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Nice - Stade de Reims 2-0

Stade du Ray
Ligue 1 - 26e journée

Arbitre : Lionel Jaffredo

OGC Nice : Ospina – Puel, Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak – Digard (cap.) (Bruins 52e), Anin, Abriel – Eysseric, Bosetti (Maupay 63e), Bauthéac

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Krychowiak, Ca (Devaux 73e) – Fortès, De Préville (Glombard 71e), Diego (Ghilas 62e) – Courtet


Buts pour Nice : Eysseric (11e sp), Civelli (85e)

Avertissements pour Nice : Anin (27e), Pejcinovic (66e)

Avertissements pour Reims : Mandi (17e et 67e)

Exclusion pour Reims : Mandi (67e)


Le Stade de Reims s’est incliné ce samedi en match avancé de la 25e journée de Ligue 1 au Stade du Ray face à l’OGC Nice.
La tactique était claire, avec deux attaquants alignés d’entrée de jeu, les Rémois n’étaient pas venu à Nice pour faire de la figuration. Pourtant, à la 11e minute, un pénalty provoqué et transformé par Eysseric vient chambouler les plans rémois (1-0, 11e). A la mi-temps, les Niçois, en confiance et appliqués à la récupération du ballon mènent logiquement à la pause. Le Stade de Reims a été trop timide pour espérer quelque chose dans les quarante cinq premières minutes.

A la reprise, les Rouge et Blanc jouent plus haut et en imposent plus au milieu du terrain. A la 55e minute, bien servi par Gaëtan Courtet, Odair Fortes se présente face à Ospina mais ne parvient pas à égaliser. Les tentatives rémoises se font plus nombreuses. Malheureusement un nouveau coup du sort avec le carton rouge sévère d’Aissa Mandi va une nouvelle fois déstabiliser le collectif rémois. Pire encore ce sont les Aiglons qui réussissent le break en fin de match. Suite à un coup franc de Bauthéac, Civelli parvient à reprendre le ballon de la tête et trompe Kossi Agassa (2-0, 85e).

A l’issue de ce match, le Stade de Reims reste 17e avec 24 points au compteur. Prochain match dès samedi prochain avec la réception du Paris Saint-Germain.

Jean-Pierre Caillot : On a manqué d'engagement
On a joué la meilleure équipe sur les quinze dernières journées de championnat donc la défaite n'est pas honteuse. Ce qui m'ennuie le plus c'est la manière. On a manqué d'engagement sur l'ensemble du match et dès qu'on n'est pas à 100% ça devient compliqué. Cette défaite est logique. On a failli dans beaucoup de domaines et notamment au milieu du terrain même si en face c'était costaud.
On savait que cette phase de matches jusqu'à Paris serait difficile car ce n'est pas notre championnat. Il restera ensuite un peu plus d'une dizaine de matches pour obtenir notre objectif.

Didier Perrin : Ne pas baisser la tête
On a été transparent, à 70% de nos moyens puis à 10 contre 11, donc il n'y avait pas grand chose à espérer. On ne pouvait pas gagner ce match de cette manière. Mais il ne faut pas baisser la tête et continuer à travailler. Il faudra gagner contre nos concurrents directs. Rien n'est perdu.

Hubert Fournier : Beaucoup de déchets techniques
On est tombé sur une meilleure équipe que la notre, plus technique et qui a mis plus d'engagement. Pour rivaliser avec elle il aurait fallu être à 100% de nos capacités et ça n'a pas été le cas ce soir. La défaite est logique.
On a eu beaucoup de déchets techniques dans l'élaboration de nos attaques. C'est un match sans et il faudra montrer d'autres vertus pour être à la hauteur du rendez-vous qui nous attend contre Paris.

Le Stade de Reims dans le bec des Aiglons
Une soirée compliquée pour le Stade et Aïssa Mandi, exclu après avoir reçu deux avertissements.

FOOTBALL (Ligue 1). Dominé dans la conquête et dans l'enthousiasme, Reims, qui a terminé en infériorité numérique, s'est logiquement incliné hier à Nice. Et pourrait être relégable ce soir.

