[CLUB] - STADE DE REIMS

[babar051]

Le Stade de Reims reçoit l'Olympique Lyonnais le dimanche 7 avril 2013 à 17h00 au stade Auguste Delaune (31e J de Ligue 1).

Il reste actuellement 200 places en vente. Les guichets du stade Auguste Delaune seront ouverts le jeudi 4 avril 2013 de 14 heures à 18 heures et les jours suivants dans la limite des places disponibles.

Vous pouvez également acheter vos places sur la billetterie en ligne du Stade de Reims :
http://billetterie.stade-de-reims.com/" onclick="window.open(this.href);return false;

Rejoignez nous à Delaune et venez soutenir les Rouge et Blanc face au septuple champion de France !

[spoucknick00]

encore un stade garni , j espere que le match sera de qualité

[babar051]

Reims-Lyon : Infos Billetterie
Les guichets seront fermés ce samedi après-midi au stade Auguste Delaune. Les dernières places pour le match Stade de Reims / Olympique Lyonnais du dimanche 7 avril 2013 à 17h00 sont en vente uniquement sur la billetterie en ligne.

Signorino: «Je me suis toujours battu»
L'Equipe retrace dans son édition de samedi le parcours chaotique de Franck Signorino, aujourd'hui installé à Reims. Blessures, chômage et expérience ratée à l'étranger, le joueur a tout connu.
Franck Signorino a connu bien des galères dans sa carrière. (L'Equipe)


La carrière de Franck Signorino est bien loin d'être linéaire. Au contraire. L'ancien Messin a connu quelques hauts et de multiples bas. Blessures, disgrâce et chômage ne l'ont pas découragé. Et n'ont pas fait taire cette "grande gueule". «Je me suis toujours battu, dit-il. Pour forcer les portes ou casser les préjugés.Toute ma vie j’ai eu des doutes par rapport au foot et à ma réussite. Mon caractère découle de ce parcours.»

Une expérience douloureuse en Espagne (Getafe), des fissures au tibia qui le laissent en plan pendant plusieurs mois, le latéral blondinet n'a jamais pensé abandonner: «Je n’avais pas le droit d’abandonner tant qu’il y avait un espoir. Parce que j’aime le foot, bien sûr, mais aussi parce que ma famille a fait des concessions pour me permettre de vivre cette carrière.» Aujourd'hui, à 31 ans, de retour en L1 - «inespéré», dit un de ses anciens entraîneurs, Philippe Hinschberger - il a une nouvelle mission: maintenir Reims en Ligue 1.

[babar051]

Stade de Reims / La guerre des nerfs
Après Lyon, Nicolas Fauvergue et les Stadistes se déplaceront à Brest samedi prochain, pour une franche et directe explication entre équipes menacées de relégation.

FOOTBALL (L1). C'est la guerre des nerfs entre les candidats au maintien. Ils sont sept, dont Reims, à espérer éviter l'humiliation d'une rétrogradation. Dans le sprint final, les affrontements directs pèseront lourd.

C'EST la dernière ligne droite. Sept pour quatre places. Les trois dernières à éviter à tout prix. « Ça se jouera au mental », explique Kossi Agassa. Le portier rémois, dès le début, avait même envisagé que la dernière journée serait peut-être décisive.
Huit points séparent Ajaccio (14e), le leader du peloton d'en-bas, à Troyes, la lanterne rouge. Huit points, autant dire rien du tout à huit matches de l'arrivée et avec 24 points à distribuer jusqu'au 25 mai. Deux faux pas consécutifs peuvent s'avérer irréversibles. Gare aux occasions faciles ratées, aux erreurs d'arbitrage et aux « pétages » de plomb.
La marge est si étroite entre concurrents de ce Top 7 que les confrontations directes vaudront bien plus que trois points. « Battre un cador est une chose, prendre la mesure d'un adversaire direct est une autre », affirmait récemment Jean-Marc Furlan, l'entraîneur troyen.

