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JP Caillot : Ces deux équipes sont deux mythes
LA SEMAINE VERTE

Débute ce mardi soir une rubrique spéciale Reims - Saint-Etienne, affiche de légende, qui se déroulera dimanche à 17H à Delaune.

Jean-Pierre Caillot
Ce dimanche, Reims-Saint-Etienne à Delaune, c'est un évènement pour tous les amoureux des Rouge et Blanc !
Depuis le temps qu'on attendait cette affiche en Ligue 1...

Il faut effectivement d'abord relever que les plus optimistes il y a deux ans n'auraient pas mis une pièce sur cette rencontre en Ligue 1.
Il faut bien prendre conscience du bonheur que c'est d'avoir un tel match à Delaune ! Il va se jouer devant au moins 18 000 personnes. Cela va être une grande rencontre de football qui ne peut être qu'un moment de bonheur.
Ensuite, comme tu l'as dit, il y a un côté mythique pour tous les passionnés que nous sommes. Ces deux équipes sont deux mythes, même si les deux clubs ont eu parfois une histoire un peu chaotique et notamment le Stade de Reims. Ce sont deux clubs qui ont marqué le football Français et qui le marqueront toujours. A titre personnel, mes années de jeunesse n'étaient pas celles du grand Stade de Reims mais celles du grand Saint-Etienne avec la coupe d'Europe.
Comme tous les amoureux de foot de mon âge, Saint-Etienne a marqué ma jeunesse.

Au delà de l'affiche, il y a d'abord trois points en jeu et les verts sont actuellement en pleine dynamique... ça va forcément être compliqué.

Au jeu des pronostics, Saint-Etienne, avec la qualité de son effectif, la complémentarité de ses joueurs, son budget beaucoup plus important que le notre, part quand même favori. Mais c'est un moment fort à jouer et j'espère que nos joueurs, comme ils l'ont fait dans un certain nombre de rencontres à Delaune, vont déjouer les pronostics même si encore une fois on n'est franchement pas favoris.

Stade de Reims / Hubert Fournier : «Des ondes positives»
Hubert Fournier espère que, désormais, son groupe affichera le même état d'esprit qu'à Nancy.

FOOTBALL (L1). Séance de reprise en salle dans une ambiance détendue pour les Stadistes hier, quarante-huit heures après leur cinquième victoire de la saison.

Avant de rejoindre sa troupe attablée autour d'une pizza, hier midi à l'Arena Soccer, Hubert Fournier est revenu sur le premier succès décroché par le Stade de Reims samedi à Nancy après quatre mois d'attente. Et qu'il espère porteur d'espoir.

Hubert, on se sent plus léger en reprenant l'entraînement après une victoire, non ?

« Ça fait du bien de retrouver le goût de la victoire, d'autant qu'elle a été construite de belle manière. Les remplaçants ont été décisifs, ce qui n'était pas arrivé depuis notre victoire contre Nice (3-1, le 6 octobre). Ce soir-là, Gaëtan Courtet, entré en jeu, avait réalisé le doublé. Samedi, la rentrée d'Odair Fortes s'est avérée déterminante. »

On a senti un groupe très concerné…
« Effectivement, à partir du moment où on peut compter sur dix-huit joueurs très concernés, on a plus de chances d'arriver à renverser des montagnes. C'est cet esprit-là qui doit nous habiter jusqu'au bout afin de nous permettre d'atteindre notre objectif maintien. »

Il y a eu la deuxième mi-temps gâchée de Montpellier, on a eu droit à une deuxième période réussie face à Nancy…
« Deux scénarios et deux approches différents. On a senti que les ondes étaient positives, ce qui a permis aux joueurs qui sont entrés d'agir immédiatement avec détermination et envie. Nous avons été menés et, comme contre Toulouse, nous sommes revenus au score, mais à Nancy, nous avons réussi à renverser la tendance. Ce qui est une bonne chose pour la confiance. »

« Les données ont changé »

Maintenant, il va falloir bonifier ce succès en réussissant une belle prestation face à Saint-Etienne…
« C'est sûr. Si on affiche cet état d'esprit face au 4e du championnat, on peut lui poser des problèmes. Avant de nous affronter, Nancy était l'équipe à éviter en ce début d'année. »

Saint-Etienne impressionne par sa volonté offensive. Comment contrôler ses attaquants ?
« C'est bien ce qu'on avait fait à l'aller sur le plan défensif, mais on avait manqué d'esprit d'initiative, on n'avait pas assez pesé offensivement. Les données ont changé : on devra conserver notre solidité défensive, mais aussi réussir à mettre de la percussion, de l'allant dans notre jeu, comme nous avons su le faire en deuxième mi-temps à Nancy. »

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INFIRMERIE. - Mickaël Tacalfred (adducteurs), Diego (tendon rotulien), Julien Toudic (infiltration à un genou), Florent Ghisolfi (cheville) et Alexi Peuget (reprise) n'ont pas participé à la séance d'hier.

