) et marqué autant de buts (318) en L1 depuis l'arrivée de Rudy Garcia à la tête du Losc.
- Parce que Lille démarre toujours à fond à domicile (27 buts en 1re mi-temps) et a glané 17 points après avoir été mené au score. Un record cette saison.
- Parce qu'il lui faut une victoire pour maintenir l'espoir d'accrocher une place en Ligue Europa à défaut de la prestigieuse Ligue des champions. « Tout autre résultat ne sera pas satisfaisant et peut nous faire dire au revoir à l'Europe. Mathématiquement, rien n'est joué. Nous souhaitons terminer européens, c'est-à-dire au minimum 4es. Allons donc chercher cette place-là ».
- Parce qu'il ne va pas tendre l'autre joue après la gifle reçue face à Sochaux (3-3 après avoir mené 3-0)
- Parce que le Losc, même s'il connaît une petite baisse de régime, a remporté 8 de ses 12 derniers matches.

Pourquoi Reims doit y croire
- Parce qu'il n'a pas perdu à l'extérieur depuis le 9 mars et la cauchemardesque soirée troyenne d'Agassa (4-2).
- Parce qu'il possède quand même la 6e défense de L1 (39 buts encaissés).
- Parce qu'Agassa semble plus en confiance que son alter ego lillois Elana, qui vient d'encaisser 7 buts lors des deux derniers matches.
- Parce que Ca et Ramaré vont hisser leur niveau et muscler leur jeu pour compenser l'absence de l'incontournable Krychowiak, suspendu.
- Parce qu'avec un peu plus d'application, les attaquants (Fauvergue, Courtet, Ayité, Diego, De Préville) peuvent marquer.
- Parce que l'ancien Dogue, Fauvergue, et le toujours Lillois, Souaré, voudront briller au Grand Stade.
- Parce qu'il réussit toujours à se sublimer face à des adversaires du haut de tableau.
- Parce qu'il n'a rien à perdre et donc tout à gagner avant de disputer sans doute sa finale samedi prochain à Delaune face à Brest.
- Parce que tout autre résultat qu'une défaite serait synonyme de maintien.

[babar051]

« Profiter des espaces »
Lille et son effectif grand luxe estampillé Ligue des champions dispose, à l'exception de Mendes, de tous ses joueurs pour disputer « le match le plus important de la saison », dixit Rudy Garcia.

De quoi rendre jaloux le staff rémois, contraint de composer sans ses blessés (Ghisolfi, Fortes, Fofana, Glombard) et ses suspendus (Mandi, Krychowiak). « On peut déplorer ces absences, a expliqué cette semaine Hubert Fournier, mais une chose est sûre, il y aura un onze compétitif sur la pelouse du Grand Stade vendredi ».

Quand son homologue lillois semble avoir l'embarras du choix pour bâtir son équipe de départ, avec notamment une belle brochette d'internationaux ou de jeunes espoirs au milieu du terrain, le technicien champenois compte et recompte sa troupe. « Grzegorz (Krychowiak) a pris une part importante dans notre dispositif, mais ce sera aussi à ceux qui le remplaceront de maintenir le niveau de l'équipe ».

Le scénario semble écrit d'avance : « Je pense qu'on va beaucoup courir, estime le coach rouge et blanc. Lille est une des équipes de L1 qui œuvrent autour d'une grosse possession du ballon. Condamné à gagner, le Losc risque de se découvrir et on bénéficiera sûrement de quelques ouvertures. On devra refaire notre match de Bordeaux, en se montrant beaucoup plus efficace et beaucoup plus opportuniste dans la surface adverse ». Un sacré challenge.

[spoucknick00]

je pense qu on verra du beau jeu , du moins je l espere . En esperant ne pas repartie de lille avec une claque :siflotte:

[Antho]

c'etait trop bon de voir ce match