Ainsi, la 12e victoire de l'OGC Nice correspond à la 12e défaite du Stade de Reims. Les Aiglons, toutes griffes dehors, n'ont fait qu'une bouchée d'un adversaire bien trop tendre. Les voilà revenus à une unité de Marseille et du podium, dépassant avant le printemps leur total de victoire de la saison dernière.
Les Champenois n'ont même pas à être déçus de ce nouveau revers, tellement ils ont été dépassés dans l'engagement. On attendait forcément davantage d'une équipe toujours dos au mur et qui risque de replonger dans la zone rouge.
On attendait mieux aussi avant la réception du leader parisien.

x LE CONTEXTE
A Nice, on a le triomphe modeste. Alors que la 3e place synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions est à portée de griffes, Claude Puel et ses Aiglons évitaient de se projeter plus loin que le match à venir. « Contentons-nous de gérer le présent », affirmaient-ils en évoquant la venue de Reims.
Côté rémois, l'embellie se confirmait : deux matches sans défaite, une solidarité et un enthousiasme retrouvés. La crise hivernale a été étouffée et le moral était à la hausse.

x LA TACTIQUE
Avec son chapelet de blessés (Cvitanich, Traoré, Pentecôte, Pied), Puel a bâti sa meilleure équipe du moment. Seule surprise : la titularisation de Bosetti à la place du jeune buteur Maupay. Le schéma azuréen ne bougeait pas. Un 4-2-3-1 compact, porté vers l'avant dès la récupération du ballon.
Ramaré, Souaré, Ghilas et Fofana sur le banc, De Préville Ca, Diego et Tacalfred titulaires : ça sentait fort le turn over dans le camp marnais.
Avec un nouveau dispositif sous la forme d'un 4-4-2 assez mobile, et un De Préville placé très près de Courtet.

x LA PHYSIONOMIE
Méconnaissables, transparents : une fois de plus, les Rémois ont raté leur première mi-temps. Tâtonnant dans leur nouveau dispositif (trop offensif ?), ils ont constamment subi l'ascendant physique et technique d'une équipe niçoise enthousiaste et offensive.
Grâce notamment au trio Bauthéac - Eysseric - Bosetti, Nice allait largement dominer cette première moitié de match et aurait pu mener plus largement au score sans un Agassa inspiré. Notamment sur ce coup de tête de Pejcinovic que le Togolais allait écarter d'un magnifique plongeon alors que tout le stade fêtait déjà le deuxième but des siens.
Comme chloroformés, les Champenois tentaient, vaille que vaille, quelques timides raids qui ne mettaient jamais en danger la défense des Rouge et Noir. Avec un seul tir en 45 minutes - et encore non cadré - de Courtet, il leur était difficile d'envisager obtenir davantage.
La seconde période fut un tantinet plus convaincante. Plus mobiles, voire plus percutants, les Stadistes se décidaient enfin à aller presser les Niçois. Sans se montrer dangereux.
Avec un élément en moins, ils allaient définitivement céder, quittant la pelouse du Ray avec un gros sentiment d'impuissance mêlé à de la frustration.

x LE TOURNANT
Incontestablement, l'exclusion très sévère d'Aïssa Mandi à la 68e minute, alors que les Rémois se montraient plus pressants sans être vraiment dangereux. Déjà averti à la 19e minute, le latéral droit tenta bien de retenir son tacle glissé sur Pejcinovic. Lionel Jaffredo en décida autrement, obligeant ainsi les Rémois à disputer le dernier quart d'heure en infériorité numérique.

x LE CHIFFRE
12
Le Stade de Reims a concédé hier sa 12e défaite de la saison, la troisième seulement par plus d'un but d'écart.

x L'INFO
Un signe ? Reims n'a pas réussi à garder sa cage inviolée lors de ses dix derniers matches. Comme son attaque demeure incroyablement inefficace, difficile de prétendre à mieux.

Matrimoni a écrit :2-0... Jld vous hait

Stade de Reims / Ô Niçois qui mal y pense…
Mandi ne peut freiner la progression de Bauthéac, laissant filer les Aiglons vers une 12e victoire.

FOOTBALL (L1). Le manque d'enthousiasme, de combativité, voire d'ambition, des Rémois a été sévèrement puni par des Aiglons plus affamés. A douze étapes de l'arrivée, pourquoi se poser encore des questions ?

UNE journée pour rien, ou presque. Une victoire pour les composants du Top 8 bataillant pour éviter les trois dernières places. Celle, très inattendue, de Brest à Bordeaux. La banderole d'arrivée se rapproche et l'incertitude grandit. « Il se pourrait que l'on se sauve lors de la dernière journée », pronostique même le Rémois Franck Signorino.
En attendant ce dénouement miraculeux, le Stade de Reims serait bien inspiré d'éviter de faire l'impasse sur des rendez-vous, comme il l'a fait vendredi à Nice. Car l'équipe d'Hubert Fournier n'a pas joué au stade du Ray. Passive, elle a étonnamment accepté de se laisser bousculer par un adversaire audacieux, parfois euphorique, mais dont la tâche a été bien facilitée.