Le Stade dans « La Grande Surface »
Dans le cadre du Canal Football Club, le Stade de Reims figurera dans la rubrique « La Grande Surface », dimanche à partir de 19h05 sur Canal +. Aïssa Mandi, Anthony Weber, Floyd Ayité et Christopher Glombard, se sont prêtés au jeu, ce vendredi au centre d’entraînement des Thiolettes.

Groupement Officiel des Supporters : G.Krychowiak élu joueur du mois
Déjà lauréat en septembre, Grzegorz Krychowiak a une nouvelle fois été élu meilleur joueur du mois, pour janvier cette fois, par le Groupement Officiel des Supporters du Stade de Reims. Le milieu de terrain des Rouge et Blanc a reçu son trophée des mains des dirigeants du Groupement, ce vendredi au centre d’entraînement des Thiolettes.

Reims, qui va à la chasse…
Le renouvellement opéré depuis quelques matches par Hubert Fournier a souri à Johann Ramaré, Gaëtan Courtet et Mohamed Fofana.

FOOTBALL (L1). Une vraie concurrence existe désormais au Stade de Reims. Certains joueurs ont profité du malheur de leurs coéquipiers pour conquérir une place de titulaire.

UNE saison est constituée de cycles. Positifs et négatifs. Même s'ils rabâchent à longueur de journée qu'ils comptent bien sur l'ensemble de leur effectif, les entraîneurs déterminent très vite, en dehors des blessures ou suspensions, les éléments sur lesquels ils peuvent compter.
Ainsi, à l'issue de la victoire décrochée samedi dernier à Nancy, Hubert Fournier expliqua qu'il avait retrouvé un groupe motivé et concentré. « Je suis content pour les joueurs qui, eux aussi, ont vécu des moments difficiles. C'est la victoire d'un groupe, ceux qui étaient sur le terrain et sur le banc. Les absents eux, ont peut-être eu tort ».

Ayité en pleine bourre
Nancy, un match référence ? « On s'est mis minable, a expliqué le vaillant Franck Signorino. On souhaitait aussi démontrer que ce groupe avait encore des ressources. Nous n'avons gagné qu'un match mais il était essentiel de mettre fin à cette longue série sans victoire. Voilà qui est fait. Maintenant, il faut continuer avec cet état d'esprit, des matches compliqués nous attendent ».
Depuis le début de l'année, un groupe s'est dessiné. Les cartes ayant été rebattues, certains en ont profité pour s'imposer, profitant de l'instabilité de la situation sportive.
C'est le cas de Johan RAMARÉ. Le Breton, longtemps perturbé par des blessures, a dû patienter avant de gagner sa place. Très bon à Valenciennes en dépit de la défaite (1-0, le 1er décembre), il a profité de la baisse de régime d'Antoine Devaux, pour apporter sa combativité et sa qualité de passes au milieu du terrain. Il vient, d'ailleurs, d'enchaîner les quatre derniers matches.
Mohamed FOFANA connaît une saison en pointillés. Blessé après des prestations convaincantes à Toulouse (le 1er septembre) et à Rennes (le 3 novembre), il a tardé à retrouver son niveau de jeu et à briguer un poste de titulaire en défense centrale. Lui aussi vient de réussir deux belles sorties à Montpellier et Nancy.

Courtet s'impose
Blessé et opéré de la cheville après le déplacement au PSG, Gaëtan COURTET a longtemps rongé son frein en salle de soins, méditant sans doute sur son début de saison très prometteur. Le meilleur buteur stadiste a retrouvé la compétition avec appétit. Il vient d'inscrire deux buts lors des cinq matches disputés en 2013, après avoir pourtant manqué de réussite et fait preuve de maladresse en certaines occasions.
Son sens du but, mais aussi son travail de harcèlement et sa disponibilité ont définitivement convaincu son entraîneur, qui a fait de lui son attaquant n° 1 et une pièce maîtresse de son dispositif, à l'instar de Kossi Agassa, Mickaël Tacalfred, Grzegorz Krychowiak et Diego Rigonato.
Le retour de la CAN de Floyd Ayité et la percussion retrouvée d'Odair Fortes offrent d'autres perspectives au groupe stadiste, dont la position encore inconfortable incite à prendre des initiatives dans le jeu.
Une vraie et saine concurrence s'est installée au sein de l'effectif. Et même si Hubert Fournier mise sur l'efficacité collective, dans les confrontations à gros enjeux, c'est souvent le talent individuel qui fait la différence.