Troyes part de loin
Avantage comptable, avantage psychologique : vaincre un candidat au maintien procure une petite joie intérieure qui remplit les poumons et donne des ailes. Ainsi, Ajaccio, semble le plus avantagé pour avoir à croiser le fer avec quatre membres de son cercle de jeu. Deux à l'extérieur (Sochaux et Reims), deux à domicile (Nancy et Troyes). En assurant devant son public, l'ACA d'Albert Emon qui accueille aussi Nice lors de la dernière journée, ne sera pas très loin du compte.
Avec 27 points, Nancy n'est pas encore irrémédiablement distancé. D'autant que les Lorrains recevront Troyes (ce soir) et Evian (33e journée), et se rendront à Ajaccio (32e journée) et termineront leur saison à Brest. En gérant bien ces matches à gros enjeux, ils peuvent entretenir l'espoir d'un maintien synonyme encore de fantasme il y a quelques semaines.
Le calendrier d'Evian n'est pas le plus simple à négocier. Même si les deux déplacements à Nancy (33e journée) et à Troyes (35e) lui offrent deux possibilités d'approcher les 40 points. Mais les Haut-savoyards finiront la saison à Bordeaux…
Dernière journée compliquée également pour les Rémois qui devront, peut-être, aller s'imposer à Marseille pour sauver leur peau. Deux confrontations directes attendent les hommes d'Hubert Fournier. À Brest (32e journée) et la réception d'Ajaccio (35e journée). Avant une effrayante dernière ligne droite qui verra les Champenois se rendre à Lille, avant d'accueillir Lorient et de conclure au Vélodrome.
Sochaux a lui aussi deux duels serrés inscrits à son agenda : la réception d'Ajaccio ce soir et le déplacement à Brest (36e journée), mais pas le même avantage que la formation finistérienne désormais coachée par Corentin Martins, qui a la chance de recevoir Reims, Sochaux et Nancy. Son avenir se jouera au stade Francis-Le Blé, c'est une certitude.
Reste l'Estac, très en retard sur son tableau de marche, avec au moins 15 points à glaner avant le baisser de rideau, soit quatre victoires et deux nuls. Sévèrement compliqué. Pour les Aubois, le tournant, c'est ce soir, au stade Marcel-Picot de Nancy où une défaite sonnerait le glas de leurs derniers espoirs.
Enfin, seules deux journées - la 34e et la 37e - n'offrent pas d'affrontement direct entre relégables potentiels, et des septs pousquetaires, seuls Brest (Nancy) et Ajaccio (Nice) terminent à domicile.

Interrogations à droite
Séance ensoleillée mais bercée par un vent glacial hier aux Thiolettes où il est toujours compliqué de se donner à fond sur une aire de jeu quasiment impraticable. « Ce n'est pas difficile d'y jouer, c'est carrément impossible, reconnaît Hubert Fournier. Les joueurs ne peuvent pas faire trois passes à cause des bosses et du sable ». Le coach stadiste rêve de pouvoir travailler dans les mêmes conditions que ses collègues de Ligue 1…
La suspension de Floyd Ayité et les blessures de Nicolas de Préville et Odair Fortes ont dégarni le flanc droit. Hier, l'entraîneur rémois n'a pas dévoilé l'identité du joueur chargé d'animer ce couloir. « Le plus embêtant c'est que nous sommes privés de trois joueurs pouvant évoluer à ce même poste ».
Si Christopher Glombard tient la corde, le technicien rouge et blanc a assuré qu'un Antoine Devaux, voire même un Kamel Ghilas pouvaient, dans des styles différents, occuper le poste. Même si CHristopher Glombard, bon défenseur et rapide contre-attaquant part favori pour suppléer son pote cap-verdien.

[spoucknick00]

fournier reve mais tout les clubs de Ligue 1 n ont pas des infras digne de ce nom :siflotte:

[babar051]

Le groupe des 18 contre Lyon !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Lyon, dimanche à 17h00 (31e journée de Ligue 1).
Stade de Reims : Agassa, Placide – Glombard, Mandi, Tacalfred, Fofana, Weber, Signorino, Souaré – Ca, Krychowiak, Ramaré, Diego, Devaux, Pereira – Fauvergue, Courtet, Ghilas.

[spoucknick00]

ahhhhh mais il y a le retour de souaré , c est bon ça dommage qu a droite il nous manque du monde

[Matrimoni]

Allé, Spouck ce soir aura la trique de l'éléphant

[PPDMdu29]

je l'ai eu au tel en direct je confirme le slibard a craqué au si bien devant que derrière

[Matrimoni]

[PSGdu11]

Manquerait plus qu'il fasse le pari de courir à poil dans les rues de Brest , si Reims se maintient ..