DEUXIÈME DÉFAITE 2-0
C'est donc logiquement que le Stade de Reims a concédé son deuxième 2-0 de la saison. La première, à Ajaccio, le 12 décembre, où la formation marnaise était déjà passée à côté de son match en délivrant sa plus mauvaise production de la phase aller.
Vendredi, on n'est pas passé loin du zéro pointé. Serait-elle allergique à l'air méditerranéen (Bastia, Ajaccio, Nice), autant de voyages infructueux ? À moins que la proximité du choc contre le PSG, polluant déjà les esprits, ait aussi freiné les ardeurs.

UN 4-4-2 MAL ASSIMILÉ
Le dispositif tactique avec quatre milieux derrière deux attaquants mobiles (De Préville et Courtet) mis en place par Hubert Fournier, n'a pas résisté à l'engagement des Niçois. Il a explosé d'entrée sous les poussées d'Anin, Digard et Abriel, étonnamment libres de leurs mouvements dans l'axe, mais aussi face à la technique fluide des petits aigles, Bosetti et Eysseric.
Devant, Courtet et De Préville n'ont jamais fait peser une grosse inquiétude sur la défense locale, alors que Diego et Fortes étaient vite muselés.
Livrée à elle-même face aux trous béants s'ouvrant devant elle, la défense a pris les vagues niçoises en pleine figure durant toute la première mi-temps.

OSPINA AU CHOMAGE
Le portier niçois a passé une soirée tranquille : une intervention au pied (ratée) pour éviter un corner en première mi-temps, et deux sorties aériennes pour bloquer des centres en seconde période.
La faute en incombe, évidemment, aux Stadistes : 5 tirs en 90 minutes, aucun cadré. 9 centres, un seul réussi par Fortes, mais sur lequel Courtet n'a pu enchaîner après son contrôle.

CIVELLI, C'ETAIT ÉCRIT
Inconsistants sur leurs propres phases statiques offensives, les Rémois ont subi celles des Niçois, un aspect du jeu pourtant largement étudié. Ça n'a pas servi à grand-chose, les tireurs locaux, Bauthéac notamment, ont facilement trouvé Civelli et Pejcinovic. Sans la vigilance d'Agassa, les conséquences auraient été beaucoup plus graves.

DES ENTAMES PASSIVES
Depuis quelques matches, le Stade évolue à mi-temps. Parce qu'ils ont prouvé qu'ils avaient la capacité de remonter un score, les Rouge et Blanc ont pris la fâcheuse habitude de débuter leurs matches à la 46e minute.
Claude Puel et ses Aiglons avaient noté cette faculté à rebondir, ce qui peut expliquer la prudence et la méfiance du « Gym » jusqu'à la sévère exclusion de Mandi.
Le Stade espérait bien refaire le coup de Nancy et de Saint-Etienne, mais cette fois, l'adversaire avait du répondant.
Et, comme en football, la vérité d'un match n'est jamais celle du suivant…

Toulouse vise Courtet
FOOTBALL (L1). Auteur jusqu’ici d’une bonne saison, Gaëtan Courtet attire l’attention de quelques clubs de L1. Parmi eux, Toulouse semble le plus convaincu des qualités du meilleur buteur stadiste (8 réalisations, dont un doublé contre Nice, 8e journée). Le club haut-garonnais aurait demandé à ses scouts de suivre particulièrement la fin de saison du Rémois (12 titularisations en 19 matches).

spoucknick00 a écrit :bah si on redescend , on redescend . Mais la les decisions arbitrale commence a bien faire

spoucknick00 a écrit :ben il a signer pour 4 ans si il part c est contre un cheque plus consequent ...arriver gratuit et si on le vend 1 ou 2 ME ben bonne plus value Mais bon sa serait se mettre une epine dans le pieds si on le vend :siflotte:

Reims-PSG : Le maillot collector !
Dans le cadre de la rencontre face au PSG, le Stade de Reims vous propose un maillot collector siglé « Stade de Reims – Paris Saint-Germain Saison 2012-2013 ». 150 unités sont actuellement disponibles (69,95 €, Taille Adulte), uniquement à la boutique officielle du club située au Stade Delaune. (Horaires d’ouverture : Du mardi au samedi, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. Les jours de match à domicile le dimanche, la boutique ouvre ses portes à 14h00).

Equipez-vous et venez supporter les Rouge et Blanc face au leader du championnat !

Reims - PSG à guichets fermés
La totalité des billets pour le match Stade de Reims/Paris Saint-Germain (samedi 2 mars 2013 à 17h00) ayant été vendue, la rencontre se jouera à guichets fermés.
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Boutique : L'écharpe collector SDR-PSG
Dans le cadre de la rencontre face au PSG, samedi 02 mars à 17h00 à Delaune, nous vous proposons une écharpe collector « Stade de Reims – Paris Saint-Germain », vendue au prix de 12 euros. Venez la découvrir dès maintenant à la boutique officielle du Stade de Reims, et sur notre boutique en ligne