Fifa Club Manager

spoucknick00 a écrit :a lire l article c est un match de gala , on le perd et on se reconcentre sur les prochains matchs .... sa me bouffe de lire ça .

Stade de Reims - Paris SG 1-0 !
Stade Auguste Delaune – 20.098 spectateurs

Arbitre : M.Kalt
Stade de Reims : Agassa – Glombard, Fofana, Weber (cap.), Signorino – Krychowiak, Devaux (Ghisolfi 62e), Ramaré (Ca)– Fortes, Diego, Courtet (Fauvergue 82e)

Paris Saint Germain : Sirigu – Van der Wiel, Alex, Sakho, Armand (cap.) – Verratti (Beckham 64e), Matuidi – Pastore (Menez 66e), Lucas (Gameiro 76e)–Lavezzi, Ibrahimovic

But pour Reims : Krychowiak (63e)

Avertissements pour Reims : Ramaré (31e), Glombard (46e, 59e)

Avertissements pour Paris : Lucas (75e), Van der Wiel (87e), Sakho (90+2e)

Exclusion pour Reims : Glombard (59e)

Dès les premières minutes, les joueurs du Stade de Reims sont au rendez-vous devant un stade Auguste Delaune très bien garni. Les Rémois sont présents dans les duels à l’image de Franck Signorino et Grzegorz Krychowiak, comme à leur habitude. Pourtant, à la sortie du premier quart d’heure, ce sont bien les Parisiens qui se créent la première occasion. Sur un contre, Zlatan Ibrahimovic est bien servi à l’entrée de la surface et enchaine avec une frappe puissante, Kossi Agassa se détend bien et parvient à stopper le ballon (14e). Après une multitude d’occasions bien construites, les Rémois sont à leur tour, tout proche d’ouvrir le score. Suite à un cafouillage suivant un corner, Anthony Weber reprend le ballon mais Verratti se sacrifie et contre le ballon. Les supporters ont bien cru à l’ouverture du score sur cette occasion. Mais l’action n’était pas terminée ! En contre, Lavezzi est servi en profondeur et traverse tout le camp rémois seul, il se présente face à Agassa, heureusement sa tentative n’est pas cadrée ! La réaction ne se fait pas attendre, au terme d'une bonne combinaison, Gaëtan Courtet est trouvé mais sa tête passe à côté des buts de Sirigu (45e). A la pause, le score est nul et vierge et les deux équipes peuvent faire part de leurs regrets.

A la reprise, les deux formations ont du mal à retrouver le rythme de la première période. Dans un temps faible, Ibrahimovic ouvre le score mais l’arbitre signale un hors-jeu (49e).

Des Rémois héroïques !

A la 60e minute, on assiste alors au tournant du match. Pour un second avertissement très sévère, Christopher Glombard doit quitter la pelouse. Le Stade de Reims se retrouve à dix face à l’armada parisienne. Dans les minutes qui suivent, les Rouge et Blanc restent solidaires et appliqués, un numéro d’Odair Fortes amène un corner. Sur celui-ci, Mohamed Fofana place un coup de tête rageur qui se transforme en passe pour Grzegorz Krychowiak qui tacle le ballon au second poteau ! Reims mène 1-0 face au Paris Saint-Germain ! (1-0, 64e).
Durant la dernière demi-heure, le Paris Saint-Germain continue de pousser mais la défense rémoise reste héroique malgré les entrées de Beckham, Ménez et Gameiro. Mieux, le Stade de Reims est proche du break quand Odair Fortes décide d'effacer un par un l'effectif parisien avant de frapper au but, Sirigu peut détourner (80e). A l’issue des cinq minutes de temps additionnel, l’arbitre siffle la fin de la rencontre. Le Stade de Reims l’a fait !!! Malheureusement, la joie est atténuée par la grave blessure de Florent Ghisolfi, auteur d'une excellente rentrée. Un sacrifice lui côute une probable fin de saison; l'ensemble du club lui souhaite un bon rétablissement.

Ces trois points font énormément de bien au Stade de Reims, le club est 15e après cette rencontre avancée de la 27e journée avec 27 points. Prochain match samedi prochain avec un déplacement important au Stade de l'Aube de Troyes.