[spoucknick00]

non mais me promené avec le maillot de krychowiak dans brest ça je vais souvent le faire ...surtout pour aller a mon taff ... entre les supporteurs parisien et lyonnais , j ai de quoi degouté quelques uns . il suffirait qu il marque contre Brest et c est l hosmose ... comme je viens de dire a babar ...ses 3 points , se sont les 3 points du maintient . Perso je pense qu ils viennent de faire un grand pas au maintient . Je suis content dans un sens mais degouter dans un autre car l année prochaine qu allons nous faire et quel moyen

[Matrimoni]

[babar051]

Reims - Lyon 1-0

Ligue 1 – 31e journée
Stade Auguste Delaune – 20.298 spectateurs
Arbitre : Olivier Thual


Stade de Reims : Agassa – Mandi, Fofana, Weber (cap.), Signorino – Ramaré (Ca 82e), Krychowiak, Devaux – Glombard (Ghilas 87e), Courtet (Fauvergue 71e), Diego

Olympique Lyonnais : Vercoutre – Dabo, Bisevac, Koné, Umtiti – Fofana, Gonalons (cap.), Grenier (Mvuemba 69e)– Lacazette, Gomis (Ghezzal 77e), Lopez (Briand 45e)


But pour Reims: Krychowiak (53e sp)
Avertissement pour Reims : Krychowiak (90e)
Avertissements pour Lyon : Vercoutre (52e), Ghezzal (90+2e)
Exclusion pour Lyon : Bisevac (52e)

Face à l’Olympique Lyonnais, les Rouge et Blanc attaquent la rencontre pieds au plancher. Une succession de corners frappés par le pied gauche de Diego, aboutit à une tête cadrée de Mohamed Fofana aux 6 mètres que Vercoutre peut repousser d’un arrêt réflexe (6e). Sur leur lancée, les Rémois emmenés par Diego ne baissent pas le rythme. Un centre en retrait du brésilien trouve Gaëtan Courtet, heureusement pour Lyon, le numéro 18 dévisse sa reprise (10e). L’arrière garde rhodanienne n’a pas le temps de souffler puisque Christopher Glombard, ailier droit d’un jour, est servi en profondeur et déclenche un tir puissant que Vercoutre détourne encore une fois en corner (12e).
Après cette période intense en occasions rémoises, le rythme retombe entre les deux formations. A la 30e minute, le Stade de Reims est encore à l’attaque. Sur un centre venu de la droite, Gaëtan Courtet déclenche une reprise de volée au point de pénalty mais Vercoutre réussi une énorme parade.
A la mi-temps ce sont les joueurs d’Hubert Fournier qui ont imposé leur rythme, malheureusement les nombreuses occasions n’ont pas pu être concrétisées. (0-0, 45).

1-0, score maison

Dès la reprise, le Stade de Reims est présent dans les duels et affiche une volonté importante. Diego crochète Gonalons à l’entrée de la surface puis enchaine d’une frappe surpuissante qui vient heurter la barre de Vercoutre. Lyon s’en sort bien sur cette action (50e). Mais ce n’est que partie remise, sur une nouvelle accélération Diego est retenu par le cou par Bisevac dans la surface. Sanction immédiate pour l’OL, Bisevac est exclu et surtout pénalty pour Reims ! Grzegorz Krychowiak se saisit immédiatement du ballon et plein de sang-froid, transforme le pénalty ! (1-0, 53e). Le Stade de Reims mène 1-0 et les 20.300 supporters peuvent laisser paraître leur joie.
Malgré les entrées de Briand, Mvuemba et Ghezzal, les joueurs de Rémi Garde ne se créent que trop peu d’occasions et voient toutes leurs tentatives repoussées par la défense rémoise. A la 68e minute, l’Olympique Lyonnais est proche de l’égalisation. Un coup-franc de Grenier aux 30 mètres prend la direction du but mais Kossi Agassa se montre impérial ! Obligés de se découvrir, les visiteurs souffrent défensivement et Antoine est tout proche du break mais sa frappe est repoussée par les gants de Vercoutre (75e). La fin de match est parfaitement maitrisée par des Rémois solidaires et conquérants, repoussant toutes les tentatives. Au terme des trois minutes de temps additionnel, tout le monde peut souffler quand l’arbitre donne le coup de sifflet final. Le Stade de Reims s’est imposé, pour la troisième fois consécutive à Reims sur le score de 1-0 !

Ces trois points font un bien fou au Stade de Reims et ne seront pas de trop dans la lutte pour le maintien. A l’issue de ce match, les Rouge et Blanc occupent la 15e place en affichant 34 points au compteur. Prochain match samedi prochain avec un déplacement important à Brest.

