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L’impact Ibra, le futur du PSG, la suite du mercato : la mise au point du duo Leonardo-Al-Khelaïfi
En marge de la présentation de Zlatan Ibrahimovic, Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi sont revenus sur l'impact de l'arrivée du Suédois avant d'évoquer divers dossiers chauds comme le mercato.

Ce mercredi 18 juillet 2012 est donc un jour historique pour les Rouge-et-Bleu. Peu après 15h, Marco Verratti, mais surtout Zlatan Ibrahimovic sont officiellement devenus des joueurs du Paris Saint-Germain. En engageant le Suédois, le club de la capitale frappe donc un grand coup sur le marché et devient plus que jamais localisable sur la mappe monde du football. Et ça, Leonardo le sait bien et n’a pas cherché à le cacher lors de la conférence de presse.

« Le PSG entre dans une nouvelle dimension. C’est nouveau pour le PSG, ce n’est pas nouveau pour le football. Mais nous on est très fier. Un joueur comme Zlatan te donne la possibilité d’avoir des résultats sportifs, une grande image et la possibilité d’améliorer la structure. Zlatan, c’est le coup parfait. » Un discours partagé par le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, pour qui Ibrahimovic ne sera pas uniquement profitable à son équipe, mais aussi pour le championnat français. « Ce joueur a un impact sur la Ligue 1. Nous aidons la Ligue 1 avec ce transfert. Nous ne sommes pas tous seuls. Nous allons aider l’élévation du niveau de la L1. »

Visiblement heureux et souriants, les deux dirigeants franciliens ont toutefois tenu à faire taire certaines critiques. « Je tiens toutefois à préciser qu’il n’est pas question d’une vente forcée du Milan AC, ni d’un achat forcé du PSG. Nous venons de réaliser la plus grosse affaire de l’histoire du club. C’est une longue affaire qui a pris des mois. Point barre », a rectifié Leonardo. Mais après cet énorme coup d’éclat, à quoi faut-il s’attendre du côté de la Porte d’Auteuil ? Un autre galactique tel que le Madrilène Kaka peut-il débarquer ?
Clap de fin pour le mercato... en termes d’arrivées

« Le futur, c’est de gagner des titres, mais aussi le centre de formation du club. Si on croit en nos cibles, tout est possible. Nous avons de grands rêves. Cette équipe, c’est une dream team. Nous avons un business plan. Dans quelques années, ce sera rentable. Cela ne va pas se faire du jour au lendemain, mais nous serons rentables », a indiqué Al-Khelaïfi en évoquant surtout l’avenir à moyen terme. Car de son côté, Leonardo a été bien plus tranchant en ce qui concerne le présent mercato. « Après Zlatan, le mercato est fermé en termes d’arrivées. » Au moins, c’est dit. Quid alors des départs.

Forcément, en évoquant ce sujet, les noms de Mamadou Sakho et de Clément Chantôme reviennent automatiquement. Courtisés par l’Olympique Lyonnais qui souhaite se les faire prêter, les deux Franciliens ont-ils réellement une chance de rallier le Rhône ? Si la demande d’aide publique du président Aulas a pu surprendre, Al-Khelaïfi a préféré la jouer tempéré. « Il (Aulas) a mon numéro, il peut m’appeler ou appeler Leonardo. L’équipe est importante à nos yeux, nous avons besoin d’eux dans l’équipe, mais entre clubs on peut s’entraider. »

Mais alors qu’il semble prêt à laisser filer des éléments vers d’autres formations hexagonales, le PSG tiendra-t-il parole ? Leonardo a en tout cas indiqué que ces mêmes équipes ne s’étaient pas vraiment montrées collaboratives avec les Rouge-et-Bleu lorsque ces derniers souhaitaient faire leurs emplettes en Ligue 1. « On n’a pas eu d’ouverture quand on a voulu acheter français en France. Idem pour les joueurs français de l’étranger. » L’OL en paiera-t-il les pots cassés ?

Personne ne le sait, mais ces propos ont également pour but de répondre à certains détracteurs reprochant au PSG de ne pas alimenter économiquement notre championnat. Néanmoins, même si plus aucune arrivée n’est programmée, tout le PSG vous donne tout de même rendez-vous en août pour la présentation de son nouveau roc défensif, le Brésilien Thiago Silva. « Il va arriver à la mi-août, après le début du championnat », a déclaré Leonardo

PSG : Ancelotti annonce la couleur avec le quatuor magique Ibra/Pastore/Lavezzi/Ménez
Avec les arrivées d'Ibrahimovic, Silva et Lavezzi, Carlo Ancelotti est plus qu'armé pour mener le PSG au sommet.

