Re: [CLUB] - STADE DE REIMS
Posté : 22 janv. 2013 17:08
j espere qu il sera meilleurs que je le pense car les boules n empeche 

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A.Mandi : Un esprit revanchard
L’interview d’Aïssa Mandi au point presse, ce mardi.
L’état d’esprit du groupe
On a un esprit revanchard après ce qu’il s’est passé à Sochaux. Nous aurons à cœur de gagner face à notre public ce week-end et de stopper cette série négative. Nous ne sommes pas non plus distancés au classement. Nous sommes à 1 point du 17e (NDLR Evian TG), la situation est inquiétante mais pas désespérée. Tant qu’il y aura de l’espoir on se battra jusqu’au bout.
Tourner la page « Sochaux »
L’important c’est de travailler. On joue, on donne le meilleur de nous-même. Tous les joueurs sont concentrés sur le même objectif qui est le maintien du Stade de Reims en Ligue 1. Sans langue de bois, il n’y a aucune tension entre nous. Vous (les journalistes), avez pu vous en rendre compte aujourd’hui à l’entraînement : tout va bien dans l’effectif.
Le match face à Toulouse
La rencontre face à Sochaux était très importante, celle face à Toulouse l’est désormais encore plus. Notre manque d’efficacité ? Toute l’équipe est concernée et pas seulement les attaquants, car les défenseurs montent aussi, notamment sur les corners. Maintenant, il faut absolument gagner pour relancer la machine et engranger de la confiance. Il faut relever la tête et faire un gros match samedi.
H.Fournier : Il faut rester déterminé
Au terme de l’entraînement en salle, ce mardi, Hubert Fournier s’est présenté face aux médias, pour le traditionnel point presse.
La transition après Sochaux
Il faut s’en remettre. Il y a d’autres échéances importantes qui sont devant nous. Forcément, après le match, lorsque l’on revoit les images, cela n’atténue pas notre déception. Des matches on en a perdu, mais dans ces circonstances, cela fait d’autant plus mal.
Le discours aux joueurs
Il ne faut pas se cacher non plus derrière l’arbitrage. Ce match, on ne devait pas le perdre. Et encore moins dans ces conditions-là. C’est dans ces moments qu’il faut être costaud et faire front. En plus de la difficulté du championnat, il y a l’adversité de l’arbitrage qui vient nous porter préjudice. Après, il faut avancer, et le meilleur moyen c’est de se projeter sur la prochaine échéance qui est ce match face à Toulouse à domicile.
La pression médiatique
Il faut rester déterminé comme nous l’avons été jusqu’à maintenant, même si nous traversons une période pas facile. Beaucoup de choses sont dites dans les médias. Beaucoup de choses qui ne sont pas vraies. Mais il faut faire face, cela fait partie du contexte « Ligue 1 ». Il y a un club voisin qui est 6 points derrière nous au classement : ils n’ont pas ces problèmes-là. Nous assumons la situation, cela fait partie du job.
Reims - Toulouse / Pour le moment, on maintient le match
Actuellement, la neige joue un rôle protecteur pour le terrain. Donc pour le moment « on la garde le plus longtemps possible ».
REIMS (Marne). La couche de neige protège la pelouse de Delaune; et le terrain est jouable. Mais il ne faudrait pas qu'il gèle à la dernière minute...
JOUERA, jouera pas? Les supporters du Stade se posent peut-être la question alors que leurs chouchous sont censés affronter Toulouse samedi soir à 20 heures à Delaune. Eh bien malgré le froid et la neige, ce match est maintenu. Pour l'instant en tout cas. L'état de la pelouse ? Actuellement, il ne pose pas de problème, affirme le secrétaire général du club stadiste, Aymeric Sougniez : « Depuis le début de décembre, avec les services municipaux, nous assurons une veille météo tous les lundis; c'est là qu'on analyse la situation du terrain et qu'on se demande s'il faut bâcher ou pas, s'il faut déneiger ou pas etc. Aujourd'hui (mardi 22 janvier) par rapport au match de samedi, il n'y pas de risque d'annulation, car la terre est protégée par 2-3 cm de neige, et en dessous elle n'est pas gelée. On va donc laisser la neige le plus longtemps possible ».