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Hubert Fournier : Coup de chapeau aux joueurs
Cela fait du bien de prendre trois points vu notre situation au classement. Ils sont issus d'une prestation de qualité après qu'on ait pris l'ascendant rapidement. On a fait une très bonne entame et j'ai eu peur qu'on laisse passer notre chance en première période mais on a réussi à avoir de la constance tout le match.
On a maintenant un match important contre Brest samedi prochain car rien n'est encore acquis. On va s'appuyer sur les attitudes qu'on a depuis plusieurs semaines. Notre groupe progresse et il faut tirer un coup de chapeau ce soir aux joueurs car ils ont été ambitieux et audacieux.

Jean-Pierre Caillot : Un match référence
Quel jeu et quelle manière ! Je vais finir par croire qu'il faut jouer les cinq premiers du championnat toutes les semaines !
Les garçons ont été au delà de ce que je pouvais imaginer. J'avais une grosse pression et j'étais allé plusieurs fois à l'entrainement cette semaine et j'avais trouvé que les garçons géraient cela très bien. Ils savaient ce qu'ils avaient à faire et ils l'ont fait. Ils ont fait une première mi-temps exceptionnelle où il n'a manqué qu'un but. C'est un deuxième match référence après celui du PSG. Cela fait du bien car avec les résultats du week-end on va passer une bonne semaine (sourire) !

Didier Perrin : Une prestation de haut niveau
On a vu une prestation de haut niveau et on fait une excellente opération sur le plan comptable. Je voudrais surtout féliciter les joueurs car quand on voit les conditions d'entrainement, garder le cap de cette manière c'est vraiment fort. Je tire aussi un coup de chapeau au public car il a été excellent ce soir.

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Reims - Lyon, les réactions (2)

Jean-Pierre Caillot
Quel jeu et quelle manière ! Je vais finir par croire qu'il faut jouer les cinq premiers du championnat toutes les semaines !
Les garçons ont été au delà de ce que je pouvais imaginer. J'avais une grosse pression et j'étais allé plusieurs fois à l'entrainement cette semaine et j'avais trouvé que les garçons géraient cela très bien. Ils savaient ce qu'ils avaient à faire et ils l'ont fait. Ils ont fait une première mi-temps exceptionnelle où il n'a manqué qu'un but. C'est un deuxième match référence après celui du PSG. Cela fait du bien car avec les résultats du week-end on va passer une bonne semaine (sourire) !

Didier Perrin
On a vu une prestation de haut niveau et on fait une excellente opération sur le plan comptable. Je voudrais surtout féliciter les joueurs car quand on voit les conditions d'entrainement, garder le cap de cette manière c'est vraiment fort. Je tire aussi un coup de chapeau au public car il a été excellent ce soir.

Hubert Fournier
Cela fait du bien de prendre trois points vu notre situation au classement. Ils sont issus d'une prestation de qualité après qu'on ait pris l'ascendant rapidement. On a fait une très bonne entame et j'ai eu peur qu'on laisse passer notre chance en première période mais on a réussi à avoir de la constance tout le match.
On a maintenant un match important contre Brest samedi prochain car rien n'est encore acquis. On va s'appuyer sur les attitudes qu'on a depuis plusieurs semaines. Notre groupe progresse et il faut tirer un coup de chapeau ce soir aux joueurs car ils ont été ambitieux et audacieux.

Olivier Guégan
On a fait une grosse entame de match et une belle première mi-temps notamment dans la volonté d'agresser l'adversaire dans le bon sens du terme et de vouloir être conquérant sur le terrain. On méritait de mener au score et on le fait en deuxième mi-temps sur pénalty. Ensuite, avec l'expulsion, il y a eu moins de prises de risques et de mouvements et on a plutôt essayé de tenir le résultat. C'est dommage car avec l'envie du début on aurait pu peut-être se mettre à l'abri plus tôt. Mais c'est le sprint final et ces trois points sont très importants.
Il faut maintenant bien récupérer et se concentrer pour ramener des points de Brest. Si on le fait on aura fait un grand pas pour l'objectif du club.

Mohamed Fofana
On a fait un bon match et on est satisfait ce soir. On connaissait les résultats de nos adversaires directs. On savait qu'on avait un bon coup à jouer, certes face à une grosse équipe, mais en ce moment on est très bien à domicile. On ne craignait pas Lyon plus que ça car on a confiance en nos forces. Il faut continuer comme cela. On aurait pu peut-être mieux faire en supériorité numérique mais je pense qu'on a bien sû gérer le match.