Reims - PSG, les réactions

Jean-Pierre Caillot
On savait que notre équipe répondait souvent présent contre ce type d'adversaires et cela a encore été le cas ce soir. Il faut maintenant reproduire ce type de prestations contre Troyes ou Evian. Il faut dédier cette victoire à Flo Ghisolfi car c'est le point noir de la soirée (NDLR : rupture des ligaments croisés ?). Bravo aux joueurs pour cette belle victoire.

Didier Perrin
Cette belle victoire doit nous donner confiance pour la fin du championnat. On a fait une superbe prestation qu'il faudra renouveler contre nos concurrents directs. Ces trois points nous font du bien mais il ne faut pas s'arrêter là. Bravo aux joueurs et que l'on revoit cela tous les week-end et surtout l'année prochaine.

Hubert Fournier
On voulait poser des problèmes au PSG et pour cela il fallait élever notre niveau de jeu ce que l'on a fait ce soir. On a fait une très bonne première mi-temps où on aurait dû passer devant. Ensuite, à partir de l'expulsion de Christopher, on a fait preuve de courage et de combativité ce qui nous a permis de ne pas prendre de but. Comptablement ces trois points nous font le plus grand bien.
On va s'appuyer sur cette victoire et ça montre à l'équipe que l'on peut battre n'importe qui dans ce championnat. Il faut maintenant être plus régulier dans nos performances et si c'est le cas on ira chercher le maintien.

Olivier Guégan
Cete victoire n'était pas forcément prévue sur le tablea de marche mais on la prend car elle est importante. Elle est méritée car le match a été très cohérent et très intéressant. C'est frustrant car on sait qu'on est capable à la fois d'hausser notre niveau mais aussi d'être transparant. On va se remobiliser dès lundi car il y a un derby qui se profile et qui peut nous permettre en cas de résultat positif de faire un bond avant pour le maintien.

Gaëtan Courtet
On a montré que l'envie faisait la différence. Il faut s'en servir pour les matches à venir car si on perd derrière ça ne sert à rien. Cette victoire doit nous donner confiance mais on sait que contre les grosses équipes on fait des gros matches. A nous de gérer cela et d'être capable de battre aussi les plus petits.

Johann Ramaré
C'est une grosse satisfaction et je savais qu'on allait répondre présent mais de là à gagner, il y avait un pas. On a pris un coup derrière la tête avec l'expulsion de Chris Glombard mais on a su réagir. C'est la solidarité qui a fait la différence et on sait que c'est elle qui nous permettra d'aller chercher le maintien.
On doit avoir confiance après ce type de match mais on n'a plus le droit de montrer un autre visage contre les autres équipes. On se doit de renouveler ce type de prestation pour engranger des points contre nos concurrents directs.
J'ai une grosse pensée pour Flo (Ghisolfi) à qui je dédie cette victoire.

Mohamed Fofana
C'est une victoire qui n'est pas anodine. C'est énorme vu le scénario du match. On a fait une grosse première mi-temps et à la pause on s'est dit qu'on pouvait faire quelque chose à condition de rester concentré et d'être déterminé. On a été en difficulté mais on est resté solide. Après le but on a cravaché comme des fous pour garder ce résultat. On a une grosse pensée pour Flo et on s'est dit qu'on devait tenir le résultat pour lui sur la fin.

Diego Rigonato
On a fait un très bon match. J'avais dit avant la rencontre que si on était concerné on pouvait faire quelque chose de bien. L'état d'esprit a fait beaucoup sur le résultat de ce soir. La victoire est méritée et il faut beaucoup travailler pour continuer dans cette voie. Les supporters nous ont beaucoup aidés et on est très content d'eux car cela aussi a fait la différence.

Olivier Létang
Le sentiment est double. Il y a évidemment de la déception de ne pas prendre de points avec Paris car on était venu pour gagner. Malheureusement comme je l'avais dit hier on n'est pas encore à l'abri de ce type de rencontres. On n'est pas prêt au niveau mental à les jouer. On joue le titre et c'est important pour nous de l'être.
Le deuxième sentiment est que je suis heureux pour Reims qui a d'ailleurs mérité sa victoire. Il n'y a rien à dire là dessus et si elle peut permettre au club de se maintenir à la fin de la saison ce sera très bien.
C'est forcément très émouvant de rencontrer des gens qu'on apprécie, l'équipe a fait ce qu'il fallait pour emmener le public et pour faire vivre à la ville de Reims en entier une belle soirée.

Reims-PSG / Les stars étaient rémoises
Les Stadistes ont tiré les premiers, hier, et la mèche de Beckham n'a rien pu y faire.

