SDR-SRFC : le groupe rémois
Découvrez le groupe retenu par Olivier Guégan pour la rencontre opposant le Stade de Reims au Stade Rennais FC ce samedi 28 novembre (20h) au stade Auguste Delaune, à l’occasion de la 15ème journée de L1.
Le groupe
Gardiens : AGASSA Kossi, PLACIDE Johny.
Défenseurs : FOFANA Mohamed, MANDI Aïssa, SIGNORINO Franck, TACALFRED Mickaël, TRAORE Hamari, WEBER Anthony.
Milieux : DEVAUX Antoine, FORTES Odaïr, KANKAVA Jaba, MFULU Omenuke, ONIANGUE Prince, PEUGET Alexi, RIGONATO Diego.
Attaquants : DE PREVILLE Nicolas, NGOG David, SIEBATCHEU Theoson-Jordan.
Infirmerie
CONTE Antoine (genou), KYEI Grejohn (cheville), RODRIGUEZ Hugo (adducteur).
Absents
BOURILLON Grégory (choix), BULOT Frédéric (reprise), CHARBONNIER Gaëtan (choix), KAMARA Hassane (choix), NDOM Aly (choix), TURAN Atila (reprise).
Stade de Reims – Stade Rennais FC
Ligue 1 – 15e journée.
Stade Auguste Delaune, samedi 28 novembre 2015 à 20h.
Match retransmis en direct sur beIN SPORTS.
SDR-SRFC : retrouver la force du collectif
La rencontre entre les deux clubs stadistes doit être celle du déclic pour les Rouge et Blanc qui veulent retrouver leur force collective face à Rennes, solide équipe de Ligue 1 qui n’a connu la défaite qu’à trois reprises cette saison.
Confronté à la série la plus difficile depuis qu’il a retrouvé l’élite, le Stade de Reims fait front et ne se concentre plus que sur une chose à l’entraînement : retrouver sa force collective pour se sortir d’une mauvaise passe qui donne mal à la tête. « Aujourd’hui, les efforts, on les fait, mais pas ensemble. Le mal est là… On s’est un peu dispersé et c’est compliqué d’exister quand on joue à tour de rôle. On doit retrouver notre animation collective, défensive comme offensive. C’est là-dessus que j’ai insisté auprès des joueurs » explique Olivier Guégan.
Les qualités qui avaient permis au Stade de Reims de signer un début de saison tonitruant ne se sont donc pas évaporées, elles ont besoin d’être remises au service du collectif pour que les Rouge et Blanc repartent de l’avant. Les signaux à l’entraînement sont encourageants : « Il faut rester unis et positiver parce que ça ne sert à rien de mettre une chape de plomb et baisser la tête en se disant qu’on y arrive pas. Au contraire, il faut s’ouvrir, en faire plus pour les autres sur le terrain et aujourd’hui les signaux que je reçois de la part des joueurs sont positifs parce tout le monde tire dans le même sens. C’est une belle preuve de caractère ». Ce soir, le coach attend donc de ses joueurs qu’ils prennent leurs responsabilités et aillent chercher ensemble ce résultat tant attendu par les supporters.
Grosicki, le « Supersub »
Sur le chemin de la rédemption, les Rémois devront franchir l’obstacle Stade Rennais qui pointe à trois longueurs du podium avant l’opposition entre les deux clubs stadistes. « C’est une très belle équipe avec des joueurs d’expérience comme Sylvain Armand ou Romain Danzé et des éléments très techniques, je pense à Paul George Ntep (blessé ndlr.), Giovanni Sio ou Kamil Grosicki ». Les deux derniers affichent d’ailleurs de belles statistiques avec chacun 4 réalisations à leur actif. Si Sio sévit à la pointe de l’attaque et est le titulaire au poste, l’international polonais est souvent utilisé comme joker sur les côtés par Philippe Montanier. Ses qualités de percussion et son efficacité devant le but en fond l’un des meilleurs « Supersub » de Ligue 1, ses quatre buts cette saison ont tous été inscrits lorsqu’il est entré en cours de match.
Collectivement, le Stade Rennais fait partie des équipes joueuses de ce championnat (10 de leurs 19 buts inscrits dans le jeu) et dispose d’un bloc solide derrière. La particularité des Bretons cette saison ? C’est une équipe qui ne perd que rarement, seulement 3 défaites en 14 journées (contre Paris, Nice et Bastia en ouverture de championnat). Elle sait donc prendre des points et est difficilement manœuvrable lorsqu’elle ouvre le score : 3 victoires, 2 nuls, une seule défaite. Mais l’essentiel est ailleurs pour Olivier Guégan. « Peu importe l’équipe qu’on va jouer, c’est à nous de hausser notre niveau, de lâcher les chevaux, mettre de la folie et arrêter de regarder les chaussures quand ça va un peu moins bien. Ce sont des paroles, maintenant place aux actes : on a hâte d’y être pour redorer notre blason et montrer ce qu’on vaut. »