Anthony Weber
On savait qu'avec les trois points on ferait un bond au classement et que ça nous donnerait un peu d'oxygène. Il faut bien récupérer pour le match de Brest car il est très important pour la suite même si on savoure cette victoire. On a encore eu un public formidable qui nous a soutenus jusqu'au bout et qui nous a permis de réussir l'essentiel ce soir. On sait que le maintien se joue à domicile et si on continue dans cette voie on y parviendra.

Franck Signorino
On a bien entamé ce match et on a eu beaucoup d'occasions. On a déployé un jeu assez fluide et assez cohérent et sur l'ensemble de la saison c'est peut-être le match le plus abouti. On capitalise à domicile, c'est notre troisième victoire d'affilée sans encaisser de but en plus donc c'est pas mal. C'est intéressant car on continue sur notre lancée.

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Le Stade de Reims a mangé du Lyon
Deux accélérations de Diego Rigonato ont suffi aux Stadistes pour prendre la mesure d'un adversaire lyonnais terriblement impuissant.

FOOTBALL (L1). A Delaune, tous les cadors de la Ligue 1 - Montpellier, Nice, Bordeaux, Lille, Saint-Étienne, Paris et Rennes - ont lâché des points. Hier, c'est Lyon qui y a laissé une partie de ses espoirs européens.

Reims avait les crocs et Lyon pas de griffes. Et un chiffre - le 3 - qui claque comme le fouet d'un dompteur. Hier, dans un Delaune baigné par un timide soleil printanier, le Stade a décroché sa troisième victoire consécutive à domicile, et Lyon sa troisième défaite de rang. De mémoire de suiveurs de l'OL, il faut remonter à 20 ans pour trouver trace de trois échecs successifs des Gones en L1.
Reims préfère les « gros », c'est désormais une certitude. À domicile, les Rouge et Blanc sont en fusion et leurs visiteurs frisent la surchauffe. Hier, face à des Lyonnais apathiques, ils n'y ont pas mis que leurs valeurs habituelles, mais aussi une intelligente inspiration qui a fini par déstabiliser un adversaire au mental défaillant.
Avec désormais 34 points, le Stade de Reims se rapproche à grands pas du maintien. « On progresse, a reconnu Hubert Fournier, On est très contents, mais on ne va pas tomber dans l'euphorie ».

x Le contexte
C'est la Ligue des Champions. Le royaume des Gones. Là où le grand Lyon a bâti sa réputation et construit son palmarès et sa puissance économique. C'est dans la maison Europe que souhaite résider le président Jean-Michel Aulas.
Mais la route de la plus lucrative épreuve du Vieux Continent, passe par Reims. Un promu aux ambitions limitées. Lyon, sans victoire depuis quatre matches, qui reste sur deux défaites consécutives, n'a pas le droit à l'erreur.
Reims, en léger redressement depuis le début de l'année, n'a que peu de marge de manœuvre. Avant d'aller défier Brest déjà sous perfusion, un, voire trois points ne seraient pas du luxe.

x Le schéma
Classique pour les Rémois affaiblis par les blessures de Fortes et De Préville et la suspension d'Ayité. Un 4-1-4-1 avec Glombard en faux ailier droit.
En face, Rémi Garde a écarté Malbranque pour rendement suffisant et a ménagé Réveillère de retour de blessure, misant manifestement sur son trident offensif. Et derrière, sur l'expérience de Bisevac. Un 4-4-2 pour débuter, puis un 4-2-3-1 en 2e mi-temps, l'OL n'a jamais trouvé le bon équilibre sur la pelouse sableuse de Delaune.

x La physionomie
C'est un fait : Lyon a réalisé une 1re mi-temps indigne d'un candidat à l'Europe. Rien pendant une demi-heure, et un premier tir cadré signé Lisandro. La bave était aux lèvres des Rémois, très entreprenants mais plutôt gâcheurs. Sans un Vercoutre inspiré, Glombard, Courtet et Diego, avec un soupçon de réussite, auraient mérité de donner l'avantage au Stade.
Un tantinet moins amorphes, les Lyonnais réagissaient après la pause, mais en deux accélérations, le Brésilien Diego leur coupait les pattes. Un tir sur la barre suivi d'un penalty primé d'une expulsion de Bisevac.
En infériorité numérique et menant au score, Reims a tenté de gérer son avance. Plutôt maladroitement. Mais Lyon avait déjà la tête sous l'eau et sans les ressources pour réagir.