Pour user d'une métaphore, ce Reims-Paris SG de L1 était un peu l'équivalent d'un Plabennec-Reims en Coupe. Ce fut si vrai qu'à la fin, les « petits » ont gagné sur le même score (1-0).

Sans parler de Maradona venu jongler au pensionnat du Sacré-Cœur, les dernières stars à avoir foulé une pelouse à Reims s'appelaient Carlos Bianchi et Rabah Madjer (avec le Matra Racing).

Sur Canal + à la mi-temps
Hier, ils étaient deux (Zlatan sur le terrain et Beckham sur le banc) pour le prix d'un. A Paris, la guerre des ego n'a pas commencé. Zlatan n'en est pas encore à considérer, comme il le fit à Barcelone, que Messi, traité de petit caniche à son maître (Guardiola), lui faisait trop d'ombre.

Ancelotti avait placé quelques bâtons de dynamite en attaque (Pastore, Zlatan, Lavezzi et Lucas) mais il avait laissé la Mèche (le désormais surnom français de Beckham) sur le côté.

A Delaune, il aura fallu attendre la mi-temps pour apercevoir Becks... sur les écrans de contrôle de Canal +. La chaîne y annonçait l'entretien exclusif du Spice Boy par Zidane. Commentaire de l'égérie du PSG : « C'est la meilleure interview que j'ai jamais faite ». Of course…

Trois médias anglais (Sky News, The Guardian, Sunday People) et une agence de presse (Getty) s'étaient fait accréditer sans que l'on sache s'ils s'étaient bien déplacés.

Ils n'auront rien raté jusqu'à la 64e. Beckham était juste en train d'enlever son survêt et d'écouter les consignes d'un des adjoints d'Ancelotti quand le Stade de Reims a ouvert la marque par Krycho, un Polonais besogneux antithèse de la star. Pan sur le Beck !

Le PSG pouvait encore y croire. Dans le rond central, la Mèche était là pour éclairer le jeu de ses longs ballons.

A ce Beckham, le Stade de Reims opposait le slogan du culot : yes, we can. L'Anglais distillait mais avec plus ou moins de réussite, même sur corner. Il y a longtemps que Zlatan (et son but valable refusé pour un hors-jeu) s'était mis à traîner une certaine forme de lassitude.

Le crocodile et l'ours
Les stars de cette fin d'après-midi s'appelaient Diego, le Brésilien modestement estampillé du Stade, Ca qui coiffait Zlatan d'un superbe sombrero, Signorino qui usait de la roulette et Fortes qui s'offrait un raid à la Lucas.
En zone mixte, Zlatan a filé à l'anglaise en tirant la gueule. Toute la différence avec ce good boy de Becks qui a accepté de répondre (des gentillesses, du genre, on respecte tout le monde) tout en signant un maillot du PSG tendu par l'intendant du Stade, Vincent Dos Santos, une prise de guerre pour son prochain loto. Le venue de Beckham à Reims fera un heureux de plus...

Le Stade de Reims est magique !
Un Kossi Agassa impérial a plané sur le choc de Delaune. Le gardien rémois a largement remporté son duel avec Zlatan Ibrahimovic.

FOOTBALL (L1). A la recherche d'un succès à domicile depuis cinq mois, le Stade a réparé cette anomalie en dominant hier le Paris SG, prestigieux leader du championnat. Un exploit en forme de déclic ?

Étendu dans une civière depuis une dizaine de minutes, là-bas, le long de la tribune Meano, Florent Ghisolfi a le bonheur partagé. Sa grave blessure au genou - sans doute une rupture du ligament croisé - a terni une fin de match au couteau qui a vu les Stadistes tenir tête, à neuf, à une équipe parisienne pressante. L'exploit est là, et c'est tout un stade qui chavire aux trois derniers coups de sifflet de Philippe Kalt, l'arbitre alsacien qui affiche 440 matches au compteur.

Ils l'avaient rêvé, ils l'ont fait. Et les clichés, souvent éculés, qui refleurissent. David a terrassé Goliath, les Provinciaux ont fait la nique aux Parisiens, le Petit Poucet a mangé l'Ogre, les Galactiques sont redescendus sur terre, le promu a dominé le favori, le leader est tombé dans le piège.

Comment qualifier ce qui est devenu aujourd'hui un exploit ? Ne bat pas le PSG qui veut. Avant que les Rémois ne s'offrent ce grand moment de bonheur, seuls Saint-Etienne, Rennes, Nice et Sochaux avaient réussi ce miracle.