Fonte naturelle... ou accélérée
Cela dit, il faudra bien à un moment parler de déneigement : « Jouer dans la neige ne poserait pas un problème pour le terrain lui-même, poursuit notre interlocuteur, elle pourrait en revanche faire craindre pour l'intégrité physique des joueurs, et cela gênerait aussi considérablement le déroulement du jeu, et notamment l'arbitrage; l'arbitre n'aurait plus de repères. » Donc du côté des jardiniers de Delaune, on attend que la neige disparaisse naturellement, mais si elle persiste trop longtemps, on la fera disparaître artificiellement, « et tout de suite après, on bâchera pour éviter le gel ».
Malgré toutes ces précautions, Dame Nature peut jouer des tours : la veille du match, tout peut se présenter pour le mieux, et un subit gros coup de moins 10 le jour J pourrait finalement contraindre l'arbitre à annuler la rencontre au tout dernier moment. Mais nous n'en sommes pas là. Pour l'heure, les supporters peuvent continuer à prévoir leurs vêtements chauds et s'échauffer la voix...
Stade de Reims / De Préville : « Un bon feeling »
L'hirondelle De Préville, buteur ici sous le maillot de l'équipe de France Espoirs, fera-t-il le printemps rémois ?
FOOTBALL (L1). La recrue en provenance d'Istres, dont la venue s'inscrit dans la durée, espère apporter rapidement sa fraîcheur mentale à l'attaque stadiste.
Ainsi donc, le Stade de Reims a signé lundi soir le plus gros transfert de son histoire moderne. En s'engageant pour trois ans et demi, l'international Espoirs istréen, Nicolas De Préville (22 ans), a effacé des tablettes Vincent Gragnic, dernière « grosse » acquisition de l'ère Jean-Pierre Caillot. « Ce n'est pas une décision précipitée, ont rappelé hier Hubert Fournier et Didier Perrin, il s'agit d'un jeune et prometteur joueur, un bel investissement pour l'avenir. »
Pour l'heure, Nicolas de Roussel de Préville (c'est son vrai nom !) suit un protocole de soins destiné à se débarrasser définitivement de la pubalgie tenace qui le handicape depuis son match à Guingamp, le 30 novembre dernier.
Comme il nous l'a confié hier, il a hâte de revêtir le maillot rouge et blanc.
Nicolas, vous voilà Rémois. Pourquoi ce choix, alors que Rennes et Lille vous avaient également sollicité ?
« Parce que Reims a beaucoup insisté. Cela fait longtemps que nous étions en contact. J'ai eu plusieurs fois Hubert Fournier au téléphone, qui m'a expliqué ce qu'il attendait de moi. J'ai senti qu'il souhaitait travailler avec moi. Le feeling est bien passé. A partir de là, c'était plus facile pour moi de choisir. »
Rennes et Lille, c'est quand même un niveau supérieur, non ?
« Durant cette période, il y a beaucoup de bruit. Plusieurs clubs m'ont sollicité, mais il n'y avait rien de concret. Après, je vous dis que je fonctionne au feeling. Le projet que m'a présenté Reims m'intéressait et, aujourd'hui, je suis content d'être ici. »
Vous n'avez eu aucune appréhension à rejoindre un club qui se bat pour le maintien ?
« Je mentirais si je vous avoue que je n'y ai pas pensé. J'ai suivi le parcours de Reims et j'ai constaté, comme tout le monde, que ses résultats ne reflétaient pas ses prestations. Quand on reste sur une longue série sans victoire, on manque de confiance. Pour l'avoir vécu avec Istres, je sais qu'il suffit d'un déclic, sous la forme d'un bon résultat, pour rebondir. »
« Apporter mes qualités »
Avez-vous vu jouer le Stade de Reims cette saison ?