jld a écrit :bon sinon j'ai lu une itw d'un mec qui s'est jeté le we dernier, il a du justifier qu'une partie de poker , ou ca parle de fournier n'etait pas une cabale..comment une partie de poker peut arriver aux oreilles du coatch?
tu vois spouki qd je te disais que le vestiaire peut decider ben fournier a tranche et il a gagné une fois et ce we? :papy:

Stade de Reims / Une soirée poker «regrettable»
Hubert Fournier ne croit pas que ses joueurs ont monté une cabale contre lui, tout en regrettant que le secret du vestiaire ne soit pas préservé.

FOOTBALL (L1). Hubert Fournier est revenu hier sur l'affaire de la « soirée poker », pour en dénoncer son interprétation. Il a aussi rappelé que ses choix obéissent toujours à des critères sportifs.

VISIBLEMENT, le sujet engendre encore une bonne dose de nervosité, comme en témoignent les déclarations embarrassées de certains joueurs. Si certains l'évoquent ouvertement, sans tabou, d'autres préfèrent manier l'humour. L'affaire dite de la « soirée poker » qui a fortement pollué la semaine stadiste, va-t-elle laisser des traces ?
Hier, face aux questions ayant trait à cette « affaire de famille », Hubert Fournier ne s'est pas défilé. Droit dans ses crampons, le coach rouge et blanc a une nouvelle fois confirmé qu'il avait appris l'existence de cette soirée « le matin du match, en lisant la presse nationale ».
« Les soirées poker, si je n'y participe pas, je sais qu'elles existent, généralement chaque semaine. C'est une habitude chez les joueurs, pas seulement ceux du Stade de Reims ». Il regrette que celle-ci ait pris une telle ampleur. « Ce qui est embêtant, c'est que ça soit sorti du vestiaire. Pour moi, le secret du vestiaire doit toujours être préservé et dans ce cas précis, ça n'a pas été le cas. Je ne vais pas faire du Domenech en cherchant la taupe qui balance ces infos, j'ai vraiment d'autres chats à fouetter ».

"Pape Souaré n'est en rien mêlé à cette histoire"

Hubert Fournier a répété que les joueurs écartés pour le match de Nancy, l'ont été à partir de critères strictement sportifs. « Je fais des choix toutes les semaines. Pas en fonction des parties de poker, mais d'après ce qui se passe sur le terrain, du ressenti, de l'adversaire que l'on va avoir en face de nous. Je tranche en essayant d'être le plus juste possible ».
Comment les quatre joueurs incriminés ont-ils vécu leur mise à l'écart ? « S'ils se sont sentis piqués, c'est surtout par le fait qu'on mette en doute leur comportement, leur état d'esprit. Sur le plan sportif, des joueurs non retenus dans le groupe, cela arrive toutes les semaines… »
Des noms ont été jetés en pâture, portant ainsi préjudice aux intéressés. « Sur les quatre joueurs cités (Devaux, Toudic, Ghilas, Souaré), il y en a un qui ne joue jamais aux cartes. Pape Souaré a été embarqué dans un truc qui ne le concernait pas du tout. C'est un croyant qui a d'autres centres d'intérêt. Il y a eu des retombées dans sa sphère privée, alors qu'il n'y est pour rien. Il a été victime de dommages collatéraux ».
L'entraîneur stadiste replace les priorités : le terrain, le championnat, le maintien. « Ne pas convoquer Ghilas ou Devaux pour le match de Nancy, n'est pas un message particulier. Nous traversons une période délicate où il convient d'essayer des choses afin de trouver le meilleur équilibre pour le bien de l'équipe. Cela ne veut pas dire que je ne compte plus sur eux pour les prochaines échéances et pour l'objectif maintien. La tâche est suffisamment rude, on aura besoin de tout le monde et de toutes nos forces ».
Quant à savoir si cette affaire n'aura pas finalement servi à resserrer les liens, Hubert Fournier n'y croit pas. « C'est une péripétie dont on se serait bien passé, notamment les joueurs, les plus atteints dans cette histoire. Ils passent pour des petits cons à cause d'attitudes mal jugées. Si on les croit, et c'est mon cas, ce n'est pas l'exacte vérité qui a été publiée. Et ça, c'est vraiment déplorable ».

