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«Comme à la plage, tout le monde attend qu'un premier baigneur plonge pour se jeter à l'eau.» A l'origine du MMArena du Mans, naming inaugural du football français (janvier 2011), Fabrice Favetto Bon, cofondateur de l'agence conseil TeamStadia, «parie» que l'Allianz Riviera, le nouvel écrin de l'OGC Nice*, sera «un déclencheur» pour les autres grands stades. Une conviction partagée par Damien Rajot, directeur de Vinci Stadium. Il a négocié le contrat avec l'assureur allemand et cherche déjà un namer à la future enceinte de Bordeaux (avril 2015). «Le naming réduit la facture du stade tout en apportant une vraie plus-value marketing au partenaire commercial : Allianz ne s'associe pas à un bâtiment, aussi réussi soit-il, mais à une icône mondiale, la French Riviera. A Bordeaux, c'est à l'art de vivre à la française que le namer pourra s'identifier.»

A quel prix ? A Nice, Allianz va verser 1,8 ME par saison pendant neuf ans, loin des 6 ME annuels à l'Allianz Arena, son grand frère du Bayern. La notoriété n'est pas la même, bien sûr, et «le marché est bien moins mature ici qu'en Allemagne, reprend Fabrice Favetto Bon. La France cherche encore sa "borne haute"». A Bordeaux, Vinci table sur 3,5 ME. Lyon (été 2015) entend «être au moins au niveau du Bayern et d'Arsenal», les dauphins de Manchester City sur le podium du naming en Europe. Même objectif à Marseille où l'exploitant espère 6 ME de la marque qui accolera son nom au Vélodrome rénové (juin 2014). «Nous "vendons" LE monument du foot français, sa plus grande enceinte avec un club résident (67 000 places), ce n'est pas rien», vante Bruno Botella, le président d'Arema.

Ces ambitions sont-elles réalistes ? Après des années de croissance à deux chiffres, les investissements naming en Europe ont enregistré en 2012-2013 un «gain marginal de 1,6%», selon Repucom, spécialiste des études dédiées au sport. «Ce tassement précède un rebond», tempère Bruno Lalande, son directeur Europe, Afrique et Moyen-Orient. Annoncé cette semaine, le très beau contrat de Besiktas avec Vodafone (8,6 ME) invite à un certain optimisme. «Y compris pour la France, où la notoriété grandissante de la L1 dans le monde et l'approche de l'Euro 2016 vont aider les stades à convaincre les marques.» Moins optimiste, la communauté urbaine de Lille a rebaptisé le Grand Stade "stade Pierre-Mauroy", tirant un trait sur le naming qui devait rapporter à l'origine entre 3,2 à 3,8 ME. Cap désormais sur la commercialisation des accès du stade et aux parkings, un naming dit "secondaire", moins juteux mais à portée de davantage de sponsors en période de crise. Quinze contrats de ce type sont en cours en France, selon Repucom.

Matrimoni a écrit :Moué... On verra quand les pécores de Champagne seront concernés

Discipline : Les sanctions en Ligue 1 et Ligue 2
Comme chaque jeudi, la commission de discipline de la LFP s'est réunie et a pris les sanctions suivantes :

LIGUE 1 :
Deux matchs de suspension dont un avec sursis :
Daniel Congré (Montpellier HSC), Vincent Pajot (Stade Rennais FC) et Marc Planus (Girondins de Bordeaux)


LIGUE 2 :
3 matchs ferme :Mana Dembele (Clermont Foot)

2 matchs ferme : Miodrag Stosic (Stade Lavallois)

Deux matchs de suspension dont un avec sursis : Fouad Chafik (FC Istres)

Un match ferme : Adrien Monfray (Chamois Niortais), Gaëtan Belaud (Stade Lavallois) et Florian Pinteaux (Havre AC)

Jean-Pierre Rivère était l’invité de Coach Courbis jeudi. Le président de Nice a tenu à donner des nouvelles de Kévin Anin, milieu de terrain niçois gravement accidenté début juin. « Kévin, on l’a régulièrement au téléphone. On a obtenu une dérogation pour que sa maman assiste au match à huis-clos. Il veut venir au dernier match du Ray. C’est un peu compliqué en logistique. Je vais voir avec les médecins. Moralement, il va bien, je le trouve bien. Physiquement, c’est une rééducation très longue. »

Matrimoni a écrit :Aucun parisien

babar051 a écrit :voici le résultat du match de ligue1 de se soir lors de cette 3eme journée

Monaco (2) 0 - 0 Toulouse (19)