« Je l'ai vu à la télé. C'est une équipe qui joue bien au ballon, ce qui a d'ailleurs compté dans ma décision. Je ne fais pas ce métier pour évoluer dans une formation qui reste derrière et qui met des coups. J'ai remarqué que Reims insiste beaucoup sur l'animation offensive. »
Mais le problème, vous le savez sans doute, reste l'efficacité offensive…
« C'est vrai. J'espère apporter cette fraîcheur mentale qui pourrait aider l'équipe à concrétiser ses occasions. Je ne me pose pas de question, l'important demeure la victoire collective. »
José Pasqualetti, votre entraîneur à Istres, pense que vous avez les qualités pour vous adapter à la Ligue 1…
« C'est mon souhait. J'arrive ici pour poursuivre ma progression et apporter mes qualités à l'équipe. »
Le montant de votre transfert (1,1 million d'euros + des bonus) est important pour un club comme Reims. Cela vous met-il une pression particulière ?
« Non, je n'ai pas pression. Reims ne m'a pas recruté pour six mois. Je m'inscris dans un projet collectif auquel j'espère apporter ma pierre. »
Connaissez-vous des joueurs de l'effectif ?
« Un seul, Kossi Agassa, avec qui j'ai joué la saison où il a été prêté à Istres. »
En protocole de reprise
Désormais joueur du Stade de Reims, Nicolas De Préville est suivi attentivement par l’équipe médicale dirigée par le Dr Bernard Gonzalez, qui a pris en charge sa pubalgie. Le joueur est soumis à un protocole de reprise avec soins et travail de renforcement musculaire. Il va même subir l’extraction de quatre dents de sagesse sous anesthésie générale, afin d’éviter toute éventuelle rechute.
Aucune date de reprise n’est fixée. Hubert Fournier compte le récupérer le plus tôt possible.
Nicolas de Préville au Stade de Reims !
Le Stade de Reims est heureux de vous annoncer la signature de l’attaquant Nicolas De Préville. Ce dernier, international français des moins de 20 ans, a évolué au FC Istres, club avec lequel il a joué 69 matches de Ligue 2, et inscrit 12 buts.
A 22 ans, Nicolas De Préville - qui portera le numéro 12 - a signé un contrat de 3 ans et demi avec le Stade de Reims.
Ses premiers mots pour notre site officiel :
Nicolas, comment s’est déroulée ton arrivée au Stade de Reims ?
Très bien. J’ai eu le coach au téléphone pendant les vacances. Le feeling est bien passé. Même chose avec le Président. Je savais que le Stade de Reims me suivait. C’est le projet qui m’a le plus intéressé. C’est pourquoi je suis là aujourd’hui. J’ai envie de m’inscrire dans ce projet sur la durée. Je suis très heureux d’être ici. Mon intégration se déroule bien. Le groupe vit très bien. Je suis vraiment très content.
Tu connaissais le club, son histoire ?
Bien sûr, je connaissais l’histoire du club, car j’aime bien suivre l’historique de certaines équipes. C’est évidemment le club français qui a joué les premières finales de Coupe des Champions. Il y a ce passage où le club est redescendu plus bas, mais il est bien remonté depuis. J’ai suivi le Stade de Reims avec œil particulier quand j’ai su que le club me suivait.
Justement, quel œil portes-tu sur cette première partie de championnat ?
La qualité du jeu est là. Il y a une réelle animation offensive. Après, c’est peut être juste un problème de confiance, mais il ne faut sûrement pas grand-chose pour que cela tourne dans l’autre sens, et que l’on sorte de cette spirale négative.
Quels sont tes objectifs collectifs et personnels avec le club ?
Mon objectif avec le club est évidemment de se maintenir en Ligue 1. Au niveau personnel, c’est de progresser un maximum, et d’aider le club à progresser également. Je ne me suis pas mis d’objectif de buts. Je vais surtout déjà essayer de m’intégrer le plus vite possible et de m’adapter au niveau L1. Pour le nombre de buts, on verra. Je vais juste essayer d’en mettre le plus possible.