La maire en visiteaux Thiolettes
« Une visite de courtoisie programmée de longue date » : voilà comment Didier Perrin a qualifié la visite matinale que la maire de Reims, a rendu jeudi aux joueurs et au staff technique du Stade de Reims. Après une brève introduction du dirigeant, Adeline Hazan s’est adressé au vestiaire, lui livrant un message de soutien. « Elle nous a transmis sa confiance et celle de la ville, c’était simple, fort et sympathique à la fois », a relevé Didier Perrin.
Accompagné par son adjointe au Sports, Christine Michel, qui a souligné les relations cordiales existant entre la ville et son club n° 1, la maire comme tous les supporters stadistes, ne souhaite qu’une chose : que le Stade conserve sa place au sein de l’élite.

Agassa reprend sa place
Enfin de retour de la Coupe d’Afrique des nations après ses problèmes d’avion en panne et de bagages égarés, Kossi Agassa, après une semaine d’entraînement, devrait logiquement retrouver son poste de titulaire dans les buts rémois demain contre Saint-Etienne. L’international togolais dit avoir tourner la page africaine de sa saison.

Diego et Tacalfred ménagés
Touchés respectivement au tendon rotulien et aux adducteurs, Diego Rigonato et Mickaël Tacalfred ont été ménagés cette semaine.
Ils devraient pouvoir jouer demain. Une décision sera prise à l’issue de la séance d’entraînement de cet après-midi.

Krychowiak, Stadiste de janvier
Auteur d’un début d’année 2013 plutôt convaincant et buteur contre Toulouse le 26 janvier (1-1), Grzegorz Krychowiak a été élu meilleur stadiste du mois de janvier. L’international polonais a reçu son trophée hier midi, à l’issue de la séance d’entraînement, des mains notamment du président du Groupement officiel, Daniel Wargnier.

Toudic forfait
Ayant subi une infiltration au genou, afin de regénérer son cartilage, Julien Toudic, qui n’a pu s’entraîner cette semaine, est probablement forfait. Ce sera l’occasion pour le public de Delaune de découvrir la recrue du mercato d’hiver, l’attaquant Nicolas De Préville, arrivée d’Istres (Ligue 2).

Des Verts ambitieux
Saint-Etienne a les crocs. Bernard Caïazzo s’est exprimé, quant à lui, sur les projets à long terme de l’ASSE. « On veut devenir un club européen. On ne l’est pas. Attention, je dis un club. Pas une équipe! Montpellier a été en Ligue des champions, mais n’est pas un club européen. L’OM, l’OL, le PSG le sont, Lille et Bordeaux, à la limite. Nous, nous voulons devenir un club européen avec les structures qui vont avec, à partir de 2014, date de l’inauguration du nouveau Geoffroy-Guichard. Alors, pour nous, une finale de Coupe de la Ligue, c’est magnifique, mais c’est une étape, pas un objectif […]. C’est une étape dans notre projet 2014 », a-t-il déclaré.
Avec des recrues clinquantes? « On procède par strates. 30, 45, 65, de 80 à 90 000 pour un top player. Mais les primes de classement vont aux joueurs et certains d’entre eux voient leur salaire ainsi augmenter de 50 %. Mais, à Saint-Etienne, les valeurs ne sont pas l’argent. Vous avez vu, l’autre jour, certains de nos joueurs déblayer la neige? Voilà! »

Le groupe des 18 contre Saint-Etienne !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Saint-Etienne, dimanche à 17h00 (25e journée de Ligue 1).

Stade de Reims : Agassa, Placide – Fofana, Weber, Mandi, Souaré, Glombard, Signorino – Ca, Ramaré, Krychowiak, Devaux, Fortes, Pereira – Ghilas, De Preville, Courtet, Fauvergue

H.Fournier : Le ciment du groupe ? La victoire !
Hubert Fournier s'est exprimé au point presse d'avant match, ce vendredi au centre d'entraînement des Thiolettes :

L’ASSE, un match particulier
Pour moi qui suis de Clermont-Ferrand, l’AS Saint Etienne c’est un peu l’équipe de ma jeunesse. J’ai baigné dans l’épopée des Verts dans les années 1970. Maintenant, face à l’une des meilleures équipes de ce championnat, on s’attend à avoir un adversaire redoutable. A l’image de Nancy qui était sur une très bonne période depuis la reprise. A nous d’avoir les mêmes vertus que l’on a pu déployer pendant 45 minutes à Marcel Picot. C’est le seul moyen que l’on aura d’inquiéter cette équipe stéphanoise.