Deux visages
Cinq mois que les Champenois n'étaient sortis vainqueurs d'un duel à domicile. Ils ont attendu l'adversaire qu'il fallait pour réussir ce tour de force. Cette sixième victoire de la saison, dans un stade plein et coloré, restera forcément la plus belle. La plus méritée aussi sans doute, car, comme à Sochaux quinze jours plus tôt, les stars de Carlo Ancelotti ont fait le minimum et ont été payées en conséquence.

« Ils étaient avertis après leur défaite sochalienne et on était persuadés qu'ils n'allaient pas tendre l'autre joue. Mais nous nous étions préparés pour les perturber », reconnaissait Hubert Fournier.

Dépité une semaine plus tôt à Nice devant le brouillon de match produit par son équipe, rassuré hier après une solide prestation face à un futur quart de finaliste de la Ligue des Champions, le coach rouge et blanc dispose du week-end pour solutionner ces variations d'humeur.

« Une grosse déception »

« Nous souhaitions poser des problèmes à cette équipe parisienne, il fallait pour cela que nous ayons la faculté d'élever notre niveau de jeu. C'est ce qu'on a fait ». Le pari n'était pas gagné d'avance. Mais en équilibre instable dans son 4-4-2 soutenu par les infatigables Verratti et Matuidi, le PSG, n'a jamais pu peser sur ce match. Dominé dans l'engagement, dépassé souvent par le rythme du jeu direct proposé par Reims, le leader du championnat, déjà malheureux sur un duel manqué de Lavezzi face à Agassa (35e), était injustement pénalisé par un hors-jeu imaginaire sifflé sur un but d'Ibrahimovic (48e).

« C'est une grosse déception, parce qu'on a eu la possibilité de gagner ce match, expliqua, un peu agacé, l'inimitable Ancelotti. Si on marque en premier, on peut gagner. Lavezzi fait une erreur, l'arbitre aussi. Nous devons accepter la bataille et mieux gérer ce genre de match ». Le directeur sportif, Leonardo, ne disait pas autre chose : « Nous avons peut-être une équipe bâtie pour la Coupe d'Europe, basée sur le talent, la qualité de passes, pas pour ce genre de matches ».

Bête noire
Ainsi, le PSG a perdu parce qu'il n'a pas su gagner. « On y a mis tout notre cœur », avouait le tranchant Franck Signorino, rappelant que le Stade avait marqué alors qu'il évoluait à dix (Glombard ayant été exclu à la 60e minute). « À partir de là, il a fallu faire preuve de courage, de cœur, de solidarité », prolongea Hubert Fournier.

Le PSG s'est également incliné à cause du mauvais état de la pelouse. C'est Carlo Ancelotti qui l'a dit : « Nous avons rencontré des difficultés dans le jeu car le terrain n'était pas bon. Si tu ne peux pas jouer au foot, c'est difficile. Alors, nous avons utilisé d'autres aspects du jeu, comme les longs ballons. Mais nous n'y sommes pas habitués », a expliqué le technicien italien.

L'histoire retiendra que depuis 36 ans, le Paris SG n'a gagné qu'un seul de ses sept déplacements en Ligue 1 au stade Delaune. Pour Zlatan et Beckham, cette première à Delaune a laissé un arrière-goût de champagne frelaté.

Vous avez dit bête noire ?

Reims-PSG / Ghilsofi, cruelle soirée
Soirée de fête pour les Stadistes, soirée galère pour « Flo », gravement touché au genou.


FOOTBALL (L1). Il s'est présenté en zone mixte avec une attelle et des béquilles, la mine défaite, forcément. Certes, le Stade de Reims a battu le PSG dans un stade Delaune ivre de bonheur mais lui y a laissé sa saison, vaincu par une rupture des ligaments croisés du genou droit qui lui a été diagnostiquée tout de suite après le match.

Terrible exercice 2012-2013 qu'aura vécu Florent Ghisolfi. Le milieu de terrain corse a multiplié les blessures : à une lésion musculaire avait succédé une entorse de la cheville, fin janvier, qui l'avait mis sur le flanc pendant trois semaines. Hier, c'était sa rentrée et il se faisait une joie d'affronter l'armada parisienne.