Tu vas découvrir la Ligue 1. Cela a pesé dans ton choix ?
Oui c’était évidemment un critère important. J’avais déjà l’envie, l’été dernier, de découvrir le plus haut niveau. Istres a donné son accord cet hiver. C’était important pour moi de trouver un club de Ligue 1 qui me permette de m’exprimer, comme ce sera le cas au Stade de Reims. L’idée est de progresser, de découvrir ce haut niveau, de jouer aussi dans des stades importants…et de découvrir Delaune, le plus tôt possible.
Stade de Reims / « Il faut garder l'entraîneur »
FOOTBALL (L1). Pour les supporters, il est clair qu'Hubert Fournier doit rester l'entraîneur du Stade. Le déclic doit venir de l'envie de gagner de toute l'équipe.
Comme à chaque fois qu'une équipe est en perdition, l'entraîneur est visé. Hubert Fournier est comme tous les coachs de foot ou de basket assis sur un siège éjectable. Hier, dans nos pages sports, il disait : « Ce que je vis aujourd'hui n'a que peu d'importance. L'urgence, c'est de gagner des matchs afin de redresser notre situation ».
Pour les supporters aussi, le moment n'est pas à l'éviction de l'entraîneur. « Il nous a fait monter en Ligue 1, on va y rester grâce à lui. Il ne faut pas changer d'entraîneur. » Thomas estime aussi que l'effectif est bien comme il est. « Il faut jouer plus collectif, il faut l'envie de gagner. Des joueurs abandonnent quand ça tourne mal dans un match ». Le jeune supporter, non abonné, lance un appel aux joueurs : « Ils doivent faire ce qu'il faut pour que l'entraîneur reste en poste ».
« Ça doit être mental, faut les remotiver »
Même chose pour Jeanine, fidèle parmi les fidèles du Stade, puisque cela fait 30 ans qu'elle les supporte, avec son mari. « Nous venons de Muizon pour les voir à l'entraînement, et franchement, ce n'est pas une question d'entraîneur. Je ne pense pas qu'il faille changer. Et on a déjà été échaudé deux fois, notamment avec Fernandez ! Ça n'a rien changé du tout ».
Oui, d'accord, mais bon, le Stade de Reims est tout de même relégable ? « On a bien joué au début, il n'y a pas de raison que ça ne revienne pas. Ça doit être mental, il faut les remotiver. » Jeanine espère « qu'on va se réveiller contre Toulouse. Le déclic, ce serait peut-être de marquer un but tout de suite. » Et l'arrivée de De Préville ? « Vous savez, des attaquants, on en a ! Courtet, par exemple, on lui a mis la pression, mais il est le meilleur buteur du club. Et je rappelle que les sifflets, ça ne sert à rien ! Les supporters doivent être derrière leur club quand il est tout en bas… »
Contre Toulouse, « ça va être dur ! »
Abonnée dans les tribunes Germain, Jeanine ne sait pas pourquoi, « depuis Paris, depuis le pénalty manqué par Diego, on est moins bon ». Dommage, cela aurait aidé les dirigeants et le staff technique… « En tout cas, qu'ils se donnent à fond samedi ! »
Contre Toulouse, Damien pense que « ça va être dur ! » Mais il veut qu'Hubert Fournier reste, quoi qu'il arrive. « Il coache bien. Le regret, c'est sans doute pour moi qu'on aurait dû garder la même équipe qu'en Ligue 2, et notamment garder Fauré. Il aurait sans doute marqué contre Bastia… »
Un petit tacle gentil contre Fauvergue, mais Damien reste toutefois optimiste. « Ils ont les moyens de se maintenir, on pourrait terminer 13 ou 14e. » Quant au recrutement de De Préville, Damien regrette que ce soit un joueur de Ligue 2. « Il nous aurait fallu quelqu'un d'expérience, comme Troyes a avec Nivet ».