x Le tournant
Il se situe à la 51e minute, lorsque Bisevac accroche Diego dans la surface. Pas grand-chose au niveau des pieds, mais la main baladeuse du Serbe qui retient l'attaquant local par l'épaule. Le ralenti ne confirma pas catégoriquement. (Lire "Le fameux fait du match")
Lyon, perdant son défenseur exclu pour propos insultant envers l'arbitre, ne se relèvera pas de cette double peine.

x L'homme clé
Inspirateur, catalyseur, passeur, buteur : Grzegorz KRYCHOWIAK ("Grzegroz, taille patron") a réussi le match parfait. A ce rythme-là, l'international polonais, joueur de base de l'échiquier rouge et blanc, ne fera pas de vieux os en Champagne.

x Le chiffre : 5
Comme le nombre de penalties dont ont bénéficié les Rémois cette saison. Après les échecs de Ghilas (Sochaux), Diego (Paris SG) et Courtet (Toulouse) contre une seule réussite de Diego (Nancy), Krychowiak s'est auto-désigné pour transformer l'essai. « Il a l'expérience nécessaire, mais aussi le mental pour exécuter cette sentence », reconnaît Hubert Fournier.

x La phrase
« Vous n'êtes qu'un petit con ». C'est ce qu'aurait affirmé Milan Bisevac à l'arbitre, Olivier Thual, au moment du penalty. Ce qui a occasionné son carton rouge.

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Grzegorz, taille patron
Ici face à Maxime Gonalons, Grzegorz Krychowiak a contribué à rapporter trois points « qui font du bien ».

Comme face à Toulouse et au Paris SG, le Polonais Krychowiak s'est montré une nouvelle fois décisif. Suivez le guide…

IL ne marque que des buts importants. Hier, Grzegorz Krychowiak a inscrit sa 5e réalisation chez les pros, toutes pour Reims (*). Après son égalisation contre Toulouse, son but contre Paris et celui d'hier contre Lyon, le Polonais s'est installé à la 2e place du classement des buteurs stadistes.

Pour son 83e match de championnat en Rouge et Blanc (19 en National, 35 en L2 et son 29e hier en L1), « Krycho » a surtout dévoilé une autre facette de son rôle dans l'équipe : il est devenu le patron, même s'il s'en défend. Après les échecs de Ghilas, Diego et Courtet, il est le préposé aux penalties et ça veut dire beaucoup de choses. Dans une équipe, ce n'est jamais un statut secondaire.

« Il fallait juste gagner »
Hier, il a tiré plein centre sur celui accordé par M. Thual, lequel avait déjà désigné le rond de craie contre les Sochaliens et les Toulousains. « Dès le départ, je savais que je le tirerais comme ça », affirme le buteur. « C'est forcément un plaisir de marquer contre Paris ou Lyon mais peu importe qui le fait. Il fallait juste gagner. »

L'ancien Bordelais ne veut pas tirer la couverture à lui. Ce qui plaira à Hubert Fournier, le quel ne voulait isoler personne : « Pour battre Lyon, il faut que chacun élève son niveau de jeu. Mes joueurs ont tous été déterminants dans leur domaine. » Celui de Krychowiak, c'est l'impact athlétique, l'agressivité. Apparu fatigué à Annecy, il avait retrouvé toutes ses forces hier : « Collectivement, on a été meilleur. Nous savions très bien que nous jouions notre vie. Dès les premières minutes, nous avons voulu montrer que nous étions meilleurs que Lyon », poursuit le Polonais, maniant donc plus la première personne du pluriel que du singulier.

Il vaut donc mieux évoquer le rayonnement du milieu de terrain acheté à Bordeaux auprès de ses coéquipiers. Anthony Weber, le capitaine, s'est senti rassuré par l'abattage de sa sentinelle : « C'est précieux pour les défenseurs centraux. Antoine (Devaux) et Jo (Ramaré) font le pressing, lui colmate les brèches et on n'a plus beaucoup de ballons à négocier. »

« Avec cette envie et cette énergie, on ne gagnera pas tout mais on sait qu'on ne s'en sortira qu'avec ça », enchaîne Ramaré. « Au milieu, on a pris la mesure du 4-4-2 de Lyon. On était un de plus et on a su en profiter. Maintenant, on a un match chez un concurrent direct. On connaît son importance. »
« Il faudra surtout ne pas perdre », confirme Grzegorz, le guide rouge et blanc.