Carlo Ancelotti est un entraîneur heureux. Arrivé au Paris Saint-Germain pour apporter son expérience, l’Italien dispose désormais d’un effectif digne de ce nom, capable de bien figurer en coupe d’Europe. Et ça, le technicien transalpin s’en réjouit. Dans une interview accordée à la Repubblica, l’ex-coach du Milan AC annonce en effet qu’il peut même se permettre le luxe de tenir tête aux meilleures écuries du Vieux continent.

« J’ai pris tous les meilleurs et maintenant mon Paris Saint-Germain peut désormais rivaliser avec le Real Madrid et Barcelone. Ibrahimovic est un souci qui me plait et Thiago est le défenseur nº 1 dans le monde. Je considère Verratti comme le nouveau Pirlo et je vois Pastore comme un Seedorf. » Rien que ça, mais ça restera à confirmer sachant que Paris héritera forcément d’un ou de deux gros en Ligue des Champions étant donné qu’il sera dans le chapeau 3.

En revanche, Ancelotti prévient. Malgré un secteur offensif garni de talents internationaux, le PSG n’alignera pas forcément tous ses atouts d’entrée de jeu. « Est-ce qu’on peut jouer avec Ménez, Pastore, Lavezzi et Ibra ? Il y en aura un qui sera sur le banc parce qu’une chose est sûre, nous jouerons avec quatre défenseurs et trois milieux de terrain. » Les bases sont jetées.

Ambitieux, l’Italien semble en tout cas se plaire comme un poisson dans l’eau à Paris. Alors que les médias annonçaient un Ancelotti venant au PSG à reculons en décembre dernier, ce dernier avoue désormais qu’il préfère même son aventure parisienne à celle vécue à Londres. « Avec Leonardo, on travaille en binôme, nous sommes en parfaite harmonie. À Chelsea, il y avait une équipe déjà construite. Ici, nous voulons grandir ensemble, je me sens inclus dans le projet. »

PSG : Ibrahimovic, une opération à plus de 200 M€ ?
Ibrahimovic à Paris, c'est l'histoire du plus gros investissement jamais consenti par un club de Ligue 1.

C’est peut-être la plus grande star du football que le championnat français s’est offert avec Zlatan Ibrahimovic. D’ailleurs, les superlatifs ne manquent pas ce matin dans les médias hexagonaux. Sportivement parlant, la venue du Suédois au Paris Saint-Germain est en effet un énorme coup. Sacré champion national dans tous les clubs où il est passé, le Scandinave est l’un des meilleurs buteurs de la scène européenne et vient d’achever la saison la plus prolifique de sa carrière avec 28 réalisations inscrites en 32 matches de Serie A.

Mais l’opération Ibrahimovic est également un gigantesque coup économique. En offrant à l’ex-Rossonero un contrat de trois ans et un salaire annuel net d’impôts de 12,5 M€ (14 M€ bonus inclus), le PSG a consenti un sacré investissement pour s’attacher les services de la pointure offensive qu’il attendait tant. Un investissement jamais réalisé dans l’histoire de la Ligue 1 dont les détails financiers irriteront forcément les détracteurs du foot business.

Dans ses colonnes, L’Équipe indique en effet que si la réforme Hollande (taxation à 75% de la tranche des revenus supérieurs à 1 M€) est votée et que l’on inclut les diverses charges sociales et patronales, Ibrahimovic coûterait pas moins de 70 M€ par an au PSG ! Une somme incroyable. Dès lors, avec un bail de trois ans plus les 20 M€ correspondant à l’indemnité du transfert, « Ibra » pourrait coûter au total près de 230 M€ aux Qataris de QSI ! Bref, le nouveau nº 9 parisien est décidément un cas à part

Dans ses colonnes, L’Équipe indique en effet que si la réforme Hollande (taxation à 75% de la tranche des revenus supérieurs à 1 M€) est votée et que l’on inclut les diverses charges sociales et patronales, Ibrahimovic coûterait pas moins de 70 M€ par an au PSG ! Une somme incroyable. Dès lors, avec un bail de trois ans plus les 20 M€ correspondant à l’indemnité du transfert, « Ibra » pourrait coûter au total près de 230 M€ aux Qataris de QSI ! Bref, le nouveau nº 9 parisien est décidément un cas à part

« Vous devriez y aller doucement avec les bonus. Les gars vont trop prendre de confiance. Mon dieu, un match gagné, ce n’est rien et nous touchons une prime !

Nous sommes payés pour gagner et bien sûr, si nous finissons champions, allez-y, donnez-nous un truc sympa si vous voulez mais pas après juste une victoire ! »