« L'histoire était trop belle… »

« J'entre à la 62e, juste après l'exclusion de Christopher (Glombard), à un poste d'arrière droit inhabituel pour moi. Je me sentais bien, j'ai fait vingt-cinq bonnes minutes mais l'histoire était trop belle… A un moment, je rate mon intervention sur Lavezzi. Il me fait un crochet, je me reprends avec un peu de retard et, sur l'appui, je sens tout de suite le ligament qui claque… »

Terrible soirée pour le n° 24, partagé entre une immense déception personnelle et la joie procurée par son équipe au peuple rouge et blanc. « C'est la plus grosse blessure de ma carrière, cette succession de tracas, ça devient lassant. Maintenant, il va falloir se battre… Mais, ce soir (hier), je suis heureux pour tout le monde, se reprend-il, digne. En plus, je sens tous mes coéquipiers, le staff et les dirigeants derrière moi, ça me touche beaucoup. Maintenant, j'espère de tout cœur que mes coéquipiers vont se maintenir. »

On aurait dû en rester là quand un confrère lui demanda - sans grand tact - de réagir sur les commentaires du staff parisien à propos du supposé mauvais état de la pelouse, entre autres. On a donc eu droit à un « bonus » du Corse : « Pour être honnête, sur ce match, on a senti un problème d'engagement et de motivation chez certains d'entre eux. Un peu comme quand une équipe de L1 doit se « fader » une CFA en Coupe. Quand Ménez est entré (67e), j'ai été un peu inquiet. Mais sinon, Lavezzi, je l'ai vu beaucoup marcher, quand même. »

Stade de Reims : c'est bon pour la confiance
Le sentiment du devoir accompli pour Krychowiak, Weber, Courtet et les autres. Un nouveau départ ?

FOOTBALL (L1). Vouloir, c'est pouvoir. Réussir sa plus belle prestation de la saison face au leader et favori pour le titre, doit permettre au Stade de Reims de poursuivre avec davantage de confiance sa quête aux points.

LE football est un jeu simple qui se joue avec les jambes, se construit avec la tête et se gagne avec les tripes. En mixant ces ingrédients samedi, le Stade de Reims a réussi son meilleur match de la saison à domicile. Même en les associant pour en tirer les meilleures séquences, ses quatre précédants succès obtenus devant son public restent deçà de la bonne impression laissée face à l'incontestable et incontesté leader de la Ligue 1.

Car ce n'est pas une mince performance qu'ont réalisée là Anthony Weber, capitaine invaincu, et sa bande : forcer ainsi le prestigieux PSG à déjouer n'est pas un exploit ordinaire. Si l'on ajoute l'énergie déployée pour contenir ses actes de rébellion une fois mené au score, on ne peut que partager le sentiment de Johann Ramaré lorsqu'il explique qu'en rejouant dix fois ce match, son équipe n'aurait jamais plus qu'une chance infime de l'emporter.

Un leader averti...

Même s'il est toujours plus facile de dépasser ses limites physiques, « de se mettre minable », comme aime le dire Florent Ghisolfi, le seul Stadiste malheureux samedi, il n'était pas dit que le Stade de Reims, se relevant à peine d'une insipide prestation sur le terrain de Nice, allait parvenir à chatouiller les orteils des « Galactiques » parisiens.

« On se disait qu'on pouvait le faire, mais entre les intentions et les actes… », reconnaissait avec objectivité le teigneux Bocandji Ca.
Les Rémois, qui auraient signé des deux mains pour un nul, voire une défaite honorable, ont su parfaitement tirer profit de la léthargie parisienne, personnifée par le fantomatique Javier Pastore.
Deux vestiaires, une même référence : Sochaux. Côté rémois, pour démontrer que des failles existaient bien dans le dispositif du leader et méritaient d'être exploitées. En face, pour éloigner le sceptre d'une nouvelle défaite chez un mal classé qui ferait tâche après deux succès face à l'OM et avant le 8e de finale retour de la Ligue des champions face contre Valence.

L'arrogance de Leonardo

Mais un leader averti n'en vaut pas forcément deux. Et c'est en utilisant les mêmes armes que les Francs-Comtois, que les Champenois sont parvenus à gâcher le week-end de la clique qatarienne. Leur pressing haut et intense, de l'engagement et une bonne part de chance ont fini par avoir raison d'un PSG éteint.