(*) Grenoble et Le Mans en L2 avant ses trois buts en 2013.

Le fameux fait du match
Jean-Michel Aulas en voulait plus à Bisevac.
Le tout premier sujet de conversation hier à Delaune ? Le match Saint-Etienne-Evian (1-0) qui intéressait autant le classement d'en haut que celui d'en bas.
Plus on se rapproche de la ligne d'arrivée, plus monte le ton des polémiques. Geoffrey-Guichard n'y avait pas échappé avec la tête de Hamouma qui, après avoir frappé la transversale, avait rebondi juste derrière la ligne, selon les arbitres.

Tout bon pour le Stade et tout mauvais, et doublement quand on sait l'amitié entre voisins rhodaniens, pour Lyon : « Le ballon est dedans. Il n'y a pas à discuter, ça nous arrange », balayait le co-actionnaire stadiste, Didier Perrin.
Avec un maître polémiste comme Jean-Michel Aulas, le sujet pouvait s'avérer sensible. Delaune allait-il avoir son after ?

Le coup passait à quelques centimètres dès la 5e avec une tête piquée de Momo Fofana dégagée juste sur sa ligne, au pied, par Vercoutre.
S'il y avait à ouvrir un - vrai - débat, c'était bien sur le manque de conviction des Lyonnais dominés dans l'engagement et l'envie.
La parole serait à Rémi Garde à la mi-temps. Lisandro a-t-il encore sa tête à l'OL ? En voilà une de question que le coach tranchait en sortant son Argentin, officiellement victime « d'une douleur en haut du mollet ».
Le fameux fait du match, celui qui fait causer, survenait à la 51e. Sur le côté droit, juste sur la ligne des 16,50 m, dans une esquisse de cravate, Bisevac accrochait le cou de Diego qui s'écroulait.

L'habile Aulas

Penalty, exclusion du Serbe pour contestation. Jean-Michel Aulas avait du grain à moudre. De quoi masquer la totale indigence de la feuille rendue par cet OL dans lequel il était difficile, hier, de distinguer un prétendant à cette superbe carotte qu'est la Ligue des champions.

Dans la zone mixte, Jean-Michel Aulas aura habilement réussi à ne pas tomber dans le piège. Le penalty ? Pour avoir suivi le match à côté de son homologue lyonnais, Jean-Pierre Caillot témoignait de sa sportivité : « Il n'a pas eu de réaction particulière ».

Jean-Michel Aulas en voulait avant tout à Bisevac : « Ce qu'il a fait, c'est une faute professionnelle. Milan va devoir méditer sur les conséquences de laisser son équipe à 10 ».
Reste l'état de pelouse qui est en train de devenir un refrain. Sauf que Jean-Michel Aulas faisait preuve de plus de diplomatie que Leonardo :« Je réponds parce que vous me posez la question mais notez bien que je ne m'en suis pas servi comme d'une excuse ».
Dont acte. N'empêche : « Cette pelouse est effectivement indigne de la L1. Elle ne facilite pas le jeu collectif et l'extrême rapidité que l'on recherche. Ça fait partie des choses auxquelles on va devoir remédier dans notre championnat ».

Ça tombe bien : Jean-Pierre Caillot abonde dans le même sens : « Avec un terrain pareil, on donne une mauvaise image du football à Reims. Je suis le premier à le regretter ».

[spoucknick00]

ah cette pelouse mais sa penalyse reims qui aime le jeu rapide . bon la , on a pas nos ailliers habituelle , je dirais que sa a avantagé l equipe mais quand ils sont la , sa a tendance a foutre le bordel

[PSGdu11]

Stade de Reims-Mercato : Krychowiak en route vers Lyon ?

Des semaines que son activité et ses performances tapent dans l’oeil de plusieurs clubs. Comme souvent, le Rémois Grzegorz Krychowiak, milieu défensif du Stade, s’est montré à son avantage le week-end dernier face à Lyon (1-0). Il n’en fallait peut-être pas plus pour que le média polonais, Fakt.pl, affirme que l’OL suivait de près le joueur. Publiés par le même site, et relayés par le site Olympique-et-Lyonnais, les propos du joueur méritent néanmoins le détour. "Attendons la fin de la saison. Si l’offre est bonne pour moi et pour le club, alors on pourra la considérer."

