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Chauvin remercié
A huit journées de la fin du Championnat, Brest (18e) a licencié Landry Chauvin ce mardi.
Landry Chauvin a été licencié de son poste d'entraîneur de Brest à huit journées de la fin. (L'Equipe)

Info L'Equipe. Alors que nous annoncions dans notre édition d'aujourd'hui que son renvoi imminent était d'actualité, Landry Chauvin vient d'être limogé de ses fonctions d'entraîneur à Brest. Après avoir assuré normalement la séance ce matin, il a appris la nouvelle cet après-midi. Dix-huitième de la Ligue 1 à deux points du premier non-relégable, le Stade Brestois vient d'enchaîner trois défaites de suite. Lors de son arrivée l'été dernier, l'ancien technicien de Nantes avait signé un bail jusqu'en juin 2014.

Martins jusqu'en mai ?
Corentin Martins, directeur sportif, et Hervé Guégan, ancien adjoint de Landry Chauvin, licencié mardi, vont assurer l'intérim à la tête du Stade Brestois. Et ce «jusqu'à la fin de la saison», comme l'espère le président Guyot. Mais cela ne plait pas à tout le monde...
Hervé Guegan et Corentin Martins assurent l'interim à la tête du Stade Brestois. (L'Equipe)

Après le licenciement mardi de l'entraîneur Landry Chauvin, le Stade brestois s'était mis en quête d'un nouveau technicien. Après avoir notamment essuyé le refus de Guy Lacombe, déjà approché en juin dernier, les dirigeants bretons, du moins le président Guyot, ont finalement confié les rênes de l'équipe à Corentin Martins, le directeur sportif, et Hervé Guégan, l'ancien adjoint de Landry Chauvin. Les deux hommes ont assuré la séance d'entraînement mercredi après-midi pour préparer le déplacement à Bastia samedi. Dans la foulée, Michel Guyot a confirmé qu'ils devraient rester sur le banc brestois jusqu'à la fin de la saison. «Je veux confier l'équipe à Corentin Martins pour les huit derniers matches. Mardi, j’ai pensé à démissionner. Mais mercredi, je n’y pense plus. Sinon, ce serait lâcher Corentin.», a affirmé le président du Stade Brestois.
Troisième intérim pour Martins

Une solution qui n'a pas plu à son vice-président, Yvon Kermarec, premier détracteur de Martins. Ce dernier a d'ailleurs convoqué la presse pour faire part de ses divergences avec les choix entérinés par la direction. «Ma seule ambition, c’est que le Stade brestois se maintienne au meilleur niveau, a-t-il fait savoir en lisant un communiqué. Avec un président qui amène le club directement dans le mur, qui dit tout et son contraire, je me retrouve dans l’obligation de prendre une décision. Celle-ci est simple : je demande au président du conseil d’administration la convocation d’une assemblée générale des associés du Stade brestois.» Comprendre: Yvon Kermarec vise clairement la présidence du club.

Voilà de quoi tendre un peu peu plus les relations dans la hiérarchie du club. Au milieu de tout ça, Corentin Martins, ancien joueur du club (1988-1991), assure un troisième intérim après celui de 2008 et celui de la fin de saison dernière, après le limogeage d'Alex Dupont. (Avec AFP)

Martins en a «marre»
Mis en cause pour son recrutement par le vice-président du club, Yvon Kermarec, mercredi, le directeur sportif et nouveau coach de Brest, Corentin Martins, a vivement réagi, jeudi.
Corentin Martins est entré à son tour dans la polémique qui agite le Stade Brestois. (L'Equipe)

Après les échanges d'amabilités entre le président, Michel Guyot, et le vice-président du SB29, Yvon Kermarec, mercredi, le lavage de linge sale a continué jeudi devant la presse. Cette fois, c'est un homme du président, le directeur sportif et désormais entraîneur, Corentin Martins, qui est sorti de son habituelle réserve. «Je veux apporter des précisions par rapport à un ensemble de choses, et à certaines déclarations que j'ai lues ce matin (jeudi). Et puis, pour une bonne fois pour toutes, pouvoir répondre, car cela ne m'arrive jamais. Là, j'en ai un petit peu marre des discours de façade. J'en ai aussi marre que l'on me salisse.» Le successeur de Landry Chauvin sur le banc brestois répond aux déclarations d’Yvon Kermarec qui avait mis en cause mercredi «le bilan du recrutement» du club, placé sous la responsabilité de Corentin Martins. «On ne peut pas dire qu'il soit très positif, c'est une évidence...»
«J'aime ce club, c'est pourquoi j'ai accepté la mission. Je veux qu'une fois pour toutes, on arrête les polémiques.» Visiblement ému, l’ancien milieu international (43 ans) a sèchement répliqué : «J'ai toujours donné pour le club : cela fait sept ans que je suis directeur sportif, cela fait quatre ans que je fais le recrutement à 100 %, avec mon équipe. Il y a eu une remontée en Ligue 1 (2010), deux maintiens successifs». Martins est également revenu sur les raisons qui l'ont poussé à accepter de prendre les rênes de l'équipe jusqu'à la fin de saison. «Vous pouvez me prendre pour un fou... Je suis né à Brest, j'ai été formé à Brest, j'ai débuté ma carrière de footballeur professionnel à Brest. Donc j'aime ce club, et c'est pourquoi j'ai accepté la mission. Je veux qu'une fois pour toutes, on arrête les polémiques.» Selon nos informations, Yvon Kermarec n'a guère goûté sa sortie médiatique. En finir avec les polémiques ? Il semble que l’on n’en prenne pas le chemin.

F. Ayité suspendu un match

Exclu lors de la rencontre entre Evian-TG et Reims (2-2), samedi, Floyd Ayité a été suspendu deux matches, dont un avec sursis, par la Commission de discipline de la LFP, réunie ce jeudi à Paris. Ayité avait écopé d'un carton rouge à la 15e minute pour un tacle sur Ninkovic, quatre minutes seulement après avoir ouvert la marque.

Par ailleurs, le Nancéien Thomas Mangani, convoqué à la suite de son geste sur Lucas (PSG) lors de la 28e journée, n'a finalement pas été sanctionné.

Les autres sanctions :

LIGUE 1

Un match ferme à la suite d'un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle : Paul Lasne (Ajaccio), Lucas Digne (Lille), Nicolas De Préville (Reims), Steed Malbranque (Lyon), Zlatan Ibrahimovic (Paris-SG), Chris Mavinga (Rennes), Jean-Christophe Bahebeck (Troyes), Nicolas Isimat-Mirin (Valenciennes).

LIGUE 2

Un match ferme à la suite d'un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle : Tégi Savanier (Arles-Avignon), Ludovic Guerriero (Châteauroux), Georgios Tzavellas (Monaco), Florian Pinteaux (Sedan).
F.F