Bon, on ne refera pas l'histoire, et de toute façon, Reims a un des plus petits budgets de Ligue 1. Donc, il faut surtout compter sur l'envie et le collectif pour s'en sortir. Et ça, toute l'équipe le sait. Il faut maintenant forcer son destin et, qui sait, la chance qui manque fortement depuis octobre reviendra peut-être donner le coup de pouce nécessaire pour (re) gagner des matchs ?
Le groupe des 18 contre Toulouse !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Toulouse, samedi à 20h00 (22e journée de Ligue 1).
Stade de Reims : Placide, Liébus – Fofana, Tacalfred, Weber, Mandi, Glombard, Signorino, Souaré – Ramaré, Ghisolfi, Devaux, Krychowiak, Diego, Fortes – Ghilas, Toudic, Courtet.
Le mot d’Hubert Fournier :
Nous avons l’occasion face à Toulouse, de rencontrer une équipe qui ne joue pas le même championnat que nous. Chaque fois que l’on a rencontré ce genre d’adversaire, nous avons répondu présent. Que ce soit contre Lille ou encore Bordeaux, nous avons fait des matches intéressants. Il faudra avoir les mêmes attitudes que face à ces équipes. Il y a certes une pression du résultat, mais il faut passer outre et être audacieux. Lâchons-nous et prenons du plaisir sur un terrain de football ! Toulouse a joué cette semaine en Coupe de France face au PSG. Il y avait un grand écart entre un Paris en grande confiance et Toulouse. Mais on ne se prend pas pour Paris. Au match aller nous avions rivalisé sur leur pelouse (1-1), où l’on se fait égaliser en toute fin de match. Il y a des motifs d’espoir.
Reims aspire au calme
Sans victoire depuis le 6 octobre, Reims est aujourd'hui relégable, avant d'accueillir Toulouse samedi (20h00). Dans un contexte tendu, les Champenois tentent malgré tout de relativiser.
Tacalfred pense que la situation va s'améliorer avec les retours de Courtet et Diego et l'arrivée de De Préville. (L'Equipe)
A Reims, malgré les mauvais résultats, la liberté d’expression n’est pas bridée. Même si cette semaine le président Jean-Pierre Caillot et l’entraîneur Hubert Fournier ont décidé de rester muet, les joueurs ont le droit de parler. Mickaël Tacalfred, le capitaine champenois, est donc celui vers qui on se tourne pour mettre des mots sur cette faillite collective. L’ancien Dijonnais ne nie d’ailleurs pas la dure réalité du contexte qui escorte le quotidien du Stade de Reims depuis de longues semaines. « Je ne vais pas vous dire que tout va bien, admet-il. On entend et on lit des choses. Certaines sont vraies. Je ne sais pas si le coach est menacé ou non, il faut demander aux dirigeants. Mais pour préparer ce match très important de samedi, il nous fallait du calme, et je comprends que le président et l’entraîneur n’aient pas souhaité s’exprimer. »
« Avec le coach, ça fonctionne. Il cherche des solutions. C'est collectivement que ça ne marche pas.»Les tensions qui rythmeraient les relations entre certains joueurs et Fournier, lequel ne serait pas en phase avec Olivier Guégan, son adjoint, le défenseur Anthony Weber préfère, lui, les nuancer. « Avec le coach, ça fonctionne. Il cherche des solutions. C’est collectivement que ça ne marche pas. Nos attaquants sont montrés du doigt, mais ils ne sont pas les seuls responsables. Tout le monde est concerné. La bonne nouvelle, c’est que le club a engagé de Préville (ex Istres), qui devrait pas mal nous apporter, et que nous allons récupérer contre Toulouse Courtet et Diego. » C'est-à-dire les deux meilleurs buteurs (six et trois buts) d’une équipe qui n’a marqué que six fois en treize matches depuis son succès face à Nice (3-1), son dernier en Ligue 1.