[babar051]

Sans Courtet ni Ayité
Suspendu, Floyd Ayité ne fait pas le déplacement avec Reims à Brest pour la 32e journée de L1. Sorti en cours de match contre Lyon (1-0), Gaëtan Courtet n'est pas non plus dans un groupe qui retrouve Alexi Peuget et Johan Liébus. Malherbe, Pereira, Ouali, Toudic, Ghisolfi, De Preville et Fortes sont toujours absents.
Le groupe de Reims pour Brest

Placide, Liebus, Agassa – Tacalfred, Mandi, Weber, Glombard, Signorino, Fofana, Souaré – Peuget, Ca, Krychowiak, Devaux, Ramaré – Diego, Ayite, Ghilas, Fauvergue

[spoucknick00]

la rumeur de merde pour krycho

euh que se passe t il avec Gaetan

[babar051]

Stade de Reims / Signorino : « Notre match le plus abouti »
Franck Signorino et les Stadistes ont profité de l'apathie des Lyonnais pour développer leur jeu.

FOOTBALL (L1). Une fois de plus, la hargne et le sens du jeu de Franck Signorino ont contribué au succès stadiste face à Lyon. Sa prochaine mission : enterrer Brest.

Comme le bon vin, Franck Signorino se bonifie au fil des matches. Après une discrète entame de saison, le Lorrain, ancien international espoir, est brusquement monté en puissance. Au point de s'installer comme un élément indiscutable sur le terrain, mais aussi dans le vestiaire, où il fait partager sa foi et son expérience.

Franck, Reims préfère les gros, c'est le film à la mode cette saison ?
« On peut dire ça… Mais, on ne calcule pas. Nous avons obtenu 4 victoires - notamment face au PSG, Rennes et Lyon - et 2 nuls lors des huit derniers matches. Une belle série qui rappelle celle du début de saison. Nous avons gagné en expérience et nous gérons mieux les matches à gros enjeux, dans un stade plein qui nous galvanise ».

C'était prévu de battre Lyon ?
« C'était l'objectif. Notre entame a été déterminante. En leur mettant d'entrée la pression, on les a obligés à reculer et, à partir de là, on a pu bien enchaîner. Je crois que c'est jusqu'ici notre match le plus abouti ».

Mieux que Paris ?
« Oui, parce que face au PSG, nous avons beaucoup subi en 2e mi-temps, et encore plus lorsqu'on s'est retrouvé en infériorité numérique.
Contre Lyon, notre bon début nous a servis et on aurait pu marquer un ou deux buts de plus. Nous ne leur avons pas laissé grand-chose et ils n'ont été dangereux que sur coups de pied arrêtés ».

L'expérience s'acquiert face aux cadors…
« Nous avons, en tout cas, mieux géré la pression en réussissant à bien ressortir le ballon. En ce moment, on maîtrise mieux les moments délicats et on est surtout plus efficaces dans les deux surfaces. C'est bien aussi de concéder peu de buts à domicile ».

« On ne se rend pas à Brest la fleur au fusil »

Les Lyonnais ont vite baissé leurs gardes…
« On les a sentis amorphes, dans le flou. Ils ont vite été résignés. Nous avons su profiter de leur apathie ».

Appréhendez-vous le déplacement à Brest ?
« La victoire contre Lyon ne change rien car, derrière, tout le monde prend des points. Nous avons envie de profiter de la mauvaise passe traversée par les Brestois. Si on l'emporte, on s'éloigne de la zone rouge et on se débarrasse d'un concurrent direct.
A Brest, il faudra jouer comme on sait le faire et surtout pas s'endormir sur nos lauriers ».

N'accordez-vous pas trop d'importance à ce déplacement dans le Finistère ?
« Avant Lyon, on se disait que s'il fallait gagner l'un des deux matches, on choisirait celui de Brest. On a battu Lyon, ça ne signifie pas qu'on se rend à Brest la fleur au fusil. On doit se dire que si on l'emporte, on repousse notre adversaire à 8 points, un écart sans doute définitif à six matches de la fin ».

[PPDMdu29]

[i]Auteur d'une saison remarquée, le milieu de terrain de Reims, Grzegorz Krychowiak (23 ans, 29 matchs et 3 buts en Ligue 1 cette saison) serait suivi par Lyon, selon le journal polonais Fakt.
Formé par les Girondins de Bordeaux, l'international polonais est lié au club champenois jusqu'en 2015.

[Matrimoni]