La victoire à Nancy
Bien sûr, c’était un soulagement. Cela coupe cette série infernale dans laquelle nous étions engagés. Et cela rebooste tout le monde. Le ciment d’une équipe et d’un groupe : c’est la victoire.

Se relancer à domicile
Nous ne sommes pas favoris face à Saint Etienne. Nous aurons en face de nous une équipe qui vient chercher des points et qui souhaite être européenne en fin de saison. Nous savons qu’il va falloir bien défendre pour contrecarrer cette armada offensive stéphanoise. Après, je suis persuadé que nous aurons des opportunités : A l’image de ce que l’on a fait à Nancy, il faudra être efficace offensivement. Les points forts de cette équipe stéphanoise, on les connait : la vitesse, la percussion devant. Un gros milieu de terrain travailleur. Mais face aux Verts, nous avons vu des adversaires de notre calibre qui ont eu des opportunités, mais qui n’ont pas su être efficaces et en profiter. A nous de l’être si l’on veut pouvoir prétendre à quelque chose dimanche.

Les choix sportifs
Les choix, je les fais toutes les semaines. Et je ne les fais pas en fonction des parties de pokers des joueurs. Ce sont des choix sportifs, en fonction du ressenti, de l’adversaire qu’il y aura en face de nous, et de la semaine d’entraînement. Ces choix, je les fais en essayant d’être juste par rapport à mes convictions.

Un vieux classique pour le Stade
A l'aller, le 30 septembre, Christopher Glombard et les Rémois avaient su contenir Aubameyang.


FOOTBALL (L1). Difficile d'arrêter un train vert lancé à toute allure. C'est pourtant l'objectif que s'est fixé un Stade de Reims diminué pour son 13e match à domicile. Le choc des mythes s'annonce ouvert.

EN bon voisin auvergnat, Hubert Fournier, devenu plus tard défenseur à l'Olympique Lyonnais, s'est pourtant laissé emporter par la vague verte. « L'ASSE est l'équipe de ma jeunesse, explique le natif de Riom, l'épopée verte a bercé mon enfance footballistique ».
L'ancien supporter de Sainté, désormais de confession stadiste, rappellera sans doute à ses joueurs, au briefing d'avant-match, comment un bon état d'esprit, une grande solidarité et une détermination sans faille, peuvent aider à réaliser l'impossible. Comme à l'époque les Verts de Robert Herbin…

Fournier : « Excitant »
Car il en faudra de la volonté, du courage et de la persévérance aux Rémois pour éviter de caler au vert. Eux qui viennent, à l'issue d'une belle deuxième moitié de match, mettre fin à Nancy à une disette de quinze matches sans victoire.
Mais, à peine le temps de savourer ce petit bonheur lorrain, les voilà face à la meilleure équipe de l'année 2013, ces Verts tout-terrain qui marchent sur l'eau et sur la neige. « C'est un match excitant, reconnaît Fournier. On va défier un redoutable adversaire qui, à l'instar de Nancy, surfe sur une bonne dynamique ».
Pour éviter d'avoir la migraine, les Champenois feraient bien de ne pas examiner leur calendrier à venir : Saint-Etienne, Nice, Paris SG, Troyes, Rennes, autant de tests à réussir pour ne pas se laisser décrocher.
« Bien sûr qu'on souhaite se relancer à domicile, mais c'est quand même compliqué, admet l'entraîneur rémois. Lorsqu'on s'appelle Saint-Etienne, que l'on vise une place européenne, on n'envisage pas de perdre des points chez les 16e du championnat ».
La séance vidéo consacrée à l'ASSE vendredi, n'a pas dû rassurer les joueurs. Car ces Verts incassables, résistent à tout : adversaires offensifs (Bastia), motivés (Sochaux), ambitieux (Montpellier). Deux points seulement cédés lors des cinq rencontres de L1 disputées en 2013, et une série gagnante de quatre matches consécutifs.
« Nous avons visionné leur match à Sochaux (1-2), mais aussi à Brest (0-1). On a beaucoup appris sur les points forts de cette équipe (vitesse, puissance, percussion en attaque, milieu travailleur). On a aussi relevé que ces adversaires de notre calibre ont bénéficié d'opportunités, sans pouvoir en profiter, à cause notamment d'un manque d'efficacité offensive ».
Ce réalisme en attaque est devenu une valeur inestimable à l'approche de l'arrivée. « On a vu à Nancy qu'en faisant preuve d'efficacité, tout devient possible… »
Alors, que peut donc espérer le Stade de Reims privé de son capitaine Tacalfred et de don attaquant gaucher Diego (blessés) face à cet autre adversaire mythique, qui n'a jamais perdu en déplacement chez une équipe du deuxième championnat (victoires à Bastia, Brest et Sochaux, nuls à Evian et Ajaccio) ?
« L'objectif est de bonifier notre succès nancéien. Il s'agira de contenir l'armada offensive stéphanoise et de profiter des occasions qui se présenteront ».