De ce très beau match, on retiendra deux actions symboliques :
- Le face à face Lavezzi - Agassa (35e) ou comment un international argentin perd ses facultés face à un international togolais impressionnant de calme. Le rapport de force s'en trouvait là inversé, levant les barrières psychologiques d'un éventuel exploit. « On a eu la possibilité de gagner ce match, a expliqué Carlo Ancelotti, mais Lavezzi a fait une erreur «.
- Le raid époustouflant de Fortes (80e), s'amusant comme à l'entraînement avec la charnière internationale Sakho - Alex, avant de buter in extremis sur Sirigu. Moins entamé physiquement par ses efforts défensifs, le Cap-Verdien a été à deux doigts d'inscrire un but qui aurait marqué sa carrière.

Cette deuxième victoire stadiste en 2013 a d'autant plus de valeur qu'elle a été acquise face à un leader charismatique, porté par des stars pas forcément ravies de se faire chahuter sur les terrains de province.
« On a peut-être une équipe faite pour l'Europe, basé sur le talent, la qualité de passes, pas pour ce genre de match », a expliqué, sans rire, l'élégant Leonardo, oubliant de citer les Sakho, Matuidi, Verratti, qu'on ne peut pas soupçonner d'avoir manqué d'abnégation au cours de ce match.

« On doit apprendre à jouer avec ce genre de contexte », a poursuivi le directeur sportif brésilien.

Et le collectif ?
Cette cinquième défaite parisienne en L1, Carlo Ancelotti l'explique à sa façon : « Nous avons rencontré des difficultés dans le jeu car le terrain n'était pas bon. Si tu ne peux pas jouer au foot, c'est difficile ».
Le grand Paris SG a des objectifs plus excitants que venir se coltiner un agaçant relégable sur une pelouse difficile. Il a peut-être compris que, lorsque le contexte s'y prête, le talent individuel ne peut pas toujours se substituer à l'enthousiasme collectif. « La seule chose que je peux dire, c'est que nous devons accepter la bataille et mieux gérer ces matches », a conclu poliment le « Mister », avant de s'en allé vers d'autres aventures.

Fournier : « Une certaine fierté »
En revenant à un schéma de jeu plus classique et en parvenant à convaincre ses joueurs de croire en leurs qualités, Hubert Fournier a permis au nouveau Stade de Reims de signer sa première grande performance en Ligue 1.

Hubert, vous rêviez de battre le PSG ?
Ce qui m'importe, ce sont surtout les 3 points obtenus. Après, il y a une certaine fierté d'avoir réussi à battre cette impressionnante armada. mais notre championnat ne s'arrête pas là. De gros rendez-vous nous attendent face à des concurrents directs.

Hubert, votre équipe a-t-elle réussi le match parfait ?
Notre objectif était de poser des problèmes au PSG. Pour cela, il fallait que l'on réussisse à élever notre niveau de jeu. On a fait une excellente 1re mi-temps qui aurait dû nous permettre de prendre l'avantage. La 2e période a été plus compliquée lorsque nous nous sommes retrouvés à dix. Il fallait faire preuve de courage et de solidarité, des vertus qui nous ont permis de prendre les 3 points sans encaisser de but.
Mais plus que de battre le PSG, ce sont, dans notre situation, les points qui nous font du bien.

N'est-ce pas le déclic que vous espériez pour bien finir la saison ?
On va s'appuyer dessus. Cette victoire prouve aussi qu'on est capable de battre n'importe qui, mais si on est à cette place c'est que nous avons fait preuve d'une trop grande irrégularité. Pour se maintenir, il faudra davantage de constance dans l'effort, dans l'engagement, dans l'investissement. Si on en est capable, on va se donner des chances d'arriver au maintien.

« On pense à Flo »

La 1re mi-temps a ressemblé beaucoup à celle du match aller…
C'est ce que j'ai relevé à la pause. J'ai dit aux joueurs que c'était le moment de montrer si on avait retenu quelque chose du match aller. Notre gestion a été bien meilleure.

En quoi cette victoire peut vous aider pour le match contre Troyes ?
On va s'appuyer sur cet exploit. Mais notre salut ne passera que par la constance, la régularité. Malgré l'effervescence qui accompagnait ce match de gala, j'avais dit, qu'à la limite, le déplacement de Troyes était plus important. Et il le reste.