Weber : « Les supporters sont derrière nous »
Tacalfred et Weber, deux des joueurs les plus utilisés par Fournier, laissent également supposer que le bon début de championnat rémois est peut-être une explication à cette litanie d’insuccès que n’en fini plus. « Inconsciemment, il y a sans doute eu un petit relâchement, quand nous étions cinquièmes avant d’aller affronter le Paris-SG (0-1) », envisage le premier. « Mais heureusement que nous avons pris ces quatorze points, sans quoi nous serions vraiment décrochés », poursuit le second, convaincu du soutien des supporters, dont certains sont à fleur de peau. « Ils sont très majoritairement derrière nous, même si une petite minorité est plus virulente. » Une victoire contre Toulouse calmerait beaucoup d’esprits...
Reims - Toulouse : Tous au Stade
L'HOMME À SUIVRE
Forcément, si vous suivez nos conseils à l'occasion de chaque rencontre à Delaune du Stade de Reims cette saison, vous pensez que nous nous répétons… Mais, plus que jamais les « rouge et blanc » méritent votre soutien ce soir (20 heures) face à Toulouse. La descente en Ligue 2 n'est pas inéluctable. Le maintien passe - aussi - par une mobilisation dans les tribunes. A vous de jouer.
• Le football vous est totalement étranger ?
- Pour son retour en Ligue 1, l'élite du football français, après 33 ans d'absence, le Stade de Reims avait bien débuté l'été dernier : 5e sur 20 clubs au soir de la 8e journée, le 6 octobre.
- Ensuite, en treize rencontres, enchaînant revers et matchs nul, Reims n'a décroché que cinq points sur 39 possibles, le plus mauvais total de L1 sur cette période.
- Les « rouge et blanc » se retrouvent 18e après 21 matchs, mais à seulement un point du maintien, l'objectif affiché de tout promu dans l'élite.
• Pourquoi venir encourager Reims ?
- Certes, le Stade ne gagne plus… Mais rien n'est perdu. Contrairement à Nancy et Troyes, décrochés au classement, le Stade de Reims se trouve à portée de main de la 17e place, celle qui vous assure de repartir pour une nouvelle saison en L1.
- Et puis, même sans l'emporter depuis octobre, les hommes d'Hubert Fournier proposent du spectacle. Alors, un jour, cette qualité va bien finir par être récompensée au tableau d'affichage. Le plus tôt sera le mieux.
• Vous n'êtes pas supporter de Reims ?
- Bah, là, vous n'avez pas le choix… C'est « rouge et blanc » ou rien !
• Et si, malgré tout vous n'êtes pas convaincus…
- Bon, Toulouse ne propose pas le jeu le plus affriolant de la Ligue 1, nous le concevons. Néanmoins, les Tabanou, Rivière, Aurier, Capoue ou Didot affichent des qualités spectaculaires
- Olivier Thual, l'arbitre, a déjà officié lors d'un match du Stade cette saison, en août face à Sochaux pour la 1re victoire des Marnais en Ligue 1 depuis 33 ans… Un signe ?
Stade de Reims / Le fruit de la pression
FOOTBALL (L1). Avant deux déplacements périlleux à Montpellier et à Nancy, Reims a tout intérêt à s'imposer ce soir, pour une première en 2013, face à Toulouse. Une mission compliquée mais pas impossible.
ET si le Stade avait la bonne idée d'inaugurer 2013 avec une victoire à domicile ? Poser la question c'est déjà révéler un doute sur la capacité du groupe rouge et blanc à relever un défi, qui, en d'autres temps, ne ressemblerait pas à un miracle.
Lorsque les Rémois ont raté de peu la victoire au Stadium de Toulouse le 1er septembre dernier, ils n'en étaient qu'à la deuxième des six étapes d'un cycle positif qui allait les hisser à la 5e place avec 14 points glanés sur 18 possibles.
Presque cinq mois plus tard, le bilan champenois est on ne peut plus médiocre (13 matches sans victoire), le rétrogradant à une inquiétante 18e place.