« Le ciment, c'est la victoire »

Fournier évoque cette solidarité indispensable pour aller de l'avant : « Le ciment d'un groupe, c'est la victoire. Celle obtenue samedi dernier a non seulement stoppé la série infernale dans laquelle nous étions engagés mais a aussi reboosté le moral ».
Fort de son capital confiance, l'ASSE jouera le jeu. Cette équipe, équilibrée sur le papier et le terrain (3e défense, 6e attaque), dispose avec Pierre-Emerick Aubameyang, d'un attaquant complet (11 buts, 6 passes décisives), impliqué dans la moitié des réalisations collectives.
« Nous sommes sur la bonne voie », confirme le capitaine Loïc Perrin, qui prévoit un printemps radieux dans le Forez. Saint-Etienne est en effet finaliste de la Coupe de la Ligue et qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France.
Autant dire que Reims devra, en fin d'après-midi, réaliser un sacré exploit pour augmenter, au moins d'une unité, son capital-point. Un Delaune chauffé à blanc l'y aidera de la voix. Sera-ce suffisant ?

Agassa reprend la main
A la CAN, il a fait un festival. Kossi retrouvela L1 avec la ferme volonté d'aider le Stade à atteindre son objectif maintien.

IL avait quitté Delaune à reculons, sur une défaite (1-2 contre Bastia, le 13 janvier). Kossi Agassa était parti à la CAN le cœur gros et avec cette désagréable impression d'abandonner un navire en perdition. D'ailleurs, sans l'intervention directe du Président de la République du Togo, il aurait sans doute refusé l'invitation des Éperviers.
Un mois plus tard, le portier stadiste est de retour, décidé à relever les manches pour aider son équipe à glaner les points nécessaires à son maintien.
De son séjour sud-africain, Agassa garde un arrière-goût d'inachevé : « Vu le contexte dans lequel s'est déroulée notre préparation, atteindre les quarts de finale c'est déjà remarquable. Au départ, on ne s'attendait pas à sortir du groupe de la mort et passer le 1er tour ».
Il va jusqu'à regretter de n'avoir pas prolongé un peu plus loin l'aventure : « On pouvait mieux faire face au Burkina Faso, mais nous n'avons pas à être déçus. Au retour à Lomé, l'accueil a été très chaleureux. Ce fut un grand moment de bonheur comme en 2006 après notre qualification pour la Coupe du monde ».
Contrairement à ses habitudes, le dernier rempart des Éperviers qui disputait sa 5e CAN, ne s'est pas caché pour critiquer le coaching estimé défaillant de Didier Six : « Je pense que nous aurions fait mieux avec un autre sélectionneur. Tout le monde a vu ce qu'il s'est passé. À sa décharge, il vivait sa première grande compétition internationale… »
Rentré à Reims samedi dernier alors que ses coéquipiers rémois disputaient un match « à six points » à Nancy, Kossi s'est vite remis à l'heure de la Ligue 1.
« J'ai suivi la rencontre à la télé. On a eu la chance d'obtenir cette victoire qui nous fuyait depuis quatre mois. Ce n'est qu'un début, il faut poursuivre notre effort. On sait que ça va se jouer entre six équipes, restons concentrés ».
En rentrant, Agassa a découvert que la vie interne du groupe s'affichait dans les gazettes. « Personnellement, je n'ai pas senti de tensions particulières. L'ambiance est bonne. La vie en groupe génère toujours des micro-conflits. Mais ils doivent se gérer dans le vestiaire. Si de telles infos sortent, on se doit de trouver qui les transmet à l'extérieur ».
Le Togolais ne se fait pas d'illusion : « Le maintien dépend de nous, joueurs et staff. Ce ne sont pas les supporters et les journalistes qui nous feront gagner des matches. Dans notre situation, la solidarité est primordiale ».
Il se dit prêt à remettre rapidement les gants, félicitant au passage Johny Placide et Johan Liébus « qui ont bien fait le job ». « Physiquement, je me sens bien. J'ai disputé quatre matches en douze jours, je suis au top. C'est au coach de décider si je suis apte. Personnellement, je suis à fond dans la bagarre ».
Avec Aubameyang et Gradel en face, Kossi restera encore un peu en phase avec la CAN.