Comment jugez-vous la prestation du PSG ?
C'est toujours compliqué pour ce genre d'équipes d'enchaîner les matches. Pour le PSG, la rencontre la plus importante de la semaine n'était certainement pas celle contre nous. Perdre ici fait partie des couacs qu'on subit lorsqu'on a des échéances tous les trois jours. Même si, avant le match, je pensais que l'avertissement reçu à Sochaux allait nous être préjudiciable.

Les Parisiens se sont plaints de l'état du terrain…
On a joué sur un terrain d'hiver, comme tous ceux du nord de la France. Contrairement à eux, nous sommes contraints d'y jouer tous les quinze jours. Avancer cet argument, c'est un peu manqué de respect au Stade de Reims.

La blessure de Ghisolfi, c'est le point noir de la soirée…
On perd un soldat pour le reste de la saison. Je suis très peiné. Nous avons tous une grosse pensée pour lui, le jour de ses 28 ans. « Flo » revenait de blessure et se faisait une joie de disputer ce match. C'est dommage…

Signorino : « Réussir une série »
Le latéral gauche stadiste a sorti les crocs face à Ezequiel Lavezzi.

Franck, vous le tenez votre exploit...
« On savait que Paris était vulnérable. On l'avait remarqué à Sochaux, même si sa dernière prestation face à Marseille nous avait un peu refroidis ».

Comment l'expliquez-vous ?
« Contrairement aux récents matches contre Saint-Etienne et Nice, nous n'avons pas attendu d'être menés au score pour être agressifs, pour se projeter vers l'avant. Mais en ne concrétisant pas notre domination, nous sommes restés à la merci de notre adversaire. Et paradoxalement, c'est au moment où tout semblait aller mal (exclusion de Glombard, poussée de Paris) que nous exploitons un coup de pied arrêté. Avec de l'abnégation et un collectif soudé, nous avons pu tenir jusqu'au bout ».

Quel a été le tournant du match ?
« Il y en a eu deux. D'abord, le but refusé à Ibra. Pour une fois, une décision arbitrale nous est favorable, ce qui n'a pas été le cas à Sochaux (but sochalien marqué de la main et penalty flagrant non sifflé).
Ensuite, l'exclusion de Christopher (Glombard). Un fait de jeu qui nous a boosté et incité à ne pas lâcher ».

« Gagner à Troyes »
Comment expliquer ce double visage ?
« C'est vrai, on peut proposer un jeu séduisant contre Saint-Etienne ou Paris et aussi passer au travers comme à Nice. L'inconstance fait partie de nos lacunes ».

Plus que 14 ou 15 points…
« Cette victoire prouve que nous sommes capables de réaliser de belles. On en était d'ailleurs conscient. L'objectif est de réaliser une série, et pour cela, on devra être plus réguliers. Le match de Troyes ressemble à celui de Nancy : il faut le gagner. A onze journées de la fin, un coup d'éclat ici ou là ne suffira pas ».

Larqué et Ménez taillent Leonardo
Les déclarations d'après-match du directeur sportif du PSG, Leonardo, ont énervé Jean-Michel Larqué. « Leonardo considère que Nice, Saint-Etienne, Rennes, Sochaux et Reims, qui ont battu le PSG, sont une quantité négligeable. Et que c'est un combat qui ne l'intéresse pas. Lui, c'est l'Europe. On ne s'habille pas chez Tati, on ne mange pas au fast food chez Leonardo. C'est plutôt Avenue Montaigne, trois étoiles et petits couverts en vermeil. Et ça, c'est un manque de respect insupportable. »
Pour le journaliste de Canal +, Leonardo fait preuve d'arrogance : « Donc Reims c'est des cons, la L1 c'est de la daube… »

spoucknick00 a écrit :c est surtout un match a 6 points qu il faut pas perdre pour les Remois mais bon , il y a plein de match encore derriere celui la

COMMUNIQUE / STADE DE REIMS

Le Stade de Reims est heureux de vous annoncer la signature du premier contrat professionnel de l’attaquant Bilal Ouali. Ce dernier, âgé de 19 ans, est un pur produit de la formation rémoise, puisqu’il a rejoint les rangs du Centre de Formation des Rouge et Blanc en 2008 à l’âge de 15 ans. Grand espoir du club, il l’est également pour son pays puisque Bilal Ouali a été retenu avec l’équipe des U20 d’Algérie, sélection avec laquelle il participera à la Coupe d’Afrique des Nations (organisée par l’Algérie) du 16 au 30 mars.

Tobb a écrit :http://www.sofoot.com/le-onze-de-reve-d ... 67339.html

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