En voilà une bonne idée, qui passe, déjà, par un succès ce soir face à Toulouse. « On ne devra pas commettre les mêmes erreurs que face à Bastia, explique Mohamed Fofana, le plus Toulousain des Rémois. On devra être costauds dans la récupération et peser sur leur charnière expérimentale ».
Un discours ambitieux, déjà entendu avant Plabennec, Bastia et Sochaux, qui, malheureusement, ne reflète jamais la réalité des matches.
Alors, on reconnaîtra avec une parfaite subjectivité, que le Stade de Reims possède plus de chance d'atteindre cette fois son « objectif victoire ». À condition que le froid ne paralyse pas sa détermination, et que les faits de jeu lui soient enfin favorables.
POURQUOI LE STADE VA GAGNER
Parce qu'il a remporté 12 de ses 17 confrontations en Ligue 1 avec Toulouse à Delaune.
Parce qu'il faut préserver le bilan tout juste positif d'Hubert Fournier. Le coach rémois qui va diriger ce soir son 111e match à la tête de l'équipe, totalise 39 victoires, 33 nuls et 38 défaites, pour 141 buts marqués et 127 encaissés.
Parce que l'égalisation de Ben Yerdder à la 90e minute au match aller (1-1) a fait naître une envie de revanche.
Parce qu'il compte dans ses rangs deux anciens Toulousains, Mohamed Fofana et Antoine Devaux, auteurs d'une belle prestation à l'aller, et qui voudront se faire regretter.
Parce que Gaëtan Courtet, son meilleur buteur (6 buts) est de retour. Agacé par ses duels perdus dans la surface contre Bastia, il est avide de revanche.
Parce que les récents entretiens individuels ont forcément débouché sur une prise de conscience collective du danger.
Parce que l'arrivée de Nicolas De Préville va servir de détonateur à Julien Toudic, Kamel Ghilas et Nicolas Fauvergue, toujours en quête d'un premier but à Delaune.
Parce que Johny Placide rêve d'empocher les 3 points pour ses débuts à domicile.
Parce que Toulouse va connaître un coup de pompe physique pour avoir disputé un match de Coupe de France de haute intensité mercredi soir au Parc des Princes.
POURQUOI LE STADE VA SOUFFRIR
Parce que la pelouse de Delaune réussit bien à Emmanuel Rivière, buteur à Reims avec l'équipe de France Espoirs.
Parce que Franck Tabanou est dans une forme exceptionnelle.
Parce qu'il n'a pas encore évacué le traumatisme de Bastia (défaite 1-2).
Parce qu'il est passé maître dans l'art de gâcher ses coups de pied arrêtés.
Parce que la pelouse, sans doute gelée, sera favorable à l'équipe qui défend et procède en contre. Ce sera le cas de Toulouse.
Parce que les sifflets de Delaune inhibent plus qu'ils ne motivent les joueurs.
Parce qu'Hubert Fournier porte trop de pression interne et externe sur ses épaules.
Parce qu'il encaisse trop de buts (8 lors de ses 5 derniers matches).
APOEL Nicosie : Ghilas confirme
FOOTBALL (L1). Kamel Ghilas a confirmé hier avoir été sollicité par le club chypriote de l’APOEL Nicosie. L’attaquant rémois, sous contrat jusqu’en 2014, s’interroge sur son avenir immédiat. « Rien n’est décidé, j’attends de voir. Pour l’instant, je suis encore ici ». Les dirigeants n’ont reçu aucune offre officielle et le mercato se termine jeudi prochain…
Reims - Toulouse : jouera, jouera pas ?
REIMS (Marne). Une menace plane toujours sur le déroulement du match. Lors de sa visite hier matin, le délégué de la LFP s’est rendu compte que la pelouse, toujours bâchée, n’était pas gelée en surface. Mais les températures négatives annoncées la nuit dernière (- 8°C) et même à l’heure du coup d’envoi(- 2°C), n’incitent pas à l’optimisme. Tout se décidera une fois la bâche enlevée à trois heures du coup d’envoi.