De Préville : « Impatient »
Nicolas, vous allez découvrir l'ambiance de Delaune...
« C'est sûr que ça va me changer d'Istres. Je suis impatient de débuter à Delaune avec le maillot du Stade de Reims. »
Vous débutez à Nancy et Reims décroche sa première victoire depuis quatre mois. Vous considérez-vous comme un porte-bonheur ?
« Je n'étais pas le seul débutant, il y avait aussi Bilal Ouali qui faisait son premier groupe. Non, l'équipe a bien joué, je ne me considère pas comme un porte-bonheur, mais ça fait plaisir de débuter par une victoire. J'ai apprécié l'état d'esprit général, comme par exemple l'exemplarité des joueurs qui n'étaient pas sur le terrain mais qui ont pris la parole dans le vestiaire pour motiver les titulaires. »
Comment se passe votre intégration ?
« Simplement, parfaitement. Je me sens bien dans le groupe, dans le club. »
En 12 minutes à Nancy, avez-vous senti la différence entre la L2 et la L1 ?
« Oui, même s'il est encore difficile de se faire une idée, d'autant que ça faisait deux mois que je n'avais pas touché un ballon en compétition. Mais, du banc, j'ai constaté que ça allait beaucoup plus vite. »
Où en êtes-vous avec votre pubalgie ?
« Elle est guérie, mais je dois rester prudent pour éviter la rechute. Je dois être attentif à mon corps et continuer mes exercices de renforcement. »

ASSE / La « Brise » est de passage
Jonathan Brison, un Rémois vert à delaune.

Réputé pour être parmi les joueurs de L1 les plus natures, les moins bling-bling, Jonathan Brison a célébré ses 30 ans la semaine passée. Pour un peu, il les fêterait aujourd'hui en famille. À Delaune, quelques rangs seront occupés par ce natif de Soissons implanté très jeune à Tinqueux.
Ses racines sont toujours dans la banlieue de Reims mais la « Brise » n'a jamais porté le Rouge et le Blanc. Questions de circonstances pour ce gaucher qui jouera aujourd'hui son 201e match de L1. Comme l'ASSE, il est invaincu en 2013 et espère bien que ça dure.
Jonathan, ça fait quoi d'être le régional de l'étape ?
« C'est un plaisir de jouer à Delaune. Il y aura la famille et des amis. Des joueurs de l'effectif m'ont donné leur invitation pour que j'en fasse profiter. C'est un bonheur de jouer devant les siens, pas une pression. »
L'occasion de jouer pour Reims s'est-elle présentée ?
« J'ai joué à Tinqueux jusqu'en U15 Nationaux. À 16 ans, j'ai intégré le centre de formation de Nancy. À l'époque, Reims devait être en CFA. Cela ne m'aurait pas déplu de jouer en pro à Reims mais, à l'époque, il n'y avait pas photo. Je n'oublie pas d'où je viens, du Sporting où je jouais avec mon frère Aurélien, Thibault Blachon et Damien Robert. »
Delaune, ça vous évoque quoi ?
« Des souvenirs de gamins mais un seul match. On avait gagné 4-0 avec Nancy. Reims venait de changer d'entraîneur (départ de Lozano en avril 2005) mais on marchait sur l'eau à cette période. L'ASNL était d'ailleurs montée en L1. »

« On ne se fixe aucune limite »

Comment voyez-vous le match de cet après-midi ?
« On est en confiance en ce moment mais on ne s'est pas relâché à l'entraînement. On ne prend pas Reims à la légère. On a vu sa seconde période de haut niveau à Nancy. On va être méfiant surtout que le Stade nous avait posé des problèmes à l'aller. On est prévenu. »
Sur quoi peut basculer ce match ?
« Il y a tellement de paramètres mais on connaît les qualités de vitesse de Reims. On ne sait pas trop s'il voudra attaquer ou attendre. S'il le faut, on prendra le ballon mais on ne va pas se livrer. Si on voit qu'on est trop en difficulté en faisant le jeu, on laissera l'initiative. »
Saint-Etienne tourne à plein régime. Jusqu'où peut-il aller ?
« Pour l'instant, on ne se fixe aucune limite. On commence à nous parler de la finale de la Coupe de la Ligue. J'ai eu la chance de gagner cette compétition avec Nancy (2006) mais, pour l'instant, cette finale n'est pas d'actualité. On pense championnat. On veut être au plus près de l'Europe en L1 et encore en Coupe de France au moment de la finale pour ne pas jouer notre saison sur un match contre Rennes au Stade de France. »
Vous êtes quand même gâté et ne devez pas regretter d'avoir quitté Nancy il y a un an ?
« C'est vrai que jouer le haut du tableau est agréable. J'avais connu cela avec Nancy une fois. Ici, à Saint-Etienne, il y a un groupe sympa. Il y a de la concurrence mais l'ambiance est bonne. Il n'y a jamais de geste déplacé à l'entraînement ou d'agressivité entre nous. »

Hubert Fournier : Le bon comportement
On a eu un comportement qui nous a permis de prendre ce point comme il nous avait permis de gagner à Nancy. Je suis persuadé qu'on aura des résultats dans les semaines qui viennent si on le garde.
On a fait le match qu'on souhaitait faire même si on a donné le premier but.
Je retiens la qualité de notre seconde période et ça doit nous porter pour les prochains matches.

Jean-Pierre Caillot : Beaucoup de coeur
On a fait une première mi-temps moyenne, on donne un but de façon incompréhensible. On a alors vu l'écart de classe entre les deux équipes puis on fait une deuxième mi-temps comme on est capable d'en faire par moment. L'équipe nous a alors montré son coeur, elle s'est battu et il y a finalement de quoi être frustré de ne prendre qu'un point ce soir. Mais encore une fois, Saint-Etienne est une grande équipe en pleine russite en ce moment et il faut savoir se contenter de ce point qui comptera à la fin.

Reims - Saint-Etienne, les réactions
Jean-Pierre Caillot
On a fait une première mi-temps moyenne, on donne un but de façon incompréhensible. On a alors vu l'écart de classe entre les deux équipes puis on fait une deuxième mi-temps comme on est capable d'en faire par moment. L'équipe nous a alors montré son coeur, elle s'est battu et il y a finalement de quoi être frustré de ne prendre qu'un point ce soir. Mais encore une fois, Saint-Etienne est une grande équipe en pleine russite en ce moment et il faut savoir se contenter de ce point qui comptera à la fin.

Didier Perrin
On leur donne le but. On a beaucoup plus d'occasions qu'eux malheureusement il nous en faut trop pour gagner les matches. Je suis partagé car on aurait signé pour ce résultat face à l'une des plus grosses équipes du championnat mais il y a de quoi être déçu vu notre match.
Ce point nous fait quand même avancer même si c'est un peu dommage de ne pas prendre plus de distance avec nos concurrents. Nancy a été un déclic et c'est encourageant mais il nous reste beaucoup de points à prendre pour rester en Ligue 1.

Hubert Fournier
On a eu un comportement qui nous a permis de prendre ce point comme il nous avait permis de gagner à Nancy. Je suis persuadé qu'on aura des résultats dans les semaines qui viennent si on le garde.
On a fait le match qu'on souhaitait faire même si on a donné le premier but.
Je retiens la qualité de notre seconde période et ça doit nous porter pour les prochains matches.

Olivier Guégan
On a fait le match qu'on attendait notamment en deuxième mi-temps. En première mi-temps on leur offre le but mais ensuite cela a été beaucoup plus cohérent dans l'agressivité et on voit que dès qu'on hausse le niveau on est capable de faire de bonnes choses.
Avec un peu plus de réussite on peut gagner le match mais on est dans la continuité de la seconde période de Nancy. Tous les matches sont importants, on va maintenant bien récupérer pour préparer Nice.

Gaëtan Courtet
On voulait se servir de la deuxième mi-temps de Nancy pour faire un gros match et je pense qu'on l'a fait. Si je mets ma deuxième occasion on peut gagner le match. On a joué sur nos valeurs et ça a payé ce soir. On a réussi à les mettre en difficulté parce qu'on était présent dans l'impact. C'est un bon résultat car ils gagnaient tout depuis le début de l'année.

Aïssa Mandi
On est satisfait vu le scénario du match. On a su arrêter leur série. On leur a donné le but mais on n'a pas lâché. C'était vraiment un beau match devant un grand public qu'il faut féliciter ce soir avec notamment ce joli tifo en début de match et mes encouragements. On a eu notre douzième homme ce soir et c'est important.

Mohamed Fofana
On est satisfait car on est mené à la mi-temps en n'ayant pas été mis en danger sauf sur des pertes de balles. Il faut maintenant agir plutôt que réagir. On connaissait leurs qualités et on savait que pour les contrarier il faudrait mettre beaucoup d'impact. C'est ce qu'on a très bien réussi à faire en deuxième mi-temps. On est quand même content de ce point car ils auraient pu aussi tuer le match. L'ambiance était belle car le public était venu en nombre.